Des mycoplasmes aux staphylocoques : la spiramycine est l’antibiotique de choix des affections tissulaires profondes La spiramycine est utilisée en médecine vétérinaire pour traiter de nombreuses affections. Bon nombre de travaux publiés à son sujet, tant fondamentaux que cliniques, en font un des antibiotiques dont les propriétés ont été le mieux étudiées. Il est donc utile de faire aujourd’hui une synthèse de l’ensemble des données accumulées au cours des années afin de permettre au praticien d’exploiter au mieux les caractéristiques originales de cette molécule et les bénéfices qui découlent de son utilisation. La spiramycine est une substance antibiotique de la famille des macrolides, extraite de cultures de Streptomyces ambofaciens. Mode d’action et conséquences : Bactériostasie et bactéricidie ; temps-dépendance Les macrolides ont tous un mode d’action commun ; ils pénètrent dans les cellules et se fixent à la fraction 50S des ribosomes. Ils bloquent ainsi l’élongation des chaînes d’acides aminés lors de la synthèse protéique et empêchent la multiplication bactérienne, ce qui permet de les classer parmi les antibiotiques ‘bactériostatiques”. Cependant la spiramycine devient bactéricide lorsque la concentration et le temps de contact avec les bactéries sont suffisamment élevés. Ce phénomène a été démontré par des études in vitro avec une souche de référence de Staphylococcus aureus. C’est cet effet bactéricide qui intervient le plus souvent in vivo étant donné les concentrations élevées de spiramycine atteintes dans de nombreux tissus. La spiramycine, tout comme la grande majorité des macrolides, est un antibiotique de type “tempsdépendant” sur la plupart des germes : son effet atteint rapidement un maximum d’intensité mais son action est ensuite directement lié au temps de contact avec la bactérie (tableau 1). Ceci a été confirmé lors d’une étude sur des souches de streptocoques et de staphylocoques issues du terrain, au cours de laquelle l’augmentation de la concentration en spiramycine au-delà des Concentrations Minimum Inhibitrices (CMI) n’augmentait pas la vitesse de bactéricidie. En pratique cela signifie que l’efficacité dépend surtout du temps de maintien d’une concentration suffisante, alors que le surdosage n’a pas d’intérêt. Spectre d’action et résistance Mesure de la sensibilité des germes : les CMI Par définition, la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) est la plus faible concentration d’une gamme de dilution d’antibiotique capable d’inhiber toute croissance bactérienne. Elle est déterminée in vitro dans des conditions de température, temps et milieu extrêmement standardisés qui ne tiennent pas compte des nombreux paramètres physiologiques et pharmacologiques rencontrés dans les infections animales (en particulier concentration de l’antibiotique dans les tissus ou dans les macrophages). Toutefois, ces valeurs, exprimées en Ul/ml ou ? g/ml, (pour la spiramycine 1 ? g = 3,2 Ul) permettent d’intéressantes comparaisons de l’activité d’un antibiotique sur une population bactérienne donnée. Spectre Bactéries sensibles, essentiellement les Gram ? , mycoplasmes et rickettsies : Staphylococcus sp, Streptococcus sp, Listeria monocytogenes, Clostridium sp, Haemophilus sp, Toxoplasma, Mycoplasma sp, Neisseria Bactéries sensibles à des concentrations élevées, quelques Gram ? : Brucella, Pasteurella et Mannheimia (anciennement : P. haemolytica) Bactéries non sensibles, les autres Gram ? : E. coli, Salmonella sp, Pseudomonas aeruginosa, Moraxella… Ce spectre d’activité recoupe de nombreuses affections bactériennes rencontrées en médecine vétérinaire, en particulier bronchopneumonies et mammites autres que colibacillaires, mais aussi arthrites, métrites, omphalites… Il couvre notamment des germes particulièrement résistants à de nombreux antibiotiques tels que mycoplasmes et staphylocoques. Résistances La résistance “naturelle” des bactéries Gram ? aux macrolides provient de l’impossibilité de ces antibiotiques à traverser les pores membranaires. Lorsque certaines molécules, telle la spiramycine à forte concentration, parviennent à pénétrer dans la cellule, les