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Monographie de produit
Pr
LANVISMD
Thioguanine
Comprimés à 40 mg
USP
Antileucémique
Aspen Pharma Trading Limited
3016 Lake Drive
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
Date de préparation :
Le 7 janvier 2015
Importé et distribué au Canada par :
Aspri Pharma Canada Inc.
665 Millway Avenue, bureau 31B
Concord (Ontario) L4K 3T8
No de contrôle de la demande : 181296
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Table des matières
PARTIE 1 : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ .3
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT ................................................3
INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE ............................................................................3
CONTRE-INDICATIONS ..................................................................................................3
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ..........................................................................3
EFFETS INDÉSIRABLES ..................................................................................................7
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ........................................................................9
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ..............................................................................9
SURDOSAGE....................................................................................................................10
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE ..............................................11
ENTREPOSAGE ET STABILITÉ ....................................................................................13
DIRECTIVES PARTICULIÈRES DE MANIPULATION ...............................................13
FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT .................13
PARTIE 2 : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES ................................................14
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES ...............................................................14
TOXICOLOGIE ................................................................................................................14
RÉFÉRENCES ..................................................................................................................16
PARTIE 3 : RENSEIGNEMENTS À L’INTENTION DU PATIENT .......................20
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PrLANVISMD
Thioguanine
PARTIE 1 : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie d’administration Forme posologique et Ingrédients non médicinaux cliniquement importants
concentration
Orale
Comprimé à 40 mg
Gomme arabique, lactose, stéarate de magnésium,
amidon de pomme de terre et acide stéarique.
INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE

LANVISMD (thioguanine) est indiqué dans le traitement de la leucémie aiguë.

LANVISMD a aussi été utilisé dans le traitement de la leucémie granulocytaire
chronique (myélocytaire, myéloïde, myélogène).
CONTRE-INDICATIONS

Les patients présentant une hypersensibilité à ce médicament ou à tout ingrédient
contenu dans la préparation ou à l’un des composants du contenant. Pour obtenir
la liste complète, voir la section RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE
PRODUIT ou FORMES POSOLOGIQUES ET CONDITIONNEMENT de la
monographie de produit. LANVISMD (thioguanine) ne doit pas être utilisé chez les
patients ayant manifesté des réactions d’hypersensibilité au médicament ou à l’un
de ses composants.

LANVISMD ne doit pas être utilisé chez les patients dont la maladie a démontré une
résistance à ce médicament. Chez les animaux et l’homme, il peut se produire une
allergie croisée entre la mercaptopurine et la thioguanine.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
LANVISMD (thioguanine) est un médicament puissant qui doit être utilisé seulement par
un médecin expérimenté dans l’action des médicaments chimiothérapiques. Un
hémogramme doit être effectué chaque semaine. Il faut immédiatement cesser ou réduire
la dose dès les premiers signes de dépression anormale de la moelle osseuse.
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La thioguanine n’est pas recommandée comme traitement d’entretien ou autres traitements
similaires de longue durée, en raison du risque élevé d’hépatotoxicité associée aux lésions
endothéliales vasculaires (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Fonctions
hépatique, biliaire, pancréatique).
Carcinogenèse, mutagenèse et troubles de l’infertilité
Compte tenu de son action sur l’ADN cellulaire, la thioguanine est potentiellement
mutagène et carcinogène, et il convient de tenir compte du risque théorique carcinogène
que pose l’administration de la thioguanine (voir MISES EN GARDE ET
PRÉCAUTIONS, Populations particulières, Femmes enceintes).
Hématologie
La toxicité la plus souvent associée à la dose est l’aplasie médullaire qui peut se manifester
par l’anémie, la leucopénie, la thrombopénie ou par une combinaison de ces conditions.
La manifestation de l’une de ces conditions peut également témoigner de la progression de
la maladie sous-jacente. Puisque la thioguanine peut avoir un effet différé, il importe de
cesser temporairement le médicament dès les premiers signes d’une importante chute
anormale de tout élément figuré du sang. Un hémogramme doit être effectué au moins une
fois par semaine. Des infections mortelles et des hémorragies ont été observées à la suite
d’une granulocytopénie et d’une thrombopénie induites par l’administration de la
thioguanine.
Il est recommandé de vérifier fréquemment les taux d’hématocrite et d’hémoglobine, le
volume de globules blancs, la formule leucocytaire et la numération plaquettaire
quantitative pendant le traitement par la thioguanine. Si la cause de la fluctuation des
éléments figurés dans le sang est indéterminée, un examen de la moelle osseuse peut
s’avérer utile pour évaluer l’état de la moelle. La décision d’augmenter, de réduire, de
continuer ou de cesser la posologie d’un traitement par la thioguanine doit être fondée non
seulement sur les valeurs hématologiques absolues, mais également en fonction de la
rapidité avec laquelle les changements se produisent. Dans plusieurs cas, notamment
pendant la phase d’initiation d’une leucémie aiguë, on aura recours à de fréquents
hémogrammes afin d’évaluer l’effet du traitement. Il est possible que la dose de
thioguanine soit réduite lorsque cet agent est coadministré avec d’autres médicaments dont
la toxicité principale est la myélosuppression.
