Porphyre de Tyr
Phorphorius connu sous le nom de Porphyre est né à Tyr en 233 après Jésus
Christ. Son nom signifie « vêtu en pourpre » ou selon la langue
sémitique « le Roi ». En 254, lorsqu’il atteint ses 21 ans, il se dirigea vers
Athènes où il rencontra des professeurs phéniciens. En peu de temps, il
devint premier ministre à la cour de la reine Zénobie de Palmyre. En 263,
encouragé par « Longus », il voyagea à Rome pour être tout prêt de Plotin,
précurseur de la théorie néo platonique. Ayant remarqué l’intelligence de
Porphyre, Plotin le chargea de réviser, corriger et publier ses manuscrits de
Plotin intitulés les «Ennéades ».
Porphyre mena une vie végétarienne, bien organisée, sportive, et ascétique
afin d’atteindre la perfection du néo platonisme, ce qui l’affaiblit
énormément et poussa Plotin à le conseiller d’aller en Sicile. Là bas, il
écrivit des textes s’opposant à l’église et non au Christ lui – même ; ils
seront le sujet d’une profonde étude de la part des penseurs ecclésiastiques.
Quand Plotin mourut, Porphyre retourna à Rome à l’age de 67 ans où il
épousa une veuve nommée Marcella mère de 7 enfants.
En 301, il documenta la vie de Plotin et publia ses manuscrits.
Porphyre nous laissa une importante collection composée de 77 manuscrits
ayant comme thème : la grammaire, la logique, l’astronomie, la
mathématique, la mythologie, la religion, l’histoire de la philosophie,
l’histoire de la science éthique, ces manuscrits ne sont-ils pas les plus
importantes bases maçonniques ?
Il fut célèbre par son « Isagogue » qui signifie en grecque le préambule
permettant de comprendre le livre d’Aristote. Porphyre fut surnommé « La
bibliothèque et le musée ambulant ».
Saint Augustin qualifia Plotin le maître des philosophes malgré leurs
divergences dans les points de vue. Et parmi ces élèves le philosophe
Jamblique de Anjar, Phénicie (250-325), avec lequel il ne s’était pas mis
d’accord sur l’idée de l’intelligence de l’animal.
Porphyre est mort à Rome en 305 après Jésus Christ.