ribosomes sont aussi réceptifs que ceux des Gram ? . C’est ce qui explique que certains Gram ? , notamment les pasteurelles et Mannheimia, soient sensibles à cet antibiotique en milieu tissulaire où les concentrations en spiramycine sont particulièrement élevées. Les résistances “acquises” aux macrolides sont d’origine chromosomique et restent donc très ponctuelles (fréquence 10-7 à 10-9) et non transmissibles horizontalement. De plus parmi les macrolides, la spiramycine est une des molécules induisant le moins de résistances. Pharmacocinétique Biodisponibilité La biodisponibilité est la quantité de principe actif qui atteint un site pour un mode d’administration donné. La voie intraveineuse permet d’obtenir les concentrations maximales les plus élevées (biodisponibilité de l’ordre de 63 %), mais les concentrations potentiellement actives sont maintenues plus longtemps lorsqu’on utilise les voies sous-cutanée et intramusculaire. A ce titre, deux injections IM de 10 mg/kg (soit 32 000 Ul/kg) de spiramycine à 3 jours d’intervalle permettent de prolonger la durée des concentrations actives dans la mamelle d’une vache tarie pendant une semaine. Concentration tissulaire, volume de distribution La spiramycine est une molécule de type “base faible”, non ionisée et liposoluble qui franchit très bien les membranes cellulaires par diffusion passive. En conséquence, son volume de distribution (paramètre qui traduit la capacité à diffuser dans les tissus) est particulièrement important, certainement un des plus élevés de tous les antibiotiques disponibles actuellement en médecine vétérinaire. La spiramycine est donc une molécule qui se concentre fortement dans les tissus où elle va atteindre des valeurs généralement largement supérieures aux CMI de la plupart des souches visées (pasteurelles, mycoplasmes, staphylocoques, …) que ce soit dans les tissus bronchiques, mammaires ou autres (tableau 2). Cet effet est d’autant plus marqué que la spiramycine se concentre également dans les macrophages et que ceux-ci, mobilisés au cours d’une infection, vont aller transporter l’antibiotique sur le site infecté. Ceci explique que la spiramycine, bien que moins active que l’érythromycine in vitro, se révèle bien plus active que cette dernière in vivo. Tableau 2 : rapports de concentrations maximales tissu/plasma suite à une injection IM de 100 000 Ul/kg de spiramycine chez le bovin Organe / tissu Rapport de concentration vs plasma Tissu pulmonaire 50 - 90 Muqueuse bronchique 18 Sécrétions bronchiques 4 – 17 Lait / mamelle* 10** - 85 Muscle 25 Foie 100 Rein 200 *NB : en raison de la composition du lait et de l’absence de protéines sériques dans ce dernier (albumine en particulier), on considère que les valeurs obtenues dans les sécrétions lactées reflètent celles obtenues dans les tissus et, en particulier, dans le parenchyme mammaire. ** : sur mammites cliniques “Le paradoxe de la spiramycine” ou la notion d’interprétation “thérapeutique” de l’antibiogramme Les normes françaises officielles d’interprétation de l’antibiogramme (1 – 4 ? g/ml) apparaissent particulièrement inadaptées en ce qui concerne la spiramycine et son utilisation chez les bovins : en effet, rappelons que celles-ci se réfèrent à des valeurs plasmatiques obtenues dans une population humaine moyenne et non pas à des valeurs tissulaires bien plus élevées dans la réalité chez les bovins. C’est pourquoi on observe sur le terrain d’importantes contradictions entre, d’un côté, un résultat de laboratoire indiquant la “résistance” d’un germe in vitro et, de l’autre, un résultat thérapeutique révélant la “sensibilité thérapeutique” de ce même germe in vivo (tableau 4 et 5). Tableau 3 : normes d’interprétation officielles du Comité Français de l’Antibiogramme (CFA) pour la spiramycine CMI < 1 ? g/ml (3,2 Ul/ml) Sensible CMI > 4 ? g/ml (12,8 Ul/ml) Résistant 1 < CMI < 4 ? g/ml (3,2 – 12,8 Ul/ml) Intermédiaire Interprétations thérapeutiques Pathologies pulmonaires Tableau 4 Souches CMI observées en ? g/ml (Ul/ml) Interprétation “normalisée” Concentrations effectives en ? g/ml (Ul/ml) 24 h après injections IM de 100 000 Ul/kg Sérum Mycoplasma bovis