Certaines personnes atteintes d’un déficit héréditaire de l’enzyme thiopurine
méthyltransférase (TPMT) peuvent présenter une sensibilité inhabituelle à l’effet
myélosuppresseur de la thioguanine et, par conséquent, être susceptible de développer une
suppression rapide de la moelle épinière à la suite de l’instauration du traitement par
LANVISMD. Cette condition est exacerbée par la coadministration de médicaments
inhibiteurs de la TPMT, tels que l’olsalazine, la mésalazine ou la sulfasalazine. Bien que
ces tests ne se soient pas montrés efficaces pour identifier tous les patients exposés à un
risque de toxicité sévère, certains laboratoires offrent le test pour dépister le déficit en
TPMT. Il y a toujours lieu d’effectuer de fréquents hémogrammes.
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Fonctions hépatique, biliaire, pancréatique
La thioguanine n’est pas recommandée comme traitement d’entretien ou autre thérapie de
longue durée similaire, en raison du risque élevé d’hépatotoxicité associée aux lésions
endothéliales vasculaires (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS
INDÉSIRABLES). Une telle hépatotoxicité s’est manifestée dans une proportion élevée
d’enfants recevant la thioguanine comme traitement d’entretien d’une leucémie
lymphoblastique aiguë et d’autres conditions associées à l’utilisation continue de la
thioguanine. Cette hépatotoxicité est particulièrement répandue chez les hommes et se
présente généralement comme un syndrome clinique de la maladie veino-occlusive
(hyperbilirubinémie, hépatomégalie douloureuse, prise de poids due à la rétention d’eau et
à l’ascite) ou avec signes d’hypertension portale (splénomégalie, thrombopénie et varices
œsophagiennes). Les caractéristiques histopathologiques associées à cette toxicité
comprennent sclérose hépatoportale, hyperplasie régénérative nodulaire, péliose hépatique
et fibrose périportale.
Comme les signes et symptômes s’atténuent à l’arrêt du traitement, l’administration de la
thioguanine doit être interrompue chez les patients présentant une hépatotoxicité.
Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite (voir MISES EN GARDE ET
PRÉCAUTIONS, Surveillance et essais de laboratoire).
Les premiers signes
d’hépatotoxicité sont associés à l’hypertension portale, telle que thrombopénie excessive
accompagnée de neutropénie et splénomégalie. Bien que rares, on a également signalé des
élévations des enzymes hépatiques associées à la toxicité hépatique.
Quelques cas d’ictère ont été observés chez les patients atteints de leucémie ayant reçu un
traitement par la thioguanine. Parmi ces derniers, deux hommes adultes et quatre enfants
étaient atteints de leucémie myéloïde aiguë et un homme adulte atteint de leucémie
lymphoïde aiguë a développé une maladie veino-occlusive pendant le traitement par
chimiothérapie de leur leucémie. Six patients avaient reçu de la cytarabine avant le
traitement par la thioguanine alors que d’autres recevaient la chimiothérapie en plus de la
thioguanine lorsqu’ils sont devenus symptomatiques. Bien que la maladie veino-occlusive
n’ait pas été signalée chez les patients traités uniquement par la thioguanine, il est
recommandé d’interrompre le traitement dès les premiers signes d’hépatotoxicité ou de
stase biliaire et de procéder à des analyses cliniques et essais de laboratoire pour établir
l’étiologie du trouble hépatique. Les études sur la détérioration de la fonction hépatique
pendant le traitement par la thioguanine doivent encourager l’arrêt du traitement et la
recherche de la cause de l’hépatotoxicité.
Des mesures de précaution adéquate s’imposent au cours de la phase d’induction de la
rémission, surtout lorsque la lyse cellulaire rapide se produit, afin d’éviter une
hyperuricémie ou hyperuricosurie et le risque de néphropathie d’acide urique.
On doit envisager de réduire la dose chez les patients atteints de dysfonction hépatique.
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Immunologie
L’immunisation par des vaccins à virus vivants peut causer des infections chez les sujets
immunodéprimés. Par conséquent, l’immunisation par des vaccins à virus vivants (p. ex.
rougeole, oreillons, etc.) n’est pas recommandée.
L’effet de la thioguanine sur les patients immunodéprimés n’est pas connu.
Fonction rénale
On doit envisager de réduire la dose chez les patients atteints de dysfonction rénale.
Résistance
Puisque l’enzyme hypoxanthine-guanine-phosphoribosyl-transférase est responsable de la
conversion de la thioguanine en son métabolite actif, il est possible que les patients
déficients en cet enzyme, comme les personnes souffrant du syndrome de Lesch-Nyhan,
présentent une résistance à la thioguanine.
