Les guerres de monnaies Termes du sujet - quelle différence entre guerre des monnaies et politiques de change ? - quand peut-on parler de guerre ? Analyse du sujet - 2 stratégies (complémentaires) face à un sujet étroit : 1) approfondir le plus possible la réflexion sur le sujet dans sa conception (étroite) la plus évidente : les enjeux, les différentes formes, les causes… 2) élargir le plus possible le champ du sujet (avec danger de HS) - le sujet n’est pas : qu’est-ce qu’un bon SMI ? - certes l’existence de guerres de monnaies manifeste un dysfonctionnement du SMI mais les développements sur les SMI éloignent du sujet. - formes différentes que prennent ces guerres selon le système de change : - systèmes de changes fixes ⇒ guerres patentes (ou larvées lorsque l’instrument est la déflation ?) - systèmes flottants ⇒ guerres larvées, implicites - qui mène la bataille : pays ? marchés ? - remarque : hiérarchiser. Bien de penser aux marchés mais lorsqu’on parle de guerre de monnaies c’est avant tout de pays (politique monétaire externe) dont on parle. - quand peut-on parler de guerre des monnaies ? - remarque : les évolutions des taux de change, mêmes rapides, ont différentes explications possibles ⇒ pas toujours facile d’affirmer qu’il y a attaque de la part d’un pays - le ‘vrai’ taux de change (d’équilibre) n’est pas connu précisément : les Américains dénoncent la sous-évaluation du yuan, les Chinois contestent. - les autorités publiques n’ont pas toujours la maîtrise de cette évolution (rôle de la spéculation) - modèles de crises de change de 2e génération - favoriser une dépréciation ne relève pas nécessairement d’une logique de guerre : cela peut être une politique (bonne ou mauvaise) visant la résorption de déficits courants. ⇒ y a-t-il tant de guerres monétaires que cela ? - Les instruments de cette guerre : - la dévaluation (dépréciation) ou le maintien d’une sous-évaluation (Chine) - la politique monétaire et autres politiques internes (agir sur le taux de change réel) - les objectifs : - excédent commercial (court terme) - le statut de monnaie internationale (long terme) - les effets d’une attaque (sans représailles) : - effets positifs sur la bal commerciale (courbe en J) - effets négatifs en termes de prestige donc perte de crédibilité, remise en cause de la monnaie comme valeur refuge… (question du statut international de la monnaie) ⇒ toute l’ambiguïté de ce qu’on appelle une monnaie forte : monnaie sur évaluée ou monnaie internationale ? - effets redistributifs à l’intérieur du pays (gagnants / perdants) - les effets d’une guerre - les guerres de monnaies peuvent être la conséquence de taux de change devenus incompatibles avec l’évolution des fondamentaux ⇒ peuvent apparaître comme un moyen (certes brutal) de résoudre les déséquilibres mondiaux et dysfonctionnements du SMI (cas des années 1930 et de l’interprétation de Eichengreen et Sachs (1985)) - les moyens d’éviter les guerres Les épisodes - années 1930 - années 1970 ? notre monnaie, votre problème - aujourd'hui : Mantega, gouverneur BC chinoise, G20 Astuces - employer des termes guerriers : - conquête de parts de marché (Favier) - dégâts collatéraux - guerre froide, larvée Bonnes copies : - forme : Marine - Accroche bien exploitée pour amener le sujet : Blandine Girard - analyse du sujet dans l’intro : Géraldine d’Arcy - technique d’argumentation (mécanismes, illustration empirique, nuance, conclusion) : d’Arcy Plan chrono - problème : difficile de tenir sur le XIXe Plan 1 I. l’importance historique du phénomène : montrer qu’il y en a peu en fait A. différence taux de change fixes / flottants II. pourquoi y en a-t-il peu ? Car déclencher une guerre est une stratégie qui a peu de chance de réussir (en termes de compétitivité) et qui décrédibilise la monnaie à long terme (empêchant en particulier qu’elle acquiert le statut de monnaie internationale) B. Parce qu’on veut atteindre le statut de mo internationale. C. Parce qu’on évite de les faires (smi)