S'il refuse de se nourrir :
Durant la période du « non », l'enfant peut vouloir affirmer sa personnalité en refusant de
manger. Ne pas rentrer dans ce jeu-là, le repas ne doit pas devenir une source de tensions, cela ne
l'aidera pas à mieux manger.
S'il mange peu, tant que sa courbe de croissance reste normale, il ne faut pas s'inquiéter. Il peut y
avoir des périodes où il a moins d'appétit.
Le repas doit rester un temps convivial, un moment de plaisir autant que possible...
La néophobie :
Entre l'âge de 3 ans et 5-7 ans, l'enfant peut refuser catégoriquement de goûter tout nouvel
aliment.
Entre 2 et 3 ans, il a été montré que les goûts des enfants se forment, se précisent et se stabilisent.
C'est comme si après une période d'essai, les enfants reconnaissent et sélectionnent leurs aliments
favoris. Cette sélection de leur répertoire alimentaire est concomitante avec l'apparition de la
néophobie.
C'est une étape normale du développement du petit enfant, il ne s'agit donc pas d'un caprice.
Cette réaction est liée au fait que l'enfant aura du mal avec les aliments qui ont un arôme fort, une
acidité, une amertume et/ou une texture fibreuse.
Pour l'aider à manger :
Le repas doit être pris dans de bonnes conditions, ceci dès la naissance : pendant un temps calme,
on prend le temps
Préparer autant que possible des purées et compotes à bases de légumes et fruits frais, ne pas
donner que des petits pots qui ne donnent pas le « vrai » goût de l'aliment,
S'il refuse de manger certains aliments lui proposer plusieurs fois, s'il s'avère qu'il ne l'aime pas, il
faut respecter ses goûts. Les goûts évoluent tout le long de l'enfance jusqu'à l'âge adulte. Cela ne
sert donc à rien de trop insister, l'enfant pourra apprécier plus tard un aliment qu'il refuse
aujourd'hui,
Lui apprendre le plaisir de goûter de nouveaux aliments !,
Lui servir des petites portions, si l'assiette est trop remplie, cela peut le freiner à manger,
Pour l'aider à manger des légumes : les associer à des céréales, les présenter sous différentes
formes (pizzas, lasagnes, tartes),
Jouer avec la présentation des plats, y mettre de la couleur, développer la créativité.
Faire appel aux 5 sens : en cuisinant (odeurs), l'associer à la préparation des repas (toucher, ouïe,
odeurs),
Varier les plaisirs, rendez-le curieux.
L'important n'est pas que l'enfant mange de tout mais qu'il développe une certaine curiosité
sensorielle qui l'amènera à prendre du plaisir à table.
Pour qu'il mange bien, il faut que nous-mêmes nous consommions les plats que nous souhaitons
qu'il mange. Nous sommes leurs modèles, l'enfant, curieux de nature, aura envie de goûter ce que
l'on mange.
Autres conseils :
Pensez aux aliments biologiques (absence de pesticides), limitez les plats préparés (trop gras, trop
sucrés, trop salés).
Faire de l'activité physique !