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PARTIE 4 : L’ŒIL
CH9 CERVEAU ET VISION
I.
LA PERCEPTION VISUELLE :
Classe : 1ère S
durée : .........................
la situation-problème
Expliquer que la perception visuelle est une construction cérébrale et l’apprentissage et la
mémorisation en lien avec la maturation des systèmes cérébraux?
le(s) support(s) de travail
Site de référence : Les SVT et moi,
le(s) consigne(s) donnée(s) à l’élève
Dissection
dans la grille de référence
les domaines scientifiques de connaissances
• Le vivant.
Pratiquer une démarche
scientifique ou
technologique
• Observer, rechercher et
organiser les informations.
• Réaliser, manipuler, mesurer,
calculer, appliquer des
consignes.
• Raisonner, argumenter,
démontrer.
• Communiquer à l’aide de
langages ou d’outils scientifiques
ou technologiques.
les capacités à
évaluer en situation


Identifier des aires
corticales activées
lors de la perception
visuelle à partir
d’imagerie
fonctionnelle
cérébrale.
Exploiter des
exemples de
perturbation de la
perception visuelle.
les indicateurs de réussite


La construction de la perception visuelle
nécessite l’intervention coordonnée de plusieurs
aires corticales visuelles spécialisées (traitant les
formes, les couleurs et les mouvements) et de la
mémoire.
Les aires corticales sont déterminées
génétiquement mais leur plasticité permet
l’apprentissage et la mémorisation.
dans le programme de la classe visée
les connaissances
Plusieurs aires corticales participent à la vision.
L’imagerie fonctionnelle du cerveau permet d’observer
leur activation lorsque l’on observe des formes, des
mouvements. La reconnaissance des formes nécessite
une collaboration entre les fonctions visuelles et la
mémoire.
La mise en place du phénotype fonctionnel du
système cérébral impliqué dans la vision repose sur
des structures cérébrales innées, issues de l’évolution
et sur la plasticité cérébrale au cours de l’histoire
personnelle.
De même la mémoire nécessaire par exemple à la
reconnaissance d’un visage ou d’un mot repose sur la
plasticité du cerveau.
L’apprentissage repose sur la plasticité cérébrale. Il
nécessite la sollicitation répétée des mêmes circuits
neuroniques.
les capacités
Exploiter des données notamment expérimentales
pour comprendre qu’une image naît des interactions
entre différentes aires du cortex cérébral.
Recenser, extraire et organiser des informations
pour comprendre le phénomène de plasticité
cérébrale et son importance dans l’établissement de
différentes fonctions cognitives.
Interpréter des expériences sur la maturation du
cortex visuel chez l’animal.
Interpréter des observations médicales et/ou des
imageries cérébrales chez l’Homme.
les aides ou "coup de pouce"
 apport de savoir-faire :
 mots clés Cristallin, Lentille vivante, Transparence, souplesse
les réponses attendues voir bilan fin d’activité :
Activité : Champs visuels et voies visuelles
Doc 1 : exemple de limite du champ visuel droit
L’œil est immobile fixé sur un point est capable
de détecter des stimuli visuels.
Le champ visuel est séparé en 2 parties : Champs
nasal et champ temporal.
Limite du champ
de l’œil droit
Limite du champ de
l’œil gauche
Champ visuel
commun aux 2
yeux
Limite du
champ de l’œil
droit
Limite du champ
de l’œil gauche
Doc 2 : Les voies nerveuses, de la rétine
au cerveau
A
B
C
D
Correction activité les champs visuels et voies visuelles
Champ visuel de l’œil gauche
Vision binoculaire est
donnée par la
superposition des
champs visuels de l’œil
droit et de l’œil gauche.
Champ visuel de l’œil droit
Zone de
croisement
des voies
nerveuses
Fibres nerveuses
transportant les info.
relatives aux champs
visuels gauches de
chaque œil.
Fibres nerveuses
transportant les info.
relatives aux champs
visuels droits de chaque
œil.
Cortex visuel gauche
synapse
s
droit
Cortex visuel primaire, aire
cérébrale spécialisée
Au niveau du chiasma optique, seules les fibres nerveuses qui transportent les
informations des champs visuels temporaux se croisent. Donc chaque cortex visuel
reçoit les informations issues du champ visuel nasal d’un œil et les informations issues
du champ temporal de l’autre œil. Les parties droites de chaque champ visuel sont
donc analysées par le cortex gauche et vice versa.
