LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION

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LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
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Les fonctions de la distribution
Réseau, circuit, canal de distribution
Les différents types de commerce
Les différents types de points de vente
Les stratégies de distribution
Le merchandising
Le trade marketing
La force de vente
Les fonctions de la distribution
• Fonction de gros : Revente aux détaillants, industries,
commerçants, institutions
• Fonction de détail : Consommation pour usage personnel
• Fonctions traditionnelles
. achat
. transport, manutention
. fractionnement
. mise à disposition des clients
. stockage
. financement des stocks
.tâches administratives(facturation, contrôle)
Les structures
• Le canal : chemin suivi par un bien de son
producteur au consommateur .
• Le circuit :ensemble des canaux de
distribution pour aller du producteur au
consommateur.
• Le réseau : ensemble des personnes
physiques ou morales qui concourent à la
vente d’un bien ou d’un service entre
producteur et consommateur.
Les types de canaux
• Canal direct : pas d’intermédiaire
• Canal court : un intermédiaire, le détaillant
• Canal long : au moins un intermédiaire,
grossiste, détaillant
Critères de choix de distribution
• Critères de choix du producteur :
. Conformité aux objectifs marketing de
l’entreprise
. Couverture du marché
. Degré de contrôle du réseau
. Nature et caractéristiques des produits
. L’entreprise elle-même
. La nature de la clientèle
. La concurrence
. Les contraintes diverses : politiques, juridiques,
sociales.
Critères de choix de distribution
• Critères de choix du consommateur :
. l’emplacement
. la politique de prix
. la politique d’assortiment
. la politique de services
. la politique de communication
Objectifs et choix du distributeur
• Objectifs : vendre, accroître sa rentabilité,
développer sa clientèle, fidéliser.
• Contraintes : juridiques, techniques, attentes
de la clientèle, type de produit, concurrence.
• Choix : positionnement, segmentation,
spécialisation ou diversification, intégration.
Historique grande distribution en
France
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- 1852 ouverture 1er grand magasin
- 1949 ouverture 1er libre service
- 1958 ouverture 1er supermarché
- 1963 ouverture 1er hypermarché
- 1969 ouverture 1er centre commercial
- 1988 ouverture 1er hard discounter
• 1852 :
– Aristide Boucicaut (=> Emile Zola « Au Bonheur
Des Dames »)
– Le Bon Marché
– 1er « grand magasin » =
• Grande surface > 2500 m2 / plusieurs étages en centre
ville,
• vaste assortiment de marchandises exposées
Quelques « followers »
• 1855 : Les Grands Magasins du Louvre (Alfred
Chauchard)
• 1856 : A La Belle Jardinière
• 1865 : Les Grands Magasins du Printemps
(jules Jaluzot)
• 1869 : La Samaritaine (Ernest Cognard &
Louise Jay)
• 1879 : Woolworth = Magasin populaire
• 1931 : Uniprix, Prisunic
• 1932 : Monoprix
– Monoprix absorbe ses concurrents
– Grand succès auprès des classes populaires urbaines
(révolution industrielle)
– Tout l’assortiment au même prix
1880 à 1920
• Geoffroy Guichard, fondateur de Casino à
Saint Etienne
– Succursalisme
• Apparition de coopératives de
consommateurs qui jouent un rôle primordial
dans l’organisation alimentaire de la France
avec la crise des années 30
Premiers pas du LS
• 1916 aux USA : Piggly Wiggly (petit cochon à
perruque)
– LS : à portée de main des clients
– Marchandises préemballées, pré-étiquetées
– « pré-vendues » par la Pub.
Les SM
• Après Piggly Wiggly
– USA : utilisation de vieux entrepôts pour mettre en
vente des produits invendus par les fabricants et
grossistes pris à la gorge par la crise économique avec
20 à 50% de remise.
