Plataspidae - master EBE

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Strict Host-Symbiot
Cospeciation and Reductive
Genome Evolution in Insect Gut
Bacteria
Takahiro Hosokawa1,2,Yoshitomo Kikuchi1,3, Naruo Nikoh4, Masakazu Shimada2,
Takema Fukatsu1*
19 Novembre 2010
Manon Sorais
M1-EBE
MNHN
Introduction

Mutualisme
obligatoire:
Système d’association entre 2 organismes
qui profitent chacun de la présence de
l’autre:
→ Acquisition de nouvelles fonctions
→ Répercutions évolutives
Introduction

Les bactéries endosymbiotiques
obligatoires des insectes:
- Bactéries endocellulaires
- Echanges vitaux:
→Bactérie: profite de la
machinerie cellulaire de l’hôte pour
accomplir son métabolisme
→Insecte: profite des nutriments
essentiels produits par la bactérie
Buchnera spp, endosymbiote obligatoire des pucerons
Introduction

Les bactéries endosymbiotiques
obligatoires des insectes:
- ASSOCIATIONS FORTES, obligatoire
pour la survie des organismes
- Transmission verticale « stricte » des
bactéries
→ Répercutions évolutives
Wigglesworthia spp, endosymbiote de la mouche tsétsé
Introduction

Répercutions évolutives:
CO-SPECIATION
→ Phylogénies « miroir » des deux organismes
→ Paterne génomique particulier (bactérie):
- séquence nucléotidique riche en A-T
- évolution accélérée
- réduction du génome
Introduction

Une bactérie ECTOSYMBIOTIQUE
obligatoire d’une punaise:
Famille des Plataspidae
M. cribraria
B. subaeneus
C. parvipictum
Introduction

Une bactérie ECTOSYMBIOTIQUE
obligatoire d’une punaise:
ᵞ
Bactérie : Protobactérie
Ectosymbiose = Mutualisme moins fréquent
→ chez les Plataspidae, la bactérie se trouve
à la surface de la cavité de l’intestin : DANGER
→ Co-spéciation peu probable
Introduction
Une bactérie ECTOSYMBIOTIQUE
obligatoire d’une punaise:
OR

Plataspidae spp:
CAPSULE SYMBIOTIQUE = adaptation des
femelles pour la réception et la
transmission verticale du symbiote.
Signature d’une Co-évolution!
Problematiques

Existe-t-il une co-spéciation hôtesymbiote, dans le cas des Plataspidae et de
leur bactérie de l’intestin?

Si oui, les particularités génomique coévolutives sont-elles réellement la
conséquence du mode de vie
endosymbiotique?
Hypothèse
■ Il y a co-spéciation entre les
Plataspidae et leur bactérie de
l’intestin.
Methode

Les adaptations structurales à l’ectosymbiose
obligatoire chez l’insecte;

Les répercutions évolutives de l’ectosymbiose
obligatoire sur le génome de la bactérie;

Le rôle de la bactérie et la nécessité de
l’association hôte-symbiote;

La phylogénie de l’hôte et du symbiote
Méthode
Espèces étudiées en
laboratoire
C. parvipictum
M. cribraria
B. subaeneus
Espèces étudiées in-situ
C. scutellatum
M. punctatissima
Résultats

L’intestin des femelles Plataspidae (adultes)
Dissection:
Partie postérieure spécialisée
de l’intestin médian
Intestin médian de M. cribraria
Hosokawa et al., 2006
- TCM, partie à paroi
intestinale fine: soutient
du symbiote
- SCM, partie à paroi
intestinale épaisse:
sécrétion de la matrice
- BEM, partie brune:
production de
l’enveloppe de la
capsule
Hosokawa et al., 2006
Anatomie UNIQUE
• Nymphe: intestin continu
Intestin médian de M. cribraria
• Adulte: Déconnexion de l’intestin médian
→ La partie antérieur (AEM) absorbe les nutriments et excrète
les déchets: aucun aliment n’arrive à la partie postérieure
→ Le TMC prend du volume pour accueillir un grand nombre
de symbiotes
La partie postérieure de l’intestin médian
devient un pseudo-bactériome, UNIQUEMENT CHEZ LES
FEMELLES
Résultats

Production de capsules symbiotiques par
les femelles Plataspidae
 In-situ ou en laboratoire, chez toutes les espèces
Plataspidae, on retrouve des capsules
symbiotiques dans la substance sombre déposée
par les femelles sur les œufs, au cours de la
ponte.
 La spécilalisation de la partie postérieure de
l’intestin médian des femelles pour la
production de capsules semble très conservée
chez tous les Plataspidae.
Résultats