Populations particulières
Femmes enceintes : La thioguanine s’est révélée tératogène chez les rats ayant reçu 5 fois
la dose humaine. Administrée aux rates aux 4e et 5e jours de gestation, 13 % des placentas
survivants ne contenaient pas de fœtus et 19 % de la progéniture présentaient une
malformation ou un retard de développement. Les malformations notées sont notamment
œdème généralisé, défauts crâniens et ostéochondrodysplasie, hydrocéphalie, hernie
ventrale, situs inversus et développement incomplet des membres.
Aucune étude adéquate et bien contrôlée n’a été menée auprès des femmes enceintes. Ce
type de médicament possède un pouvoir d’activité tératogène et les avantages et les risques
doivent être soupesés avant de l’utiliser pendant la grossesse. Si le médicament est utilisé
pendant la grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant le traitement, il faudra
informer la patiente des dangers pour le fœtus. Autant que possible, l’utilisation du
médicament doit être reportée trois mois suivant l’accouchement.
Comme c’est le cas avec toute chimiothérapie cytotoxique, un moyen de contraception
adéquat est indiqué lorsque l’un des conjoints reçoit la thioguanine. Les femmes en âge
de procréer doivent être informées d’éviter de devenir enceintes.
Mères qui allaitent : On ne sait pas si la thioguanine est excrétée par le lait maternel.
Puisque la thioguanine possède un pouvoir oncogène, il y a lieu de décider d’arrêter soit
l’allaitement soit l’administration du médicament, en tenant compte de l’importance de la
prise du médicament par la mère.
Personnes âgées : Les recherches cliniques sur la thioguanine ne comprenaient pas un
nombre suffisant de sujets âgés de plus de 65 ans pour établir la différence de réponse entre
les sujets âgés et les plus jeunes. Une autre expérience clinique publiée n’a pas établi de
différence de réponse entre les patients âgés et les plus jeunes. En générale, la dose destinée
à une personne âgée doit être déterminée avec prudence, en commençant habituellement
par la plus faible dose de la gamme posologique, pour tenir compte de la fréquence accrue
de dysfonction hépatique, rénale ou cardiaque et de maladie concomitante et d’autres
traitements médicaux.
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Surveillance et essais de laboratoire
Il est recommandé de surveiller les épreuves de fonction hépatique (transaminase sérique,
phosphatase alcaline, bilirubine) chaque semaine au début du traitement et chaque mois
par la suite. Il peut être utile de réaliser des épreuves de fonction hépatique plus
fréquemment chez les patients souffrant d’une maladie du foie connue ou chez les patients
qui reçoivent la thioguanine en association avec d’autres médicaments hépatotoxiques. On
doit aviser les patients de cesser immédiatement la thioguanine dès les premiers signes d’un
ictère clinique (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Fonction hépatique,
biliaire, pancréatique).
EFFETS INDÉSIRABLES
Aperçu des effets indésirables du médicament
Gastro-intestinal : Les effets indésirables moins fréquents sont : nausée, vomissement,
anorexie et stomatite. On a signalé une nécrose et une perforation intestinale chez les
patients qui ont reçu plusieurs médicaments chimiothérapiques, y compris la thioguanine.
Des varices œsophagiennes ont été observées chez les patients ayant reçu des doses
ininterrompues de busulfan et de thioguanine dans le traitement d’une leucémie myéloïde
chronique (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
Bien que dans l’ensemble, aucune différence clinique importante n’ait été notée entre la
thioguanine et la mercaptopurine en ce qui a trait à l’action et aux effets indésirables. On
a remarqué cependant que les patients éprouvaient, à l’occasion, une meilleure tolérance
gastro-intestinale à l’un ou l’autre médicament de ce type.
Hématologie : L’effet indésirable le plus fréquent est la myélosuppression. L’induction
de la rémission complète des patients atteints de leucémie myéloïde aiguë nécessite
habituellement l’association d’une chimiothérapie à des doses qui provoquent l’hypoplasie
médullaire. Puisque la consolidation et l’entretien de la rémission sont également affectés
par les nombreux schémas posologiques dont les agents causent la myélosuppression, une
pancytopénie est observée parmi presque tous les patients. À l’apparition de ces effets
indésirables, la posologie doit être ajustée pour éviter une cytopénie mortelle.
Chez les patients traités par la thioguanine, l’hyperuricémie survient fréquemment à la suite
d’une lyse cellulaire rapide qui accompagne l’effet antinéoplasique. Les effets indésirables
peuvent être atténués en procédant à l’hydratation du patient et à l’alcalinisation de ses
urines et à l’administration prophylactique d’un inhibiteur de la xanthine oxydase comme
ZYLOPRIM (allopurinol).
Contrairement à PURINETHOL (mercaptopurine) et
IMURAN (azathioprine), on peut continuer à administrer la dose habituelle de thioguanine
en association avec l’allopurinol pour prévenir la formation d’acide urique.
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Fonction hépatique : On signale une hépatotoxicité associée aux dommages vasculaires
endothéliaux lorsque la thioguanine est utilisée comme traitement d’entretien ou comme
thérapie de longue durée similaire, ce qui est déconseillé (voir POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION, MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). Cela indique
généralement le syndrome clinique de la maladie veino-occlusive du foie
(hyperbilirubinémie, hépatomégalie douloureuse, prise de poids due à la rétention d’eau et
à l’ascite) ou avec signes d’hypertension portale (splénomégalie, thrombopénie et varices
œsophagiennes). Les caractéristiques histopathologiques associées à cette toxicité
comprennent sclérose hépatoportale, hyperplasie régénérative nodulaire, péliose hépatique
et fibrose périportale.
