Espaces euclidiens Feuille 01 . Feuille 01 - Espaces euclidiens 1 Applications du cours Exercice 1-1 On pose E = IRn [X]. Soit a un réel. Si P et Q sont deux éléments de E, on définit : n X P (k) (a) Q(k) (a) hP, Qi = k! k! k=0 a. Montrer que l’on définit ainsi un produit scalaire sur E. b. On définit, pour tout entier naturel j compris entre 0 et n : Qj (X) = j P i=0 (X − a)i . Calculer hQℓ , Qj i pour tout couple ℓ et j d’entiers compris entre 0 et n. Exercice 1-2 Soient n ∈ IN ∗ \{1} et E = {P ∈ IRn [X], P (0) = P (1) = 0}. a. Montrer que E est un espace vectoriel sur IR et déterminer sa dimension. b. On considère l’application Φ de E × E à valeurs dans IR définie par : ∀(P, Q) ∈ E 2 , Φ(P, Q) = − Z 1 P (x)Q′′ (x) + P ′′ (x)Q(x)dx 0 (i) A l’aide d’une intégration par parties, montrer que ∀P ∈ E, Φ(P, P ) = 2 (ii) Montrer que Φ est un produit scalaire sur E. Exercice 1-3 Soit N l’application définie sur IRn [X] par P 7−→ s Z Z 0 1 2 P ′ (x) dx. +∞ P 2 (t)e−t dt. 0 a. Montrer que l’application ϕ définie par ∀(P, Q) ∈ (IRn [X])2 , hP, Qi = produit scalaire sur IRn [X]. 1 4 2 2 est un N (P + Q) − N (P − Q) b. Montrer que N est la norme associée à ϕ. c. Pour tout entier k de [ 0, n]] déterminer N (X k ). n Exercice 1-4 Pour (x1 , x2 , · · · , xn ) ∈ IR , montrer que Pour quels vecteurs de IRn , y-a-t il égalité? n P i=1 √ |xi | 6 n s n P i=1 x2i . Exercice 1-5 Soient u et v deux vecteurs de l’espace euclidien E. a. Exprimer hu + v, u − vi en fonction de kuk et kvk. b. Montrer que u + v et u − v sont orthogonaux si et seulement si u et v sont des vecteurs de même norme. Exercice 1-6 Soit l’espace euclidien IR2 muni du produit scalaire canonique. On pose X = (1, 2), Y = (0, 2) et Z = (0, −1). 2 2 2 2 a. Comparer kX + Y + Zk et kXk + kY k + kZk . b. Les vecteurs X, Y et Z sont-ils deux à deux orthogonaux? Exercice 1-7 Dans IR2 muni du produit scalaire canonique, déterminer une base orthonomale à partir de la base (1, 1), (2, −3) Mme Fontaine 1/6 ECS 2 : 2015-2016 Espaces euclidiens Feuille 01 . Exercice 1-8 Soit ϕ l’application définie sur IR2 × IR2 par ϕ (x, y), (x′ , y ′ ) = 3xx′ + 3yy ′ − 2xy ′ − 2x′ y. a. Montrer que ϕ définit un produit scalaire sur IR2 . b. Orthonomaliser la base (1, 1), (0, 2) pour le produit scalaire ϕ. c. Orthonomaliser la base (1, 1), (0, 2) pour le produit scalaire canonique de IR2 . Exercice 1-9 Dans IR4 muni du produit scalaire canonique, déterminer une base orthonomale à partir de la base (1, 1, 1, 0), (1, 1, 0, 0), (1, 0, 1, 1), (0, 0, 1, 1) Exercice 1-10 Dans IR2 [X], muni du produit scalaire (P, Q) 7−→ P (0)Q(0) + P (1)Q(1) + P (2)Q(2), déterminer le supplémentaire orthogonal de F = Vect(1, X). 