– Années 50 : arrivée en Europe
• 1ère définition du SM :
– 400 m2
– Vente au détail en LS
– Produits de grande consommation (PGC/FMCG)
Le succès du LS
• 1948 :
– Goulet Turpin Paris 18ème
– Leclerc : Landerneau
• 1958 :
– 1er SM Express Marché à Rueil Malmaison (Goulet Turpin)
• 1963 : 1er HM « TOUT SOUS UN MEME TOIT »
– Carrefour à SGDB (Fournier & Defforey)
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2 600 M2
Parking : 400 places,
Pompe à essence
Chariots à roulettes,
5000 clients le 1er jour
Puis …
• 1969 : 1er centre commercial = ENGLOS (groupe Mulliez)
• 1977 :
• 1985 :
• 1988 : 1er Hard Discounters
• 2000 : 1er Cybermarché : Houra.fr (Cora)
• Octobre 2013 – 85 000m² - 200 boutiques, 30
restaurants, HM Auchan 8.000m², Marks&Spencer : la
plus grande foncière européenne d’immobilier
commercial - Obj : 12 millions de visites par an.
• Voitures :
– Parking, Lavage, recharge électrique, …
– Voiturier
• Prêt poussette, fauteuil roulant,
• Wifi illimité, Ipad à dispo, presse gratuite
• Cireur chaussures, Concierge
Contexte
• 1960 : Loi Fontanet interdit le refus de vente
• 1968 : Plus de 1000 GMS
– > 400 m2
– Vente au détail de PGC (Alim et non Alim)
– Taux de marge réduit => prix « bas »
• Répercussion dans les PVC d’une partie des remises
obtenues (marge arrière)
• Soutien du gouvernement : lutte contre l’inflation
• Effets négatifs sur l’industrie et les autres commerces =>
interdiction de la vente à perte
• 1970 : loi Royer réglemente les ouvertures > 1000
m2.
Loi Rafarin (1996) > 300 m2
Internationalisation, concentration, …
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1973 : Carrefour à Barcelone
1976 : produits « libres »
Oligopole de la GMS en alimentaire
Montée en puissance des centrales d’achat avec
demandes excessives
• 1996 : Loi Galland « relative à la loyauté et à
l’équilibre des relations commerciales »
• 1985 : Marques d’enseigne
• 2003 : Etiquettes à radio fréquence (RFID)
Aujourd’hui :
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Nombre d’enseignes limité
1752 HM
5 668 SM
PDM des HD en baisse
Vente à perte
PDM Valeur 2010
Les différents types de commerces
• Commerce indépendant
• Commerce associé :
groupement d’achat de détaillants
groupement d’achat de grossistes
chaînes volontaires
concessions
coopératives
franchises
• Commerce intégré
Commerce associé
• licence de marque : autorisation d'utiliser une enseigne, une marque ou
un ensemble de signes de reconnaissance de la clientèle dont une
architecture parfois spécifique(CopCopine).
• La concession : le but est de vendre les produits ou services définis sous la
marque. Le concessionnaire ne bénéficie pas de services comparables à
ceux d'un franchisé et il n'y a pas de transfert de savoir-faire ni
d'assistance permanente forte.
• la franchise : une licence de marque, une concession de produits ou de
services et surtout un transfert de savoir-faire, une formation et une
assistance permanente par le franchiseur. Un droit d’entrée et une
redevance sur le CA. Juridiquement indépendants.
• La coopérative : Achat d'une part de son capital et on la quitte en
revendant cette part. Les grandes coopératives apportent souvent des
services comparables à ceux des franchises ou à ceux des concessions,
qu'elles font payer à leurs adhérents par des redevances ou des
participations appelées cotisations et non pas royalties comme dans la
franchise
Les différents types de points de
vente
• Les hypermarchés : + de 2500 m2, +1/3 CA en alimentaire
• Les supermarchés : . entre 400 et 2500 m2, +2/3 CA dominante
alimentaire
• Les supérettes : 120 à 400 m2 assortiment limité, zone restreinte
• Les bazarettes ou commerces de proximité : Environ 40 m2
• Les magasins populaires : LSA centre ville, 400 à 2500m2, conso
courante plutôt dominante non alimentaire, positionnement moyen
• Les grands magasins : 1852 Bon Marché SDV importante LSA, grand
assortiment, haut de gamme
• Les hard discounteurs
• Les grandes surfaces spécialisées
• Les magasins d’usine : Local attenant à l’usine.
