Sujet N° 1

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TABLE DES MATIERES
Intitulés de la question principale (enseignement spécifique)
Science économique
1. Croissance, fluctuations et crises
E1.1 Quelles sont les sources de la croissance économique ?
Comment le progrès technique permet-il la croissance ?
Vous montrerez que les sources de la croissance économique sont multiples
Présentez les limites du PIB
Montrez que les gains de productivité constituent un facteur important de la
croissance économique
Sujet N°1
Sujet N°2
Sujet N°3
Sujet N°4
E1.2 Comment expliquer l'instabilité de la croissance ?
Pas de sujet
Comment les chocs de demande expliquent-ils les fluctuations
économiques ?
Vous montrerez que la demande globale peut stimuler la croissance
économique.
Vous montrerez que la demande globale peut stimuler la croissance
économique
Sujet N°5
Sujet N°6
Sujet N°7
Sujet N°8
2. Mondialisation, finance internationale et intégration européenne
E2.1 Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ?
Pourquoi certains pays ont-ils recours à des politiques protectionnistes ?
Quels sont les facteurs qui contribuent à la mondialisation de la production ?
Quelles sont les stratégies d’internationalisation des entreprises ?
Qu’est-ce qui détermine le choix de localisation des firmes multinationales ?
Sujet N°9
Sujet N°10
Sujet N°11
Sujet N°12
E2.2 Quelle est la place de l'Union européenne dans l'économie globale ?
Quelles sont les contraintes liées à l'adoption de la monnaie unique ?
Quelles sont les difficultés des politiques budgétaires au sein de la zone
euro ?
Vous montrerez que les politiques macroéconomiques des États de la zone
euro sont interdépendantes.
Vous montrerez les avantages de l’intégration économique pour les pays
membres de l’UEM.
Sujet N°13
Sujet N°14
Sujet N°15
Sujet N°16
3. Économie du développement durable
E3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?
Montrez que la croissance économique peut conduire à l’épuisement des
ressources naturelles.
Montrez pourquoi l’épuisement des ressources naturelles rend nécessaire
une analyse en termes de développement durable.
Sujet N°17
Sujet N°18
Sociologie
1Classes, stratification et mobilité sociales
S1.1 Comment analyser la structure sociale ?
En quoi le classement en catégories socioprofessionnelles permet-elle de
rendre compte des inégalités économiques et sociales.
Vous analyserez les principales transformations de la structure sociale au
cours des 50 dernières années.
Vous montrerez que les inégalités économiques et sociales sont
cumulatives.
Sujet N°19
Sujet N°20
Sujet N°21
S1.2 Comment rendre compte de la mobilité sociale ?
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Quel rôle joue l’école dans la mobilité sociale ?
Vous montrerez que le déclassement est une réalité dans la France
d’aujourd’hui.
Vous montrerez l’existence de la mobilité sociale en France
Sujet N°22
Sujet N°23
Sujet N°24
2. Intégration, conflit, changement social
S2.1 Quels liens sociaux dans des sociétés où s'affirme le primat de l'individu ?
Quels sont les effets des évolutions du marché du travail sur l’intégration
sociale ?
Quelles difficultés l’école rencontre-t-elle dans son rôle d’intégration
sociale ?
Vous montrerez l’évolution du rôle de la famille dans l’intégration sociale.
Sujet N°25
Sujet N°26
Sujet N°27
S2.2 La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur du changement social ?
Montrez que la conflictualité sociale s’est déplacée du monde du travail vers
d’autres domaines.
Présentez les caractéristiques des mouvements sociaux qui se sont
développés en France à partir des années 1970.
Comment les conflits du travail ont-ils évolué en France depuis les années
1970 ?
Sujet N°28
Sujet N°29
Sujet N°30
Regards croisés
1Justice sociale et inégalités
RC1.1 Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?
Comment la redistribution réduit-elle les inégalités ?
Quelles mesures peuvent favoriser une plus grande égalité des chances ?
Quels effets exerce la redistribution sur les inégalités de revenu ?
Quels sont les moyens dont disposent les pouvoirs publics pour lutter contre
les inégalités ?
Sujet N°31
Sujet N°32
Sujet N°33
Sujet N°34
2. Travail, emploi, chômage
RC2.1 Comment s'articulent marché du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ?
Sujet N°35
Vous montrerez que l'analyse néoclassique du marché du travail ne suffit pas à
expliquer la détermination du taux de salaire.
Sujet N°36
Vous montrerez que le taux de salaire est déterminé par le fonctionnement du
marché du travail selon l'analyse néoclassique.
Comment l’évolution des types de contrat de travail transforme t-elle le
marché du travail ?
Montrez en quoi la réduction du coût du travail peut permettre de réduire le
chômage.
RC2.2 Quelles politiques pour l'emploi ?
Montrez en quoi la réduction du coût du travail peut permettre de réduire le
chômage
Montrer que les politiques de l’emploi se fondent sur la prise en compte du
rôle du travail dans l’intégration sociale
Montrez que la flexibilité peut-être source de précarité
Montrez qu’un coût du travail élevé peut-être source de chômage
Comment les politiques de soutien de la demande globale permettent-elles
de lutter contre le chômage keynésien ?
Sujet N°37
Sujet N°38
Sujet N°39
Sujet N°40
Sujet N°41
Sujet N°42
Sujet N°43
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 1
Questions simples (10 points) :
1 Présentez les caractéristiques de la démocratie délibérative. [ 3 points]
2 Expliquez la notion de répertoire d’action politique [ 3 points]
3 Vous calculerez de deux façons l’évolution des emplois du secteur des services entre
1950 et 2010 dans le document 1.[4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que les sources de la croissance économique sont multiples.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 2
Questions simples (10 points) :
1. Présentez les caractéristiques du régime parlementaire. [ 3 points]
2. Illustrez par deux exemples la notion de « culture politique ». [ 3 points]
3. Que signifient les deux données entourées dans le document 2 ? [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Comment le progrès technique permet-il la croissance ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
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Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 3
Temps de préparation : 30mn
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Questions simples (10 points) :
1. Qu’entend-on par société civile organisée ? [3 points]
2. Présentez les principaux déterminants de l’abstention électorale? [3 points]
3. Comparez les données de la Norvège et du Niger à partir du document 1. [4 points]
Question principale (10 points) :
Présentez les limites du PIB
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
De nombreuses activités qui contribuent au bien-être ne sont pas comptées dans le PIB : le
bénévolat, le travail domestique. Elles n'intègrent le PIB que lorsqu'elles sont réalisées par
d'autres unités économiques et qu'elles-mêmes ou les facteurs de production mobilisés peuvent
faire l'objet d'un échange monétaire. Pourtant, ces activités et ces temps partagés sont
extrêmement importants pour le développement, la stabilité et la pérennité de notre société,
mais également pour notre épanouissement personnel, notre bonheur individuel. Mais ces
temps essentiels, considérés comme improductifs, sont ignorés par le PIB, tout comme le fait
que les citoyens aient une espérance de vie de plus en plus longue, un niveau d'instruction plus
élevé,etc.
Le PIB est par ailleurs indifférent à la répartition des richesses comptabilisées, aux inégalités, à
la pauvreté, à la sécurité économique, etc., qui sont pourtant presque unanimement
considérées comme des dimensions du bien-être à l'échelle d'une société.
Jean Gadrey et Dominique Méda
Alternatives Economiques Poche n° 048 - mars 2011
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Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Temps de préparation : 30mn
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Sujet N° 4
Questions simples (10 points) :
2. Qu’est ce que la culture politique ? [3 points]
2. Quelles sont les principales institutions européennes ? [3 points]
3. Comparez les données pour la France de 1950 à 1973 à celles de 1998-2010. [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que les gains de productivité constituent un facteur important de la croissance
économique.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N°6
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Quelles sont les variables lourdes du comportement électoral ? [ 3 points]
2. En quoi consiste la démocratie participative ? [3 points]
3. Comparez la croissance des États-Unis et de la zone euro sur la période 2007/2010
(document 1). [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Comment les chocs de demande expliquent-ils les fluctuations économiques ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1
2007
2008
2009
2010
Taux de croissance du PIB en %
États Unis
1,9
-0,3
-3,5
3,0
Zone euro
3,0
0,4
-4,3
1,8
États Unis
2,9
3,8
-0,3
1,6
Zone euro
2,1
3,3
0,3
1,6
États Unis
4,6
5,8
9,3
9,6
Zone euro
7,6
7,7
9,6
10,1
États Unis
62,3
71,6
95,2
94,4
Zone euro
Source FMI et OCDE
66,4
70,1
79,7
85,8
Inflation en %
Taux de chômage en % de la population active
Dette publique en % du PIB
Document 2
La crise de 1929 fut un choc de demande négatif et la dépression prit fin grâce à un choc de
demande positif – l'énorme augmentation des dépenses de l’État au cours de la seconde
guerre mondiale. En 2008, l'économie américaine connut un autre choc de demande négatif
important au moment où le marché immobilier passa de la hausse à la baisse, amenant les
consommateurs et les firmes à réduire leurs dépenses.
