• éviter tout contact non néces-
saire avec la volaille domestique
et les oiseaux sauvages.
Cela comprend notamment :
- les fermes avicoles
- les zoos
- les marchés où l’on vend des animaux
vivants et de boucherie, comme des
poulets et des canards, car ces ani-
maux peuvent être porteurs du vi-
rus de la grippe aviaire A (H5N1). Les
recherches ont démontré que le
risque d’infection est plus grand chez
Les précautions à prendre
si vous voyagez.
les personnes qui sont en contact direct
avec de la volaille vivante ou morte,
ainsi qu’avec les surfaces contaminées
par leurs excréments ou sécrétions. Le
virus de la grippe aviaire peut adhérer
aux cheveux et aux vêtements, et peut
être respiré.
• manger de la volaille très bien
cuite (aucune chair rosée visible même
près des os) afin d’éliminer le risque
d’infection. Bien qu’on ne détienne à ce
jour aucune preuve de transmission du
virus par des aliments contaminés, il est
préférable d’éviter les plats de volaille
insuffisamment cuits ou crus, y compris
les œufs et les produits à base d’œufs.
• suivre les précautions habi-
tuelles en ce qui concerne l’en-
treposage, la manipulation et
la préparation des aliments. Les
voyageurs doivent suivre quelques me-
sures d’hygiène, notamment le lavage
complet des mains, surtout après le con-
tact avec des œufs ou avec des produits
Les antiviraux sont des médicaments par-
fois préconisés dans le traitement curatif
de la grippe. Leur efficacité reste toutefois
partielle et seul un médecin est en mesure de
prescrire les bons médicaments.
Il n’existe pas non plus de vaccin contre
la grippe pandémique pour l’homme car le
virus est nouveau.
Le vaccin actuel contre la grippe saison-
nière ne fournit malheureusement aucune
protection contre le virus de la grippe
Par mesure de précaution, la DASS-NC recommande aux voyageurs se rendant dans les pays où l’on a signalé des cas
de grippe aviaire A (H5N1) chez la volaille(1) de considérer les mesures qui suivent :
Consulter avant le voyage
La DASS-NC recommande aux Calédoniens se rendant à l’étranger,
quelle que soit leur destination, de consulter leur médecin de famille
avant leur départ pour obtenir une évaluation personnelle des risques
encourus et pour déterminer leurs besoins en matière de vaccination
ainsi que les médicaments et les mesures de protection personnelle
nécessaires. Il est recommandé aux voyageurs se rendant dans des
régions où des cas d'infection de H5N1 ont été signalés (1), de discuter avec
leur médecin de la vaccination contre la grippe saisonnière et des médica-
ments antiviraux.
En outre, la DASS-NC recommande aux voyageurs qui tombent malade
ou ne se sentent pas bien après leur retour en Nouvelle-Calédonie,
de prendre rendez-vous avec leur médecin. Ces voyageurs doivent
informer leur médecin, dès le début de l’entrevue, qu’ils ont voyagé ou ont
vécu hors du territoire et préciser les endroits visités.
Pour plus d'informations, vous pouvez appeler au 05 11 03 (n° vert/appel gratuit)
ou consulter le site de la DASS : www.dass.gouv.nc
L'action menée par le gouvernement
(information, prévention, etc.) n'exclut
pas que les populations doivent aussi
se sentir responsables ; chacun doit
veiller à ne prendre aucun risque
en respectant quelques règles de
précaution.
Mobilisation pour
la prévention
Le Tamiflu® : l'antiviral actuellement
le plus utilisé.
aviaire. Cette vaccination permet toutefois d’évi-
ter une combinaison du virus de la grippe aviaire
avec un virus humain, situation à haut risque de
recombinaison génétique entre les 2 souches. Plu-
sieurs laboratoires travaillent à l’élaboration d’un
vaccin humain spécifique à la souche H5N1, mais ce
type de recherche prendra plusieurs mois.
Les remèdes contre la maladie
Selon les experts de l’OMS, l’abattage rapide
de toutes les volailles de Hong-Kong en 1997
a probablement permis d’éviter une pandémie
de SRAS. En Asie, les populations qui entrent
régulièrement en contact avec la volaille, ou
manipulant les aliments qui en sont directement
issus (œufs), sont invitées à se laver régulièrement
les mains.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation
et l’agriculture (FAO) recommande par ailleurs une
campagne de vaccination intensive et ciblée des
volailles dans les zones non contaminées.
