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institué ; de même qu’a été mis en place un système de surveillance
interne et de limitation par contrepartie des encours de prêts et
d’emprunts interbancaires, notamment ceux opérés sur le marché
monétaire. A titre indicatif, l’évaluation réalisée par la Banque
d’Algérie au titre de l’année 2013 montre que les banques de la place
satisfont à l’exigence en matière de coefficient de liquidité (169,87 %
à fin 2013), même si l’année 2013 a enregistré une relative
stabilisation de la liquidité bancaire.
Sous l’angle de la profondeur du secteur bancaire, il est utile de noter
que le ratio ressources collectées (dépôts à vue et à terme hors
dépôts hydrocarbures) par rapport au PIB hors hydrocarbures a
progressé entre 2012 (62,39 %) et 2014 (66,48 %), après une
stabilisation à 61,44 % en 2011. Le trend haussier du ratio crédits
bancaires au secteur privé par rapport aux dépôts en dinars du
secteur privé entre 2008 et 2014, en contexte de transformation
financière accrue, est un autre indicateur pertinent de profondeur du
système bancaire. Par ailleurs, le ratio total des crédits par rapport au
PIB hors hydrocarbures qui est resté stable entre 2011 et 2012, a
augmenté à 44,77 % en 2013 et à 52,47 % en 2014 ; les crédits au
secteur privé ayant progressé à 25,33 % en 2014, relativement au
PIB hors hydrocarbures, contre 23,76 % en 2013 et 21,50 % en 2012.
En dépit de la forte expansion des crédits à l’économie au cours des
années 2013 et 2014, et tout en poursuivant leurs efforts en matière
de provisionnement, les banques ont consolidé leurs indicateurs de
solidité financière.
Une évaluation du secteur bancaire et financier en 2013, effectuée
par le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, a aidé à
dégager des axes d’approfondissement de la réforme du secteur
bancaire et de consolidation additionnelle de la stabilité financière en
Algérie, avec une mise en œuvre effective à partir du premier
trimestre 2014. Dans ce cadre, le dispositif réglementaire prudentiel a
été réformé pour une conformité des règles prudentielles aux
nouveaux standards et normes du Comité de Bâle. En effet, trois
règlements ont été édictés par le Conseil de la monnaie et du crédit