D'après Paul Krugman, Robin Wells, Macroéconomie. 2009
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
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Temps de passage : 20 mn
Sujet N°7
Questions simples (10 points) :
1. Présentez le principe de subsidiarité.(3 points)
2. Comment les partis politiques contribuent-ils à la mobilisation des électeurs? [3 points]
3. Présentez l’évolution de la consommation et de la croissance à l’aide du document 1 (4
points)
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que la demande globale peut stimuler la croissance économique.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
« "Notre réponse à la crise, c'est l'investissement." Le plan de relance que Nicolas Sarkozy a
présenté jeudi depuis Gayant Expo à Douai veut faire la part belle à l'investissement, le
leitmotiv de son discours, face à une crise mondiale "qui va tout changer". "C'est la seule
manière de préparer les emplois de demain, est convaincu le chef de l'État. Car nous avons
des retards d'investissements considérables depuis des décennies, car la France sacrifie
depuis trop longtemps l'investissement au fonctionnement." Il chiffre le montant de cette relance
à "26 milliards d'euros sur deux ans", dont 15,5 milliards de dépenses supplémentaires en
2009. Revers de la médaille : le déficit public devrait atteindre 4 % du PIB pour l'année
prochaine, contre 3,1 prévus. Selon l'Élysée, ce plan conduira à 0,6 % de croissance
supplémentaire en 2009, alors que les prévisions de croissance du gouvernement s'établissent
actuellement entre 0,2 % et 0,5 %. "Ce plan de relance aura un budget spécifique" avec un
collectif budgétaire dès janvier 2009. Le plan de relance de l'économie sera piloté par un
membre du gouvernement chargé spécifiquement "d'en suivre l'exécution" »
Source : Lepoint.fr, POINT PAR POINT – Les mesures du plan de relance de Sarkozy,
05/12/2008
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°8
Questions simples (10 points) :
1. Montrez que les groupes d'intérêt sont des acteurs clés du fonctionnement
démocratique. (3 points)
2. En quoi le vote est-il un rituel? (3 points)
3. Présentez l’évolution de la consommation et de la croissance à l’aide du document 1 (4
points)
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que la demande globale peut stimuler la croissance économique.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
Soit une entreprise privée qui décide de réaliser sur le territoire national un investissement de
100 millions (par exemple la construction d'un parc d'attractions). [ ... ] À cette fin, elle
commande des biens d'équipement à d'autres entreprises [installées en France], qui pour leur
réalisation embauchent un certain nombre de travailleurs, ce qui constitue une création
d'emplois directs.
Cette activité productive se traduit par une distribution de revenus pour un montant de 100
millions aux propriétaires et aux salariés des entreprises fabriquant ces biens d'équipement.
Ces agents économiques vont ensuite utiliser ce revenu supplémentaire, en partie sous forme
d'achat de biens de consommation (par exemple 80 millions si l'on suppose que la propension
marginale à consommer est de 0,8 en moyenne), et pour le restant, 20 millions, l'épargneront.
Ces dépenses constituent alors des revenus pour les commerçants, leurs fournisseurs, leurs
employés (première vague de création d'emplois indirects), revenus qu'ils dépenseront à leur
tour. [ ... ]Peu à peu, les dépenses privées de consommation accentuent donc les effets de la
dépense initiale d'investissement privé. Cet enchaînement de vagues «revenus-dépensesrevenus» continue indéfiniment mais leur importance est progressivement décroissante.
Source :J.L.Bailly,G.Caire,C.Laviallle et J.JQuilés, Macroéconomie, Bréal, 2006
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 9
Questions simples (10 points) :
3. Quels sont les obstacles à la parité « Hommes/Femmes » en politique ? [3 points]
2. Présentez 2 exemples d’actions collectives protestataires. (Vous pouvez vous appuyer sur
l’actualité.) [3 points]
3. A l’aide du Document 1, comparez à l’aide de 2 indicateurs les données de l’Union
Européenne et des Etats-Unis. [4 points]
Question principale (10 points) :
Pourquoi certains pays ont-ils recours à des politiques protectionnistes ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Tarifs douaniers moyens en % de la valeur des importations
Agriculture
Produits manufacturés
Canada
3,8
3,6
Union Européenne
19,0
4,2
Japon
10,3
3,7
Etats-Unis
9,5
4,6
Pays à revenu intermédiaire supérieur (1)
26,6
13,1
Autres pays à revenu intermédiaire (2)
35,4
12,7
Pays à revenu intermédiaire inférieur (3)
16,6
13,2
(1) Brésil, Chine, Inde, Corée, Mexique, Russie, Afrique du Sud et Turquie
(2) Bulgarie, Costa Rica, Hongrie, Jordanie, Malaisie, Maroc, Philippines et Roumanie
(3) Bangladesh, Guatemala, Indonésie, Kenya, Malawi, Togo, Ouganda et Zimbabwe
Document 2
Banque mondiale, Global Economic Prospects 2004
Les partisans du libre-échange soulignent qu’il permet d’étendre à l’ensemble du monde les bienfaits de
la division du travail, chaque pays produisant ce qu’il sait relativement mieux faire que les autres. De fait,
la production de produits industriels bon marché par des centaines de millions de chinois mal payés a
largement contribué à la maîtrise de l’inflation. Mais ces bénéfices s’accompagnent également de coûts
importants. Au Sud, elle accroît la vulnérabilité des pays pauvres aux soubresauts de l’économie
mondiale. (…) Au Nord, on s’inquiète aussi des conséquences de l’ouverture du commerce international
sur l’emploi et sur les revenus. (…) En France, une première étude de l’Insee parue en 2005 conclut à
une perte de 13 500 emplois par an entre 1995 et 2001 du fait de la mondialisation. En 2010, une
nouvelle étude monte le bilan à 36 000 emplois perdu par an entre 2000 et 2005. (…) En 2004, Paul
Samuelson (*) démontre que lorsqu’un pays riche échange avec un pays pauvre et que ce dernier
devient très efficace dans sa production des biens qu’il avait l’habitude d’acheter au pays riche, ce
dernier s’appauvrit.
Note (*) Paul Samuelson, économiste américain, prix Nobel d’économie en 1970
Alternatives Economiques, N° 303, Juin 2011
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N°10
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
4. A l’aide de 2 exemples, montrez comment la société civile organisée contribue au
fonctionnement démocratique. [3 points]
2. Comment expliquer l’absence de participation électorale ? [3 points]
3. A l’aide du Document 1, calculez le taux de variation du coût de la main d’œuvre entre 2008
et 2013 en France puis en Hongrie. [4 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les facteurs qui contribuent à la mondialisation de la production ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1
Coûts horaires de la main d’œuvre en euros pour certains pays européens
UE 28
Allemagne
France
Espagne
Hongrie
Pologne
Roumanie
2008
21,5
27,9
31,2
19,4
7,8
7,6
4,2
2013
23,7
31,3
34,3
21,1
7,4
7,6
4,6
Eurostat, mars 2014
Document 2
Reconnaissons, dès l’abord, la valeur de la contribution intellectuelle de Paul Krugman(*) à la théorie du
commerce international (ce que l’on appelle la « nouvelle théorie du commerce ») par laquelle il a
montré que, même en l’absence de différences de productivité entre les pays, le commerce était
profitable à tous. Il a axé son analyse sur l’existence de rendements d’échelle croissants, à savoir que
les coûts moyens d’une entreprise baissent à mesure qu’elle augmente le volume de sa production, et
sur le fait que les consommateurs privilégient la diversité dans la consommation. Si la nouvelle théorie
du commerce réduit le rôle de l’avantage comparatif, elle fait ressortir de nouvelles sources d’avantages
résultant du commerce qui n’étaient pas mis en avant ni reconnus par les économistes classiques.
L’accroissement du commerce profite à tous les pays parce que la spécialisation de la production réduit
les coûts moyens et que les consommateurs ont accès à de nouvelles variétés de produits. En
revanche, les théories traditionnelles du commerce partaient du principe que la variété des produits
restait inchangée, même après l’ouverture du commerce.
Pascal Lamy, Directeur général de l’OMC,
Allocution prononcée à l’Ecole d’économie de Paris le 12 avril 2010.
Note (*) Paul Krugman, économise américain, prix Nobel d’économie en 2008
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 11
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20mn
Questions simples (10 points) :
4. Quels sont les différents acteurs du processus de socialisation politique ? [3 points]
2. Présentez le principe de subsidiarité. [ 3 points]
3. A partir du document 1, calculez la part de chaque région du monde dans les IDE entrants
pour l’année 2011. [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Quelles sont les stratégies d'internationalisation des entreprises ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Flux d’IDE par région, 2009-2011 (en milliards de dollars)
Région
Entrées d’IDE
Sorties d’IDE
2009
2010
2011
2009
2010
2011
Ensemble du
Monde
1197.8
1309.0
1524.4
1175.1
1451.4
1694.4
Pays
développés
606.2
618.6
747.9
857.8
989.6
1237.5
Pays en
développement
519.2
616.7
684.4
268.5
400.1
383.8
Pays en
transition
72.4
73.8
92.2
48.8
61.1
73.1
Source : « Les IDE retrouvent leur niveau d’avant la crise », Problèmes économiques, n°3056, 12-2012
Document 2 : « Les stratégies des firmes multinationales »
« Les firmes multinationales s’internationalisent selon deux logiques : soit accéder à un marché, soit
produire plus efficacement. Dans le premier cas (stratégie de marché), les entreprises investissent dans
les pays où les consommateurs ont de quoi payer (les pays développés) ou dans ceux dont le
développement est prometteur (pays émergents).(…) Dans le second cas ( stratégie de rationalisation) ,
les entreprises cherchent à profiter des avantages comparatifs des différentes régions du monde en
installant les segments de leur chaîne de valeur ajoutée dans des territoires où ils peuvent être le mieux
produits de manière compétitive ( les chaussures et les produits textiles de l'entreprise américaine Nike
sont ainsi produits dans environ 700 usines réparties dans plus de 50 pays, situées à plus de 80% en
Asie.)
