b – Chez l’homme, la production continue de gonadostimulines entretient l’activité des testicules.
• La LH stimule la production de testostérone.
• La FSH stimule indirectement la spermatogenèse en agissant sur les cellules de Sertoli.
c – Chez la femme, la sécrétion cyclique de gonadostimulines détermine l’activité des ovaires.
• La sécrétion de FSH permet la croissance des follicules ovariens.
• Le pic de LH déclenche l’ovulation.
• L’importante sécrétion de LH permet la mise en place d’un corps jaune fonctionnel.
3. Le complexe hypothalamo-hypophysaire capte les variations de la concentration plasmatique des
hormones produites par les gonades et adapte en conséquence la sécrétion des gonadostimulines.
a – Chez l’homme, une rétroaction négative suffit à ramener à sa valeur de référence la
concentration de testostérone.
• Cette valeur de référence constitue la grandeur de consigne de l’homéostat.
• Une augmentation de la concentration de testostérone entraîne une diminution de la
sécrétion de LH.
• La réponse des cellules cibles (cellules interstitielles) diminue l’activité des cellules qui les
commandent (cellules du complexe hypothalamo-hypophysaire) : c’est une rétroaction
négative.
• Une diminution de la concentration plasmatique de la testostérone lève la rétroaction
négative, ce qui entraîne une augmentation de la sécrétion de LH.
b – Chez la femme, l’alternance des rétroactions négatives et positive est responsable des cycles
sexuels.
• Au cours d’un cycle sexuel, les grandeurs de consigne, constituées par les concentrations
plasmatiques d’œstrogènes et de progestérone, varient.
• Au cours de la phase folliculaire, de faibles concentrations d’œstradiol exercent une
rétroaction négative sur le complexe hypothalamo-hypophysaire qui diminue la production
de gonadostimulines.
• En fin de phase folliculaire, la mise en jeu d’un servomécanisme transforme le sens de la
rétroaction : elle devient positive, grâce à une sécrétion importante d’oestradiol.
• La réponse des cellules cibles (les cellules folliculaires) augmente alors l’activité des cellules
qui les commandent (complexe hypothalamo-hypophysaire) : rétroaction positive.
• En phase lutéale, l’œstradiol et la progestérone exercent conjointement une rétroaction
négative, diminuant la production des gonadostimulines.
• En fin de phase lutéale, en absence de fécondation, la diminution des concentrations
plasmatiques des hormones ovariennes entraîne la production accrue de FSH, ce qui permet
le début d’un nouveau cycle.
III – L’activité hormonale assure le synchronisme des phénomènes physiologiques et
comportementaux, conditions du succès de la procréation.
A – La rencontre des gamètes résulte d’un comportement sexuel caractéristique de chaque espèce.
1. Chez les mammifères non hominidés, le comportement sexuel est étroitement lié à des facteurs
hormonaux et environnementaux.
a – Chez le mâle, l’état physiologique qui conduit au rut est déterminé par l’augmentation de la sécrétion
de testostérone et par l’existence de stimuli émis par une femelle réceptive.
b – Chez la femelle, l’état physiologique qui conduit à l’acceptation du mâle est déterminé par
l’augmentation de la sécrétion d’œstrogènes.
• Cet état physiologique est appelé oestrus.
• Le synchronisme de l’œstrus et de l’ovulation augmente les chances de fécondation.