Champ visuel de l’Homme
Champ visuel de l’œil droit
Champ visuel de l’œil gauche
Je vois
Netteme
Je commence à voir
avec l’œil droit
Je commence à voir
avec l’œil gauche
Je commence à voir avec l’œil
droit
Je commence à voir avec l’œil gauche
Mon champ visuel
voies visuelles
champ visuel perçu /
œil gauche
œil gauche
champ visuel perçu
/ œil droit
œil droit
A
nerf optique
A
B
chiasma
B
C
corps genouillé
latéral
C
D
cortex visuel
D
A, B, C, D : sections
Activité : les aires visuelles.
Doc 1 : L’encéphale est formé de plusieurs
parties : le cerveau, le cervelet et le bulbe
rachidien.
Le cerveau comporte 2 hémisphères cérébraux
qui font apparaître, sur une coupe, une mince
couche de matière grise externe, de 2 à 4 mm
d’épaisseur: le cortex cérébral.
Le cortex est un assemblage de plusieurs
dizaines de milliards de neurones ; ces cellules
interconnectées entre elles grâce à des
synapses, forment un réseau extrêmement
complexe.
Le cortex est marqué par des circonvolutions
limitées par des sillons ou scissures. Certains
sillons,
plus
profonds,
permettent
de
distinguer des lobes.
Chaque hémisphère cérébral est formé d’un
lobe frontal, d’un lobe temporal, d’un lobe
pariétal et d’un lobe occipital.
Doc 2 : les aires cérébrales sollicitées par la vision
Doc 3 : illustration bilan
Situation initiale
Autoportraits peints par l’artiste Anton
Räderscheidt après un accident vasculaire
cérébral.
L’artiste a retrouvé ses capacités progressivement
et complètement au bout de 9 mois (en bas à
droite)
Qu’est-ce qui permet l’élaboration d’une
perception visuelle, d’une image ?
Imagerie médicale : TEP (tomographie par
émission de positons) permet de localiser les
zones actives du cerveau grâce à leur couleur.
Structure de l’encéphale humain :
L’encéphale est formé de plusieurs parties : le cerveau, le cervelet et le bulbe
rachidien. Le cerveau comporte 2 hémisphères cérébraux qui font apparaître, sur une
coupe, une mince couche de matière grise externe, de 2 à 4 mm d’épaisseur: le
cortex cérébral.
Le cortex est un assemblage de plusieurs dizaines de milliards de neurones ; ces
cellules interconnectées entre elles grâce à des synapses, forment un réseau
extrêmement complexe.
Le cortex est marqué par des circonvolutions limitées par des sillons ou scissures.
Certains sillons, plus profonds, permettent de distinguer des lobes.
Chaque hémisphère cérébral est formé d’un lobe frontal, d’un lobe temporal, d’un
lobe pariétal et d’un lobe occipital.
Cortex cérébral
Sillon central
L. pariétal
L. frontal
L. occipital
L. temporal
Sillon latéral
Cervelet
Tronc cérébral
Le rôle des aires
visuelles
L’information est traitée par les différentes aires visuelles situées dans le lobe
occipital, à l’arrière de la tête. Toutes les informations arrivent dans le cortex visuel :
Les aires primaires V1 et V2: il s'agit des zones de vision des contours : elles
s'activent dans tous les cas de perception fine et envoie des messages vers les aires
spécialisées :
L'aire V3: rôle dans la perception de la forme
L'aire V4: rôle dans le traitement des couleurs avec d'autres régions associées.
L'aire V5: rôle dans l’appréciation des mouvements.
Activité : Plasticité cérébrale
Doc 1 : zones actives du cerveau en fonction du temps lors de la lecture de mots
Les zones actives lors de la lecture sont en rouge et en jaune et sont principalement
situées dans l’hémisphère gauche du cerveau : coopération entre les aires
cérébrales : aires visuelles, aires de la mémoire et zones dédiées au langage.
Doc 2 : Utilisation des chaises et de la forme
passage à
Le passage de la forme à la lettre fait intervenir des aires différentes et nouvelles lors
de l’apprentissage.
L’apprentissage de la lecture est responsable d’un remodelage profond des
connexions cérébrales et induit une extension des aires de langage et une
communication entre les réseaux du langage écrit et parlé.
L’apprentissage et les expériences individuelles modifient continuellement
l’organisation corticale. A l’échelle cellulaire cette neuro-plasticité correspond
essentiellement à un remodelage des connexions synaptiques (et non à
l’augmentation ou la diminution du nombre de neurones), qui transforme les réseaux
de neurones, donnant une orientation nouvelle à la circulation de l’information.
Bilan : Le cortex visuel primaire, situé dans la partie arrière du cerveau, correspond
aux points d’entrée des messages nerveux issus des photorécepteurs rétiniens.
Le cortex est la couche externe des hémisphères cérébraux.
D’autres aires du cortex cérébral participe à la vision : elles sont spécialisées dans la
reconnaissance des formes, des couleurs, des mouvements.