Source : Christian Chavagneux, « Les acteurs de la mondialisation », Les enjeux de la mondialisation,
éditions La Découverte, 2007.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 12
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20mn
Questions simples (10 points) :
5. Présentez différents modes d'action politique protestataire. [3 points]
2. Présentez les caractéristiques du régime présidentiel. [ 3 points]
3. Comparez, à l'aide de deux indicateurs de votre choix, le coût horaire d'un salarié allemand
et d'un salarié marocain.(document 1) [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Qu'est ce qui détermine les choix de localisation des firmes multinationales ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1: Coût horaire d'un salarié dans le textile en 2007 ( en dollar )
Allemagne
28,17
Malaisie
1,34
France
21,61
Égypte
1,02
Pologne
4,62
Inde
0,69
Turquie
2,96
Vietnam
0,46
Maroc
2,82
Pakistan
0,42
Thaïlande
1,75
Source : Cahiers Français n°347 Oct-Nov
2008
Document 2 : Les déterminants de la multinationalisation
(…) Rappelons que la multinationalisation des entreprises est basée sur quelques grands
principes de comportements : -premier principe, la recherche de nouveaux marchés dans le
cadre de la croissance de l'entreprise (« market seeking ») ; -deuxième principe : la recherche
de moindres coûts de facteurs de production, travail, capital, terre, technologie, dans le cadre
de la concurrence internationale ( « cost seeking ») ; -troisième principe : la recherche de
nouvelles positions de marché dans le cadre de la concurrence oligopolistique, la recherche
d'économies d'échelle, et la dynamique des avantages concurrentiels ( « efficiency seeking »).
Source : Jean-Louis Mucchielli, La mondialisation chocs et mesure, Hachette Supérieur, 2008.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°13
Questions simples (10 points) :
1.Quelles sont les variables lourdes du comportement électoral ? [3 points]
2.Présentez le mode de scrutin majoritaire. [3 points]
3.A partir du document 2, faites une lecture du chiffre « 3.3 ». [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Quelles sont les contraintes liées à l'adoption de la monnaie unique ?
Document 1 :
« Tous les industriels le disent : il est pratiquement impossible de prospecter de nouveaux
marchés avec une monnaie forte. Les mêmes biens vendus en dollar ou en yen ont plus de
succès. De la même manière, les entreprises exportatrices comme Airbus, dont l’essentiel des
coûts de production sont en euro, sont moins compétitives sur le marché mondial. Selon le
président d’EADS, chaque fois que l’euro s’apprécie de 10 cents, le compte d’exploitation
d’Airbus se dégrade de 1 milliard d’euros. La concurrence avec l’américain Boeing devient
sanglante. Une monnaie forte est souvent source de perte de parts de marché pour les
industries nationales. Cependant quand le cours d’une monnaie monte, le prix des importations
baisse. De cette manière, l’Europe a notamment pu amortir la flambée (en dollars) des cours de
l’énergie et des matières premières. Tous les secteurs très gourmands de ces produits en ont
profité. Le consommateur aussi : l’essence vaudrait beaucoup plus cher si l’euro s’était affaibli
depuis deux ans. […] Certains grands patrons estiment aussi qu’à long terme, une monnaie
chère met les entreprises sous tension. Elle les oblige à maîtriser constamment leurs coûts, à
être plus innovantes et à mieux organiser leur production localement. »
http: // www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2007/07/12.
Document 2 : Taux d'inflation de la zone euro
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 14
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
5. Présentez les caractéristiques d’un régime semi-présidentiel. [3 points]
2. Illustrez par 2 exemples la notion de comportement politique. [3 points]
3. A partir du document 1, comparez à l’aide de 2 indicateurs de votre choix, le taux de
chômage de l’Allemagne et de l’Espagne. [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Quelles sont les difficultés des politiques budgétaires au sein de la zone euro ?
Document 1 : Indicateurs économiques de la zone Euro en 2013 en %
Allemagne
Espagne
France
Grèce
Italie
Moyenne zone Euro (17
pays)
Taux de croissance Taux d’inflation Taux de chômage
0,4
1,8
5,2
-1,2
2,3
25,8
0,2
1,2
10,2
-3,9
-0,2
27,7
-1,9
1,8
12,7
-0,4
1,7
11,9
Source : Eurostat
Document 2 :
Pendant les dix premières années de fonctionnement de la zone Euro, les Etats membres ont
tenté de cumuler les avantages d’une monnaie commune avec une complète autonomie
budgétaire, fiscale et salariale. Chacun a conduit sa politique sans se soucier de ses effets sur
les partenaires et a demandé au budget européen des retours similaires à ses contributions.
Avec la crise, il est apparu aux marchés financiers qu’une union monétaire dépourvue de
gouvernement économique et de mécanismes de fédéralisme fiscal et budgétaire n’était pas
soutenable.
Marie-Annick Barthe, Economie de l’Union Européenne, Economica, 4° édition, 2011
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 15
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Présentez le mode de scrutin proportionnel. [ 3 points]
2. Montrez comment le vote peut être une forme de protestation politique.[ 3 points]
3. D’après le document 1, donnez la signification des données encadrées. [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que les politiques macroéconomiques des États de la zone euro sont
interdépendantes.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Dette publique Déficit budgétaire Taux d'intérêt à 10 ans Taux de croissance
sur les emprunts
du PIB en volume (en
(en % du PIB)
(en % du PIB)
d'Etat (en %)
%)
Allemagne
83,2
3,3
2,9
3,7
Espagne
60,1
9,2
5,4
-0,1
France
81,7
7,0
3,3
1,5
Grèce
142,8
10,5
12,0
-3,5
Italie
119,0
4,6
4,6
1,3
93,0
9,1
6,5
1,4
Portugal
Source : Eurostat et BCE.
Document 2 Les politiques macroéconomiques au sein de la zone euro
Source : Schéma issu du manuel Bordas, p 128, édition 2012.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 16
Questions simples (10 points) :
6. A travers deux exemples, illustrez le rôle des partis politiques dans la mobilisation électorale. [3
points]
2. Présentez deux variables lourdes qui ont un impact sur le comportement électoral. [3 points]
3. D’après le document 1, comparez de deux façons le PIB par habitant de la zone euro et des EtatsUnis en 1999 puis en 2014. [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez les avantages de l’intégration économique pour les pays membres de l’UEM.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Note : Parité de pouvoir
d’achat : méthode de
conversion d’une monnaie en
une autre telle que la monnaie
permette d’obtenir une même
quantité de biens et services
dans les deux pays
Document 2 :
Pour les citoyens européens, le marché intérieur représente la possibilité de voyager, résider, travailler
dans le pays de l’Union européenne de leur choix, en conservant leur protection sociale et en voyant
leurs diplômes reconnus d’un pays à l’autre. En tant que consommateurs, ils bénéficient d’un éventail
plus étendu de produits et de services, de nouveaux circuits de distribution et de prix plus avantageux.
Par exemple : dans le domaine des nouvelles technologies, l’ouverture des marchés nationaux de
l’Union a permis de réduire de 70 % le prix des factures de téléphonie mobile ; sous la pression de la
concurrence, les tarifs des billets d’avion en Europe ont baissé de 40 % ; en moyenne, le marché
améliore la prospérité dans l’Union des 240 milliards d’euros chaque année, ce qui correspond à 518 €
par an par Européen, selon la Commission européenne.
Toujours selon la Commission, la création d’une nouvelle entreprise dans l’Europe des Quinze coûtait
en moyenne 813 € en 2002, contre 554 € en 2007. Le temps nécessaire pour immatriculer une société
aujourd’hui est d’environ 12 jours, contre 24 jours en 2002.
Les entreprises tirent profit de la taille du marché (500 millions de consommateurs) et de l’intensification
des échanges intérieurs : 60 % des échanges commerciaux de font entre pays de l’Union européenne.
Ce commerce au sein de l’UE correspond à 17% du commerce mondial de biens et 28 % de celui des
services.
« Le marché intérieur », Touteleurope.eu, 2010
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 17
Questions simples (10 points) :
1. A l'aide de deux exemples, montrez que l’action politique ne se limite pas au vote. [3 points]
2. Quelles sont les caractéristiques d’un régime parlementaire ? [3 points]
3. En utilisant les données chiffrées du document 1, présentez l'évolution des ressources
halieutiques (poissons) entre 1974 et 2004 ? [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que la croissance économique peut conduire à l’épuisement des ressources
naturelles.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Tendance globale de l'état d'exploitation des stocks de ressources halieutiques
(pêche) : 1974–2004
Source : FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture)
Document 2 :
Les auteurs (d’un rapport pour les Nations Unies) ont imaginé trois scénarios à l'horizon 2050,
avec une population mondiale atteignant 9 milliards d'individus. Dans le premier, les pays riches
continuent de consommer autant de ressources naturelles qu'en 2000, soit 16 tonnes par
habitant et par an, et les autres les rejoignent. Cela entraîne une consommation annuelle
mondiale de ressources de 140 milliards de tonnes (contre 49 milliards en 2000), une
perspective "insoutenable du point de vue de l'utilisation des ressources et des niveaux
d'émissions" de gaz à effet de serre, selon le rapport.
Le deuxième scénario prévoit une convergence mondiale à un niveau de 8 tonnes de
ressources consommées par habitant, soit une diminution de moitié pour les pays industrialisés.
Cela aboutirait néanmoins à une hausse de 40 % des volumes de ressources naturelles utilisés
et à un doublement des émissions de CO2.
Le troisième scénario est construit sur l'hypothèse d'un maintien de la quantité de ressources
consommées au niveau de 2000, ce qui impliquerait une diminution des deux tiers de la
consommation dans les pays industrialisés et un statu quo pour les autres.
Le Monde, 13 mai 2011
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N° 18
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Comment la culture politique se transmet-elle ? [3 points]
2. Quel est le rôle de la Commission Européenne ? [3 points]
3. Donnez deux méthodes permettant de mesurer les évolutions observées dans le document 1
[4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez pourquoi l’épuisement des ressources naturelles rend nécessaire une analyse
en termes de développement durable.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Production et demande de pétrole (en millions de barils par jour)
Source : Alternatives économiques, hors série n°78, octobre 2008
Document 2 :
Le développement soutenable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Le développement
implique une transformation progressive de l'économie et de la société. Même au sens le plus
étroit du terme, le développement soutenable présuppose un souci d'équité sociale entre les
générations, souci qui doit s'étendre, en toute logique, à l'intérieur d'une même génération.
