A présent la spire magnétique crée, dans une zone proche de l’axe (Oz),
un champ −→
B(M) = Bx−→
ux+By−→
uy+Bz−→
uzavec :
Bx(x,y,z) = B0
3xz
2a2 1 + z2
a2!−5/2
By(x,y,z) = B0
3yz
2a2 1 + z2
a2!−5/2
Bz(x,y,z) = B0 1 + z2
a2!−3/2
Le système d’équations différentielles devient, à présent,
dx
dt=vx
dy
dt=vy
dz
dt=vz
dvx
dt=q
m(vyBz−vzBy)
dvy
dt=q
m(vzBx−vxBz)
dvz
dt=q
m(vxBy−vyBx)
Les conditions initiales s’écriront sous la forme :
X0= (0,0,−d,v0sin α,0, v0cos α)
1. Définir 3 fonctions Bx,By et Bz qui prennent en argument 3 flottants x,
yet zet qui renvoie la valeur de la composante du champ magnétique
au point de coordonnées (x,y,z).
2. Ecrire une fonction Fqui prend en argument une liste X(correspon-
dant à [x,y,z,vx,vy,vz]) et une liste listeT et qui renvoye une liste et
correspondant au système d’équations différentielles précédent.
3. On prend, tout d’abord, α=π
100 . Résoudre le système par la méthode
d’Euler précédente et tracer la trajectoire correspondante.
4. On prend, à présent, α=kπ
50 pour kentier relatif compris entre -10
et 10. Tracer l’ensemble des trajectoire sur un même graphique (voir
figure 4).
D. Estimation de la distance focale de la lentille
Bien que le système ne soit pas parfaitement stigmatique, les conditions
expérimentales proposées précédemment font que les trajectoires coupent
l’axe (Oz)en une zone quasi-pontuelle (voir figure 1).
z
x
d d0
Figure 3: conjugaison parfaite
Les distances det d0vérifie alors 1
f=1
d+1
d0avec fla distance focale de
la lentille magnétique.
Pour chaque valeur de α, on cherche à déterminer la cote z=d0
αdu point
d’intersection de la trajectoire avec l’axe (Oz). En se limitant à la partie de
la trajectoire telle que z > 0, on repère le point le plus proche de l’axe (soit
avec r=√x2+y2le plus faible) puis on en déduit la valeur de d0
αpour
chaque valeur de α.
Déterminer alors la valeur moyenne de fpar Ddd0
α
d+d0
αE.
On trouve alors hfi= 4.491578 ×10−3m
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