Pasteurella multocida Mannheimia haemolytica 0,5 (1.6) à 15 (48) 1 (3.2) à 11,4 (36.5) 2 (6.4) à 10,2 (32.6) Macrop h. LBA* Interprétation thérapeutique de l’antibiogramme Parench. Pulmon. sensible sensible résistant intermédiaire résistant 0,72 (2.31) 290,1 (928.4) 14,7 (47.0) 22 (70.5) résistant sensible Sensible * Liquide broncho-alvéolaire Remarque : la diffusion de la spiramycine dans un poumon infecté est au moins aussi bonne que dans un poumon sain, en particulier grâce à la concentration dans les macrophages. Pathologies mammaires Tableau 5 Souches Staphylococcus aureus Streptococcus species CMI observées en ? g/ml (Ul/ml) 0,3 (0,96) à 5 (16) 0,03 (0,1) à 2 (6,4) Interprétation “normalisée” Mamelle : concentration effective après injection IM de 30 000 Ul/kg en ? g/ml (Ul/ml) intermédiaire Interprétation thérapeutique de l’antibiogramme sensible 5* à 61,4** (16* à 196.5**) sensible * mammite clinique avec modification du lait sensible ** Piro 94 Facteurs de renforcement de l’efficacité in vivo de la spiramycine Effet post-antibiotique Pour la plupart des antibiotiques, dès que les concentrations en principe actif diminuent pour passer en dessous des CMI, les bactéries reprennent immédiatement leur croissance. Au contraire, la spiramycine présente la particularité de continuer à inhiber la croissance bactérienne, alors même que sa concentration dans le milieu est redescendue en dessous des CMI des germes considérés : c’est ce que l’on appelle l’effet post-antibiotique (EPA) ou encore phénomène de bactériopause. Cet effet peut être relié à l’accumulation intracellulaire de la spiramycine (forte affinité pour les cellules cibles) à la stabilité de ses liaisons avec les ribosomes. Il peut aussi s’expliquer par l’augmentation de l’activité bactéricide de la spiramycine lorsque le temps de contact entre germe et antibiotique augmente. Effets indirects sur l’immunité et les facteurs de virulence Il a été démontré que la spiramycine facilitait l’immunité non spécifique en augmentant la phagocytose par les polynucléaires neutrophiles bovins ; ce qui induit une décroissance plus rapide de la population bactérienne. • Activité de la spiramycine en fonction du pH : cas des mammites Lors de mammite, le pH du lait augmente et le passage de la spiramycine dans la mamelle est diminué. Cependant les concentrations plus faibles en antibiotique sont contrebalancées par une efficacité accrue liée à une baisse des CMI lorsque le pH est plus élevé. De même, à l’intérieur des cellules et notamment des macrophages, la pénalisation de l’activité de la spiramycine par le pH acide est compensée par des concentrations très élevées. Tableau 6 : variation de la CMI de la spiramycine sur une souche de S. aureus en fonction du pH pH du milieu CMI de Staph. Aureus (souche ATCC6538P) 7.2 15 7.6 7.5 8 3.75 • Activité de la spiramycine en présence de lait Plusieurs études concernant différents germes et différents types de macrophages ont mis en évidence une plus grande vulnérabilité des bactéries face aux macrophages (augmentation de l’ingestion et de la destruction). Cette interaction “antibiotique / bactérie / phagocyte” est un facteur important de l’efficacité antibiotique en cas de localisation intracellulaire du germe, en particulier lors d’affections chroniques. On peut d’ailleurs parler de synergie entre la spiramycine et les macrophages puisque l’une favorise la phagocytose et les autres assurent un transport actif de l’antibiotique sur les sites infectieux. Autres caractéristiques • Liaison aux protéines La proportion de spiramycine libre, non liée aux protéines, c’est-à-dire active, est plus élevée dans le lait (80 %) que dans le sérum (60 %). Il en est de même dans les tissus où la liaison avec les protéines est plus faible. De nombreux antibiotiques sont moins actifs dans le lait. La spiramycine, au contraire, s’est révélée soit aussi active, soit plus active (baisse des CMI) selon les souches testées, sur des milieux de culture enrichis en lait. Ces différentes propriétés prédisposent tout particulièrement la spiramycine au traitement des pathologies mammaires. • Associations antibiotiques