Exoplanètes en série : découverte d’une « soeur de la Terre » et
d’une « Neptune en zone habitable »
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rocheuse. Les modèles indiquent en effet que si sa masse est faible (1 ou 2 masses
terrestres), il s’agit d’une planète gazeuse. Si elle est plus massive (5 à 10 masses
terrestres), nous avons affaire à une planète océan, c’est-à-dire une planète contenant
tellement d’eau qu’elle est entièrement couverte d’un océan de plusieurs dizaines de
kilomètres d’épaisseur.
Des milliers de planètes potentielles
Kepler 22-b n’est donc pas beaucoup plus semblable à la Terre que ne l’est Gliese 581d.
Quelque 5 fois plus massive que notre planète, Gliese 581d navigue dans la zone habitable
d’une naine rouge, une étoile plus froide que notre Soleil.
Kepler chasse les planètes par la méthode des transits. Le satellite de la Nasa capte l’infime
baisse de luminosité que provoque le passage d’une planète devant son étoile. À ce jour,
l’équipe responsable annonce avoir décelé 2326 candidats. Parmi ces planètes, qui restent
encore à confirmer, on compterait 207 Terres, 680 Super Terres, 1181 Neptune, 203 Jupiter
et 55 planètes plus massives que Jupiter.
SETI à l’écoute des planètes de Kepler
48 d’entre elles, dont Kepler 22-b, navigueraient dans la zone habitable de leur étoile. Ce
sont elles que le réseau de télescopes Allen (ATA, Allen Telescope Array), situé en Californie
et dédié au programme SETI de recherche d’intelligence extraterrestre, va pointer en priorité
(1).
ATA avait été mis en mode « hibernation » depuis avril 2011, faute de financement. Un
soutien du public et de l’US Air Force a permis de le remettre en service le 5 décembre.
Emilie Martin
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