Le développement soutenable nécessite de toute évidence la croissance économique là où les
besoins ne sont pas satisfaits. Ailleurs, développement et croissance économiques sont
compatibles à condition que le contenu de celle-ci respecte les principes que sont la
soutenabilité et la non-exploitation d'autrui.
Pour atteindre tous ces objectifs, il va falloir réorienter nos techniques. Il faut d'abord renforcer
la capacité d'innovation technologique des pays en développement afin que ceux-ci soient
mieux armés pour relever le défi du développement soutenable. Il faudrait, dans tous les pays,
intégrer les facteurs écologiques dans la recherche de nouvelles techniques.
Source : Gro Harlem Brundtland, Notre avenir à tous, 1987
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N° 19
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
6. Donnez un déterminant de l’abstention électorale. [3 points]
2. Illustrez par un exemple un effet du scrutin majoritaire sur la sélection des gouvernants. [3 points]
3. Comparez, à l’aide d’un indice, le salaire de l’ensemble des cadres à celui de l’ensemble des ouvriers,
puis comparez à l’aide d’un autre indice le salaire des femmes cadres à celui des hommes cadres.
[4 points]
Question principale (10 points) :
En quoi le classement en catégories socioprofessionnelles permet-il de rendre compte des
inégalités économiques et sociales ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1:salaires mensuels moyens nets selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle en
2011, en euros courants.
Cadres (1)
Professions
intermédiaires
Employés
Ouvriers
ensemble
Hommes
4 302
2 309
Femmes
3 362
2 011
ensemble
3 988
2 182
1 649
1 680
2 312
1 515
1 398
1 865
1 554
1 635
2 130
(1) y compris chefs d’entreprise salariés
Champ : France, salariés à temps plein secteur privé et entreprises publiques
Sources : Insee
Document 2
La polarisation entre cadres et ouvriers permet plus généralement de prendre la mesure de
l’étendue du spectre social entre d’une part une population relativement privilégiée de petite
taille sans être rare (13% de la population active) et d’autre part les catégories sociales les plus
modestes .Moins spectaculaire que la description du gouffre qui sépare l’élite économique des
victimes de l’exclusion, le repérage des différences entre ces deux groupes permet de lire la
banalité des inégalités structurées par les différences de ressources économiques ou de toute
autre nature .
Sources ; Louis Chauvel, stratification sociale, grandes tendances, Etat de la France 2005-2006, La
Découverte,2005
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N° 20
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
7. En quoi consiste le principe de subsidiarité ? [3 points]
2 Montrez la dimension transnationale du répertoire d’action politique en vous appuyant sur un exemple
de votre choix [3 points]
3. Calculez la part, en %, des classes moyennes dans l’ensemble des groupes sociaux en 1962 et 2009
à l’aide du document 1. [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous présenterez les principales transformations de la structure sociale en France au cours des
50 dernières années.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : évolution de la structure sociale entre 1962 et 2009 (effectifs en milliers).
1962
1982
1996
2009
Evolution 2009/1962
Classes supérieures
991
1 917
3 044
4 371
+ 3 430
Dont cadres
887
1 814
2 915
4 211
+3 324
Dont chefs d’entreprise
104
103
129
160
+56
Classes moyennes
4 080
5 699
6 149
7 658
+3 578
Dont artisans, commerçants
1 980
1 675
1 491
1 453
-527
Dont professions intermédiaires
2 100
4 024
4 658
6 205
+4 105
Classes populaires
13 887
13 996
13 067
13 497
-390
Dont agriculteurs
3 045
1 545
769
519
-2 526
Dont employés
3 466
5 571
6 388
7 423
+3 957
Dont ouvriers
7 376
6 880
5 910
5 555
-1 821
Ensemble
18 958
21 612
22 259
25 527
+6 569
Source : d’après l’ INSEE, dans les nouvelles classes moyennes, C Goux et E. Maurin, 2012.
Document 2 :
Aujourd’hui, la centralité du salariat intermédiaire est d’autant plus nette que le déclin de la classe
ouvrière à un bout de l’échelle sociale s’accompagne d’une multiplication des emplois de cadres à
l’autre extrémité. Rendue possible par la démocratisation de l’enseignement, cette expansion des
catégories supérieures du salariat ne se dément guère depuis trente ans. Elle accompagne le continuel
renouvellement des emplois au sein des entreprises, le renouvellement constant des fonctions d’études,
de recherche et de commercialisation au détriment des métiers les plus directement liés au processus
de production.
Source : C. Goux et E. Maurin, les nouvelles classes moyennes, La République des idées, Seuil, 2012.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°21
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
8. Présentez deux caractéristiques différenciant le régime parlementaire et le régime présidentiel.
[3 points]
2. A l’aide d’un exemple, illustrez la notion de culture politique. [3 points]
3. En prenant deux exemples pertinents de lecture de données, comparez les inégalités de revenu
disponible à celles du patrimoine [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que les inégalités économiques et sociales sont cumulatives.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Champs: ménages français
Source INSEE 2010
Document 2:
Les différents types d’inégalités sociales interagissent entre eux et constituent un processus cumulatif
[ …] Aussi, les inégalités sociales se nourrissent - elles les unes les autres et tendent à se reproduire de
génération en génération. Les inégalités de revenu disponible engendrent quasi mécaniquement des
inégalités de patrimoine ou pratique de consommation. […]
De manière analogue, les inégalités de situation des parents engendrent chez leurs enfants des
dispositions et des capacités différentes face à la formation scolaire, débouchant sur des qualifications
et des insertions inégales dans la division sociale du travail.
Alain BIHR, Roland PFEFFERKORN , « Le système des inégalités », L’état des inégalités en France. Données et
analyses 2007.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 22
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
9. Quel est le principe de la démocratie délibérative ? [3 points]
2. Présentez deux exemples de répertoires d’action politique de nature différente. [3 points]
3. Comparez la situation socioprofessionnelle, trois ans après la sortie du système scolaire, des jeunes
sans diplôme avec ceux qui sont titulaires d’un Bac + 4 ans (master 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Quel rôle joue l’école dans la mobilité sociale ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1
Catégorie socioprofessionnelle des jeunes trois ans après leur sortie du système scolaire selon le diplôme
Unité : %
Agriculteurs et
indépendants
Ouvriers Employés Professions
intermédiaires
Cadres supérieurs
Sans diplôme
2
55
25
16
2
CAP ou BEP
nc
50
36
12
nc
Baccalauréat
3
31
35
27
4
Bac+2
nc
11
20
61
7
Licence
nc
6
17
60
17
Bac + 4 ans master
nc
1
5
11
45
39
Bac + 5 master 2
nc
nc
5
31
62
Doctorat
nc
nc
nc
11
88
Ensemble
nc
23
23
36
17
Source : Céreq - enquête 2010 auprès de la génération 2007 - 2010, ensemble des sortants de formation initiale
en 2007 et en emploi
Document 2
De 1980 à 2012, le baccalauréat a connu une évolution de forte ampleur : le nombre annuel de
bacheliers a plus que doublé et leur proportion dans une génération est passée d’un quart à près des
trois quarts. Cette progression a été particulièrement sensible de 1988 (création du baccalauréat
professionnel) à 1995. Puis, jusqu’en 2008, la proportion de bacheliers dans une génération reste stable
autour de 62 %.
[…] Depuis 1995, le nombre de bacheliers a augmenté d’environ 25% mais leur répartition s’est
modifiée en faveur des séries professionnelles et technologiques jusqu’en 2000, et professionnelles
uniquement ensuite. […] Entre 2009 et 2012, tous baccalauréats confondus, le taux de réussite diminue
et atteint 84,5 %. […] L’origine sociale des candidats influe non seulement, et très fortement, sur leur
répartition entre séries, mais aussi sur leur taux de réussite dans chacune d’entre elles. En 2012, près
de 94 % des enfants de cadres ou d’enseignants se sont ainsi présentés avec succès au baccalauréat
général, soit plus de 8 points de plus que les enfants d’ouvriers. La différence est moindre dans les
séries technologiques et professionnelles.
L’état de l’école n°23 Ouvrage édité par le ministère de l’éducation nationale Octobre 2013
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques- Baccalauréat 2014
Sujet N° 23
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Qu’appelle-t-on « société civile organisée » ? [3 points]
2. Donnez deux exemples de déterminant de l’abstention. [3 points]
3. Après avoir réalisé une lecture des données pour l’année 2009, vous mettrez en évidence l’évolution
des opinions des français sur leur niveau de vie depuis 1979 ? [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que le déclassement est une réalité dans la France d’aujourd’hui.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Opinions sur l’évolution du niveau de vie personnel depuis dix ans
( en pourcentage)
Moins
bien
Mieux
Document 2
« La plus grande fréquence des cas de déclassement social d’enfants des classes moyennes est inscrite dans la
dynamique générationnelle de la structure sociale. Deux éléments y contribuent. D’une part, comme les catégories
moyennes ont cessé de connaître une croissance explosive, de plus en plus de candidats se présentent pour de
moins en moins de places : la mobilité structurelle diminue. Ensuite, on note sur le long terme une plus grande
fluidité sociale, autrement dit une plus forte mobilité de brassage ou d’échanges entre les catégories plus hautes et
plus basses sur la hiérarchie sociale : ainsi pour accueillir relativement plus d’enfants de catégories modestes
dans les classes moyennes dans un contexte où il existe plus de candidats que de places, il faut bien que des
enfants de classes moyennes fassent la politesse de céder leur place ».
Louis Chauvel, Les classes moyennes à la dérive, Seuil, 2006
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 24
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
10.