Les centrales
• 90% du marché contrôlés par 5 centrales
d’achat et environ une vingtaine d’enseignes,
• - Carrefour
• - Lucie : Leclerc et Système U
• - Opéra : Casino, Franprix, Cora, Leader Price
et Monoprix-Prisunic
• - Intermarché
• - Auchan
• Leclerc : hypermarchés et supermarchés et magasins
spécialisés
• Carrefour : hypermarchés, supermarchés(Champion),
hard discount(ED), supérettes(shopi, marché plus, 8 à
huit, Proxi …)
• Intermarché : hypermarchés, super(Ecomarché),
HD(netto)
• Auchan : hypermarchés, supers(Atac, Simply market)
• Super U : hypermarchés, supers(super U et marché U)
• Casino : hypermarchés, supers(Casino, Franprix,
Monoprix, HD(Leader Price)
Les centres commerciaux
• Les centres commerciaux régionaux : 30000 à + de
100000 m2, points de vente diversifiés, équipements
administratifs, zone chalandise imp
• Les centres commerciaux intercommunaux : 5000 à
30000 , 1 hyper + points de vente divers
• Les galeries marchandes : 1000 à 2000 zone à pied,
pôle animation
Les centres commerciaux de quartier : 3000 à 5000 m2
boutiques spécialisées en centre ville.
Les centres commerciaux de magasins d’usine :
15000m2 spécialisés à prix réduits
Les stratégies de distribution
• Stratégie de distribution intensive : Etre présent dans un max de
points de vente, produits de grande conso, large secteur géo,
augmentation CA, produit connu ; cher, grandes quantités en délai
court, forte communication.
Stratégie de distribution sélective : Limitation aux points de vente
aux caractéristiques communes, sélection taille, compétences,
baisse coûts et contrôle qualitatif ; couverture marché limitée.
• Stratégie de distribution exclusive : Créer et développer une image
de marque, contrôle et investissement allégé; faible couverture
marché, contraintes légales.
Evolutions et innovations
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2006 : Le seuil de vente à perte rehaussé
Relance de la guerre des prix
Développement du système EDI
Réorganisation de la supply chain
2001 test Picking mais échec pour Carrefour
Lancement du Chronodrive en 2004(Auchan)
Lancement du cybermarché par Intermarché en 2004
2006 lancement du comparateur de prix sur
internet(Leclerc)
• Technologie RFID(étiquettes électroniques à
radiofréquence)
Le merchandising
• Le consommateur consacre de moins en
moins de temps à ses achats, fréquente de
plus en plus de magasins et veut trouver ses
produits rapidement.
• Il fréquente 3,2 GMS par mois
• Soit 8 visites par mois
• 75% des gens prévoient l’achat d’un produit
avant d’entrer dans le magasin
• 44% des achats sont effectués sans hésitation
• 28% des achats sont effectués en moins de 10
secondes
• 52% des clients connaissent la marque qu’ils
veulent acheter
Le merchandising
• Le merchandising concerne l’ensemble des
études et des techniques d’application mises
en œuvre séparément ou conjointement par
les distributeurs et producteurs en vue
d’accroître la rentabilité de l’unité
commerciale par une adaptation permanente
des produits aux besoins du marché ainsi que
par une présentation appropriée des
marchandises.
Le merchandising
• Le Merchandising concernait principalement les enseignes de grande
distribution mais il s’est élargi à d'autres domaines comme les services,
ou le web.
• Le merchandising peut se décomposer en 3 fonctions :
l'assortiment : où il s'agit de déterminer et de gérer l'offre produits
faite par le point de vente.
le merchandising de base : où il s'agit d'agencer et d'aménager
globalement l'espace commercial d'une surface de vente (allées de
circulation, emplacement des rayons, etc...)
le merchandising des linéaires : où il s'agit d'implanter et de
disposer les produits dans les meubles de vente.
Le merchandising
Selon KEPPNER, le merchandising répond aux 6
principes :
Le bon produit (bon assortiment)
Le bon prix (stratégie adaptée au pouvoir d’achat
de la zone)
Le bon moment (saisonnalité)
Le bon endroit (implantation des linéaires)
La bonne quantité (gestion des stocks)
La bonne information(aide au choix)
Le merchandising
• Le merchandising doit servir les objectifs de chaque partie :
Objectifs du Consommateur :
– Trouver un assortiment correspondant à ses attentes.
– Ne pas être confronté aux ruptures de stocks.
– Profiter d’un climat favorable aux achats : clarté, attractivité , information
suffisante, animations etc...