2 Compréhension Exercice 2-1 Soit A une matrice de Mn (IR). Pour tout couple (X, Y ) de vecteurs colonnes à n lignes à coefficients réels, on définit ϕ(X, Y ) = tX tAAY . a. Montrer que ϕ(Y, Y ) = 0 si et seulement si Y ∈ Ker(A). b. En déduire une condition nécessaire et suffisante sur A pour que ϕ définisse un produit scalaire sur Mn (IR). Exercice 2-2 On munit le IR-espace vectoriel E d’un produit scalaire h., .i. Soit p1 , p2 , · · · , pm des projecteurs de E. On considère l’application ϕ de E × E dans IR définie, pour tout (x, y) ∈ E × E, par m X hpi (x), pi (y)i. ϕ(x, y) = i=1 Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E. Exercice 2-3 Montrer que pour tout entier naturel non nul n : √ n X √ n (n + 1) 2n + 1 √ et que si n > 2 : k k6 2 3 k=1 n−1 X k=1 n−1 X k 2 2 > n (n − 1) (n − k) k=1 k n−k !2 Exercice 2-4 Montrer, grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz, que: ∗ 2 ∀n ∈ IN , (1 + 2 + · · · + n) 6 (a1 + a2 + · · · + an ) 1 4 n2 + + ···+ a1 a2 an Exercice 2-5 On note E l’espace vectoriel des séries numériques dont le terme général un est de la forme : un = a b (−1)n c + + n 2n 2n 4 où a, b et c désignent trois réels quelconques. a. Montrer que E est un espace vectoriel, puis que la famille 1 2n n>0 , (−1)n , 2n n>0 1 4n n>0 est une base de E. b. Montrer que si u et v sont deux éléments de E, la série et terme général un vn converge. On notera : hu, vi = +∞ X un vn n=0 c. Montrer que h., .i définit un produit scalaire sur E. d. Trouver une base orthonormée de E. Mme Fontaine 2/6 ECS 2 : 2015-2016 Espaces euclidiens Feuille 01 . Exercice 2-6 Notons E l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à 2. Z 1 a. Montrer que l’application ϕ définie sur E × E par : ∀(P, Q) ∈ E × E ϕ(P, Q) = t P (t) Q(t) dt définit un produit 0 scalaire sur E. b. Calculer ϕ(X i ; X j ) pour i et j compris entre 0 et 2. c. A l’aide du procédé d’orthonormalisation de Schmidt, construire une base de E orthonormale pour ϕ à partir de la base canonique (1, X, X 2 ), puis à partir de la base (X 2 , X, 1) Exercice 2-7 Dans IRn [X], on définit ϕ(P, Q) = Z 1 −1 P (t)Q(t) √ dt. 1 − t2 a. (i) Montrer que si P est un polynôme tel qu’il existe un polynôme Q vérifiant P (X) = (X − 1)Q(X), alors Z 1 P (t) √ dt converge. 1 − t2 0 Z 1 P (t) √ (ii) Montrer que si P est un polynôme tel que P (1) 6= 0, alors dt converge. 1 − t2 0 Z 1 P (t) √ dt converge. On admet que que pour tout polynôme P l’intégrale 1 − t2 −1 b. Montrer que ϕ définit ainsi un produit scalaire sur IRn [X]. c. Si Tp est le piéme polynôme de Tchebychev, i.e. l’unique polynôme de degré p tel que Tp (cos θ) = cos(pθ), montrer que (T0 , T1 , · · · , Tn ) est une base orthogonale de E. Indication: On pourra effectuer le changement de variable t = cos θ. Exercice 2-8 Soit Mn (IR) l’espace vectoriel des matrices réelles carrées d’ordre n. On considère l’application définie sur Mn × Mn par ϕ : (A, B) 7−→ hA, Bi = tr(A t B) a. Montrer que l’application : ϕ définit un produit scalaire sur Mn (IR). On se place désormais dans l’espace euclidien Mn muni du produit scalaire ainsi défini . On note kAk la norme de la matrice A qui est associée à ce produit scalaire. b. Montrer que l’orthogonal du sous-espace des matrices diagonales est l’ensemble des matrices