
Contrôle de connaissances – Pôles hospitaliers deuxième cycle  
Grille d’évaluation de l’épreuve clinique auprès d’un malade.  
 
 
Durée de  l’épreuve :  30  minutes  auprès  du  patient,  30  minutes  laissées  à  l’étudiant  pour  rédiger 
l’observation (au cours de cette phase le dossier biologique et iconographique est à la disposition de 
l’étudiant), 20 minutes devant le jury (présentation + questions). 
 
 
Le  but  de  l’évaluation  n’est  pas  de  contrôler  les  connaissances  (seules  les  notions  pertinentes  en 
relation  avec  le  cas  présenté  peuvent  faire  l’objet  de  demandes  de  précisions,  à  l’exclusion  de 
questions purement théoriques). Il s’agit d’apprécier : 
 
- les qualités relationnelles de l’étudiant 
 
- ses capacités à recueillir des informations, par l’interrogatoire puis l’examen clinique 
 
- sa capacité à hiérarchiser les informations et d’en faire la synthèse pour présenter un « ensemble 
narratif cohérent ». 
 
 
Cette évaluation suppose bien évidemment que l’examinateur assiste en totalité à l’examen du 
patient par l’étudiant. 
 
 
Choix du patient sur qui porte l’examen 
 
Ce choix est important et doit autant que faire se peut avoir des critères homogènes d’un jury à l’autre. 
 
Quelques règles peuvent être énoncées : 
- éviter les patients avec qui le dialogue est impossible (troubles de conscience…) ; l’aphasie 
n’est  pas  un  facteur  d’exclusion  si  elle  fait  partie  de  l’objectif  sémiologique  demandé  à 
l’étudiant 
- éviter les patients présentant une pathologie trop pointue relevant de la grande spécialisation : 
s’en tenir si possible aux malades relativement courantes, adaptées à une approche clinique du 
niveau de deuxième cycle. 
- le  problème  doit  être  avant  tout  clinique  (ou  biologiques  dans  certains  cas  comme  les 
observations  d’hématologie) :  éviter  les  observations  pour  lesquelles  la  discussion  porte 
essentiellement sur des nuances d’imagerie par exemple 
- préférer les cas qui favorisent la démarche personnelle de l’étudiant (éviter les observations 
toutes faites et racontées spontanément par le patient pour qui tout est déjà réglé (du style : 
«j’ai une sciatique mais avec la morphine ça va  mieux,  j’ai passé une  IRM et on  m’opère 
demain parce que je n’ai plus de réflexes »). 
 
En fonction de  ces critères, et  à  l’appréciation de l’examinateur, il peut être tout à fait justifié de 
supprimer la feuille de température du patient pendant l’épreuve.