Leçon n°5
PHR 101
B étant le champ magnétique, l la longueur du conducteur.
On a donc :
F = B I l kg m⇒× 2 2
−
2 2
2 2
2 1
1 2 1 1
1 1 1 1
kg rd .s T A
kg rd .s T A
kg rd .s T A s
T rd .s A s kg
T rd.s A kg rd s
−
−
−
− − −
− − − −
⇒× = ×
⇒× = ×
⇒× = × ×
⇒× = × ×
⇒× = × × ×
Les concepts vus dans ce premier paragraphe doivent être repris dans le cadre de la mécanique
quantique, qui permet de connaître le comportement des électrons dans l'atome.
Dans la réalité, les choses sont donc un peu plus compliquées mais il faut retenir que moment
cinétique et moment magnétique sont colinéaires. Si l'un est quantifié, il n'est pas étonnant que l'autre
le soit aussi.
2. Les nombres quantiques des électrons d'atomes libres
2.1. Le nombre quantique principal n
Historiquement, le premier modèle d’atome est celui de Thomson qui décrivait l'atome comme une
sphère remplie d'une substance positive dans laquelle se trouve les électrons chargés négativement.
On surnomme ce modèle "plum pudding de Thomson" (les électrons sont considérés comme des
prunes (plum en anglais) dans un pudding). Ce modèle permettait une description quantitative des
phénomènes d’absorption, de dispersion et de diffusion de la lumière par les atomes. Le modèle de
Thomson, correspondant à des électrons élastiquement liés, est encore souvent utilisé pour certaines
représentations de l’interaction avec une onde lumineuse.
La théorie de Thomson fut remise en cause par l’expérience de Rutherford en 1912, qui montra, en
étudiant la déviation de particules
α
(atomes d’hélium ionisés deux fois, He
++
) par les atomes d’une
mince feuille d’or. Ce résultat le conduisit à proposer un nouveau modèle atomique, de type
planétaire, où les électrons tournent autour du noyau comme les planètes tournent autour du soleil.