dont les coefficients diagonaux sont nuls. c. On désigne par S le sous espace vectoriel de Mn constitué par les matrices symétriques et A le sous espace vectoriel de Mn constitué par les matrices anti-symétriques. On note P la projection orthogonale sur S. ⊥ (i) Montrer que Mn = A ⊕ S. (ii) Déterminer la dimension de A et de S. Exercice 2-9 Soit E = C 0 ([0, 1]) l’espace vectoriel muni du produit scalaire (f, g) 7−→ Soit H = {f ∈ E, f (0) = 0}. Z 1 f (t)g(t)dt. 0 a. Montrer que H est un sous-espace vectoriel de E. b. Soit g un élément de H ⊥ . (i) Montrer que h : t 7−→ t2 g(t) est un élément de H. Z 1 2 (tg(t)) dt = 0. (ii) En déduire que 0 (iii) Montrer que g est l’application nulle, puis déterminer H ⊥ . c. H ⊥ est-il un supplémentaire orthogonal de H? Mme Fontaine 3/6 ECS 2 : 2015-2016 Espaces euclidiens Feuille 01 . Exercice 2-10 Soit E un espace euclidien et (ei )16i6n est une famille de n vecteurs unitaires telle ∀x ∈ E, n X k=1 hx, ek i2 = kxk2 a. Montrer que les vecteurs ei sont orthogonaux deux à deux. b. Soit u ∈ E, on pose y = u − 2 n P i=1 hu, ei i ei . Montrer que kyk = 0 et en déduire que u ∈ Vect(e1 , e2 , · · · , en ). En déduire que le sous-espace vectoriel engendré par la famille (ei )16i6n est égal à E. c. En déduire que la famille (ei )16i6n est une base orthonormée de E. Exercice 2-11 Soit (E, h., .i) un espace euclidien de dimension n. On note (e1 , · · · , en ) une base orthonormée. Soit f un endomorphisme de E qui vérifie la proprièté suivante: ∀(x, y) ∈ E 2 , hx, yi = 0 =⇒ hf (x), f (y)i = 0 a. Montrer que pour i et j deux entiers de [ 1, n]] tels que i 6= j les vecteurs ei − ej et ei + ej sont orthogonaux. b. En déduire que les vecteurs f (ei ) et f (ej ) ont même norme que l’on notera α. c. Montrer que ∀x ∈ E, kf (x)k = α kxk. Exercice 2-12 - Applications isométriques Soit f une application de E dans E telle que f (0E ) = 0E et ∀(x, y) ∈ E 2 , kf (x) − f (y)k = kx − yk. On dit que f est isométrique (conserve la distance) a. Montrez que f conserve la norme i.e: ∀x ∈ E, kf (x)k = kxk b. Montrez que f conserve le produit scalaire,i.e: ∀(x, y) ∈ E 2 , hf (x), f (y)i = hx, yi c. Montrez que ∀(x, y) ∈ E 2 , λ ∈ IR: kf (λx + y) − (λf (x) + f (y))k2 = 0. En déduire que f est linéaire. 3 Recherche Exercice 3-1 On considère un espace euclidien E et u1 , · · · , up p vecteurs de E. On définit la matrice A = (ai,j )16i,j6p par ai,j = hui , uj i. a. On suppose que la matrice A est inversible. Soit (λ1 , · · · , λp ) un p-uplet de réels tel que λ1 Montrer que A ... = 0. Que peut-on en déduire sur la famille (u1 , · · · , up )? p P λi ui = 0. k=0 λp β1 b. On suppose que la famille (u1 , · · · , up ) est libre. Soit ... un élément du noyau de A. βp Montrer que p P βk uk = 0. Que peut-on en déduire sur la matrice A? k=1 c. On suppose ici que E = IRn [X] et l’on prend uk = X k pour k ∈ [ 0, n]]. En utilisant un produit scalaire adapté, montrer que la matrice suivante est inversible: 1 1 1 2 1 3 1 2 1 3 1 4 1 3 1 4 1 5 ··· ··· ··· 1 n+1 1 n+2 1 n+3 1 n+1 1 n+2 1 n+3 ··· 1 2n+1 . .. Mme Fontaine .. . .. . 