Troubles Spécifiques des Apprentissages Betty Bouchoucha formatrice ASH – IUFM -LYON 1 15 septembre 2010 Historique rapide 1999: Les Etats Généraux de la Lecture et de la maîtrise de la langue Février 2000: Le rapport RINGARD Juillet 2000: Plan d’action pour une meilleure prise en charge des enfants dysphasiques et dyslexiques - Discours de Jack Lang - Circulaire du 31 janvier 2002 Janvier 2004: Organisation de la formation professionnelle spécialisée des enseignants du 1er et 2nd degré - Circulaire 2004-26 du 10/02/2004 - Mise en place d’un module d’initiative nationale. PRINCIPE de PRECAUTION Pas d’étiquette avant le diagnostic. Pas de diagnostic précipité. Confrontation nécessaire avec le langage oral puis le langage écrit. Vers 3 ans et demi/4 ans: Toute perturbation sévère dans l’acquisition du langage oral est à considérer comme préoccupante Éviter: de parler de trouble spécifique du L. oral avant: 5 ans de parler de trouble spécifique du L. écrit avant: 8 ans PRINCIPE de PREVENTION Importance du langage oral à la maternelle Cf BO N°8 du 21-10-1999: « Les langages, priorité de l’école maternelle » dans « L’école maternelle, école de tous les possibles ». Entraînement à: Travail de La mémoire Psychomotricité La discrimination auditive La discrimination visuelle Conscience phonologique écouter échanger S’interroger PRINCIPE du DROIT à la SCOLARISATION et à la PRISE en CHARGE APPROPRIEE scolarisation de proximité : La Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 sur l’égalité des chances préconise : « Tout enfant, tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est inscrit dans l'école ou dans l'un des établissements mentionnés à l'article L. 351-1, le plus proche de son domicile, qui constitue son établissement de référence… Dans le cadre de son projet personnalisé, si ses besoins nécessitent qu'il reçoive sa formation au sein de dispositifs adaptés,… prise en charge thérapeutique et rééducative spécifique, révisée de façon périodique. Projet éducatif individualisé : • Il définit les modalités de déroulement de la scolarité. • Il définit les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales répondant aux besoins particuliers des élèves présentant un handicap. • La décision d’orientation est prise en accord avec les parents (des procédures de conciliation internes sont possibles). PRINCIPE de PARTENARIAT EDUCATIF Comment différencier ? Retard? Difficultés? Mauvais lecteur? Trouble ? Handicap? LA DIFFICULTE Elle est inhérente à l’apprentissage. Apprendre c’est bousculer son système de représentation, aller vers l’inconnu, être déstabilisé sur le plan cognitif et affectif. Michel Serres compare l’apprentissage à un voyage. Des difficultés rencontrées et des peurs qui les accompagnent l’apprenti ressort grandi et gratifié de ses savoirs nouveaux. La difficulté a une dimension temporelle, passagère, contextuelle. Elle ne résiste pas aux remédiations pédagogiques appropriées et à la prévention. C’est sa chronicisation qui doit alerter afin d’éviter l’échec scolaire. LE RETARD C’est un simple décalage de maturation d’une fonction (par ex : langage, coordination motrice…) par rapport à une norme d’âge ou sociétale, mais dont l’évolution spontanée et/ou la prise en charge adaptée vont entrainer la récupération intégrale. LE TROUBLE - notion médicale - dysfonctionnement au niveau cérébral - diagnostic médical sur des tests étalonnés (écart en général inférieur à – 2 DS) - persistant toute la vie - rééducation palliative multipartenariale TROUBLES SPECIFIQUES car ils NE SONT PAS DUS à : - un déficit sensoriel, auditif ou visuel, - une insuffisance intellectuelle, - une lésion cérébrale acquise ou une maladie neurologique ou métabolique, - une malformation des organes phonatoires, - un trouble envahissant du développement, - une carence éducative ou affective, un manque de stimulation, = diagnostic d'élimination LE HANDICAP: -selon la loi du 11-02- 2005: « Toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions, physique, ou mentale, ou cognitive » = l'altération d'un organe ou d'une fonction entraine le trouble, le trouble entraine une limitation d'activité ou une incapacité définie dans un environnement ou selon une situation, c'est-à-dire un acte de la vie quotidienne DYS = altération d'une fonction cognitive parler / dysphasie lire / dyslexie écrire / dysgraphie LE HANDICAP C’est une notion définie par la MDPH, en fonction de l’appréciation de la déficience (atteinte d’un organe ou d’une fonction) et de l’incapacité qui en découle dans les gestes et les actes de la vie quotidienne (en général supérieure ou égale à 50% chez l’enfant). Cela donne droit au statut de personne handicapée, à la mise en œuvre de moyens de compensation et/ou à l’attribution d’aide humaine (AVS) ou financière (AEEH); LES FORMES DE SCOLARISATION POSSIBLES • Seulement pour les formes sévères environs 2% des élèves. Scolarisation en CLIS, en ULIS ou établissement spécialisé. • DANS LA GRANDE MAJORITE DES CAS, LA SCOLARITE A LIEU DANS UNE CLASSE ORDINAIRE : 80% DES ENFANTS. Donc, les enseignants ordinaires seront plutôt conduits à l’élaboration de PPRE pour ces élèves. CLIS : classe d'inclusion scolaire Dans le premier degré, dans une école ordinaire, avec l'aide des services d'éducation spéciale ou de soins, pour une durée variable selon la sévérité des troubles présentés par chaque enfant, dispositif collectif de scolarisation, structuré autour d'un projet pédagogique précis élaboré pour des élèves présentant des besoins éducatifs suffisamment proches, il doit favoriser autant qu'il est possible la participation de l'élève aux activités d'une classe correspondant à sa classe d'âge. L'objectif est bien de conforter les apprentissages en langue orale et écrite, d'accroître l'autonomie de l'élève pour faciliter dès que possible son retour en classe ordinaire, avec un projet individualisé. ULIS : unités localisées pour l'inclusion scolaire - TFC : troubles des fonctions cognitives ou mentales (dont les troubles spécifiques du langage écrit et de la parole) ; - TED : troubles envahissants du développement (dont l'autisme) ; - TFM : troubles des fonctions motrices (dont les troubles dyspraxiques) ; - TFA : troubles de la fonction auditive ; - TFV : troubles de la fonction visuelle ; - TMA : troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladie invalidante). • en collège, • également structurées autour d'un projet pédagogique précis, • pour des adolescents présentant des troubles dont la sévérité exige des aménagements pédagogiques importants, • peu compatibles avec une scolarité à temps plein dans une classe ordinaire de collège. • Cette forme de scolarisation s'accompagne de la continuation d'une prise en charge par un service d'éducation spéciale ou de soins. LES ENJEUX POUR LA SCOLARITE • C’est à l’école que se prépare la construction du futur statut social de la personne… • Les élèves qui souffrent d’un trouble sévère du langage n’auront pas les mêmes chances de développer leurs compétences langagières si l’école ne leur fournit pas les aides nécessaires. PRINCIPE ETHIQUE = POSTULAT D’EDUCABILITE PRINCIPE DE DROIT = DROIT A LA SCOLARISATION POUR TOUS « Dès qu’un enfant parle, son monde se métamorphose (…). Ce qui revient à dire que le monde change dès qu’on parle et qu’on peut changer le monde en parlant. » Boris CYRULNIK. Les vilains petits canards. O. Jacob. 2000 Le cercle vicieux des troubles d’apprentissage Troubles d’apprentissage Langage oral Lecture Ecriture Calcul Echec Scolaire • Anxiété • Sentiment de culpabilité • Agressivité réactionnelle • Etat dépressif réactionnel Sentiment d’infériorité (dévalorisation du moi) Troubles de la personnalité Troubles de la scolarisation • Blocages (inhibition intellectuelle) • Manque de motivation Complexe (désinvestissement) d’échec • Conduite de fuite (indiscipline, agitation, opposition) Conflits avec l’environnement Milieu Familial Milieu scolaire Milieu social LE RETENTISSEMENT SUR LES APPRENTISSAGES ET LA PERSONNE Laurence CAIVRE-DOURET Dr en Psychologie Hôpital Cochin permettre