PLACEMENTS L’express mensuel FÉVRIER 2015 Revue du mois de janvier Les marchés boursiers nord-américains ont affiché des résultats positifs en janvier, les actions canadiennes et américaines ayant gagné respectivement 0,55 % et 6,26 %. Les marchés émergents étaient en tête de peloton, avec un rendement de 10,20 % pour ce mois. Le pétrole brut a dégringolé pour afficher un rendement négatif de 10,17 %. INDICE ($ CA)† Variation Variation (%) (%) 1 mois Cumul annuel 1 an Niveau de l’indice Bons du Trésor (indice bons du Trésor 60 jours FTSE TMX Canada) 0,12 0,12 0,95 157 Baisse-surprise des taux d’intérêt. Fin janvier, la Banque du Canada a surpris les marchés en abaissant son taux directeur de 0,25 % pour le ramener à 0,75 %. Elle a déclaré que cette baisse était en quelque sorte une assurance contre l’effet néfaste de la faiblesse des prix du pétrole sur l’économie. La Banque a également déclaré qu’à l’exception du secteur énergétique, on commence à assister au déroulement des faits comme prévu, à savoir la croissance de la demande étrangère et des exportations, l’augmentation de la confiance et des investissements des entreprises, et la progression de l’emploi. Obligations (indice obligataire universel FTSE TMX Canada) 4,63 4,63 11,17 1 005 Actions canadiennes (indice composé S&P/TSX) 0,55 0,55 9,93 14 673 Actions américaines (indice S&P 500) 6,26 6,26 29,32 2 538 Actions mondiales (indice MSCI Monde) 7,60 7,60 22,07 2 134 L’inflation canadienne pique du nez. Par suite de la chute du prix de l’essence à la pompe, le taux d’inflation au Canada a diminué pour atteindre 1,50 % sur douze mois, selon des données liées à l’indice des prix à la consommation publiées par Statistique Canada. L’inflation de base, dont le calcul ne tient pas compte des prix volatils comme ceux de l’essence et d’autres produits, a progressé de 2,20 % par rapport à ce qu’elle était l’année précédente. Sur une base mensuelle, l’inflation a été négative en décembre, cédant 0,70 %, alors que l’inflation de base avait reculé de 0,30 % par rapport à ce qu’elle était au mois de novembre. La Banque du Canada prévoit pour l’année qui vient une inflation de base de 2,00 %. Marchés émergents (indice MSCI Marchés émergents) 10,20 10,20 20,27 1 223 Une histoire, deux PIB. Les données de novembre sur le PIB canadien indiquent que l’économie s’est contractée de 0,20 %, en majeure partie pendant une période de onze mois. Le repli s’explique essentiellement par l’affaissement du secteur manufacturier, qui a régressé de 1,9 % en novembre. Les économistes s’attendaient à ce que la production demeure relativement stable. Pendant ce temps, au sud de la frontière, le PIB des États-Unis affichait pour le quatrième trimestre de 2014 une solide croissance de 2,6 % en majorité attribuable aux dépenses de consommation personnelle et aux investissements dans les stocks. PRODUITS DE BASE ($ US)† 1 mois Cumul annuel L’Europe sur le point de lancer son programme d’assouplissement quantitatif. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a dévoilé un programme d’assouplissement quantitatif européen visant à revigorer l’économie dans la zone euro. Ce programme, évalué au total à 1,1 billion d’euros, permettra à la banque centrale d’acheter directement des obligations souveraines des pays membres, injectant ainsi des liquidités dans l’économie en vue de stimuler l’inflation et la croissance. Ce programme, qui devrait être en vigueur jusqu’à septembre 2016, sera divisé en achats mensuels de 60 milliards d’euros. Les banques centrales des États-Unis, du Japon et du Royaume-Uni ont déjà eu recours à des programmes d’assouplissement quantitatif pour stimuler leurs économies. DEVISES† Variation (%) 1 mois Cumul annuel $ CA/$ US -8,73 -8,73 $ CA/euro -2,17 $ CA/livre sterling -5,47 -10,45 $ CA/yen 1 an Taux de change -12,36 0,78 -2,17 5,25 0,69 -5,47 -3,95 0,52 -10,45 0,24 92,27 Variation (%) Or au comptant ($/once) Pétrole WTI ($/baril) Gaz naturel ($/MBTU) 1 an Prix 7,96 7,96 -10,17 -10,17 -45,55 2,57 1 279,20 