Nous d´ecouvrons l’expression d’une identit´e remarquable qui donne :
p+1
X
k=1
(2 k−1) = (p+ 1)2
et retrouvons l’expression de la proposition (1) `a l’ordre n=p+ 1.
La proposition (1) a ´et´e ´etablie directement pour n= 1 et n= 2.
Nous avons d´emontr´e que, si elle est vraie pour n=p, elle est vraie `a l’ordre n=p+ 1.
Nous en concluons que la proposition (1) est vraie pour tout entier naturel nnon nul :
n
X
k=1
(2 k−1) = n2,∀n∈N∗
II-1. Soit la suite (un) d´efinie pour tout entier naturel net pour tout nombre r´eel xnon nul par :
u0= 3
un+1 =f(un)avec f(x) = 4x−1
xpour tout r´eel xnon nul.
La fonction fest monotone croissante sur ]0,+∞[. Nous v´erifions la proposition :
3≤x=⇒4−1
3≤f(x) =⇒3< f (x)
Une r´ecurrence ´el´ementaire nous permet d’en d´eduire que tous les termes de la suite (un) sont ´el´ement de
l’intervalle [3,+∞[, et donc strictement positifs.
La fonction fest continue sur ]0,+∞[, si la suite (un) admet une limite l, cette limite est solution de
l’´equation f(x) = x.
Les deux solutions de cette ´equation sont x1= 2 −√3 et x2= 2 + √3, ce qui exclut les valeurs ( 4 et 1
4)
propos´ees par l’´enonc´e.
La limite infinie s’exclut aussi, puisque lim
x→+∞
f(x) = 4.
Seule la valeur x2= 2 + √3, sup´erieure `a trois, pourrait convenir.
La fonction fest monotone croissante sur ]0,+∞[. Nous v´erifions la proposition :
x≤x2=
⇒f(x)≤f(x2) =
⇒f(x)≤x2
Une r´ecurrence ´el´ementaire nous permet d’en d´eduire que tous les termes de la suite (un) sont ´el´ement de
l’intervalle [3, x2].
La suite (un) est donc major´ee par x2= 2 + √3.
La croissance de la suite (un) est d´etermin´ee par le signe de la diff´erence un+1 −un:
un+1 −un=1
un
(−u2
n+ 4 un−1)
Le signe de la diff´erence un+1 −unest celui de la fonction trinˆome x7−→ −x2+ 4 x−1.
Les racines de ce trinˆome sont les valeurs x1et x2pr´ec´edentes, ces valeurs v´erifient x1<3≤un≤x2et
la diff´erence un+1 −unest donc positive.
Nous concluons que la suite (un) est croissante, major´ee par x2et convergente vers x2= 2 + √3.
II-2. On d´esigne par (E) l’ensemble des points de coordonn´ees (x, y) tels que : a≤x≤πet 0 ≤y≤sin(x).
La fonction sinus ´etant positive sur l’intervalle [0, π], et donc sur le segment [a, π] ; l’aire de (E) est ´egale
`a la valeur de l’int´egrale d´efinie A(a) = Zπ
a
sin(t) dt= cos(a) + 1.
L’aire de l’ensemble (E) est ´egale `a 1
2pour la valeur a= Arccos −1
2=2π
3.
Bnal0305, page 2/3 - 28 f´evrier 2005