1. – Présentations – Chapitre 5. – Les Quaternions –
Preuve.Une nuance tout de même qu’il faut signaler par rapport à notre rappel sur le groupe des quaternions,
c’est qu’avec les réalisations existantes, évoquées plus haut, je ne vois comment faire (pour le moment) pour les
munir d’une structure de R-algèbre. Néanmoins nous avons des relations entre de ce qui devraient être un système
de générteurs, on pourrait alors définir abstraitement la chose, mais tout l’intérêt dans ce que nous faisons en ma-
thématiques, c’est tout de même d’avoir la possibilité de manipuler quelque chose de concret avant de passer à
l’étape d’abstraction.
Nous allons admettre qu’il existe plusieurs manière de réaliser cette algèbre et allons seulement retenir celle
que nous allons présenter ici :
1On va admettre qu’on peut voir Hcomme une sous-algèbre de Mat(n;R).
2On va faire opérer Hsur elle-même par multiplication à gauche pour voir ce qui se passe :
Pour q, q0∈H, posons alors Tq(q0):Í
=qq0. Il est clair que cet "opérateur" est R-linéaire, si on considère
l’expression de qsous la forme q=a+bi+cj+dk, en tenant compte maintenant des "relations" de notre
algèbre, la matrice de Tqrelativement à la base 1, i,j et ksera de la forme :
M(q):Í
=
a−b−c−d
b a −d c
c d a −b
d−c b a
J’ai ici fait exprès d’avoir découpé notre matrice avec ces deux lignes, on pourra noter que l’on voit ainsi
dans cette matrice, 4petites matrices qui ressemblent étrangement aux matrices des similitudes (cf. [Per]
p.146 ou encore le Chap. sur le groupe orthogonal euclidien p.14-15).
Rappel
Rappel
Rappel
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Il est donc bon de rappeler que le groupe des similitudes directes dans E=R2, sont les matrices de la
forme suivante :
a−b
b a
avec a2+b2> 0
et qu’il est isomorphe à C∗. Tandis que le groupe des isométries directes (i.e. les
rotations) est isomorphe au sous-groupe des nombres complexes de module 1.
L’élément icorrespond à a=0, b =1, c =0et d=0(on fait la même chose pour 1, jet k), ceci nous permet
d’avoir les matrices de Ti,Tjet Tk
M(i) =
0−1
1 0 (0)
(0)0−1
1 0
,M(j) =
(0)−1 0
0 1
1 0
0−1(0)
et M(k) =
(0)0−1
−1 0
0 1
1 0 (0)
h
Rmq
Rmq
Rmq
Rmq
Rmq
Rmq
Rmq
Rmq
Rmq
RmqRmq
Rmq
RmqRmq
Ð
Ð
Ð
Ð
Ð
Cette réalisation est assez cohérente dans le sens que dans la présentation de H, on a dû se rendre compte
que l’on n’avait pas affaire à une algèbre "commutative", ici elle se réalise dans un espace des matrices que
l’on sait non-commutative,. . . OUFFF.... !
Cours d’Amatheux N.G.J. Pagnon 2/17