2LP0101D0325 d1 écono mardi 2LP0101D0325 ZALLCALL 67 20:25:24 03/24/03 B www.lapresseaffaires.com 6364,04 1045,14 363,11 -171,86 -9,56 -10,23 -2,6% -0,9% -2,7% 222,90 1369,78 8214,68 864,23 329,50 26,31 -8,11 -52,06 -307,29 -3,6% -31,56 3,50 1,49 -3,5% -3,7% -3,5% 1,1% 6,0% 67,56 63,50 0,64 -0,10 C A H I E R D | LA PRESSE | MONTRÉAL | MARDI 25 MARS 2003 BOURSES AIR CANADA Les Bourses chutent FERMETURE VARIATION VARIATION EN % Dow Jones 8214,68 -307,29 -3,61 % S&P 500 864,23 -31,56 -3,52 % NASDAQ 1369,78 -52,06 -3,66 % S & P / TSX 6364,04 -171,86 -2,63 % FTSE 100 3743,30 -117,80 -3,05 % CAC 40 2726,85 -163,83 -5,67 % DAX 2548,37 -166,69 -6,14 % 6005 -253 -4,04 % Milan MIB30 22 475 -708 -3,05 % Nikkei 225 8435,07 240,02 2,93 % Hang Seng 9108,45 -70,74 -0,77 % Les syndicats mettent de la pression AMÉRIQUE DU NORD EUROPE IBEX 35 ARIANE KROL Certains syndicats d’Air Canada se demandent s’ils ne devraient pas attendre que le transporteur se mette à l’abri de ses créanciers avant de lui accorder des concessions. Mais une telle stratégie augmenterait justement les risques qu’Air Canada soit obligée de recourir à la loi sur les faillites, croit un spécialiste. ASIE Ce négociateur semblait très songeur, hier, sur le parquet de la Bourse de Francfort, en voyant l’indice allemand DAX chuter de 6,1 %. Photo et source : Bloomberg L’enlisement, scénario cauchemar de l’économie Agence France-Presse PARIS — Les premières difficultés de la coalition anglo-américaine en Irak font resurgir le scénario le plus redouté pour l’économie mondiale, celui d’une guerre plus longue qu’espéré, synonyme d’une possible récession. Hier, l’ensemble des marchés accusaient le coup devant les difficultés rencontrées par les forces américaines et britanniques dans leur avancée vers Bagdad : les Bourses perdaient une partie de leurs gains de la semaine passée, le pétrole reprenait un peu de terrain et le dollar américain reculait face à l’ensemble des mon- AUJOURD ’HUI Les négociations à l’OMC tendues Une autre victime de la guerre en Irak pourrait être les négociations dans le cadre de l’OMC. Des doutes quant au fonctionnement du multilatéralisme dans le monde et de la possibilité d’arriver à un consensus agréable à tous deviennent des obstacles. Page 4 Le huard vigoureux La devise canadienne a pris du mieux, connaissant sa plus importante remontée en cinq semaines. Page 5 REDÉCOUVREZ Voir CAUCHEMAR en D2 Robert Milton, président d’Air Canada. lieu, porte-parole de l’Association des pilotes d’Air Canada (APAC). Mais contrairement à ce qu’affirmait un quotidien torontois hier, le syndicat n’attendra pas que le transporteur ait recours à la loi sur les faillites pour négocier. « Absolument pas. C’est clair que s’il y a quelque chose à faire, les pilotes vont être là », dit Serge Beaulieu. L’APAC a demandé depuis un certain temps déjà à la firme torontoise Kroll Lindquist Avey d’effectuer une vérification diligente des états financiers d’Air Canada. Voir AIR CANADA en D2 Hausse plus forte que prévu des ventes des commerçants au Canada Le tourisme, première victime L’industrie du tourisme devrait être le secteur économique à pâtir le plus d’un enlisement du conflit en Irak. Le Conseil mondial du tourisme estime à quelque 3 millions le nombre d’emplois menacés dans le monde et le manque à gagner à 28 milliards d’euros (45 milliards CAN). Page 3 naies (voir nos autres textes dans les pages A1 et D9). « La situation reste volatile alors que la progression de la guerre n’est pas évidente », s’inquiète Peter Kretzmer, chef économiste États-Unis de Bank of America. La résistance irakienne face aux troupes alliées rappelle aux investisseurs une éventualité qu’ils ont préféré ignorer avant le conflit et depuis son déclenchement : un enlisement de la guerre, qui pourrait pousser l’économie mondiale au bord du gouffre. Photo PC © « Des