Objectifs du Fournisseur :
– occuper de l'espace linéaire conforme à sa part de marché
– faire respecter son image, ses prix, ses spécificités produits.
Objectifs du Distributeur :
– présenter l'offre produits telle qu'attendue par la majorité de la clientèle
acquise et potentielle.
– Optimiser sa rentabilité par mètre de linéaire
Le merchandising
• Le merchandising se décompose en 4 grandes
parties :
Le merchandising de gestion
Le merchandising de séduction
Le merchandising de communication
Le merchandising d’organisation
Fidélisation
Le meilleur confort d’achat
La meilleure satisfaction
du consommateur
Séduction
Organisation
Image
Profit
Gestion
communication
La meilleure identité
visuelle de l’enseigne
Service
La meilleure rentabilité
du linéaire
Le merchandising
• C’est l’aménagement et l’animation du point de vente dans sa
globalité, de la conception et la mise en place du mobilier
spécifique à la décoration, la signalétique, la création de l’ambiance,
l’animation (image, écrans…) Tous ces facteurs sont fortement
identitaires de l’enseigne et contribuent à forger son image. Le
merchandising cherche à développer l’achat d’impulsion.
• Les marques développent leur propre concept merchandising (un
magasin Comtesse du Barry ne ressemble pas à un magasin
Fauchon), des marques bâtissent des espaces où elles cherchent à
déployer l’ensemble de leur offre en la mettant en scène (Nike
Store, Vuitton Champs Elysées)
• Le point de vente est devenu aujourd’hui un des vecteurs visuels
majeurs de la marque, sa vitrine comme son aménagement
intérieur constituent de plus en plus un des éléments clé de lecture
de l'identité globale de celle-ci.
Le merchandising de séduction
• Il se traduit sur le lieu de vente par des zones
d’implantation physique des produits autour
desquelles le consommateur circule.
L’assortiment est structuré. ce n’est plus une
suite de produits uniques mais une
proposition d’histoire qui se raconte en terme
de coloris associés, de matières assemblées et
de silhouettes.
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3 types d’implantation
Circulation dirigée cf IKEA FLY
Grilles GSA
Boutiques ou circulation libre Grands
magasins ou nouvelles GSA
Le merchandising d’organisation
• Cela revient à segmenter la proposition produit et
à lui donner une logique d’organisation qui
permet au consommateur d’en faire une lecture
rapide, facile et édifiante.(logique du placard ou
du déroulé du repas)
• L’implantation d’un point de vente comprend :
• La circulation, les zones chaudes et froides, les
emplacements obligatoires, les achats réfléchis et
spontanés, l’implantation verticale et horizontale,
les 3 niveaux d’implantation, le facing.
Cross-merchandising
Le merchandising de communication
• C’est le balisage prix
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segmentation
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information produit
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TG, ilôt
Le merchandising de gestion
• Il détermine, en fonction de la superficie de
présentation dont on dispose, et de ratios de
rentabilité, la taille du linéaire alloué à telle
famille ou sous famille ou thème.
On effectue le calcul de la largeur de
l’assortiment .
Tout cela contribue à optimiser les ventes du
thème ou de la famille de produits mais aide
également à la clarification de la proposition faite
au consommateur et par conséquent à sa
décision éventuelle d’achat.
Le merchandising de gestion
• Le suivi du linéaire
Mesure du linéaire
Linéaire au sol : Longueur de base de présentation pour un rayon, une famille
de produits, une référence. Longueur de présentation au sol exprimée en
mètre linéaire
Linéaire développé :Longueur totale de présentation accordée à un rayon,
une famille de produits, une référence
Linéaire au sol X nombre de niveaux exprimée en mètres
Frontale : Nombre de conditionnements d'une même référence vus de face
sur chaque niveau
Longueur de présentation / longueur du conditionnement
% de place occupée : Place occupée par une référence par rapport au linéaire
développé total d'une famille de produits(linéaire développé de la
référence / linéaire développé total) X 100
Le merchandising de gestion
• Les indices de sensibilité au chiffre d'affaires, à la marge
• Lorsqu'une implantation a été réalisée, on évalue l'adéquation
entre l'espace occupé par un produit et le chiffre d'affaires ou la
marge qu'il réalise ; on calcule son indice de sensibilité.