à l’élève de sortir d’une spirale négative pour en intégrer une autre plus fructueuse qui lui permette de trouver sa place à l’école et de grandir en toute sécurité Le cercle heureux des troubles d’apprentissage Apprentissage Langage oral Lecture Ecriture Calcul Succès Scolaires • Sérénité • Bien-être • Désir d’apprendre • Désir de communiquer Construction de la personne de l’élève Estime de soi positive • Curiosité intellectuelle Parcours de scolarisation réussie • Persévérance devant la Sentiment de difficulté/Défi compétence • Motivation Relations sociales saines Milieu Familial Milieu scolaire Milieu social Adaptation par Betty BOUCHOUCHA du schéma de Laurence VAIVRE-DOURET Schéma proposé dans le n°6 de la revue « adsp » (mars 1999) • Pour ces élèves une surcharge cognitive permanente LES DYSPHASIES Le langage oral Le langage est à la fois un outil de raisonnement et un instrument de communication, il sert de support à la pensée et permet d ’établir des échanges avec les autres => toute atteinte des fonctions linguistiques entraînera une difficulté d’apprentissage LES DYSPHASIES Trouble spécifique durable et sévère de l'apprentissage et du développement du langage oral - spécifique car il n'y a pas de déficit intellectuel, pas de troubles sensoriels, pas de trouble de la personnalité, pas de carence affective ou éducative - trouble durable des performances verbales qui perdure au-delà de 7 ans, malgré la rééducation orthophonique adaptative, jamais curative. - et sévère car profond quotidienne et le devenir des enfants. avec retentissement sur la vie TROUBLE DU TRAITEMENT AUDITIF Souvent associé à la dysphasie le TTA est une incapacité à traiter le signal acoustique qui ne s’explique pas uniquement par une atteinte de la sensibilité auditive : - La localisation et la latéralisation des sons (soit la capacité de situer dans la tête ou dans l’espace la provenance des sons) ; - la discrimination auditive (soit la capacité à percevoir une différence entre deux stimuli sonores. Les stimuli peuvent être des sons non verbaux, des phonèmes ou de mots ) ; - la reconnaissance de patrons auditifs (soit la capacité à percevoir des changements dans les contours des signaux acoustiques, ce qui donne des informations importantes pour la perception des mots) ; - l’utilisation des aspects temporels du signal auditif ( perception d’une séquence de stimuli sonore dans le bon ordre) et - l’utilisation de la compétition (perception de deux sons présentés successivement) ou de la dégradation (un son devient inaudible par la présence d’un autre son qui le précède, le succède ou qui est présenté simultanément) des signaux acoustiques. LES DIFFERENTES DYSPHASIES Les dysphasies réceptives sur la voie afférente atteinte du décodage de l'information verbale Les dysphasies productives sur la voie efférente atteinte de la programmation phonologique Différents types de dysphasie et différents aspects du langage - Difficulté de décodage des énoncés longs et complexes, expression limitée, articulation déviante, syntaxe déficiente, agrammatisme, compréhension lacunaire. - Incapacité à analyser les sons du langage. - Incapacité à comprendre la fonction du langage comme outil de communication, interprétation concrète au pied de la lettre des messages. - Trouble de l’évocation des mots, accès lexical limité. REPERAGE Par TOUS, c'est un trouble SEVERE du langage INQUIETUDE des parents, des enseignants. - Décalage par rapport à ce qui est attendu 1 an : 1ers mots 3 ans : 3 mots dont un verbe: phrase - inintelligibilité, agrammatisme, trouble de compréhension - évolution insuffisante malgré une fréquentation normale de l'école PREVALENCE: 1 à 3% des enfants d'une classe d'âge INTERET d'un repérage précoce: l'entrée dans l'écrit le bilan médical pour une prise en charge la plus rapide possible RETARD DYSPHASIE décalage qui se comble retard massif qui stagne prononciation simplifiée production variable pour un même mot lexique réduit mais accessible lenteur à l'évocation du mot peu de catégorisation