Illustrez par un exemple comment la famille peut influencer la participation politique. [3 points]
2. Qu’est-ce que le principe de subsidiarité ? [3 points]
3. Quelles informations principales retenez-vous de la lecture des données en gras ? [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez l’existence de la mobilité sociale en France.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Destinées sociales
Catégorie socio-professionnelle du fils en fonction de celle du père
Unité : %
Père :
agriculteur
Père : artisan,
commerçant, chef
d'entreprise
Père : cadre et
profession
intellectuelle
supérieure
Père : profession Père :
intermédiaire
employé
Père :
ouvrier
Fils :
22
1
2
0
0
1
Artisan,
commerçant, chef
d'entreprise
6
21
6
8
7
8
Cadre et profession
intellectuelle
supérieure
9
22
52
33
22
10
17
23
25
33
28
23
Employé
9
9
6
9
17
12
Ouvrier
37
24
9
17
26
46
Agriculteur
Profession
intermédiaire
La lecture s'effectue en colonne de cette façon: parmi 100 fils de pères appartenant à une CSP donnée, tant sont devenus...
Source : INSEE, enquête FQP, donnes sociales 2006 - 2003, Champ : hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs, âgés de 40 à
59 ans en 2003
Document 2 :
Entre 1982 et 2008, le nombre de cadres supérieurs a augmenté de 135%, alors que l’emploi total ne
progressait que de 14%. La probabilité de devenir cadre moyen ou supérieur s’est logiquement accrue.
[…] Parmi les actifs occupés issus du monde ouvrier et sortis de l’école depuis moins de cinq ans, 30%
sont cadres en 2008, alors qu’ils n’étaient que 13% dans ce cas en 1982.
La poursuite des créations d’emplois qualifiés ne signifie cependant pas que l’égalité d’accès aux
différentes positions sociales soit devenue plus grande. […] Pour mesurer la part de la mobilité sociale
qui revient à l’évolution réelle des chances (la « mobilité nette »), il faut déduire cet effet de structure du
total de la mobilité sociale.
Louis Maurin, « Tel père, tel fils ?», Alternatives économiques, HS n°84, février 2010
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques- Baccalauréat 2014
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 25
Questions simples (10 points) :
1. Donner un exemple d’action de protestation politique. [3 points]
2. Quelles sont les caractéristiques du régime parlementaire ? [3 points]
3. Faire une phrase avec les données de 2008. (Doc. 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les effets des évolutions du marché du travail sur l’intégration sociale ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Evolution de la part des travailleurs en formes particulières d’emploi et des chômeurs dans
la population active entre 1982 et 2009
Chômeurs
Apprentis
Intérim
CDD
Champ : France métropolitaine, personnes de 15 ans et plus.
Source : Insee. Enquêtes Emploi, 2011
Document 2
Ainsi que le souligne R. Castel, ce n’est donc pas tant, comme on le pense souvent, la constitution d’une
population de travailleurs précaires qui oblige à parler d’une nouvelle question sociale mais la remise en
cause radicale de la condition de salarié. Une des raisons de cette évolution est directement liée aux
effets ambivalents du développement de l’Etat social. En prenant racine dans la société salariale, il a
favorisé le relâchement des liens de solidarité traditionnelle, stimulé l’individualisme et accru la
dépendance de tous à l’égard du système de protection sociale. Cette solidarité devient problématique
avec l’éloignement du plein emploi et la montée du chômage de masse. Les sources de financement de
la protection sociale commencent en effet à se tarir. Au nom des arguments les plus divers
(vieillissement de la société française, effet prétendument négatif des cotisations sociales sur
l’emploi…), les réformes se multiplient. […] Intégrer signifie insérer des individus dans un univers
économique et social où l’emploi devient une denrée de plus en plus rare.
Source : Michel Lallement. Le travail. Une sociologie contemporaine. Folio essais. 2007
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N°26
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
11.
Illustrez par un exemple la volatilité électorale. [3 points]
2. Donnez un avantage et un inconvénient du scrutin majoritaire. [3 points]
3. Faites une phrase avec la donnée concernant la France. (Doc.1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Quelles difficultés l’école rencontre- t-elle dans son rôle d’intégration sociale ?
Document 1 :
Source : Alternatives Economiques, HS n°100, 2014
Document 2
« Le
principe de l’égalité des chances n’a pas toujours été au cœur de l’institution scolaire. En
effet, à l’origine il était question d’élitisme républicain qui cherchait à favoriser les élèves les plus doués.
Progressivement c'est-à-dire au moment de la libération, l’égalité des chances est apparue, rendant
chacun responsable de son destin et offrant à tous les mêmes chances de réussir.
Cependant, certains problèmes persistent tels que les inégalités de réussite mais surtout la
question des origines sociales qui découle directement des disparités observables dans la société.
D’autre part, le système scolaire actuel (notation, etc.) aurait tendance à brouiller ce principe
méritocratique. En effet, la faille du principe de l’égalité des chances est en partie explicable par la
différence « d’offre » du système scolaire français : au niveau territorial, des enseignants, des moyens
financiers, etc ».
Source : François Dubet, Qu’est-ce qu’une école juste ?, Editions du Seuil, 2004
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Sujet N° 27
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
12.
Comment le principe de subsidiarité permet-il de répartir les compétences ? [3 points]
2. Qu’est-ce que la société civile organisée ? [3 points]
3. Donnez l’évolution du nombre de mariages entre 2000 et 2010 en utilisant le calcul de votre choix.
(document1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez l’évolution du rôle de la famille dans l’intégration sociale.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Nombre d’unions (mariage et Pacs)
(a)
(b)
(a)
Champ : France hors Mayotte
(b)
(c)
(c)
Source : INSEE, Trente ans de vie
économique et sociale, 2014
Document 2
La période qui commence au milieu des années 1960 (et dans laquelle nous sommes encore)
correspond à l'instauration d'un compromis entre les revendications des individus à devenir autonomes
et leur souhait de continuer à vivre, dans la sphère privée, avec un ou plusieurs proches. C'est la famille
que je nomme « individualiste et relationnelle ». […] Les familles actuelles ne sont pas en rupture
complète avec le modèle familial précédent dans la mesure où la logique de l'amour s'est encore plus
imposée : les conjoints ne doivent rester ensemble qu'à la condition de s'aimer ; les parents sont tenus
de prêter plus d'attention à leur enfant. [Mais] l'élément central ce n'est plus le groupe réuni, ce sont les
membres qui le composent. La famille devient un espace privé, au service des individus. [...] Au niveau
de la relation conjugale, avec la possibilité du divorce par consentement mutuel (1975), la loi mettant fin
à l'autorité paternelle (1970), la croissance du travail salariée féminin, l'accent est mis sur l'autonomie et
l'indépendance. Au niveau de la relation parentale, avec le développement de la négociation comme
prise en compte des besoins de l'enfant, d'une pédagogie par laquelle la nature de l'enfant doit être
respectée plus que modifiée, l'accent est mis sur l'authenticité.
Source : F. de Singly, Les uns avec les autres. Quand l'individualisme crée du lien, Armand Colin, 2003
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Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 28
Questions simples (10 points) :
13.
Quelles sont les principales caractéristiques du régime parlementaire ? [3 points]
2. Qu’est-ce que la socialisation politique ? [3 points]
3. Dégagez la tendance que montre le document 1 par un calcul approprié. [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que la conflictualité sociale s’est déplacée du monde du travail vers d’autres domaines.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Evolution des journées individuelles de grève en France (hors fonction publique)
Echelle en milliers de journées individuelles de grève
Source : la_vie_eco.com
Document 2 :
Le « logiciel » marxiste d’analyse de la conflictualité sociale a perdu de son influence à partir des
années 1970. Ce déclin est en partie lié au développement, au cours des mêmes années, de luttes
difficilement saisissables en termes économiques, ainsi qu’à l’apparition d’une nouvelle grille d’analyse
sociologique, que l’on a pris l’habitude de désigner comme celle des « nouveaux mouvements sociaux »
(NMS). (…)
Nouveaux, ces mouvements le seraient (au moins dans les années 1970) par plusieurs traits. Le
premier, souligné par Ronald Inglehart, est que dans les sociétés occidentales en voie de passer au
stade « postindustriel » et où les besoins matériels immédiats seraient satisfaits, les revendications se
déplaceraient d’enjeux matérialistes (augmentation des salaires par exemple) vers des enjeux « post
matérialistes » c’est à dire relatifs à la défense de l’autonomie et de l’identité personnelle ou à la
préservation du cadre de vie.
Source : L. Mathieu, « Comment lutter ? », Textuels, 2004
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Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 29
Questions simples (10 points) :
14.
Qu’est-ce que le pluralisme politique ? [3 points]
2. Montrez que le vote est un rituel. [3 points]
3. Comment a évolué la participation à une grève sauvage entre 1990 et 2008 ? (Document 2)
[4 points]
Question principale (10 points) :
Présentez les caractéristiques des mouvements sociaux qui se sont développés à partir
des années 1970.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
L’émergence de nouveaux mouvements sociaux doit beaucoup à l’élévation graduelle du niveau des
aptitudes politiques des masses, au fur et à mesure que l’éducation et l’information politiques devenaient
plus répandues. Mais l’émergence de nouvelles priorités dans les valeurs a été aussi un facteur
important. Les valeurs post-matérialistes [émancipation des femmes, écologie, liberté d’orientation
sexuelle, etc.] sont à la base des nombreux mouvements sociaux nouveaux. Car les post-matérialistes
mettent l’accent sur une hiérarchie des valeurs fondamentalement différente de celle qui a prévalu dans
la société industrielle durant de nombreuses décennies […]. Les post-matérialistes sont devenus de plus
en plus nombreux au cours de ces dernières décennies, et ils accordent moins d’importance à la
croissance économique et plus d’importance à la qualité non économique de la vie. Ils recherchent des
relations entre les gens qui soient moins hiérarchiques, plus intimes et informelles. Ce n’est pas que les
post matérialistes rejettent les fruits de la prospérité – mais simplement que leur hiérarchie des valeurs
est moins fortement dominée par les impératifs qui étaient centraux dans la société industrielle
naissante.
