séronégatifs et les hommes ayant des rapports
sexuels avec des hommes, les femmes ayant des
rapports sexuels avec des hommes bisexuels,
les personnes prenant des médicaments qui
inhibent le système immunitaire (comme les
corticostéroïdes) et certaines communautés
d’Afrique sub-saharienne.
Symptômes
Le SK sur la peau cause des lésions
• de couleurs allant du rose au rouge et au
pourpre sur les peaux claires, et du pourpre
foncé au brun et au noir sur les peaux foncées
• dont le diamètre peut aller de quelques
millimètres à plusieurs centimètres
• pouvant être surélevées ou plates
• généralement indolores et qui ne
démangent pas
Au début, ces lésions sont souvent petites
et ne posent aucun problème à part leur
apparence. Certaines lésions du SK changent
peu d’un mois à l’autre, alors que d’autres
s’étalent, deviennent surélevées ou bosselées.
Les lésions sur les pieds et les jambes peuvent
rendre la marche difficile.
Le SK dans la bouche peut former des lésions
plates qui peuvent rendre difficile l’action de
manger, d’avaler ou de parler. Toutefois, dans
certains cas, il n’y a aucun symptôme.
Bien que le SK dans le système digestif ne
cause généralement pas de symptômes,
dans certains cas, il peut être douloureux,
provoquer des saignements et des blocages.
Le SK dans les ganglions lymphatiques
peut faire enfler les membres, le visage et
le scrotum.
Le SK dans les poumons peut bloquer
les voies respiratoires et entraîner une
accumulation de fluides qui fait tousser et
rend la respiration difficile. C’est la forme
la plus grave de la maladie.
Diagnostic
Certains médecins se contentent d’examiner
le corps d’une personne pour diagnostiquer
le SK sur la peau. Les lésions cutanées du SK
tendent à être plates, et contrairement à une
ecchymose, elles ne se décolorent pas quand
on appuie dessus. Seule une biopsie de la peau
peut confirmer le diagnostic. Une biopsie
consiste à prélever un petit fragment de tissu
qui est envoyé à un laboratoire pour examen
au microscope.
Le recours à la bronchoscopie ou à
l’endoscopie peut être utile pour diagnostiquer
le SK au niveau des organes internes. Un mince
tube flexible, doté d’un dispositif optique
permettant au médecin d’examiner les
organes, est inséré dans l’œsophage, l’estomac
et le petit intestin, ou encore dans le rectum
et le côlon (endoscopie), ou dans la trachée et
les poumons (bronchoscopie). Des échantillons
de tissus peuvent être prélevés pour analyse.
Le SK dans le rectum est parfois diagnostiqué
par un toucher rectal. Le médecin insère un
doigt ganté dans le rectum pour palper les
irrégularités possibles. Des radios des poumons
servent à diagnostiquer le SK dans les poumons.
Traitement
Une fois qu’une personne vivant avec le VIH
a reçu un diagnostic de SK, elle devrait
commencer immédiatement à prendre une
combinaison de médicaments anti-VIH
(traitement antirétroviral) si elle ne suit pas
déjà ce traitement. Cela renforcera son
système immunitaire et traitera le SK. Si les
médicaments anti-VIH ne font pas disparaître
le SK, ils soulageront les symptômes. En même
temps, ces médicaments peuvent empêcher le
développement d’une autre infection.
Il existe plusieurs traitements pour les
différents types de SK. La nécessité de suivre
un traitement et le type de traitement requis
dépendent de l’emplacement, de la taille des
lésions et de l’ampleur de la maladie.
LE SARCOME DE KAPOSI page 2 de 4