mais adaptée pas de catégorisation lexicale compréhension normale trouble de compréhension pas conscient de leur retard conscient de leur trouble DYSPHASIE: RETENTISSEMENT SCOLAIRE TROUBLE DU DIRE ET DE CE QUI EST DIT: trouble de l'expression orale trouble de la compréhension EN MATERNELLE: - inintelligible, ou quasi mutique - contact physique et visuel - inutile de le maintenir malgré les faibles progrès en langage EN PRIMAIRE: pas de conscience phonologique: DYSLEXIE SEVERE AVS? CLIS ? • LES DYSLEXIES Trouble de l'identification des mots écrits de l'apprentissage de la lecture de l'acquisition de l'automatisme de la lecture 15% en difficulté de lecture, mais 5% sont dyslexiques Dyslexie: retard d'au moins 18 mois par rapport à une norme d'âge, l'âge de référence étant 8 ans 6 mois pour un enfant normalement scolarisé. 1 à 3% dyslexie sévère Trouble Spécifiques des Apprentissages LES DIFFICULTES D'APPRENTISSAGE DE LA LECTURE Le retard simple : pas de déficit particulier, variabilité individuelle défaut de motivation : - facteurs psycho-affectifs , éducatifs, sociaux, contextuels - dépression de l'enfant défaut d'équipement : - trouble sensoriel non corrigé - faible efficience intellectuelle - lésion neurologique acquise, -trouble psychiatrique troubles spécifiques des apprentissages Roland GOIGOUX propose l’équation suivante pour la lecture : L = D x Co x Cé Décodage, Compréhension du langage oral, Compréhension des textes écrits DONC, les adaptations vont se situer à des niveaux différents en fonctions des buts de l’enseignant et des compensations nécessaires à l’élève. Il faudra penser aussi les modes de restitution de la compréhension pour des élèves qui ont des troubles d’expression orale. C: COMPREHENSION ORALE : Lexique et sémantique R: RECONNAISSANCE DES MOTS : - coordination oculo-motrice pour l'exploration de l'espace (fixation, les saccades oculaires) - discrimination visuelle • • U • n • e • • p • e • r • t • u • r • b • a • t • i • o • n • • a • a b o r d é l e s L a n d e s m a r d i m a t i n . E l l c o n t i n u e r a à e n t e e r l e n t e m e n t t e r r e s . d a n s l r s e Une perturbation a abordé les Landes mardi matin. Elle continuera à entrer lentement dans les terres 38 le trouble visuo-attentionnel = défaut de coordination de la musculature oculaire PAntALoN PANTALON ? paNTAlo ? N pANtaLO n PanTALon ? ? ? 37 DYSLEXIE DE SURFACE - Persistance de la voie analytique et pas de voie d'adressage - CE1: lecture lente et syllabée écriture phonétique difficulté en copie 20% des dyslexies Dyslexie de surface - Difficulté très importante de lecture de mots irréguliers alors que les mots réguliers et les non mots sont lus correctement bien que lentement. - Les enfants n’arrivent pas à fixer le patron orthographique des mots, erreurs visuelles. - grandes difficultés pour les homophones non homographes (saint, sein, seing, ceint) - mots simples écrits phonétiquement, mots complexes difficiles à orthographier • • • • • Phouiller dans le placard Les goffrette son mouillier Il y a des grenouille dans lacouriome Il criniotè un bisecui Il raclai le plas avec une cuillaire • Je me remai à réaflé le sole et je vois qeu jai réusci. Je le montre a mait paren il son étoné au déapre et après il trouve sa bien. Je leur dis de ne pas dire que c’est moi. • • • • • noir un saque un crant du bruit de mail un cahier un cornichon le manteau un buvare le bèrso le tuieau une aremoir le tablier le microbe 39 Pistes d’aide Travailler la mémorisation des petits mots fonction : un, dans, et, pour, avec, car… Travailler sur la morphologie des mots, les analogies : Travailler sur la reconnaissance visuelle : - des petits mots en les faisant ressortir dans les textes. (couleurs, gras, soulignés) - place – glace – plane - danser – carosse Faire des liens entre les différents espaces d’aide, utiliser les mêmes supports. 