Une élévation des transaminases hépatiques, de la phosphatase alcaline et du gamma
glutamyl-transférase et un ictère peuvent également survenir.
Les caractéristiques histopathologiques associées à cette toxicité comprennent sclérose
hépatoportale, hyperplasie régénérative nodulaire, péliose hépatique et fibrose périportale.
L’hépatotoxicité survenant pendant une thérapie cyclique de courte durée indique une
maladie veino-occlusive. L’atténuation des signes et symptômes de cette hépatotoxicité a
été observée à l’arrêt d’une thérapie de courte durée ou d’un traitement continu de longue
durée.
Quelques cas de nécrose hépatique centrolobulaire ont été signalés; cependant, le recours
à des doses élevées de thioguanine, d’autres agents chimiothérapiques, de contraceptifs
oraux et d’abus chronique d’alcool modifie le résultat de ces rapports.
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INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Interactions médicament-médicament
Tableau 1 :
Interactions médicament-médicament établies ou possibles
Thioguanine
Effets
Commentaire clinique
Mercaptopurine
Résistance croisée
complète
Entre PURINETHOL (mercaptopurine) et
LANVISMD.
Busulfan
(MYLERANMD)
Varices œsophagiennes
Dans une étude menée auprès d’environ 330 patients
recevant de façon continue le busulfan et la thioguanine
dans le traitement d’une leucémie myéloïde chronique,
12 patients étaient atteints de varices œsophagiennes
associées à des résultats anormaux aux tests de la
fonction hépatique. De ces derniers, quatre patients ont
subi des biopsies hépatiques qui ont montré une
hyperplasie nodulaire régénérative. La durée du
traitement d’association avant la manifestation des
varices œsophagiennes s’est échelonnée sur 6 à 45
mois. La présente analyse de données ne révèle aucun
cas d’hépatotoxicité dans la branche de l’étude du
busulfan seul.
Les aminosalicylates
(p. ex. olsalazine,
mésalazine ou
sulfasalazine)
Inhibiteur de la
thiopurine
méthyltransférase
(TPMT)
Sur la base d’observation in vitro, les dérivés salicylés
doivent être administrés avec prudence aux patients
recevant un traitement concomitant par la thioguanine
(voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
Vaccins à virus
vivants
Possibilité de cause
d’infection chez les
immunodéprimés.
Les vaccins à virus vivants ne sont pas recommandés
chez les personnes immunodéprimées (voir MISES EN
GARDE ET PRÉCAUTIONS).
Hépatotoxicité
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
LANVISMD (thioguanine) est un médicament puissant qui doit être utilisé seulement par
un médecin expérimenté dans l’action des médicaments chimiothérapiques. Un
hémogramme doit être effectué chaque semaine. Il faut immédiatement cesser ou réduire
la dose dès les premiers signes de dépression anormale de la moelle osseuse.
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Considérations posologiques
La thioguanine peut être utilisée comme traitement d’induction de la rémission et
traitement de consolidation. Cependant, elle n’est pas recommandée pendant un traitement
d’entretien ou thérapie de longue durée similaire, en raison du risque élevé d’hépatotoxicité
(voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et EFFETS INDÉSIRABLES).
Contrairement à la mercaptopurine et à l’azathioprine, on peut continuer à administrer la
dose habituelle de la thioguanine en association avec l’allopurinol pour prévenir la
formation d’acide urique.
Dose recommandée et ajustement de la posologie
La posologie de la thioguanine doit être ajustée avec prudence en fonction de chaque
patient, afin d’obtenir les bienfaits optimaux sans effets indésirables. La dose initiale
habituelle est environ 2 mg/kg poids corporel/jour administrée par voie orale. Si après
quatre semaines, cette posologie ne présente pas d’amélioration clinique ni de diminution
des leucocytes, on peut augmenter progressivement la dose à 3 mg/kg/heure.
La dose quotidienne totale peut être administrée en une seule fois. En règle générale, elle
est calculée au plus près multiple de 20 mg. Bien qu’habituellement l’effet se produise
lentement sur une période de deux à quatre semaines, on peut parfois observer une
diminution rapide des leucocytes en moins d’une ou deux semaines. Cela peut se produire
chez certains adultes atteints de leucémie aiguë avec un nombre élevé de leucocytes ainsi
que chez certains adultes atteints de leucémie myéloïde chronique. Pour cette raison, il
importe de surveiller de près ces patients.
SURDOSAGE
Les signes et symptômes de surdosage peuvent se manifester rapidement, tels que nausée,
vomissement, malaise, hypertension et diaphorèse ou tardivement comme la
myélosuppression et l’azotémie. On ne sait pas si la thioguanine est dialysable. On a
rarement recours à l’hémodialyse en raison du métabolisme rapide de la thioguanine en
dérivés intracellulaires actifs et des effets plus persistants que le médicament mère.
