3. Alinéa (c) :
Cet alinéa inscrit les principes qui sous-tendent la philosophie de base des passations
de marchés. Outre les principes d’économie, d’efficacité et de non-discrimination, le
principe de transparence est également spécifié, dans une optique de meilleure
reconnaissance de l’importance de la transparence dans le processus de passations
de marchés. Ce principe apparaît également parmi les considérations générales
figurant dans les directives de passations de marchés de la Banque mondiale.
4. Alinéa (e) :
(01) Ces directives font partie du contrat de prêt signé entre la JBIC et l’Emprunteur
et, par conséquent, si des problèmes apparaissent au cours de la procédure de
passation de marchés entre l’Emprunteur et un soumissionnaire ou un
entrepreneur, qui sont les parties directement concernées, notamment des
problèmes en rapport avec la décision d’adjudication ou la conclusion d’un
marché, ces problèmes doivent être résolus par les parties concernées à la
lumière des documents d’appel d’offres ou du marché, et la JBIC n’est pas en
position d’assumer la moindre responsabilité en ce domaine. Le paragraphe
permet de clarifier le fait que la responsabilité des passations de marchés
incombe à l’Emprunteur et non à la BANQUE.
(02) Ces directives s’appliquent aux biens et services ordinaires (hors services de
consultants) dans le cadre d’une aide projet ordinaire. Par conséquent, les cas
spéciaux devront être traités de manière appropriée en modifiant, soit par ajout
soit par retrait, les dispositions des directives, ou en préparant un nouveau
mécanisme de passations de marchés, selon le cas.
5. En vertu du principe de non-discrimination entre les soumissionnaires éligibles,
aucune forme de marge préférentielle ou de préférence nationale ne pourra être
permise dans le processus de pré-qualification des demandes ou d’évaluation des
offres dans le cadre des prêts APD de la JBIC.
(01) Les raisons de cette politique sont les suivants :
i) Toutes les firmes éligibles doivent être traitées de manière égale dans le
cadre des prêts APD de la JBIC.
ii) De telles préférences risqueraient d’entraîner une hausse du coût du projet
et/ou une dégradation des performances techniques.
iii) De telles préférences pourraient constituer une distorsion allant à l’encontre
d’une compétition équitable entre les soumissionnaires éligibles.
(02) A titre d’exemple, nous présentons ci-après quelques unes des mesures de
préférence nationale fréquemment proposées par les Emprunteurs. Ces mesures
ne sont pas acceptables dans le cadre des prêts APD de la JBIC.
i) Obligation de s’associer avec des firmes locales : inacceptable. Cependant,
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