40 - lecture verticale ou en carré, grille de mots mêlés. - les analogies : cette facette de la maisonnette, Tri d’étiquette : repérer les analogies du début , du milieu ou de la fin des mots. (Cache- cache, cache-nez, cachotterie…) - apprentissage de la forme régulière des mots irréguliers : femme, monsieur - Travail sur la morphologie des mots pour automatiser certaines formes orthographiques : noms de métier en « ier », nom des petits animaux en « eau », familles de mots qui ont des formes communes « mettre, permettre, remettre, émettre », reconnaitre les lettre muettes. • - ……… 41 Il a des boucles d’oreilles et autour de la tête. Elle a des boucles d’oreilles et dans les cheveux. C’est un petit garçon Il a un chapeau et un foulard des tresses qui sourit. une chemise. Il a l’air d’avoir peur ou soucis. d’avoir des CONSEQUENCES DES DIFFICULTES VISUO-SPATIALES • Dans la classe, difficultés pour lire et copier au tableau, passer d’un plan vertical à un plan horizontal, se repérer sur une feuille. • Lire, faire des jeux de construction, apprécier des données spatiales, orienter des pièces pour des jeux de construction, faire des puzzles. • Conséquences : maladresse dans les gestes. Difficultés /mémoire visuelle/manipulation mathématiques/organisation spatiale. AIDES Pour le repérage dans l’espace feuille : • matérialisation des lignes au crayon, • utilisation de caches, • photocopies agrandies, • réduction des travaux de copie, • réduire les travaux de copies pour éviter la surcharge cognitive, • accentuation : fond/forme Pour les activités de comptage ou mathématiques : • aide gestuelle ou imagée (constellations), Les hypothèses explicatives des dyslexies - trouble de la conscience phonologique Dyslexie phonologique - déficit visuo- attentionnel Dyslexie de surface 45 LES PROCEDURES DE RECONNAISSANCE DE MOTS Exemples 1 OIGNONDE SARFEMME SECONDILLE ORCHIDEME RATIENT Pour lire ces pseudos mots, le lecteur habile s’appuie sur la reconnaissance d’analogies avec d’autres mots connus de lui.(oignon, femme…) LES PROCEDURES DE RECONNAISSANCE DE MOTS Exemples 2 SALMINOUTRIR PRALOUPANT GRAVOISON BLETOUGNEUX GLIVERE Ici, le lecteur habile s’appuie sur un répertoire de syllabogrammes connus (sal/mi/nou/trir…) LES PROCEDURES DE RECONNAISSANCE DE MOTS Exemples 3 SDLURFJI ZRICTLOBS CHVRECTANSDRI SGRULMS Ici, le lecteur utilise le déchiffrage lettre à lettre : reconstruction des syllabes par fusion des phonèmes en appliquant les règles de correspondance graphèmes/phonèmes. C’est l’unique procédure possible car il n’y a pas de prise sur les autres reconnaissances. SANS CETTE CONNAISSANCE, IL N’EST PAS POSSIBLE DE DEVENIR UN LECTEUR HABILE. DONC Pour l’enfant qui ne sait pas décoder, retenir l’orthographe de : anniversaire pou revient pour un adulte qui sait lire à retenir l’orthographe de cbbgmhfpcgfh rsj L’adulte qui sait lire A plus de facilité à retenir : Splontireaux que cbbgmhfpcgfh Et il a autant de facilité à retenir : Splon/ti/reaux que r/s/i 3 informations à retenir Plus l’enfant découvre de nouveaux mots, plus il peut enrichir son dictionnaire mental, plus il peut se rendre habile dans le décodage lui-même car il pourra utiliser davantage de mots connus pour prononcer d’autres mots en remarquant des analogies. Projet de lecteur Texte écrit Reconnaître les mots écrits Capacité à comprendre un texte sens LES DEUX VOIES DE LECTURE (de mots) voie lexicale adressage MOT ECRIT voie phonologique assemblage Analyse visuelle Lexique orthographique sens Segmentation en graphèmes Mémoire LT Conscience phonémique Conversion graphophonémique code Lexique phonologique Fusion des phonèmes sens Production orale Mémoire CT LA DYSLEXIE PHONOLOGIQUE DEFINITION CONSCIENCE PHONOLOGIQUE: = conscience des unités sonores, les syllabes, dans un continuum acoustique Innée, QI indépendant, liée à la langue maternelle, ET ENTRAINABLE TROUBLE DE LA CONSCIENCE PHONOLOGIQUE: défaut de perception catégorielle ou de la différence de voisement 2 sons, un même graphème? Même son , 2 graphèmes? DYSLEXIE PHONOLOGIQUE LES SIGNES - difficulté de la voie analytique - CP: difficulté en déchiffrage - surcharge cognitive : lecture globale - 80% des dyslexies Dyslexie