Empreintes génomiques du mutualisme
obligatoire chez la bactérie
Rappel:
Mutualisme obligatoire chez les endosymbiotes
→ répercutions génomiques
Trouve-t-on ces empreintes génomiques du mutualisme
chez les ectosymbiotes?
Résultats

Richesse Nucléotidique en A-T
Type de
bactérie
Bactéries
indépendantes
Bactéries
endosymbiotes
Bactéries des
Plataspidae
% en A-T
ARNr 16S
45%
50% → 64%
50% → 54%
La composition nucléotidique les
bactéries des Plataspidae se rapproche
de celle des bactéries endosymbiotes
obligatoire → CO-SPECIATION
Résultats

Evolution génomique
→Taux d’évolution similaire à celui de Buchnera spp
→ CO-SPECIATION
Résultats

CO-SPECIATION
Réduction du génome
Type de bactérie
Bactéries
indépendantes
Bactéries
endosymbiotes
Bactéries des
Plataspidae
Taille du génome
E.coli
4,6 Mb
Buchnera spp
0,45 → 0,65 Mb
M.punctatissima:
0,82 Mb
Taille du génome
V. cholerae
4,0 Mb
Wigglesworthia spp
0,70 Mb
M.cribraria
0,82 Mb
Taille du génome
P. aeruginosa
6,3 Mb
Blochmania spp
0,81 Mb
C. parvipictum
0,83 Mb
4,96 Mb
0,836 Mb
0,823 Mb
Moyenne
Résultats

Elimination des capsules symbiotiques des
masses d’œufs
→ Production d’insectes sans symbiotes
► Groupe témoin: masses d’œufs non-traitées,
conservent ses capsules symbiotiques.
► Groupe traité: œufs privés de capsules
symbiotiques
Résultats

Elimination des capsules symbiotiques des
masses d’œufs
Nymphes
avec
symbiotes
Groupe
témoin
1 jour d’incubation
Nymphes
sans
symbiotes
Groupe
traité
Ingestion de
débris de capsules
Nymphes
avec
symbiotes
Résultats

Taux d’émergence
des adultes
→ La présence du
symbiote influence
positivement la
survie des nymphes
→Les nymphes
traitées survivantes
n’ont pas de bactérie
ou en possède, mais
de plus petite taille
Hosokawa et al., 2006
Résultats

Répercutions
morphologiques
→ Altération de la
couleur chez les
adultes
asymbiotiques
Hosokawa et al., 2006
Résultats

Répercutions
morphologiques
→ La taille du
corps des adultes
asymbiotiques est
réduite
Hosokawa et al., 2006
Résultats

Insectes asymbiotiques
→ Pas de copulation!
Sans la bactérie mutualiste de
l’intestin, les insectes de la famille des
Plataspidae ne se reproduisent pas ou ne
survivent pas.
Résultats

Séquençage de l’ARNr 16S bactérien
d’échantillon de TMC chez plusieurs
Plataspidae
1) Les bactéries sont les mêmes au sein d’une même
espèce de Plataspidae mais diffèrent d’une espèce à l’autre:
→ Une seule bactérie spécifique serait
associée à chacune des espèces de Plataspidae
Résultats

Séquençage de l’ARNr 16S bactérien
d’échantillon de TMC chez plusieurs
Plataspidae
2) Groupe monophilétique, sœur des Buchnera aphidicola
(bactéries endosymbiotiques obligatoires)
→ Groupe distinct et cohérant au sein des
ᵞProtobactéries
Résultats

Phylogénie du symbiote VS phylogénie de
l’hôte
7 taxas bacteriens
→ 10 395 arbres phylogénétiques possibles
OR
Algorithmes
Un seul scénario évolutif!
Résultats
Congruence phylogénétique parfaite
→ Haute probabilité d’une unique
infection bactérienne chez l’ancêtre
commun des Plataspidae

→ Maintient à travers l’évolution des
insectes.
→ Diversification parallèle stricte avec
celle des insectes.
Discussion

Co-Spéciation hôte symbiote stricte
évidente

Particularités génétiques bactériennes non
directement liée au mode de vie endosymbiotique
Discussion

Découvertes intéressantes
→Nouvelles implications:
- Plataspidae = modèles d’études
- particularité génomiques:
→ D’où proviennent-elles?
→ Quelle est l’utilité de leur maintient
universel chez les bactéries mutualistes
obligatoires?
Discussion

Questions:
◦ Pourquoi le maintient du mode de vie
ectosymbiotique?
 Mode de vie coûteux
◦ En quoi est-il plus avantageux que le mode de
vie endosymbiotique?
Merci
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