Certaines familles antibiotiques sont réputées antagonistes avec les macrolides. Cette question se pose en particulier lors d’infections mammaires pour lesquelles la spiramycine par voie générale est associée à des spécialités intra-mammaires. Pour le vérifier, diverses associations ont été testées in vitro au cours d’une expérimentation sur différentes souches de Staphylococcus aureus, Streptococcus uberis et dysgalactiae. A cette occasion, il a été démontré qu’il n’existait aucun antagonisme entre la spiramycine et les 14 antibiotiques testés : pénicilline G, ampicilline, amoxicilline, oxacilline, céfuroxime, céfazoline, céfalexine, streptomycine, néomycine, framicétine, gentamicine, érythromycine, novobiocine, colistine. Conséquences : applications cliniques Infections mammaires Chez les ruminants, la spiramycine est indiquée contre les infections tissulaires profondes, en particulier celles dues à des germes Gram ? , d’où son emploi dans les mammites staphylococciques et streptococciques. La spiramycine pourra être également utilisée par voie intra-mammaire au tarissement (SPECIORLACTM). C’est une des rares solutions thérapeutiques efficaces contre les infections à mycoplasmes, plus fréquentes chez les petits ruminants. Infections respiratoires La spiramycine est utilisée à la posologie de 32 000 Ul/kg chez les bovins (SUANOVIL 20 à 5 ml/100 kg, par 24 h, en IM) et 75 000 Ul/kg chez les petits ruminants (soit 5 ml/40 kg). L’association d’un traitement à base de spiramycine par voie générale à une administration antibiotique intramammaire permet d’obtenir de meilleurs résultats lors des traitements en tarissement sur des vaches infectées chroniques. Lors de mammites cliniques, à germes sensibles à la spiramycine, le traitement complémentaire par voie générale améliore le taux de guérison bactériologique et diminue les risques de rechute. La plupart des bactéries pathogènes respiratoires, notamment les mycoplasmes et surtout les pasteurelles et Mannheimia, ont des CMI supérieures à celles des pathogènes mammaires. En conséquence, les posologies utilisées en pathologie pulmonaire sont plus élevées : 100 000 Ul/kg en IM (ce qui correspond au CAPTALIN à 10 ml/100 kg en IM). Cette posologie est particulièrement intéressante d’autant plus que, renouvelée à 48 h, elle permet de maintenir des concentrations actives dans les différents compartiments pulmonaires jusqu’à 7 à 10 jours après le début du traitement. Elle a fait la preuve de son efficacité tant lors d’études expérimentales que lors d’enquêtes sur le terrain. Conclusion Par son mode d’action, sa forte concentration tissulaire et sa synergie avec les cellules de l’immunité non spécifique, la spiramycine constitue une molécule de prédilection dans le traitement des affections tissulaires profondes et chroniques, en particulier mammaires et pulmonaires. A l’opposé de certains résultats d’antibiogrammes in vitro, cette molécule fait preuve d’une grande efficacité in vivo ; c’est donc à la lumière des caractéristiques de la spiramycine, en particulier son aptitude à se concentrer dans les tissus, que doivent être interprétés les résultats de laboratoire. Cette efficacité unique et à large spectre (couvrant staphylocoques, pasteurelles, Mannheimia, mycoplasmes…), associée à son innocuité et la très faible probabilité de résistance induite, justifie la place de choix que la spiramycine conserve dans l’arsenal thérapeutique du clinicien vétérinaire. Bibliographie 1. ALZIEU J.P., LEVRIEUR B., LIBERSA M., BICHET M.J., VAN GOOL F., BAYLE R., ESPINASSE J., “Efficacité et activité longue action de la spiramycine chez les jeunes bovins atteints de broncho-pneumonies infectieuses enzootiques”, congrès de la Société Française de Buiatrie, Paris, 1988, p214-216. 2. BRISSON-NOEL A., TRIEU CUOT P., COURVALIN P. “Mechanism of action of spiramycin and other macrolides”, Journal of Antimicrobial Chemotherapy, 1988, 22 (suppl B.), 13-23 3. CHABBERT Y. “Early studies on in vitro and experimental activity of spiramycin. A review”, Journal of Antimicrobial Chemotherapy, 1988, 22 (suppl B.), 1-11 4. 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