4/6 .. . ECS 2 : 2015-2016 Espaces euclidiens Feuille 01 . Exercice 3-2 Soit p ∈ IN . On note IRp [X] l’espace des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à p.Soit p 1 P deux polynômes A et B de IRp [X] ; on pose : hA, Bi = A(i)B(i). On note alors : p + 1 i=0 2 • kAk = hA, Ai; • C(A, B) = hA − E(A), B − E(B)i ; • E(A) = hA, 1i ; • V (A) = C(A, A). a. Montrer que h, i est un produit scalaire sur IRp [X]. b. Démontrer, pour tous polynômes A et B de IRp [X])2 , les relations suivantes : 2 (i) V (A) = kAk − E(A)2 et C(A, B) = hA, Bi − E(A)E(B). p Dans quel cas cette inégalité est-elle une égalité ? (ii) |C(A, B)| 6 V (A)V (B). c. Soit A ∈ IRp [X] fixé. Si deg(A) > 1, on note F le sous-espace vectoriel de IRp [X] engendré par les polynômes 1 et A. Déterminer une base orthonormale de F , dont le premier vecteur est le polynôme 1. Exercice 3-3 On note IR[X] l’ensemble des polynômes à coefficients réels et, pour tout k ∈ IN , on note IRk [X] l’ensemble de ces polynômes de degré au plus k. On munit IR[X] du produit scalaire défini par : hP, Qi = Z 1 P (t)Q(t) dt. 0 L’orthogonal d’un sous-espace vectoriel F de IR[X] pour ce produit scalaire est noté F ⊥ . (j) Pour tout j ∈ IN , soit le polynôme Lj = X j (1 − X)j (polynôme dérivé d’ordre j du polynôme X j (1 − X)j ). a. (i) Montrer que si P (0) = P (1) = 0, alors hP ′ , Qi = −hP, Q′ i. (ii) Pour tout k ∈ IN ∗ , montrer que si 0 et 1 sont racines d’ordre k de P , alors hP (k) , Qi = (−1)k hP, Q(k) i. b. (i) Déterminer, pour tout j > 1, le degré de Lj et montrer que Lj est orthogonal à IRj−1 [X]. (ii) Montrer que pour tout n ∈ IN , (Lj )0≤j≤n est une base orthogonale de IRn [X]. c. Soit n ∈ IN ∗ et E = IRn [X]. Soit un polynôme A ∈ E non nul, et soit fA : E → E l’application qui à tout polynôme P ∈ E associe le reste de sa division euclidienne par A. (i) Montrer que fA est un projecteur de E ; déterminer son noyau et son image. (ii) Montrer que si A n’est pas de degré n et possède au moins une racine réelle α, alors Ker(fA ) et Im(fA ) ne sont pas orthogonaux. Exercice 3-4 On considère la suite de polynômes (Pn )n définis par P0 = 1, et pour tout n ∈ IN , Pn+1 est la primitive Z 1 de Pn pour laquelle on a Pn+1 (t)dt = 0. −1 a. Déterminer P1 , P2 . b. Soit n ∈ IN . Montrer que Pn est de même parité que n ou plus exactement que ∀x ∈ IR, Pn (x) = (−1)n P (x). c. En déduire que pour tout n impair différent de 1, Pn (1) = 0. Z 1 d. Montrer que pour tout n > 1, tPn (t)dt = 2Pn+1 (1). −1 e. Montrer que l’application : ϕ : (P, Q) 7−→ ϕ(P, Q) = 1 2 Z 1 P (t)Q(t)dt définit un produit scalaire sur IR[X]. −1 f. Soient m et n deux entiers vérifiant m > n > 0. Justifier les égalités : ϕ(Pn , Pm ) = (−1)n−1 Pm+n (1) et ϕ(Pn , P0 ) = 0. g. On pose En = Vect{P2k , 0 6 2k 6 n} et Fn = Vect{P2k+1 , 0 6 2k + 1 6 n}. Montrer que En et Fn sont deux sous-espaces supplémentaires orthogonaux