On ne connaît pas d’antagoniste pharmacologique de la thioguanine. Le médicament doit
être interrompu immédiatement à l’apparition de signes de toxicité inattendue pendant le
traitement. Une toxicité hématologique sévère peut nécessiter un traitement de soutien
comprenant des transfusions de plaquettes en cas d’hémorragie et de transfusions de
granulocytes et l’administration d’antibiotiques en cas avéré de sepsie. Il peut être utile de
provoquer le vomissement si le patient est traité immédiatement suivant un surdosage
accidentel.
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MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Mode d’action
La thioguanine est un médicament de la famille de la mercaptopurine et, comme cette
dernière, elle agit comme antimétabolite entravant le métabolisme de la purine. Les études
menées par Philips et ses collaborateurs ont démontré que, contrairement à certains autres
antagonistes de la purine, la thioguanine ne produit pas d’importantes altérations
pathologiques dans l’épithélium intestinal des rongeurs et des chiens, dans les organes
thoraciques des rats ou dans le foie des animaux ayant fait l’objet de l’étude. Il ne se
produit pas de lésion de type rayonnements directs aux tissus lymphoïdes. Les altérations
pathologiques se limitent pratiquement à la moelle osseuse. Il s’agit notamment de la
neutropénie, la réticulopénie, l’anémie, la thrombopénie et de la prolongation de la
coagulation. L’aplasie médullaire prolongée, mais réversible ressemble grandement aux
effets des rayonnements ionisants. Chez l’homme, la thioguanine est transformée
rapidement en 2-amino -6-méthylmercaptopurine qui est beaucoup moins toxique et moins
efficace que le composé mère. Contrairement à la mercaptopurine et à l’azathioprine, son
métabolisme n’est pas inhibé par l’inhibiteur de la xanthine-oxydase, l’allopurinol.
La thioguanine produit plusieurs effets métaboliques, et il est impossible aujourd’hui de
définir le principal site d’action. Ses propriétés anticancéreuses peuvent être attribuables
à l’un ou plusieurs de ses effets sur (a) la rétroinhibition de la synthèse de novo de la purine;
(b) l’inhibition de l’interconversion des nucléotides puriques ou (c) l’incorporation dans
l’ADN et l’ARN. Le résultat de ses actions consiste en un blocage séquentiel de la synthèse
et l’utilisation des nucléotides puriques.
Pharmacodynamique
La thioguanine est incorporée dans l’ADN et l’ARN des cellules de la moelle osseuse
humaine. Des études sur l’administration par voie intraveineuse de la 35S-6-thioguanine
ont démontré que la quantité de thioguanine incorporée en acides nucléiques est 100 fois
plus élevée après cinq doses quotidiennes qu’après une seule dose. Avec le schéma
posologique à 5 doses, la guanine dans l’ADN résiduel a été remplacée par la thioguanine
dans une proportion allant de moitié à presque la totalité. Des études sur la répartition
tissulaire de la 35S-6-thioguanine administrée à des souris par voie orale n’ont montré
qu’une quantité infime de radioactivité dans le cerveau. Les concentrations de thioguanine
dans le liquide céphalorachidien humain (LCR) n’ont pas été mesurées, mais les
expériences sur la répartition cellulaire chez les animaux, conjointement avec l’absence de
pénétration du composé étroitement lié, soit la mercaptopurine dans le SNC, suggèrent que
la thioguanine n’atteint pas les concentrations thérapeutiques dans le SNC.
La thioguanine est largement métabolisée in vivo. Les deux principales voies cataboliques
sont : méthylation en 2-amino -6-méthylthiopurine et désamination en 2-hydroxy -6mercaptopurine, suivies par l’oxydation en acide 6-thio-urique. La désamination et
l’oxydation subséquente en acide thio-urique ne se produisent que dans une faible mesure.
Le produit de désamination par guanase, 6-thioxanthine, est inactif. La voie d’inactivation
de la thioguanine n’est pas tributaire de l’action de la xanthine-oxydase, et un inhibiteur de
cet enzyme, comme l’allopurinol, ne bloquera pas la détoxication de la thioguanine, même
si normalement la 6-thioxanthine inactive est oxydée davantage par la xanthine-oxydase
en acide thio-urique avant d’être éliminée. Le produit de méthylation, 2-amino -6méthylthiopurine, est également beaucoup moins actif et moins toxique que la thioguanine,
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et sa formation est similairement non affectée par la présence de l’allopurinol. Des
quantités appréciables de sulfates inorganiques sont également trouvées dans l’urine,
provenant vraisemblablement de dérivés méthylés plus métabolisés.