concessions, est-ce qu’on en fait ? Est-ce que ça vaut la peine ? Les agents de bord de United ont fait des concessions et la compagnie s’est mise en faillite. Ils ont passé à la caisse deux fois », dit Edmond Udvarhely, président de la section locale 4091 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les quelque 1200 agents de bord québécois d’Air Canada. Le sujet sera vivement débattu durant la réunion des sept sections locales du SCFP aujourd’hui à Ottawa, prévoit Edmond Udvarhely. Les pilotes se posent la même question. « Pourquoi je prendrais une coupe de salaire de 20 % si, dans un mois, on va être encore en négociations pour baisser notre salaire ? » se demande Serge Beau- RICHARD DUPAUL UN REGAIN des ventes de vêtements, mais aussi la hausse des prix dans le secteur énergétique ont entraîné une remontée plus forte que prévu des ventes au détail en janvier au Canada. Les ventes des détaillants canadiens ont progressé dans l’ensemble de 0,7 % durant ce mois, à 26 milliards de dollars. Avant cette hausse, elles avaient pratiquement stagné en décembre (+ 0,1 %), après avoir reculé de 0,5 % en novembre, a affirmé Statistique Canada hier. Les données du commerce de détail ont surpris les économistes, qui tablaient plutôt sur un repli des ventes des détaillants de 0,8 à 1 %, selon certains sondages. Cette poussée repose en partie sur une forte hausse des ventes des commerçants de vêtements (+ 3,1 %). « En janvier, les consommateurs étaient de retour dans les magasins de vêtements et dans les magasins de marchandises diverses », explique l’agence fédérale en soulignant que le secteur de l’habillement en était à sa première hausse mensuelle depuis trois mois. LA LÉGENDE Cette augmentation a compensé pour le repli de 1,6 % des ventes de véhicules, la deuxième plus forte baisse des concessionnaires depuis septembre 2001. Toutefois, les économistes du Mouvement Desjardins soulignent que même si la plupart des secteurs du commerce de détail ont progressé de façon intéressante, « force est de constater qu’une grande partie de l’augmentation observée en janvier est attribuable à la forte croissance des prix au cours de ce mois », souligne-t-on dans une note économique. En faisant abstraction de l’inflation, les ventes au détail au Canada sont ainsi restées pratiquement inchangées, avec une légère augmentation de 0,1 %. Desjardins rappelle que l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,8 % en janvier dans la foulée de la flambée des prix de l’essence, ce qui explique la forte hausse des ventes des stations-service (+ 4,9 %). Ailleurs, les ventes des détaillants de meubles se sont repliées de 1,7 %, un premier recul après cinq mois consécutifs de gains. Voir COMMERÇANTS en D2 I TA L I E N N E . M A S E R AT I Croissance des ventes au détail VARIATION EN % DE DÉCEMBRE 2002 À JANVIER 2003 VARIATION EN % DE JANVIER 2002 À JANVIER 2003 Aliments 0,4 % 6,0 % Pharmacies et magasins de médicaments brevetés 0,2 % 2,7 % Vêtements 3,1 % 1,8 % Meubles -1,7 % 3,7 % Véhicules automobiles 0,8 % 1,7 % Magasins de marchandises diverses 1,8 % 3,0 % Magasins de détail non classés ailleurs 0,0 % 1,3 % Total, ventes au détail 0,7 % 2,9 % Total, excluant les concessionnaires de véhicules automobiles et récréatifs 1,5 % 6,1 % N.B. Les données du tableau sont désaisonnalisées Source : Statistique Canada EST DE Photo : Bloomberg RETOUR À MONTREAL. SPYDER 2002 999$ * /mois SPÉCIALE 3107924 3107914A OFFRE S U R L A L O C AT I O N Transmission Cambiocorsa ou boîte manuelle 6 vitesses • Garantie 4 ans, 80,000 KM. • 390 chevaux @ 7000 tours/min. • 0-100km en 4.9 sec. * Mensualité calculée en fonction d'un bail de 36 mois prévoyant 15 000 km par année. Taxes, transport et préparation en sus. Comptant de 20 000 $ plus taxes exigé. M A S E R AT I Q U E B E C 5155, DE SOREL - MONTREAL - TEL. 514 337 7274