de IRn [X]. Mme Fontaine 5/6 ECS 2 : 2015-2016 Espaces euclidiens Feuille 01 . Exercice 3-5 Soit n ∈ IN tel que n > 2. Soit E un espace euclidien de dimension n et k.k la norme associée au produit scalaire noté h., .i. Soit u un endomorphisme de E. On note S = {x ∈ E/ kxk = 1} et B = {x ∈ E/ kxk 6 1}. On admet que u est bornée sur S et on note N (u) = sup ku(x)k. kxk=1 a. Montrer que pour tout vecteur x non nul de B, 1 kxk x ∈ S. b. Montrer que u est bornée sur B et que sup ku(x)k = N (u). kxk61 c. Montrer que : ∀ x ∈ E, ku(x)k 6 N (u) × kxk . d. Montrer que: sup |hu(x), xi| 6 N (u). kxk=1 e. Montrer que: sup kxk=kyk=1 |hu(x), yi| = N (u). Indication: On pourra poser y = Exercice 3-6 1 ku(x)k u(x) pour un vecteur x unitaire tel que u(x) 6= 0. a. Soit (E, h, i) un espace euclidien et f une forme linéaire non nulle de E. (i) Montrer que dim ker(f ) = n − 1. (ii) Justifier l’existence d’un vecteur x non nul unitaire et élément de l’orthogonal de ker(f ). (iii) Montrer que f (x) 6= 0. (iv) Montrer qu’il existe un réel α non nul, tel que f (αx) = (α)2 . (v) Soit (e1 , · · · en−1 ) une base orthonormée de ker(f ). Montrer que (x, e1 , · · · , en−1 ) est une base de E. Comparer f (ei ) et hx, ei i pour tout entier i de [ 1, n − 1]]. (vi) En déduire qu’il existe un unique vecteur a de E tel que ∀y ∈ E, b. f (y) = ha, yi. (i) Montrer que l’application P 7−→ P ′ (0) est une forme linéaire sur IRn [X]. IRn [X] × IRn [X] −→ IR Z 1 (ii) Montrer que ϕ : définit un produit scalaire sur IRn [X]. (P, Q) 7−→ P (x)Q(x)dx −1 (iii) Montrer qu’il existe un unique polynôme H (à déterminer) de degré inférieur à 2, tel que Z 1 ∀P ∈ IR2 [X], P ′ (0) = H(x)P (x)dx −1 Exercice 3-7 On considère l’espace vectoriel E = IRn , muni du produit scalaire canonique (noté h.; .i) et de la norme euclidienne associée. Soient f et g deux endomorphismes de E tels que ∀x ∈ E, kf (x)k = kg(x)k a. Montrer que ∀(x, y) ∈ E 2 , hf (x); f (y)i = hg(x); g(y)i. b. On suppose, dans cette question seulement que l’application f est bijective. Montrer qu’il existe un unique endomorphisme u de E tel que g = u ◦ f . Montrer de plus que, pour tout vecteur x de E, ku(x)k = kxk. c. On ne suppose plus nécessairement que f est bijective. (i) Montrer que ker(f ) = ker(g). (ii) Soit (f1 , f2 , · · · , fr ) une base orthonormée de Im f . Montrer qu’il existe une famille (e1 , e2 , · · · , er ) d’éléments de E telle que, pour tout i de [ 1, r]], fi = f (ei ). Montrer que la famille (g1 , g2 , · · · , gr ) définie pour ∀i ∈ [ 1, r]] par gi = g(ei ) est une base orthonormée de Im g. (iii) Justifier que les familles (f1 , f2 , · · · , fr ) et (g1 , g2 , · · · , gr ) peuvent être complétées en des bases orthonormées F = (f1 , · · · , fn ) et G = (g1 , · · · , gn ) respectivement de E. Soit u l’endomorphisme de E tel que ∀i ∈ [ 1, n]], u(fi ) = gi . (iv) Montrer que • pour tout x de E, ku(x)k = kxk; • g =u◦f (v) L’endomorphisme u est-il unique? Mme Fontaine 6/6 ECS 2 : 2015-2016