Un contrôle des concentrations plasmatiques de la thioguanine pendant le traitement ne
semble pas utile. Techniquement, il est difficile d’établir des concentrations plasmatiques
qui dépassent rarement 1 à 2 µg/ml suivant une dose thérapeutique orale. Plus important
encore, la thioguanine pénètre rapidement les voies anaboliques et cataboliques des purines
et les métabolites intracellulaires actifs ont une demi-vie nettement plus longue que la
molécule mère. Les effets biochimiques d’une dose unique de thioguanine sont manifestes,
même après la disparition du médicament mère dans le plasma. Une hémodialyse ne
permettrait pas de réduire de façon substantielle la toxicité du médicament, en raison de la
rapidité du métabolisme de la thioguanine par rapport aux dérivés intracellulaires.
Dans certains cas de tumeurs animales, la résistance à l’effet de la thioguanine est liée à la
perte d’activité de l’hypoxanthine-guanine-phosphoribosyl-transférase (HGPRT) et à
l’incapacité qui en résulte de convertir la thioguanine en acide guanylique. Cependant,
d’autres mécanismes de résistance tels que l’augmentation du catabolisme de 6thioguanosine 5'-monophosphate (TGMP) par une phosphatase non spécifique peuvent être
actifs. Bien qu’elle ne soit pas invariable, il n’est pas rare de constater une résistance
croisée entre la thioguanine et son analogue, PURINETHOL (mercaptopurine).
Pharmacocinétique
Des études cliniques menées sur l’humain ont démontré que l’absorption d’une dose orale
de thioguanine est incomplète et variable, affichant une moyenne d’environ 30 % de la
dose administrée (variant de 14 % à 46 %). À la suite de l’administration orale de 35S-6thioguanine, la radioactivité plasmatique totale maximale a été atteinte à la huitième heure
pour ensuite diminuer progressivement. Le médicament mère n’a présenté qu’une infime
fraction de la radioactivité plasmatique totale en tout temps, étant pratiquement
indétectable pendant la période des mesures.
L’administration par voie orale d’une dose radiomarquée de la thioguanine a permis de
constater la présence que d’une faible quantité du médicament mère dans l’urine.
Cependant, le métabolite méthylé, 2-amino -6-méthylthiopurine (MTG), est apparu très tôt,
a grimpé à une concentration maximale entre la sixième et la huitième heure suivant
l’administration par voie orale du médicament et était excrété encore après 12 à 22 heures.
Le sulfate radiomarqué est apparu un peu plus tard que le MTG, mais était le principal
métabolite après huit heures. De faibles quantités d’acide thio-urique et de quelques autres
produits non identifiés ont été trouvés dans l’urine.
Les taux plasmatiques diminuent de façon biexponentielle avec des demi-vies initiale et
terminale respectives de 3 et 5 à 9 heures.
Certaines personnes atteintes d’un déficit héréditaire de l’enzyme thiopurine
méthyltransférase (TPMT) peuvent avoir une sensibilité inhabituelle à l’effet
myélosuppresseur de la thioguanine (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS,
Hématologie).
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ENTREPOSAGE ET STABILITÉ
Les comprimés LANVISMD (thioguanine) doivent être conservés dans un endroit sec à une
température comprise entre 15 °C et 25 °C et à l’abri de la lumière.
DIRECTIVES PARTICULIÈRES DE MANIPULATION
Il faut manipuler ou sectionner les comprimés avec prudence, de sorte à éviter tout contact
avec les mains ou l’inhalation du médicament.
Les comprimés doivent être retournés au fabricant pour y être détruits. Il faut prendre les
précautions qui s’imposent pour emballer le matériel destiné à l’expédition. Tout le
matériel qui est entré en contact avec les médicaments cytotoxiques doit être isolé et
incinéré à une température de 1 000 °C et plus.
Le personnel responsable de la manipulation ou de la préparation des agents cytotoxiques
doit subir des analyses de sang semestrielles.
FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
Forme posologique
Les comprimés LANVISMD (thioguanine) à 40 mg sont jaune verdâtre pâle, biconvexes,
sécables, unis sur une face et sur l’autre, portant l’inscription Wellcome sur la moitié
supérieure et U3B sur la moitié inférieure.
Composition
Les comprimés LANVISMD contiennent 40 mg de thioguanine. Les ingrédients non
médicinaux sont : gomme arabique, lactose, stéarate de magnésium, amidon de pomme de
terre et acide stéarique.
Conditionnement
Les comprimés LANVISMD sont offerts en flacons de 25 comprimés.
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PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Substance médicamenteuse
Nom propre :
Thioguanine
Nom chimique :
6H-Purine -6-thione, 2-amino-1,7-dihydro-
Formule et poids moléculaires :
C5H5N5S, 167.20
Formule structurale :
Propriétés physicochimiques :
Description :
Poudre cristalline jaune pâle, inodore ou presque
inodore.
Insoluble dans l’eau, l’alcool et le
chloroforme; facilement soluble dans les solutions
diluées d’hydroxydes alcalins.
TOXICOLOGIE
Chez les animaux, l’administration répétée de thioguanine est de loin plus toxique qu’une
seule dose. Par conséquent, chez la souris, la DL50 est environ de 100 mg/kg pour une dose
unique administrée par voie intrapéritonéale, alors que la DL50 pour 5 doses quotidiennes
consécutives administrées par voie intrapéritonéale est de 5 mg/kg/jour. Le médicament
est moins toxique et moins actif lorsqu’il est administré par voie orale. Chez les souris
ayant reçu cinq doses consécutives, la DL50 a été d’environ 12 mg/kg/jour.