Source : R. Inglehart, La transition culturelle dans les sociétés industrielles avancées, Economica,
1993
Document 2 :
Formes d'action politique protestataires pratiquées par les 18-29 ans de 1981 à 2008 et par les
30 ans et plus (en %)
Source : « Des jeunes davantage impliqués et plus protestataires », Observatoire de la jeunesse, Numéro 2 Novembre 2010.
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Temps de passage : 20 mn
Sujet N° 30
Questions simples (10 points) :
15.
Quel rôle jouent les groupes d’intérêt dans une démocratie ? [3 points]
2. Présentez deux variables lourdes du comportement électoral. [3 points]
3. Faites une phrase avec les données de 1950 et de 2005. (Document 2) [4 points]
Question principale (10 points) :
Comment les conflits du travail ont-ils évolué en France depuis les années 1970 ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
L’accélération de la « mondialisation » de l’économie, l’individualisation de la relation salariale dans
l’entreprise et la précarisation des statuts d’emploi sont ainsi généralement évoqués comme autant de
processus de reconfiguration des rapports de production qui sapent les fondements de l’action
collective, ôtant en particulier à l’arme de la grève toute son efficacité. […] Plusieurs éléments viennent
battre en brèche cette croyance amplement partagée en une marginalisation « traditionnelle » du monde
du travail. En réduisant la conflictualité au travail à la seule modalité de la grève, l’indicateur statistique
[des Journées Individuelles Non Travaillées] obère complètement la diversité de ses formes possibles.
[…] Loin de disparaître ou de se réduire à des luttes pour la défense de l’emploi, les conflits du travail se
structurent encore autour d’enjeux multiples (salaires, conditions de travail) et l’industrie demeure le lieu
privilégié de leur éclosion. Ces conflits se déploient essentiellement sous forme d’actions de grèves
courtes et localisées ou d’actions sans arrêt de travail […], lesquelles échappent bien davantage au
regard statistique, scientifique et médiatique que les journées d’action nationales qui rythmaient les
30 « trente glorieuses » et qui caractérisent encore aujourd’hui les mobilisations du secteur public.
Source : Baptiste Giraud, « Des conflits du travail à la sociologie des mobilisations : les apports d’un
décloisonnement empirique et théorique », Politix, volume 22, 2009/2.
Document 2 :
Taux de syndicalisation en France depuis 1945
Source : Thomas Amossé, Maria-Teresa Pignoni, « La transformation du paysage syndical depuis 1945 », Données sociales La société française, Edition 2006.
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Sujet N°31
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
16.
Qu'est-ce que la socialisation politique ? [3 points]
2. Selon quel principe se répartissent les compétences entre l'Union Européenne et les Etats
membres ? [3 points]
3. Mesurez l'évolution de la part des dépenses de protection sociale dans le PIB en France et dans
l'Union européenne entre 2005 et 2010. [4 points]
Question principale (10 points) :
Comment la redistribution réduit-elle les inégalités ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Dépenses
de
protection
Maladie,
Famille,
Logement, sociale (en
Invalidité Vieillesse Survie
Chômage
santé
enfants
exclusion % du PIB)
Prestations sociales par groupe de fonction
en % du total des prestations
France
28,1
(Année 2005)
France
(p) 27,4
(Année 2010)
Union européenne
27,8
(Année 2005)
Union européenne
(p) 28,3
(Année 2010)
(p) Données provisoires.
5,6
(p) 5,8
7,8
(p) 7,7
35,1
6,2
8,0
7,1
4,0
31,5
(p) 36,9 (p) 5,7
(p) 7,9
(p) 6,5
(p) 4,7
(p) 33,8
6,4
7,6
5,8
3,3
27,1
(p) 37,6 (p) 5,7
(p) 7,7
(p) 5,8
(p) 3,4
(p) 29,4
37,5
D'après Eurostat repris par l'Insee (http://www.insee.fr/fr/ffc/tef/tef2013/T13F057%5CASF_045DD20.xls)
Document 2 :
Le champ de la redistribution […] s’arrête aux prélèvements et prestations monétaires qui
répondent explicitement à un objectif de redistribuer les revenus, que ce soit spécifiquement des
plus aisés vers les moins aisés (impôt sur le revenu, minima sociaux, dans une moindre mesure les
cotisations redistributives) ou des ménages sans enfant vers les ménages avec enfants (prestations
familiales). […]
Cependant, si le niveau de vie des ménages se trouve affecté par ces transferts et prélèvements
monétaires, il bénéficie également de transferts des administrations publiques « en nature », c’està-dire opérés sous forme de services gratuits ou délivrés à faible coût, qui peuvent avoir un impact
redistributif d’autant plus fort qu’ils mettent en jeu des masses financières très importantes. Ces
services touchent en particulier les domaines de la santé, de l’éducation ou du logement social. Ils
répondent au souci de garantir aux personnes un accès a priori identique aux soins, à l’éducation
ou aux services de logement, quel que soit leur niveau de ressources. Ils répondent ainsi davantage
à un objectif d’équité que de redistribution, et sont de ce fait généralement écartés du champ de la
"Vue d'ensemble - Redistribution" in France, portrait social - Edition 2008.
redistribution.Insee.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FPORSOC08i.PDF
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Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°32
Questions simples (10 points) :
17.
Illustrez par des exemples les différentes formes d'action politique. [3 points]
2. Donnez la définition d'un régime parlementaire. [3 points]
3. Quelle est la part des élèves en difficultés de lecture dans les établissements appartenant à des
zones d'éducation prioritaire en 1997 et en 2007 ? [4 points]]
Question principale (10 points) :
Quelles mesures peuvent favoriser une plus grande égalité des chances ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Proportion d'élèves en début de 6ème ayant des difficultés de lecture.
Insee, "L’évolution du nombre d’élèves en difficulté face à l’écrit depuis une dizaine d’années", in Portrait social 2011.
Document 2 :
Comment donner plus à ceux qui ont moins ? Faut-il mettre en œuvre des « discriminations positives » ?
Par ce terme on entend la mise en place de mesures dérogatoires (par exemple des quotas de
recrutement) pour aider certaines populations.
Dans de nombreuses situations, l’égalité juridique est insuffisante pour conduire à une égalité réelle, tant
les handicaps de certaines populations sont importants. Ce constat a été fait notamment à partir des
années 60 aux Etats-Unis à propos de la communauté noire. D’où l’idée d’un « coup de pouce »
supplémentaire, de discriminations « positives », qui contrebalanceraient les discriminations négatives
particulières dont sont victimes ces populations. Puisque certains partent avec un handicap, on
considère qu’il n’est pas juste que les règles de la course soient les mêmes pour tous. Il est vrai qu’aux
inégalités liées à l’origine sociale, viennent s’ajouter celles qui découlent de la couleur de peau, de la
nationalité ou du simple patronyme. Il suffit d’observer le marché du travail ou le secteur du logement
pour constater combien les jeunes, en particulier, semblent « triés » en fonction de leurs origines. […]
Avec la loi sur la parité en politique ou les zones d’éducation prioritaire, la France a déjà expérimenté
des mesures proches de ce type.
Observatoire des inégalités, Faut-il des discriminations positives ? 30 janvier 2004. http://www.inegalites.fr/spip.php?article195
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Sujet N°33
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
18.
2
Quelles sont les variables lourdes du comportement électoral ? [3 points]
Qu’est-ce que la démocratie délibérative ? [3 points]
3. Calculer approximativement les rapports interquintiles (Q5/Q1) pour les revenus primaires, le revenu
disponible brut et le revenu disponible brut ajusté. [4 points]
Question principale (10 points) :
Quels effets exerce la redistribution sur les inégalités de revenu ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Montants annuels moyens par unité de consommation en euros
Solde des revenus primaires
- Impôts directs et cotisations sociales
+ Prestations sociales et autres transferts en
espèces
= Revenu disponible brut (RDB)
+ Transferts sociaux en nature
= Revenu disponible brut ajusté (RDBA)
Q1
7 510
2 760
5 320
Q2
17 210
6 590
5 790
Q3
24 380
9 730
6 390
Q4
32 830
13 510
7 430
Q5
60 620
24 710
14 120
10 070
7 400
17 470
16 410
5 940
22 350
21 040
5 380
26 420
26 750
5 000
31 750
50 030
5 110
55 140
Note :
Les ménages sont répartis en cinq groupes ou quintiles (de Q1 à Q5) par niveau de vie croissant.
Les transferts en nature rassembles les services publics distribués à titre gratuit ou quasi-gratuit aux
ménages (exemples : éducation, santé).
Source : Sylvie LE LAIDIER, « Les transferts en nature atténuent les inégalités de revenus », INSEE Première,
n°1264, nov.2009.
Document 2
Le fait que l’éducation ou la santé publiques soient gratuites, ou fournies à très faible prix pour
les ménages au regard de leurs coûts, est spontanément considéré comme un facteur de réduction des
inégalités : les pauvres y ont accès tout comme les riches, au nom des droits jugés universels. Sans
elle, les pauvres ne pourraient pas se payer ces services.
La question se complique quand on introduit dans le raisonnement l’intensité de l’usage de ces
services. En France, le revenu moyen des 10% les plus riches est environ neuf fois supérieur à celui des
10% les plus pauvres. […] Le coût, pour la collectivité, du parcours éducatif des enfants de milieux
favorisés (études longues, filières « nobles » à taux d’encadrement et à coût annuel élevés) est en
moyenne plus important que les études des enfants de milieux modestes.
[…] le calcul (effectué en 2003 par le Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale)
montre que les dépenses publiques dont bénéficient en moyenne les ménages du dixième décile ne
sont « que » quatre fois supérieures à celles qui concernent les ménages du premier décile.
Source : Jean GADREY, « Peut-on réduire les inégalités ? », Alternatives économiques Poche, n°46, nov. 2010.
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Sujet N° 34
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
19.