En France
Par mesure de précaution, l’importation de
viande de volaille, de préparation à base de viande
de volailles, d’œufs, et de matières premières
de volaille destinées à la fabrication de viande
pour animaux en provenance de zones affectées
est interdite. De même, il est désormais interdit
d’importer des volailles ainsi que des oiseaux de
compagnie en provenance des zones affectées.
Les contrôles des services vétérinaires et des
douanes ont été renforcés. L’importation de plumes
et duvets est sans risque car ces matières subissent
un traitement adapté.
En Australie
Les autorités australiennes ont organisé, fin
novembre dernier, un exercice simulant l’apparition
de cas de grippe aviaire dans le pays pour tester
son état de préparation face à la menace d’une
épidémie. L’exercice Eleusis, qui s’est étalé sur qua-
tre jours, a impliqué un millier de personnes du
gouvernement et des autorités locales, des services
de la santé et de l’agriculture ainsi que l’industrie
agricole. Le scénario de l’exercice comportait des cas
humains de grippe aviaire. En réalité, aucun cas de
grippe aviaire liée à la souche H5N1 du virus qui
sévit en Asie n’a été décelé en Australie.
• les voyageurs désirant importer un oiseau vivant
doivent au préalable obtenir un permis d’importa-
tion auprès de la DAVAR.
• les voyageurs qui ont visité une ferme durant
leur séjour dans un pays affecté doivent s’assurer
que les vêtements et les chaussures portés sur la
ferme sont exempts de fumier et de terre avant leur
entrée en Nouvelle-Calédonie.
Pour plus d’informations, contacter la DAVAR au 24 37 45
Dans le monde
Les stratégies de lutte contre le virus aviaire
reposent essentiellement sur le diagnostic, l’hygiène,
l’éducation, la quarantaine et la réduction de
la taille des élevages. Des mesures d’abattage
massif de volailles ont été mises en œuvre dans le
but d’éviter toute exposition au virus et d’empêcher
la maladie de se développer.
La mise en quarantaine des fermes avicoles
ainsi que l’abattage systématique des élevages
potentiellement contaminés ont été les premières
mesures mises en place par les pays infectés.
En Nouvelle-Calédonie
Notre pays ne fait pas partie de la zone
contaminée par le virus. Néanmoins, le gouver-
nement s’est engagé dans la mise en place d’un
dispositif préventif afin notamment d’organiser
la coordination entre les services compétents,
« au cas où ». Le gouvernement s’appuie sur les
recommandations définies par le gouvernement
français au niveau national par l'Office Inter-
national des Epizooties et par l'Organisation
Mondiale de la Santé, en les adaptant aux réalités
calédoniennes.
La Direction des Affaires Vétérinaires, Ali-
mentaires et Rurales (DAVAR), afin de prévenir
l’introduction du virus de la grippe aviaire dans
les populations animales de Nouvelle-Calédonie,
a déjà mis en place le dispositif suivant pour les
personnes qui voyagent :
• les voyageurs doivent s’assurer que tous les
produits avicoles qu’ils souhaitent importer en
Nouvelle-Calédonie sont admissibles au pays et
sont déclarés en tant que produits d’origine ani-
male à leur arrivée.
Le respect de règles d'hygiène est recommandé aux voyageurs mais imposé aux professionnels.
(1) Au 29/11/2005, des cas de grippe aviaire chez les animaux ont été relevés dans les 15 pays suivants : Cambodge, Chine, Corée du Sud, Indonésie, Japon, Kazakhstan, Laos,
Malaisie, Vietnam, Thaïlande, Mongolie, Russie, Turquie, Roumanie, Croatie. Pour suivre l'évolution consultez le site de La DASS-NC ou demandez à votre agence de voyage.
à base d’œufs et de volaille insuffisam-
ment cuits, et pour prévenir la conta-
mination croisée avec d’autres produits
alimentaires. Les microbes causant les
maladies se retrouvant fréquemment
sur les mains, le moyen le plus accessi-
ble et efficace de prévenir les infections
demeure de bien se laver les mains avec
de l’eau et du savon pendant au moins
20 secondes. Il est également possible
d’ utiliser une solution antiseptique sans
eau, à base d’alcool.
Attention ! Il est fortement déconseillé de partir en cas de
fièvre et de signes respiratoires.
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