La vision résulte de l’intégration des informations issues de ces différentes aires
visuelles en interaction avec la mémoire.
La mise en place de la vision repose sur des structures présentes et fonctionnelles dès
la naissance, identiques chez tous les individus de la même espèce : elle est le
résultat de l’expression de l’information génétique et est issue de l’évolution.
La maturation du cortex s’effectue également sous l’effet de l’expérience individuelle
et de l’apprentissage. En effet, une des caractéristiques du fonctionnement cérébral
est sa capacité à se remanier au cours de la vie : c’est ce qu’on appelle la plasticité
cérébrale.
La mémoire repose aussi sur la plasticité cérébrale : elle passe par la sollicitation
répétée de circuits neuronaux, ce qui réactive des souvenirs précédents.
PARTIE 4 : L’ŒIL
CH9 CERVEAU ET VISION
II.
L’INTERVENTION DE SUBSTANCES CHIMIQUES :
Classe : 1ère S
durée : .........................
la situation-problème
Expliquer le(s) support(s) de travail
Site de référence : Les SVT et moi,
le(s) consigne(s) donnée(s) à l’élève
Dissection
dans la grille de référence
les domaines scientifiques de connaissances
• Le vivant.
Pratiquer une démarche
scientifique ou
technologique
• Observer, rechercher et
organiser les informations.
• Réaliser, manipuler, mesurer,
calculer, appliquer des consignes.
• Raisonner, argumenter,
démontrer.
• Communiquer à l’aide de
langages ou d’outils scientifiques
ou technologiques.
les capacités à
évaluer en situation

les indicateurs de réussite

Des substances comme le LSD, en agissant
au niveau des synapses, perturbent,
parfois de façon définitive, le
fonctionnement des aires cérébrales
associées à la vision.
dans le programme de la classe visée
les connaissances
Des substances comme le LSD perturbent le
fonctionnement des aires cérébrales associées à la
vision et provoquent des hallucinations qui peuvent
dériver vers des perturbations cérébrales graves et
définitives.
les capacités
Recenser, extraire et organiser des informations
pour comprendre le phénomène de plasticité
cérébrale et son importance dans l’établissement de
différentes fonctions cognitives.
Interpréter des expériences sur la maturation du
cortex visuel chez l’animal.
Interpréter des observations médicales et/ou des
imageries cérébrales chez l’Homme.
les aides ou "coup de pouce"
 apport de savoir-faire :
 mots clés Cristallin, Lentille vivante, Transparence, souplesse
les réponses attendues voir bilan fin d’activité
Activité : La synapse
Doc 1 : vidéo sur la communication neuronale
Doc 2 : électronographie d’une synapse
Le procédé d'électronographie est une technique
d'enregistrement d'une image électronique sur une
plaque photographique grâce à une caméra
électronique ou un microscope.
Doc 3 : électronographie d’une synapse au repos puis après stimulation
Message nerveux de nature électrique
provenant de la rétine
Neurone présynaptique
Vésicule synaptique
ayant fusionné avec
la membrane
Vésicule synaptique
contenant les
neurotransmetteurs
Message nerveux
de nature chimique
Message nerveux
de nature électrique
allant au cerveau
Spécifiques aux
neurotransmetteurs
= neurotransmetteur
Neurone postsynaptique
Entre la rétine et le cortex cérébral, le message nerveux est transmis par des neurones
interconnectés : on appelle synapse la zone de connexion entre deux neurones.
Le message nerveux qui circule dans un neurone est de nature électrique mais au niveau de
la synapse c’est une substance chimique (appelée neurotransmetteur) qui permet la
propagation du message. La transmission synaptique nécessite que les molécules de
neurotransmetteurs se fixent sur des récepteurs spécifiques.
Activité les drogues hallucinogènes : LSD
Doc 1 : diaporama sur les effets des drogues :
Les individus en prenant ces drogues voient des choses qui n’existent pas. Le cerveau
fonctionne sans l’utilisation des organes sensoriels.
Doc 2 diaporama : L’origine biologique des hallucinations et illusions visuelles.
Les hallucinations ont pour origine une modification du message nerveux visuel.
La molécule de LSD, présente des similitudes importantes avec la sérotonine,
neurotransmetteur.
Lors de la prise de drogue, les molécules de LSD se fixent sur les récepteurs des
éléments postsynaptiques des neurones des voies visuelles. Il en résulte alors la
naissance d’un message nerveux électrique transmis aux autres neurones jusqu’à
parvenir au cerveau, où la perception des images peut avoir lieu même
en dehors de tout stimulus visuel perçu par l’œil.
Bilan : Certaines substances chimiques comme le LSD peuvent perturber la vision en se
fixant sur les récepteurs spécifiques à la place des neurotransmetteurs : ils provoquent alors
des hallucinations.
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