• Ces indices doivent être proches de 1.
• Si l'indice est inférieur à 1 la place accordée au produit est trop
importante il faut donc diminuer le linéaire accordé au produit.
• Si l'indice est supérieur à 1, le produit est sous représenté dans le
rayon et il faut augmenter le linéaire qu'on lui accorde.
Indices de sensibilité
• au chiffre d'affaires : % du chiffre d'affaires / % du linéaire total
• à la marge brute : % de marge brute / %du linéaire total
Le merchandising de gestion
• Les indicateurs de comportement face au linéaire
• On calcule l'indice d'attractivité des rayons à partir de 3 indices de base
Indices
• De passage : il exprime le degré de fréquentation du rayon
Nombre de clients passant devant le rayon / nombre de clients entrant dans
le magasin
• D'achat : il exprime le degré d'appel du rayon
Nombre de clients achetant dans le rayon / Nombre de clients entrant dans
le magasin
D'attractivité : il exprime la capacité du rayon à transformer un client
passant devant le rayon en acheteur
Nombre de clients achetant dans le rayon / Nombre de clients passant dans
le rayon
Le trade marketing
• Le trade marketing est la combinaison de :
• Catégorie management
Le consommateur devient le pivot autour duquel
vont se coordonner toutes les actions de trade
marketing au profit d'une offre catégorielle. Il faut
viser à « optimiser les moyens afin d'obtenir, pour
chaque catégorie, le bon assortiment, la bonne
implantation, les bons prix et les stratégies de
promotion les plus appropriées au moindre coût».
• ECR : Efficient Consumer Response
L'ECR ou « réponse efficace à la demande du
consommateur cherche à améliorer les flux
d'information entre producteurs et les distributeurs dans
une optique d'optimisation des ventes. Il s'agit de
croiser les informations sur les produits qui sortent des
magasins à partir de la lecture des codes barres lors du
passage aux caisses avec celles fournies par les panels
de consommateurs pour diminuer les stocks, gérer les
approvisionnements en flux tendus et cibler au mieux
l'offre produit au niveau de chaque magasin.
• EDI : Échange de données Informatisées
Canal d'information par voie électronique de
l'ECR entre le distributeur et ses fournisseurs.
Par messagerie transitent ainsi des documents
Gencod, EAN et Edifact. Le
réapprovisionnement automatique des points
de vente constitue, à terme, l'une des utilisation
majeures de l'EDI.
Le trade marketing
• Il peut s’agir de présence sur les prospectus
des distributeurs ou de participations à des
évènements en points de vente. La
collaboration des fabricants aux actions de
trade marketing est parfois un peu "forcée" par
les distributeurs qui sont le plus souvent en
position de force lors des négociations.
Il peut même aller jusqu'à une collaboration dans
la conception et la mise au point des produits,
d'après l'étude du comportement du
consommateur-acheteur sur le point de vente
(shopper marketing).
Il faut encourager les partenaires à voir l'autre
partie comme un collaborateur plutôt que
comme un adversaire »
Évaluation du circuit
LA « PLACE » ou CONVENIENCE
la disponibilité à valeur & disponibilité numérique
DV = CA dans la classe des magasins où votre produit est vendu
CA général dans la classe
DN =
Nombre de magasins ayant notre produit
Nombre de magasins ayant des produits de même classe
Exemple:
soit le circuit de la grande distribution qui
compte 15.000 points de vente qui
tous vendent du dentifrice. Le CA de ces points
de vente en termes de dentifrice
toutes marques confondues est de 20 millions €.
Votre dentifrice est référencé dans 12.000
points de vente et y réalise un CA global de 13
millions €
DV = 13 millions/20 millions = 65%
DN = 12.000/15.000 = 80%
Les méthodes de vente
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La vente traditionnelle en magasin
La vente en libre service
La vente assistée
La vente à domicile
La vente par réunion
La vente par correspondance
La vente à distance
La vente en distributeurs automatiques
Les halls d’exposition
La gestion de la force de vente
• La force de vente est la ressource humaine la
plus importante pour le devenir de
l’entreprise.
• Elle doit représenter l’entreprise, améliorer
son image de marque auprès du public et
vendre les produits.
• Elle constitue également le premier vecteur
d’informations de l’entreprise.
