
Volume 5 • Numéro 3  Ingenium  |  5
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Les gestionnaires en nutrition et les diététistes font face à des dés  
spéciaux avec l’apport en nourriture et en uides. Des maladies comme  
la démence, le Parkinson, l’Alzheimer et les accidents cérébraux 
vasculaires peuvent compliquer le processus de nutrition. Certains 
médicaments peuvent aussi causer de la somnolence et autres  
symptômes désagréables au moment des repas comme la bouche  
sèche. De plus, des problèmes dentaires, comprenant des prothèses  
dentaires mal ajustées ainsi que de la douleur aux dents ou à la 
mâchoire, peuvent faire de la nutrition un processus décourageant.  
Physiquement, ces problèmes peuvent gêner la déglutition normale  
ou les capacités motrices nécessaires pour consommer un repas. 
Émotivement et mentalement, les conséquences physiques 
peuvent diminuer le désir de manger d’un résident ce qui peut 
résulter en une multitude d’eets néfastes pour la santé.  
Les gens qui sont incapables de consommer un apport nutritionnel  
adéquat peuvent risquer d’exacerber certaines conditions médicales.  
Un faible apport nutritionnel augmente le risque d’infection et de 
maladie tout en ralentissant le processus de guérison des blessures.  
La déshydratation et la malnutrition sont des symptômes dangereux  
d’une réduction de l’apport en aliments ou en uides. Ces symptômes  
peuvent causer une fonction respiratoire inadéquate, une faiblesse 
musculaire et augmenter le risque de chutes. Tout ceci lié à 
l’incapacité d’apprécier les interactions sociales et le plaisir qui 
vient avec les repas peut rapidement mené à la dépression.
L’équipe de nutrition de votre établissement, le gestionnaire en 
nutrition et les diététistes, est là pour fournir des solutions à ces 
problèmes comme celui du refus de manger. On utilise souvent les 
suppléments nutritionnels pour combattre le risque de malnutrition,  
et dans certains cas, ces  suppléments peuvent être nécessaires 
pour protéger la santé d’un individu. Chez Seasons Care, nous 
croyons en une approche qui place l’alimentation d’abord. Cette 
philosophie se base sur notre croyance que les aliments sont plus  
appréciés et satisfaisants que les suppléments. Ainsi, toutes les 
mesures devraient être mises en œuvre pour adapter la diète 
normale aux besoins individuels des résidents. 
Essayez de ne pas accepter un « NON » comme réponse nale au 
moment du repas. Il doit y avoir quelque chose que la personne 
pourra au moins grignoter. Si vous preniez soin d’une personne 
âgée ou d’un enfant à la maison, vous ne les laisseriez pas quitter 
la table sur un estomac vide. Cela doit être la même chose en 
établissement de santé. Même s’ils ne prennent qu’un verre de 
lait, cela sera mieux que rien du tout. Malheureusement, moins ils 
mangent moins ils auront le goût de manger, il faut donc s’assurer 
qu’un refus de manger ou qu’un faible apport soit considéré un 
risque et que cela soit traité adéquatement. Il ne faut jamais dire : 
« il ou elle ne mange que très peu ». Au lieu de cela, faites quelque 
chose pour y remédier en trouvant quelque chose qu’ils aimeront 
et prendront. Il doit y avoir quelque chose!
Certains résidents peuvent se sentir submergé par une portion  
régulière. Dans ce cas, un avis de la diététiste de diminuer les portions  
peut être dans le meilleur intérêt de l’individu. Normalement, les 
portions du déjeuner ne sont pas réduites, car c’est souvent le meilleur  
repas pour plusieurs. Si vous mettez en œuvre un programme de  
portions réduites, assurez-vous qu’une deuxième portion soit oerte  
à tous les repas et à toutes les collations au cas où l’appétit soit 
meilleur cette journée-là et qu’ils veulent manger plus. Également,  
la diététiste peut recommander des aliments ayant une plus grande  
densité de nutriments au lieu d’augmenter les portions. Cela peut 
se révéler meilleur pour les individus. 
On devrait toujours débuter par une approche alimentation 
d’abord, mais certaines situations peuvent exiger l’utilisation de 
suppléments. À titre d’exemple, cela pourrait être intéressant pour :
•  La guérison des blessures
•  La gestion ou la perte de poids
•  Certains processus liés aux maladies
•  L’amélioration des valeurs de test en laboratoire.
Les suppléments ont leur usage et on doit tenir compte des résultats  
globaux lorsqu’on les prescrit. Il est toujours mieux de ne pas servir 
les suppléments au moment des repas, car ils interfèrent avec les 
comportements normaux de nutrition. Les gens ont plus tendance à  
consommer des portions adéquates d’aliments sains quand ils ne sont  
pas déjà repus en raison de la prise d’un supplément. La diététiste  
devrait contrôler l’utilisation des suppléments sur une base régulière  
et planier le retour à une alimentation normale aussitôt que  
possible. Les collations sont également une partie importante d’une  
alimentation équilibrée. Les gens les apprécient et elles orent une  
occasion de socialiser tout en contribuant à atteindre les exigences  
quotidiennes requises en énergie et en nutriments. 
Si quelqu’un refuse de manger, rappelez-vous que ce 
n’est PAS la n du repas! On a toujours d’autres choix qui 
pourraient les convaincre de manger. Mieux comprendre  
leurs préférences alimentaires peut aussi vous aider à orir  
des options à leur goût. C’est important de se rappeler que  
nous devons tenter de remplacer la source de protéines 
du repas que les résidents refusent. Essayez certaines des 
sources de protéines énumérées ci-dessous :
•  Un verre de lait
•  Un bol de crème glacée
•  Des œufs brouillés avec des rôties
•  Un sandwich au beurre d’arachide et à la conture
•  Du yogourt
•  Un sandwich
•  Des rôties ou des craquelins avec du beurre 
d’arachides et de la conture
•  Des craquelins et du fromage
•  Des céréales avec du lait
•  Un autre bol de soupe
•  Même un dessert supplémentaire!