Illustrez par un exemple la gouvernance multi-niveaux. [3 points]
2. Montrez que la société civile organisée peut influencer l'action publique. [3 points]
3. Comparez grâce à un calcul la contribution respective des prélèvements et des prestations dans la
lutte contre les inégalités. [4 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les moyens dont disposent les pouvoirs publics pour lutter contre les inégalités ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Contribution des différents transferts à la réduction des inégalités de niveau de vie en 2012
Les différentes mesures redistributives
PRELEVEMENTS
FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE
Cotisations sociales
Contributions sociales
IMPOTS DIRECTS
Impôt sur le revenu
Taxe d'habitation
Contribution des différentes mesures
redistributives à la réduction
des inégalités de niveau de vie en 2012 en %
37
5,9
2,6
3,4
31,1
31,6
-0,5
PRESTATIONS
63
PRESTATIONS FAMILIALES
25,3
AIDES AU LOGEMENT
18,5
MINIMAS SOCIAUX ET RSA Activité
19,2
Niveau de vie
100
d'après : Insee ; DGFiP ; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, enquête Revenus fiscaux et sociaux 2010 (actualisée 2012)
Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu est positif ou nul et dont la
personne de référence n’est pas étudiante.
Lecture : les prestations contribuent pour 63 % à la réduction des inégalités.
Document 2
Où beaucoup envisagent de faire simplement évoluer le système fiscal, vous en appelez à une
« révolution fiscale », notamment en matière d'impôt sur le revenu. Pourquoi ?
Pour deux raisons. D'abord parce que la complexité de notre système s'ajoute à la technicité du sujet
pour le rendre opaque et incompréhensible aux yeux des citoyens. Un niveau de prélèvements
obligatoires élevé (environ 45 % des revenus en France aujourd'hui) permet de financer une protection
sociale ambitieuse, des écoles, des universités, etc. Mais cela crée aussi une obligation de
transparence. Tout le monde paie des impôts : les gens modestes autant et même davantage que les
gens riches. Chacun a le droit de comprendre et d'exiger plus de clarté aussi bien sur les efforts
demandés aux uns et aux autres que sur l'usage qui est fait des recettes fiscales. La seconde raison est
que notre système d'impôts directs sur le revenu - impôt sur le revenu et contribution sociale
généralisée (CSG) - est en faillite. Théoriquement, l'impôt sur le revenu devrait réintroduire de la
progressivité et contrecarrer ainsi le caractère fortement régressif des impôts indirects sur la
consommation ou des cotisations sociales. Mais, en réalité, l'impôt sur le revenu actuel est lui-même
régressif : à mesure qu'on monte dans l'échelle des revenus, le taux effectif d'imposition diminue.
Alternatives économiques 28/01/2011 Extrait d'entretien avec T. PIKETTY Propos recueillis par T. Pech
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°35
Questions simples (10 points) :
1/ Qu'est-ce qu'un régime semi-présidentiel ? [3 points]
2/ Donnez une définition de la notion de culture politique. [3 points]
3/ Calculez de trois manières différentes l’évolution du salaire minimum brut en euros par mois entre
janvier 2012 et janvier 2013 en France. (Doc.1) [4 points])
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que l'analyse néoclassique du marché du travail ne suffit pas à expliquer la
détermination du taux de salaire.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Salaire mensuel minimum et coût horaire de la main d’œuvre au sein de l’UE.
Coût de la main d’œuvre
Salaire minimum brut par mois (1)
en 2011 en euros par
heure (2)
Janvier 2012
Janvier 2013
Allemagne
///
///
30.1
Bulgarie
138
159
3.3
Espagne
748
753
20.8
France
1 398
1 430
34.3
Luxembourg
1 801
1 874
33.7
Pays-Bas
1 447
1 469
31.3
Pologne
336
393
7.7
Royaume-Uni
1 202
1 264
19.0
Slovaquie
327
338
8.9
(1) Insee - TEF édition 2014 page 61 (2) Coût horaire par salarié en équivalent temps plein (hors apprentis) dans
les entreprises de l’industrie et des services marchands de dix salariés ou plus. Source : Eurostat
Document 2 : Quelle relation entre emploi et salaire minimum ?
L’objectif du salaire minimum est de limiter les inégalités entre les salaires tout en évitant que le
déséquilibre des positions entre un salarié et son employeur ne conduise [...] à des rémunérations trop
faibles. C'est un instrument public qui permet à l’État de pallier les insuffisances de la libre négociation
des salaires par les partenaires sociaux. [..] En France, le SMIC a remplacé en 1970 le SMIG[...] Il est
reproché au salaire minimum de réduire le niveau d’emploi. Dans la lignée des travaux originels de
Stigler (1946) pour qui la distribution des productivités individuelles détermine celle des salaires, le
salaire minimum tronquerait la distribution « naturelle » des salaires. En rendant illégaux les faibles
salaires, il ferait disparaître les emplois peu qualifiés dont la productivité est située en dessous du
minimum. […] L’argument théorique qui fait porter aux législations du salaire minimum une part de
responsabilité dans la montée du chômage est de nature microéconomique. Si le salaire minimum est
élevé, c’est le coût du travail non qualifié qui est important. Les employeurs vont tenter de le répercuter
dans leur prix de vente, ce qui va diminuer la demande qui leur est adressée, limiter leur activité et leur
emploi de travailleurs peu qualifiés. […] Ils vont tenter aussi de remplacer les salariés peu qualifiés par
d’autres travailleurs jugés plus productifs et moins coûteux (compte tenu de leur productivité élevée) ou
par des machines [...]. Les consommateurs vont eux aussi substituer du travail qualifié au travail non
qualifié lorsqu’ils achètent plus de produits dont le prix relatif a diminué, qui incorporent davantage
d’emploi qualifié et productif.
Source. J. Gautié et Y. L’Horty, « Salaire minimum et prélèvements sociaux », Les grandes questions économiques
et sociales I, nouvelle édition, La Découverte, Collection Repères Économie, n°488, 2013, pages 82-83
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Sujet N°36
Questions simples (10 points) :
1/ Définissez la notion de parité en politique. [3 points]
2/ Illustrez la dimension rituelle de l'acte électoral. [3 points]
3/ Calculez de trois manières différentes l’évolution du salaire minimum brut en euros par mois
entre janvier 2012 et janvier 2013 en France. (Doc.1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que le taux de salaire est déterminé par le fonctionnement du marché
du travail selon l'analyse néoclassique.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1: Salaire mensuel minimum et coût horaire de la main d’œuvre au sein de l’UE.
Coût de la main d’œuvre en
Salaire minimum brut par mois (1)
2011 en euros par heure (2)
Janvier 2012
Janvier 2013
Allemagne
///
///
30.1
Bulgarie
138
159
3.3
Espagne
748
753
20.8
France
1 398
1 430
34.3
Luxembourg
1 801
1 874
33.7
Pays-Bas
1 447
1 469
31.3
Pologne
336
393
7.7
Royaume-Uni
1 202
1 264
19.0
Slovaquie
327
338
8.9
(1) Insee - TEF édition 2014 page 61 (2) Coût horaire par salarié en équivalent temps plein (hors apprentis) dans
les entreprises de l’industrie et des services marchands de dix salariés ou plus. Source : Eurostat
Document 2 : 2014, la reprise à petit feu
[...]Cette croissance très modérée dans la zone euro ne permettra pas une décrue rapide du
chômage. Tout d'abord, parce que le rebond de l'activité reste insuffisant, mais aussi parce que
les gains de productivité ont été très limités dans plusieurs pays depuis 2008.
La France devrait être particulièrement concernée par cette situation: pour répondre au
supplément de production anticipée en 2014, les entreprises françaises vont d'abord puiser
dans leurs réserves de productivité.
Le constat est similaire dans l'ensemble de la zone euro, même si le ralentissement de la
croissance, voire la baisse, de la population active permettra une décrue du chômage dans
certains pays. Sur l'ensemble de zone, le taux de chômage devrait repasser tout juste sous le
seuil de 12 %, une persistance d'un chômage de masse qui continuera à alimenter les
pressions déflationnistes. Ce processus est déjà à l'oeuvre : il résulte tout d'abord de la montée
du chômage , qui crée des pressions à la baisse sur les salaires Ce mouvement est amplifié par
les réformes structurelles visant à réduire le coût du travail. De nombreux pays ont en effet
organisé une libéralisation du marché du travail en cherchant notamment à favoriser la
décentralisation des négociations salariales ou en permettant aux entreprises de se soustraire
plus facilement aux accords de branche existants. Christophe Blot et Eric Heyer directeurs adjoints au
département d'analyse et prévision de l'OFCE. Alternatives économiques Hors série n° 100 , 2 è trimestre 2014
L'Etat de l'économie 2014, page 10 et 11
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Sciences économiques et sociales
Sciences sociales et politiques - Baccalauréat 2014
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°37
Questions simples (10 points) :
20.
Illustrez par un exemple la notion de culture politique. [3points]
2. Expliquez ce qu’est un régime parlementaire. [3points]
3. Comparer l’évolution des embauches en CDI et celle des CDD en 2000 et 2010. [4points]
Question principale [10 points]:
Comment l’évolution des types de contrat de travail transforme t-elle le marché du
travail ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Evolution du nombre de nouvelles embauches (hors intérim) et de la part des CDI
et des CDD dans celles-ci (base 100 en 2000)
Document 2 : L’hétérogénéité du facteur travail
Au niveau microéconomique, la sensibilité de la demande de travail à son coût dépend des
particularités des techniques de production et de la nature des produits. Les grandes
entreprises capitalistiques à forte proportion de main-d’œuvre qualifiée sont moins sensibles à
l’évolution du coût salarial : leur problème est avant tout de sélectionner et de motiver une
main-d’œuvre qualifiée. Pour ce type d’entreprise qui relèvent d’une logique industrielle, le coût
salarial intervient à la marge sur les services annexes à la production (accueil, restauration…)
dont le montant peut être ajusté par réduction et/ou externalisation. Le pole opposé est
constitué par les entreprises de service aux particuliers et les commerces, qui emploient
beaucoup de main d’œuvre peu ou pas qualifiée, et qui sont sur des marchés où la demande
est très sensible à son prix. Ces entreprises qui relèvent d’une logique marchande, sont très
sensibles au coût salarial, notamment des moins qualifiés.