Bien que la puissance de la thioguanine se soit montrée plusieurs fois supérieure à la
puissance de la mercaptopurine chez des animaux de laboratoire, elle n’est que légèrement
plus puissante chez l’homme. Des doses cliniques de 2,0 mg/kg/jour sont utilisées avec la
thioguanine, comparativement à 2,5 mg/kg/jour avec la mercaptopurine.
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Chez l’homme, la thioguanine est largement convertie en 2-amino -6méthylmercaptopurine, qui est beaucoup moins toxique et moins efficace que la molécule
mère. Cette méthylation ne survient que dans une faible mesure chez d’autres espèces
étudiées. Ce fait s’explique par la différence du rapport d’activité de la mercaptopurine et
de la chez différentes espèces.
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RÉFÉRENCES
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INFORMATION IMPORTANTE À LIRE
PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE
CONSOMMATEUR
LANVISMD
Thioguanine
médicaments chimiothérapiques.
LANVISMD n’est pas recommandé comme traitement
d’entretien ou thérapies de longue durée similaires.
Pr
Le présent feuillet constitue la troisième partie d’une
« monographie du produit » publiée à la suite de
l’approbation de la vente au Canada de LANVISMD, et
s’adresse tout particulièrement aux consommateurs. Le
présent feuillet n’est qu’un résumé et ne donne pas tous
les renseignements au sujet de LANVISMD. Pour toute
question au sujet de ce médicament, communiquez avec
votre médecin ou votre pharmacien.
AU SUJET DE CE MÉDICAMENT
Les raisons d’utiliser ce médicament :
 LANVISMD est indiqué dans le traitement de la
leucémie aiguë (un cancer du sang et de la moelle
osseuse).
 LANVISMD a également été utilisé dans le traitement
de la leucémie myéloïde chronique (myélocytaire,
myéloïde, myélogène), une maladie qui se développe
lentement caractérisée par une prolifération de
globules blancs dans la moelle osseuse.
Les effets de ce médicament :
LANVISMD appartient au groupe de médicaments
appelés cytotoxiques et est utilisé dans le traitement de
certains types de cancer.
Les circonstances où il est déconseillé d’utiliser ce
médicament :
Vous ne devez pas prendre LANVISMD si :
 votre maladie a déjà démontré une résistance à
LANVISMD;
 vous avez des antécédents de réactions
d’hypersensibilité (une réaction allergique sévère) à
tout ingrédient contenu dans LANVISMD.
L’ingrédient médicinal :
La thioguanine.
Les ingrédients non médicinaux importants sont :
Les ingrédients non médicinaux contenus dans
LANVISMD sont : gomme arabique, lactose, stéarate de
magnésium, amidon de pomme de terre et acide
stéarique.
Les formes posologiques :
LANVISMD est offert en comprimés de 40 mg.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
LANVISMD est un médicament puissant qui ne doit être
administré que par un médecin expérimenté dans les
Consultez votre médecin ou votre pharmacien AVANT
d’utiliser LANVISMD si :
 vous avez des antécédents d’hypersensibilité
(réaction allergique) à l’un des ingrédients
contenus dans LANVISMD;
 si vous êtes enceinte ou envisagez de le devenir;
 si vous allaitez;
 si vous avez été vacciné ou envisagez de
recevoir un vaccin à virus vivant;
 vos résultats de test sanguin indiquent que vous
ne pouvez pas recevoir LANVISMD, votre
médecin vous avertira;
 vous souffrez de troubles rénaux;
 vous souffrez de troubles hépatiques.
LANVISMD n’est pas recommandé comme traitement
d’entretien ou thérapies de longue durée similaires.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si
vous prenez ou avez pris récemment d’autres
médicaments, même ceux que vous avez achetés sans
ordonnance d’un médecin.
Il est courant de constater une résistance croisée entre
PURINETHOL (mercaptopurine) et LANVISMD.
Utilisez
les
aminosalicylates
(médicaments
antibactériens), tels que olsalazine, mésalazine ou
sulfasalazine avec prudence si vous les prenez en
concomitance avec LANVISMD.
Si votre système immunitaire est faible, il est déconseillé
de recevoir des vaccins à virus vivants.
UTILISATION APPROPRIÉE DE CE
MÉDICAMENT
Dose habituelle :
Votre médecin vous indiquera la quantité de LANVISMD
à prendre
et la fréquence. La dose initiale habituelle est une
prise orale d’environ 2 mg/kg poids corporel/jour. La
dose peut être augmentée graduellement avec prudence à
3 mg/kg/jour après 4 semaines.
Surdosage :
Si, par inadvertance, vous dépassez la dose prescrite,
communiquez immédiatement avec votre médecin ou
appelez les services d’urgence ou le centre antipoison le
plus près.