La gestion de la force de vente
• 4 étapes fondamentales dans la gestion :
. Fixation des objectifs
. Détermination de la taille optimale
. Répartition en fonction des clients, des
produits, des secteurs géographiques.
. Animation, rémunération, évaluation et
contrôle.
La gestion de la force de vente
• Les objectifs de la force de vente :
Quantitatifs :
seuil de CA à atteindre
parts de marché
prospection de nouveaux clients
lancement de nouveaux produits
augmentation du référencement
augmentation du profit…
La gestion de la force de vente
• Les objectifs de la force de vente :
Qualitatifs :
amélioration de la notoriété de
l’entreprise et des marques
amélioration de l’image de
l’entreprise et des marques
fidélisation
La gestion de la force de vente
La composition de la force de vente :
Les responsables des ventes
Directeur commercial, directeur des ventes, responsables
régionaux, technico-commerciaux.
L’équipe de vente sédentaire
Télé-vendeurs, représentants livreurs, vendeurs magasin, par
correspondance, promoteurs, merchandiseurs
L’équipe de vente externe
Visiteurs délégués, prospecteurs, agents commerciaux,
commissionnaires, courtiers, VRP, vendeurs exclusifs.
La gestion de la force de vente
• Taille de la force de vente :
4 techniques :
Méthode d’analyse marginale
(revenu marginal doit être supérieur au coût marginal)
Méthode historique
Méthode de la charge de travail
Nb de clients x Nb de visites/client
taille force de vente = --------------------------------------------Nb de visites/vendeur
Méthode du chiffre d’affaires
CA moyen annuel prévisionnel de l’entreprise
Nb de vendeurs ---------------------------------------------------------CA moyen annuel par vendeur
La gestion de la force de vente
• Une entreprise diffuse ses produits sur toute
la Nouvelle Calédonie.
• Les clients sont triés en fonction du CA
Clients A CA 0 à 10000 K F
635
Clients B CA de 10000 à
100000 KF
116
Clients C CA + de 100000 kF
21
La gestion de la force de vente
• Le CA moyen annuel pour les clients A est de 10KF
pour les clients B est de 25KF
pour les clients C est de 50KF
• Le CA moyen annuel par vendeur est de 150KF
• Le nombre de visites par vendeur est de 250 par an
• Le taux de réussite des visites de prospection par
types de clients est de 20% pour les A, 15% pour les
B et 10% pour les C
• La répartition du temps par vendeur est :
Temps consacré à la vente(hors transport) :
400h/an
Temps de transport : 250h/an
Temps administratif : 550h/an
Temps préparation rendez-vous : 550h/an
• Les prospects A nécessitent 1 visite/an de 2h, les
B 4 visites/an de 3h, Les C 8 visites/an de 4h.
• L’objectif de CA de n+1 est de 1500KF
La gestion de la force de vente
• Il faut organiser la force de vente sur le
territoire en fonction de plusieurs critères :
. Répartition géographique
. Répartition par type de clients
. Répartition par types de produits
. Répartition multi-critères
La gestion de la force de vente
• Evaluation de la force de vente
Le responsable fixera d’abord des objectifs
en fonction du potentiel de chaque vendeur et
de la zone d’activité
On dispose ensuite d’une évaluation
qualitative et d’une évaluation quantitative
La gestion de la force de vente
• Evaluation qualitative par entretien annuel sur les relations avec les
clients, l’équipe et le supérieur hiérarchique.
• Evaluation quantitative avec des ratios
vendeur
B
A
Nb rendez-vous/semaine, /mois
CA/client, CA/produit
Marge/client, Marge/produit
Nb prospects visités/nb total visites
Nb commandes anciens clients/Nb
total commandes
CA clients X/CA total
Nb nouveaux clients/Nb total clients
Nb commandes/ Nb visites
…..
La gestion de la force de vente
vendeurs
1
2
3
4
Nombre de contacts
100
80
90
110
Nb de visites avec rendez-vous
60
50
40
60
Devis proposés
50
35
20
40
Commandes
20
15
18
20
CA réalisé
170000
157500
150300
170000
Frais engagés
850
800
760
900
La négociation commerciale
• Les différentes étapes :
La préparation de la vente
La prise de contact
La découverte
L’argumentation
Le traitement des objections
La conclusion
Le suivi
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