Source : Jérome Gautié, Coût du travail et emploi, La Découverte, 1998
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N° 39
Questions simples (10 points) :
21.
Illustrez le rituel du vote. [3 points]
2.
Quels sont les effets d’un mode de scrutin majoritaire sur la sélection des gouvernants ? [ 3 points]
3.
Faites une phrase intégrant les données pour l’année 2009 (Document 1). [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez en quoi la réduction du coût du travail peut permettre de réduire le chômage.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Évolution du coût salarial unitaire et de l'emploi salarié en France (taux de variation annuel en %) :
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Coût salarial unitaire 0,8
1,7
1,4
1,1
6,2
2,9
-0,2 2,6
Emploi salarié
0,4
0,7
1,3
1,7
-0,8 -1,2 0,8
0,5
INSEE, Comptes Nationaux trimestriels, Août 2012
Document 2
Souvent avancées parmi les causes expliquant le maintien d'un taux de chômage élevé en France, les
cotisations sociales ont fait l'objet de plusieurs allégements, principalement en direction des bas
salaires.
En 2004, la France a consacré 17 milliards d’euros, soit près de 1,2% de son PIB, à des mesures
d’allégement des cotisations sociales sur les bas et moyens salaires. C’est le poste le plus important de
toutes les politiques de l’emploi. La France fut le premier pays à initier en 1993 ce type de mesures
suivie peu après par la Belgique et les Pays-Bas. L’ambition de ces dispositifs est d’abaisser le coût du
travail afin que les entreprises augmentent leurs embauches.
À ce jour, la seule étude d’envergure sur les effets des allégements des cotisations sociales en France
est celle menée par Bruno Crépon et Rozenn Desplatz. Pour l’emploi total, l’estimation moyenne indique
que les exonérations de cotisations patronales ont créé ou sauvegardé 460 000 emplois sur la période
considérée (en réalité, cette estimation se situe dans une fourchette allant de 255 000 à 670 000
emplois). Les effets sont plus importants dans le secteur des services (310 000 emplois créés, ce qui
correspond à une hausse de 5,2% des effectifs) que dans l’industrie (150 000 emplois créés, ce qui
équivaut à une hausse de 3,3% des effectifs). La même étude a montré qu’il y a eu un effet de
substitution en faveur du travail non qualifié : une réduction supplémentaire d’un point du coût du travail
a conduit à une hausse d’environ 0,7 % de la part de l’emploi non qualifié dans l’emploi total.
Cahuc P., Zylberberg A., (2005), L'impact des réductions de cotisations sociales,
Les Cahiers français, 327 p. 18-22
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N° 40
Questions simples (10 points) :
7.
Quels sont les principaux déterminants sociaux de l'abstention ? [3 points]
2.
Qu'est-ce que la société civile organisée ? [3 points]
3.
Faites une phrase intégrant les données pour la catégorie des chômeurs (Document 1). [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrer que les politiques de l’emploi se fondent sur la prise en compte du rôle du travail dans
l’intégration sociale.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
La première recherche française d’envergure s’appuyant sur des entretiens approfondis de chômeurs
aboutît à définir le chômage comme une « chute de statut », vécu comme une véritable « déchéance
sociale » et frappée du sceau de « l’humiliation ». L’humiliation du chômeur a deux composantes. D’une
part, une « gêne sociale », c’est-à-dire le sentiment d’être mal considéré, d’occuper une position de
quémandeur, de subir un traitement non mérité, d’être mêlé à des ivrognes ou à des paresseux. D’autre
part, une « honte sociale », c’est-à-dire une impression que l’on est bien à part des autres, le sentiment
que l’on est coupable de ce qui arrive. Si le sentiment d’humiliation ou d’abaissement social est
d’intensité variable, il est typique de la situation de chômage.
Le chômage ne se réduit donc pas à la privation d’emploi ou à une « infériorité économique », il se
définit sociologiquement comme une « infériorité sociale » liée à la dévalorisation de la position de
chômeur, et l’ « impuissance sociale » des chômeurs eux-mêmes, confrontés au sentiment d’humiliation,
rejetés dans leur isolement et réduits à la paralysie collective. Cette accumulation définit la « faiblesse
sociale » des chômeurs qui a tendance à fonctionner comme un cercle vicieux.
Didier Demazière, La sociologie du chômage, La Découverte 1995
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N° 41
Questions simples (10 points) :
22.
Qu’est-ce que le principe de subsidiarité ? [3 points]
2. Quel rôle la socialisation secondaire peut-elle jouer dans la formation des attitudes politiques ?
[ 3 points]
3. Faites une phrase avec les données de l’année 2010 permettant d’en comprendre le sens.
(Document 1) [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que la flexibilité peut être source de précarité.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
La rigidité salariale est le grand argument libéral pour expliquer le chômage de masse européen face
aux succès américain et britannique. Ces analyses ont pour elle une cohérence indiscutable. (…)
Quelques éléments de discussion sont cependant utiles :
- Il est à peu près vérifié qu’une plus grande flexibilité donne de meilleurs résultats sur l’emploi, mais
d’autres critères sont à prendre en compte : pauvreté, protection santé et retraite, etc.
- Le résultat attendu étant la baisse du coût du travail, ne risque-t-on pas de le payer par une baisse de
la demande (…) ?
- Une flexibilité totale parait contradictoire avec l’évolution du management : dans les pays à hauts
salaires, les « gisements de la productivité » se situent dans l’implication de salariés.
J.P. Delas, Economie contemporaine, Ellipses, 2002
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N° 42
Questions simples (10 points) :
23.
Présentez les caractéristiques d’un régime semi-présidentiel. [3 points]
24.
Donnez une explication de la volatilité électorale. [3 points]
25.
Donnez une lecture des chiffres pour la France et la Roumanie (Document 1). [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrer qu’un coût du travail élevé peut être source de chômage.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Taux de chômage et coût de la main d’œuvre au sein de l'union européenne
Document 2 : Le Smic a-t-il un impact sur le niveau d'emploi ?
C'est une vieille question, aussi vieille que le salaire minimum lui-même. Il a été introduit en France au
début des années 1950, donc le débat fait rage depuis plus de soixante ans. C'est vrai que dans
l'Hexagone, le salaire minimum est particulièrement élevé : le Smic représente près de 65 % du salaire
médian (celui qui sépare les salariés en deux, la moitié gagnant moins, l'autre moitié plus). C'est un des
niveaux les plus élevés parmi les pays de l'OCDE. Or, peu d'économistes nient le fait qu'un salaire
minimum trop élevé peut avoir un impact négatif sur l'emploi, notamment pour les salariés peu qualifiés.
Ceci dit, depuis une vingtaine d'années maintenant, les gouvernements successifs ont adopté une
politique d'abaissement du coût du travail au niveau du Smic, par l'abaissement des cotisations sociales
patronales. Cet abaissement est assez massif : sur environ 40 points de cotisations sociales patronales
au niveau du Smic, on en exonère 26 points, et jusqu'à 28 points pour les petites entreprises. Cela coûte
très cher, à peu près 1 % du PIB français, mais là aussi, il y a un relatif consensus au sein des
économistes pour dire que ces abaissements de cotisations sociales ont eu un impact positif sur
l'emploi. Cela a permis de stabiliser la part de l'emploi non qualifié dans l'emploi total, avec même une
légère remontée après 1993.
Entretien avec Jérôme Gautié*, professeur d'économie à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne
Alternatives Economiques Hors-série n° 099 - décembre 2013
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Sujet N°43
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
8. Caractérisez les nouvelles formes d’action politique. [ 3 points]
2. Présentez les caractéristiques du régime semi présidentiel ? [ 3 points]
3. Calculez l'évolution du taux de chômage et du PIB entre 2008 et 2011. Faites une phrase avec les
résultats obtenus. (document 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Comment les politiques de soutien de la demande globale permettent-elles de lutter contre le
chômage keynésien ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Les indicateurs conjoncturels de l'économie française
2007
2008
2009
2010
2011
Croissance du PIB (%)
2,3
0,1
-2,5
1,7
1,6
Taux de chômage (%)
8
7,4
9,1
9,4
9,6
Taux d'inflation (%)
1,5
2,8
0,1
1,5
1
Solde extérieur (% du PIB)
-0,9
-0,3
-0,2
0,1
-0,4
Dette publique de l'ensemble des administration (% pIB)
63,9
67,5
78,1
82,7
87,3
Solde public (%PIB)
-2,7
-3,4
-7,5
-7,7
-6,4
Source INSEE,OFCE pour 2010-2011
Document 2 :
La plupart des pays ont adopté des programmes de relance de grande envergure, ajustant
simultanément divers impôts et programmes de dépenses. Une majorité de pays ont donné la
priorité aux réductions d'impôts sur la stimulation des dépenses (mais le Japon, la France,
l'Australie, le Danemark et le Mexique font manifestement exception). Aux Etats-Unis, la
répartition s'infléchira : en 2008, la relance a été entièrement axée sur les réductions d'impôts,
alors qu'en 2009 elle consistera pour les deux-tiers environ en mesures côté dépenses. Dans la
plupart des pays, les allègements fiscaux touchent principalement l'impôt sur le revenu des
personnes physiques et, dans une moindre mesure, l'impôt sur les sociétés, le Royaume Uni
étant la principale exception, avec une réduction temporaire généralisée de la TVA. Côté
dépenses pratiquement tous les pays de l'OCDE ont lancé et/ou accéléré des programmes
d'investissement public.
Source : perspectives économiques de l'OCDE, rapport intermédiaire, OCDE, mars 2009
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