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INFORMATION IMPORTANTE À LIRE
EFFETS INDÉSIRABLES IMPORTANTS ET
MESURES À PRENDRE
Il est possible que vous éprouviez les symptômes
suivants pendant le traitement de LANVISMD :
 Faible numération des globules blancs. Cela signifie
que vous êtes davantage exposé à un risque
d’infection. Lavez vos mains souvent, assurez une
bonne hygiène de la bouche et évitez le contact avec
les personnes malades. Appelez votre médecin ou
infirmière si vous présentez une fièvre ou des
symptômes de la fièvre.
 Faible numération des globules rouges. Cela signifie
qu’il est possible que vous éprouviez de la fatigue ou
que vous ayez un teint pâle. Reposez-vous si vous
en ressentez le besoin. Parlez avec votre médecin ou
infirmière si cette condition s’aggrave.
 Faible numération des plaquettes. Il s’agit de
minuscules pièces de cellule qui aident votre sang à
coaguler à la suite d’une blessure. Lorsque la
numération des plaquettes est faible, vous êtes plus
susceptible de saigner anormalement ou de vous
faire des ecchymoses plus facilement. Essayez de ne
pas vous frapper contre les objets ou de vous couper.
Mouchez-vous doucement. Évitez la constipation.
Brossez vos dents doucement avec une brosse
souple. Évitez les produits contenant de l’aspirine
ou de l’ibuprofène. Appelez immédiatement votre
médecin au premier signe de sang dans l’urine, de
selles noires ou goudronneuses, d’un nombre
anormal d’ecchymoses, de petits points rouges sur la
peau.
 Augmentation des enzymes hépatiques ou du taux de
bilirubine. Cela peut causer le jaunissement de la
peau. Dans un tel cas, appelez votre médecin.
 Augmentation du taux de l’acide urique. Cela peut
causer des symptômes tels que la goutte, y compris
des douleurs articulaires.
 Perte d’appétit. Prenez de petits repas fréquemment
au cours de la journée.
 Nausée et vomissement. Parlez-en avec votre
médecin, infirmière ou pharmacien. Prenez des
repas légers et buvez du liquide.
 Enflure de la bouche et de la gorge. Appelez votre
médecin.
Si vous éprouvez un malaise ou tout autre symptôme non
mentionné dans ce feuillet, veuillez communiquer
immédiatement avec votre médecin.
Cette liste de réactions indésirables n’est pas complète.
Communiquez immédiatement avec votre médecin ou
pharmacien en cas d’effets inattendus pendant votre
traitement par LANVISMD.
COMMENT CONSERVER CE MÉDICAMENT
Les comprimés LANVISMD doivent être conservés dans
un endroit sec à une température entre 15 °C et 25 °C et
à l’abri de la lumière.
Il faut manipuler ou sectionner les comprimés avec
prudence, de sorte à éviter tout contact avec les mains ou
l’inhalation du médicament.
Les comprimés doivent être retournés au fabricant pour y
être détruits. Il faut prendre les précautions qui
s’imposent pour emballer le matériel destiné à
l’expédition.
DÉCLARATION DES EFFETS SECONDAIRES
PRÉSUMÉS
Vous pouvez contribuer à l’amélioration de
l’utilisation sécuritaire des produits de santé pour
les Canadiens en signalant tout effet indésirable
grave ou imprévu à Santé Canada de l’une des
façons suivantes :
Numéro de téléphone sans frais :
866234-2345
Numéro de télécopieur sans frais : 866-6786789
Courriel : [email protected]
Adresse postale :
Centre national des EI
Division de l’information sur l’innocuité et
l’efficacité des produits de santé commercialisés
Direction des produits de santé commercialisés
Pré Tunney
AL 0701C
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
NOTE : Consultez votre médecin ou pharmacien
avant de communiquer avec Santé Canada.
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
Remarque : Ce médicament vous a été prescrit
personnellement. Seul un médecin peut vous le prescrire.
Ne jamais donner ce médicament à une autre personne,
et ce, même si elle présente les mêmes symptômes que
les vôtres, car il peut lui être nocif.
Le présent feuillet ne contient pas tous les
renseignements au sujet de votre médicament. Si vous
avez des questions, des doutes ou une inquiétude à propos
de votre condition, n’hésitez pas à consulter votre
médecin ou pharmacien.
Il est possible que vous vouliez relire le présent feuillet.
Veuillez le conserver jusqu’à la fin de votre traitement.
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INFORMATION IMPORTANTE À LIRE
Ce document et la monographie de produit intégrale
rédigés pour les professionnels de la santé sont offerts
par :
Aspri Pharma Canada Inc. au numéro 1 (855) 868-8440
ou à l’adresse : www.aspripharma.com.
Ce dépliant a été rédigé par :
Aspen Pharma Trading Limited
3016 Lake Drive
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
Importé et distribué par :
Aspri Pharma Canada Inc.
31B-665 Millway Avenue,
Concord (Ontario) L4K 3T8
Date de révision : Le 7 janvier 2015
MD
LANVIS est une marque déposée d’Aspen.
Tous droits réservés.
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