48,24 -7,08 -7,08 -39,72 2,69 Au 31 janvier 2015. Source : Bloomberg. † Le saviez-vous? Lorsque la Banque du Canada a annoncé, le 21 janvier, la baisse de son taux de financement à un jour, c’était la première fois qu’elle modifiait son taux depuis la hausse de 25 points de base en septembre 2010. Entre octobre 2008 et septembre 2010, en réaction au repli économique précipité par la bulle immobilière aux États-Unis, la Banque avait changé six fois son taux, qui avait atteint un creux de 0,25 %. PLACEMENTS L’express mensuel Février 2015 Point de vue sur le brut – varie selon la situation de chacun L’effritement récent du cours du pétrole brut, qui a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis cet été, a certes été spectaculaire, mais il ne doit rien au hasard. Les deux principales causes de cette dégringolade sont une offre excédentaire alliée à une croissance mondiale anémique. Ces jours-ci, le ton et la teneur des manchettes sont plutôt alarmants, mais comme chacun le sait, il y a toujours deux côtés à la médaille, et c’est particulièrement vrai pour le pétrole. Voici quelques points à se remémorer lorsqu’on pense à la récente volatilité des prix du pétrole : 1. La baisse des prix du pétrole entraîne habituellement une baisse du prix de l’essence, ce qui permet aux consommateurs de réaliser des économies à la pompe. 2. Les consommateurs peuvent ensuite réaffecter ces économies à l’achat d’autres biens et services comme les aliments et les vêtements et d’autres dépenses discrétionnaires. 3. Les secteurs où le carburant représente la dépense la plus importante sont généralement avantagés du fait que le coût de leurs principaux intrants diminue. C’est le cas, par exemple, des sociétés aériennes et des entreprises de livraison et de transport. 4. Le dollar canadien a dégringolé en même temps que le prix du brut. Sa faiblesse rend les biens et services canadiens plus attrayants pour les acheteurs étrangers et pourrait stimuler le secteur de l’exportation. 5. Même si le Canada ne figure pas parmi elles, les nations qui sont des importateurs nets de pétrole seront les principales bénéficiaires de la chute des prix, car il leur en coûtera moins cher en énergie pour stimuler leurs économies. Ce contexte est habituellement favorable à la croissance mondiale. Ce qui défavorise un secteur peut en avantager un autre, et si nous nous trouvons dans une période de creux des cours pétroliers, les prix finiront bien par changer de direction. La Banque du Canada a pris tout le monde par surprise en souscrivant une police d’assurance pour protéger l’économie canadienne contre l’effet néfaste du recul des prix du pétrole en abaissant son taux directeur. Reconnaissant que les risques économiques sont bien réels, la Banque estime que l’économie se sera entièrement rétablie d’ici la fin de 2016. MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse, utilisée sous licence. © Gestion d’actifs 1832 S.E.C., 2015. Tous droits réservés. Le présent document a été préparé par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. et n’est fourni qu’à titre informatif. Les points de vue exprimés sur un placement, une économie, une industrie ou un secteur du marché en particulier ne doivent pas être interprétés comme une indication d’intention d’achat ou de vente d’un fonds commun donné géré par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. Ces points de vue ne doivent pas être considérés comme des conseils de placement ni des recommandations d’achat ou de vente. Ils peuvent changer à tout moment en fonction des marchés et d’autres conditions, et nous déclinons toute responsabilité quant à leur mise à jour. Les renseignements présentés dans ce document, notamment ceux ayant trait aux taux d’intérêt, aux conditions des marchés, aux règles fiscales et à d’autres facteurs liés aux placements, peuvent être modifiés sans préavis et Gestion d’actifs 1832 S.E.C. n’est aucunement tenue de mettre à jour ce document. 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