Avril 2006 - Grippe aviaire - Manger du poulet est sans danger

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E
CINÉMA
G
Un Oscar
pour un Bressan
Lors de la 78e cérémonie des Oscars à
Los Angeles, le film français “La marche de
l’empereur” réalisé par Luc Jacquet, né à Bourg
en 1967 et domicilié dans l’Ain, a remporté
l’Oscar du meilleur documentaire.
© Buena Vista International
“Manger du poulet
est sans danger”
Suite aux cas de grippe aviaire dans l’Ain, le Docteur
vétérinaire Patrick Chabrol, spécialisé en aviculture,
répond à vos questions.
Le réalisateur, qui a passé plus d’un an dans
l’Antarctique pour suivre le cycle de la vie des
manchots empereur, a dédié cette récompense
“à tous les enfants dans le monde qui ont
vu le film… En 2041, ils décideront ou pas de
renouveler le traité protégeant l’Antarctique.
J’espère que ce film les inspirera”, a-t-il déclaré.
C
H
A
N
GRIPPE AVIAIRE
R
G
TOUJOURS
PLUS HAUT !
Julien Benneteau, tennisman natif de Bourg et
ancien licencié du TCB,
poursuit brillamment sa
carrière. Sorti des cent
premiers mondiaux en
2005, il a créé l’événement en battant l’Américain Andy Roddick en
quart de finale du tournoi
de Memphis (Tennessee),
épreuve du circuit ATP.
BOURG À LA UNE
O
U
Le magazine Patrimoine
B
Patrick Chabrol
au milieu de
futurs chapons
de Bresse.
de France consacre, dans
son numéro de mars, un
dossier de 36 pages couleur aux richesses patrimoniales de Bourg-en-Bresse.
Sous la plume du journaliste
David Madelaine, découvrez sous un jour nouveau
l’histoire, les sites remarquables de notre cité !
AU VOLANT
RESTEZ ZEN !
Jeudi 13 avril se déroule
la 7 e journée nationale
de la courtoisie au volant.
Destinée à éduquer au
respect du Code de la
route et lutter contre les
comportements irresponsables, cette action sera
relayée par la Ville de
Bourg qui organisera une
campagne d’affichage,
distribuera la charte de
la bonne conduite et des
autocollants “Au volant, je
suis zen” et “Souriez, vous
conduisez”.
p a g e 6 I C ’e s t à B o u r g I w w w. b o u r g - e n - b r e s s e . o r g
> Qu’est-ce que la grippe aviaire ?
Identifiée pour la première fois en Italie à la fin du XIXe siècle, l’Influenza
Aviaire, dit “grippe du poulet” ou “peste aviaire”, est une maladie virale
hautement contagieuse qui peut affecter toutes les espèces d’oiseaux, sauvages
ou domestiques et elle a des symptômes variés, allant d’une forme bénigne - si
le virus est faiblement pathogène - à une maladie très contagieuse et rapidement mortelle si le virus est hautement pathogène comme l’actuel H5N1.
> Comment se transmet-elle aux oiseaux ?
Les canards, oies et cygnes sauvages constituent le réservoir naturel des virus
de la grippe aviaire et sont les plus résistants à l’infection. La contamination
entre oiseaux se fait par contacts directs ou indirects (principalement par les
fientes). La vulnérabilité au virus de la grippe aviaire varie selon les espèces :
les moins fragiles sont le pigeon et les petits passereaux.
Pendant une épidémie, comme c’est le cas actuellement, véhicules, vêtements,
chaussures, vecteurs contaminés… peuvent propager la maladie d’une ferme
à l’autre. Pour limiter les risques de contagion, le gouvernement a imposé
par arrêté le confinement des volailles, interdit les rassemblements d’oiseaux
vivants, et limité l’accès aux étangs.
> Y a-t-il un danger pour l’homme ?
Le virus aviaire H5N1 hautement pathogène (pour les oiseaux) n’est qu’exceptionnellement transmissible à l’homme. Jusqu’ici, la plupart des cas humains
sont survenus suite à des contacts étroits et prolongés avec des animaux
vivants ou avec leurs déjections.
> L’inquiétude pour les chiens et chats est-elle fondée ?
Non. Les possibilités de contact entre un chien ou un chat domestique
et un oiseau sauvage infecté sont rares. A ce jour, aucun cas n’a été décrit chez
le chien et un seul chat est mort de grippe aviaire en Allemagne. Pourtant, les
gens paniquent et les abandons de chats se multiplient, restons raisonnables !
> Peut-on manger des volailles ?
Oui. Les réglementations françaises et européennes imposent une visite de
bonne santé avant tout départ à l’abattoir, des volailles provenant de la zone
de protection ou de surveillance. Ces volailles, une fois abattues ou préparées,
reçoivent une marque de salubrité délivrée par les Services Vétérinaires,
attestant de leur commercialisation possible.
> Pourquoi une politique de retrait est-elle appliquée ?
Confrontés à l’impossibilité de commercialiser leurs volailles, pourtant en
pleine santé, pour des raisons techniques, des éleveurs situés dans les zones
de protection ont recouru à cette mesure “de retrait”. Destinée à libérer le
marché, cette procédure n’a pas de justification sanitaire puisque les volailles
retirées sont saines.
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