Il existe un risque théorique d’inhibition de l’activité intracellulaire de l’α-galactosidase si la chloroquine est administrée avec de
l’agalsidase.
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
La chloroquine passe la barrière placentaire. Il n’y a cependant pas de raison de croire que la chloroquine aux doses prophylactiques
antimalariques préconisées puisse causer des anomalies fœtales. Le paludisme lui-même peut être un danger pour la grossesse. Le
médecin décidera de l’utilisation préventive ou curative de la chloroquine en cas de grossesse en considérant le bénéfice et le risque
d’utilisation du médicament. L’innocuité de la chloroquine lors d’une utilisation prolongée à fortes doses pendant la grossesse n’a pas
été établie.
Allaitement
La chloroquine est excrétée en faible quantité dans le lait maternel ; il y trop peu de passage dans le lait maternel pour protéger le
nourrisson. Une prophylaxie séparée pour l’enfant est nécessaire.
L’allaitement est possible en cas de traitement prophylactique et curatif de la malaria.
Dans le cadre d’un traitement prolongé, il existe un risque d’accumulation du médicament dans le lait, il est donc préférable de
suspendre l’allaitement.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
La chloroquine peut affecter l’accommodation visuelle ; la prudence est donc recommandée lors de la conduite d’un véhicule ou de
l’utilisation de machines.
4.8 Effets indésirables
Les effets indésirables sont décrits par système-organe selon la classification MedDRA.
Les fréquences sont définies comme : très fréquente (≥ 1/10) ; fréquente (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquente (≥ 1/1.000, < 1/100);
rarement (≥1/10.000, <1/1.000); très rarement
(<1/10.000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rarement : agranulocytose, pancytopénie, thrombopénie, neutropénie.
Affections du système nerveux
Très fréquent : céphalée, insomnie
Fréquent : dépression, convulsions (voir également rubrique 4.4)
Peu fréquent : neuropathie
Rarement : polyneuropathie.
Fréquence indéterminée : affections extrapyramidales aiguës (par exemple dystonie, dyskinésie, protrusion linguale, torticolis) (voir
également les rubriques 4.4 et 4.9).
Affections psychiatriques
Très fréquent : insomnies.
Fréquent : dépression.
Rarement : affections psychiatriques telles qu’angoisse, agitation, confusion, épisodes délirants, hallucinations.
Fréquence indéterminée : comportement suicidaire (voir rubrique 4.5)
Affections oculaires
Fréquent : Troubles transitoires de la vue
Rarement : trouble transitoire de la vision et opacité cornéenne régressant à l’arrêt du traitement.
Des cas de rétinopathies, parmi lesquels la maculopathie et de lésions irréversibles de la rétine ont été rapportés lors de l’utilisation
prolongée ou lors de hautes doses de chloroquine (voir rubrique 4.4).
Peu fréquent : Des cas de maculopathie ont été rapportés et peuvent s’avérer irréversibles
Fréquence indéterminée : des cas de dégénérescence maculaire ont été rapportés et peuvent s’avérer irréversibles (voir également la
rubrique 4.4).
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Peu fréquent : Ototoxicité comme acouphène,hypoacousie, surdité de perception.
Affections cardiaques
Peu fréquent : une cardiomyopathie a été signalée lors du traitement à long terme et à forte dose ; il peut en résulter une insuffisance
cardiaque pouvant, dans certains cas, avoir une issue fatale.
Rarement : arythmies cardiaques, y compris l'allongement de QT, torsades de pointes, tachycardie ventriculaire et fibrillation
ventriculaire ont été rapportés aussi bien aux doses thérapeutiques de la chloroquine qu’aux surdosages. Le risque est plus élevé si la