•De plus, des banques centrales peuvent s’en servir d’un système de
thésaurisation particulière envers des secteurs particuliers afin de
réorienter les crédits. Telle était l’expérience de la banque centrale des
Etats-Unis au début de la deuxième guerre mondiale. De plus, la banque
centrale s’en servait de la réglémentation Q, qui priviligiait les crédits
dans le secteur logement, mais qui n’est plus en service.
•Un problème particulier est la coordonation entre la politique budgétaire
et la politique monétaire face aux objectifs différents. Si le Trésor a besoin
d’obtenir de nouveaux crédits afin de financer un déficit, la banque
centrale peut adopter une politique contractionnelle face à une hausse des
prix. Tant que le financement de l’émission de nouveaux crédits par le
Trésor soit financé par les achats du secteur privé, l’effet sur la masse
monétaire sera nul. Par contre, si de tels crédits sont achetés par la
banque centrale ou par le secteur bancaire, il y aura un effet expansif sur
la masse monétaire, mettant en cause la capacité de la banque centrale de
limiter la hausse des prix.
•Des bourses des valeurs jouent un rôle complémentaire aux marchés des
crédits. Afin d’avoir une affectation efficiente des ressources, il est
essentiel qu’il y ait un régime de transparence dans toutes les opérations à
travers des institutions financières.