Exercices de probabilité (26 mars 2015) — A : « obtenir la fac numérotée 1 » — B : « obtenir un multiple de 2 » On a A = {1} et B = {2 ; 4 ; 6} 1 3 1 p(A) = et p(B ) = = 6 6 2 p(A) É p(B ) mais A n’est pas inclus dans B ! I Quel est le nombre manquant pour que le tableau cidessous définisse une loi de probabilité. xi pi 2 0,3 8 0,5 9 0,2 car la somme de toutes les probabilités est égale à 1. III Le rap en question Dans un groupe de 60 personnes, 34 aiment le rap, 24 ont plus de 20 ans, et parmi ces 24 personnes, 8 aiment le Pour chacune des propriétés suivantes, dire si elle est rap. vraie ou fausse et justifier la réponse : 1. Recopier et compléter le tableau suivant. II Âge 1. On lance deux dés marqués chacun de 1 à 6. Goût a) Si A est l’événement « obtenir un double six », alors A est l’événement « n’obtenir aucun six ». FAUX : A est l’événement « obtenir au plus un six » (donc un six ou aucun six). b) Si B est l’événement « obtenir un 4 et un 5 », alors B est l’événement « n’obtenir ni 4 ni 5 ». FAUX B EST L’ÉVÉNEMENT « Ne pas obtenir un 4 ou ne pas obtenir un 5 » 2. a) Si p(A ∩ B ) = 0, alors p(A ∪ B ) = p(A) + p(B ) VRAI : En effet : p(A ∪ B ) = p(A) + b(B ) − p(A ∩ B ) = p(A) + p(B ) − 0 = p(A) + p(B ) Aiment le rap N’aiment pas le rap Total Moins de 20 ans 26 10 36 Plus de 20 ans Total 8 16 24 34 26 60 2. On rencontre au hasard une personne de ce groupe. Calculer la probabilité de chacun des événements : — A : « la personne a plus de 20 ans » ; — B : « la personne n’aime pas le rap » : — C .« la personne a plus de 20 ans et n’aime pas le rap ». b) Si p(A ∪ B ) = p(A) + p(B ), alors p(A ∩ B ) = 0 VRAI, CAR P (A ∩ B ) = p(A) + p(B ) − p(A ∪ B ) 3. a) Si A ⊂ B , alors p(A) É p(B ). (⊂ signifie « est inclus dans »). A ⊂ B si et seulement si tous les éléments de A appartiennent à B. VRAI • p(A) = 24 12 × 2 2 = = . 60 12 × 5 5 • p(B ) = 13 26 = 60 30 • p(C ) = 4 16 = 60 15 Première méthode : p(B ) est la somme des proba- IV bilités de tous les événements élémentaires de B ; On lance deux dés normaux à six faces. On appelle m le dans cette somme, on a la somme de tous les évéplus petit des deux résultats obtenus. nements élémentaires de A, donc p(A) É p(B ). En dessinant un tableau à double entrée, donner la loi de Deuxième méthode : Les éléments de B sont de probabilité modélisant cette expérience aléatoire. deux sortes : ceux qui sont dans A et ceux qui ne sont pas dans A, donc dans A. On peut donc écrire B = (B ∩ A) ∪ (B ∩ A ; B ∩ A et B ∩ A ont une intersection ³ ´vide, donc p(B ) = p(B ∩ A) + p B ∩ A . On en déduit que p(B ∩ A) É p(B ). Si A ⊂ B , B ∩ A = A ; on en déduit p(A) É p(B ). Dé 1 Dé 2 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 1 2 3 3 3 3 1 2 3 4 4 4 1 2 3 4 5 5 1 2 3 4 5 6 b) Si p(A) É p(B ), alors A ⊂ B . Contre-exemple : on mange un dé. L’univers as- Dans chaque case, on place le nombre m, minimum des deux faces : par exemple, pour le couple (2 ; 4), le minisocié à cette expérience aléatoire est ′ mum est m = 2. Chaque case a la même probabilité qui est Ω = {1 ; 2 ; 3 ; ; 5 ; 6}. 1 . On considère les événements : 36 1 car il y a 8 chemins possibles et un 8 seul comportant trois « Pile ». 7 . 36 On en déduit la loi de probabilité de m est : a) p(« a = 3 ») = m = 3 apparaît sept fois, donc p(m = 3) = 1 11 26 xi p (m = x i ) 2 9 36 3 7 36 4 5 36 5 3 36 6 1 36 b) p(« a = 0 ») = 1 (cela revient à avoir trois « Face ») 8 3 car il y a trois chemins ne compor8 tant qu’un seul résultat « Face » : FPP ; PFP ; PPF c) p(« a = 1 ») = V Trois lancers Une pièce bien équilibrée est lancée trois fois. On désigne par a le nombre de fois où l’on a obtenu « pile ». 1. En utilisant un arbre de dénombrement, déterminer la probabilité de chacun des événements : Arbre : P P b b P b F b P b F b P b F b P b F b F b b P b F b F b 2. Donner de deux manières la probabilité de l’événement « a = 2 » : 3 en comptant direc8 tement le nombre de chemins comptant deux résultats « Face ». • Calcul direct : p(« a = 2 ») = • On sait que la somme de toutes les probabilités vaut 1, donc £ ¤ p(«µa = 2 ») = 1− ¶ p(« a = 0 ») + p(« a = 1 » + p(« a = 3 »)) = 1 3 1 1− + + 8 8 8 3 5 = 1− = 8 8