phonologique - Difficulté importante de lecture des non mots alors que les performances sont meilleures en lecture de mots réguliers. - lecture très laborieuse . - en orthographe : l’orthographe d’usage peut être correcte pour les mots courts et familiers mais se dégrade pour les mots plus longs et les mots peu fréquents, souvent les erreurs de transcription ne correspondent pas à une forme reconnaissable phonologiquement. Types d’erreurs : vers 9/10 ans Noir moire Un cran un ganrd La sœu la seore Du miel du nil Le jardin le jatin Le berceau le perseau Le tuyau le tui (arrêt) Un cornichon un qornicho Une armoire une amiroire 56 Un corbeaux perjer sur lantne d’un batimant ten dans on perque une souris periers. Rendu furieux peres ser oiseau rulles des anfens lance des caeious pou lollerser a s’anvolles. Henri 10 ans Un corbeau perché sur l’antenne d’un bâtiment tient dans son bec une souris blessée. Rendu furieux par cet oiseau cruel, des enfants lancent des cailloux pour l’aider à s’envoler. 57 Pistes d’aide Quand un enfant n’a pas les compétences phonologiques pour aborder la voie d’assemblage, il faut travailler autrement cette voie en adaptant la démarche à sa difficulté : étude systématique de sons, de syllabes puis de « mots magiques ». Les mots magiques sont des non mots inventés qui permettent à l’enfant de déchiffrer : le terme magique rendant l’activité attractive. 3 points d’actions à relier : - Acquisition et manipulation de syllabes. - Acquisition et manipulation de phonèmes. - Travail en parallèle sur l’oral et l’écrit indispensable. 58 Acquisition et manipulation de syllabes - Travail sur la segmentation des mots en syllabes à l’oral et à l’écrit : faire porter les exercices sur la manipulation. Mé lanie Mé - lo - di Lo ïc Di dier Mélodie 59 Jeu de chaînes de syllabes • Coca – carreau – roter – télé – léopard – partir – tirer Leur apprendre à faire des rondes de rimes à l’oral et à l’écrit. 60 Jeu de l’oie de syllabes : L’enfant arrive sur la syllabe « na », il doit trouver un mot avec « na ». Jeu de loto de syllabes, de sons Jeu de réversibilité de syllabes : si tu inverses les morceaux de battu tu obtiens « tuba »… Jeu de rimes Reconnaissances de syllabes identiques dans plusieurs mots : Quels sont les deux mots qui commencent par le même morceau « la ». Fournir à l’enfant 4 images (lapin, taureau, lavabo, léopard) Fournir aussi l’étiquette « la » pour qu’il y ai conjonction entre l’oral et l’écrit ………… 61 La correspondance graphème- phonème Le travail sur la conscience phonologique (syllabique et phonétique) doit comporter un retour écrit (graphème) L’aide de plusieurs outils peut-être envisagée lorsque la conversion des lettres en sons ou l’inverse est difficile : - Utilisation des gestes Borel pourra aider à la mise en place de la conversion graphème-phonème. - L’aide mots référents que l’enfant choisit pour apprendre les sons (cheval comme dans le « ch » de chat) - Une méthode syllabique en partant de mots très simples. 62 RECHERCHE EN NEUROBIOLOGIE cerveau particulier des dyslexiques - anatomie: asymétrie de certaines zones - imagerie cérébrale: - différentes répartition des cellules neuronales particularités génétiques 63 CONSEQUENCES DE LA DYSLEXIE La surcharge cognitive Monsieur etma damare novon deupari achameau nit. Ladisten cet deux 600 km lavoi tureconsso me 10 litrausan quil au maitre. Kelai la conso mas siondes sanse? Problème de math sous dictée. 64 RECHERCHE EN NEUROBIOLOGIE cerveau particulier des dyslexiques - anatomie: asymétrie de certaines zones - imagerie cérébrale: - différentes répartition des cellules neuronales particularités génétiques REPERAGE DYSLEXIE entre entre un enfant vif, mais qui lit lentement une bonne compréhension orale mais une mauvaise compréhension écrite LECTURE - Confusions auditives: k-g f-v t-d et visuelles: c- o m-n t-r d-b - lecture lente syllabée - rajoute des sons , inverse des sons (bar-bra oin-ion ECRITURE - lente - dysorthographie - saut des mots et inversions de lettres - difficulté en copie FATIGABILITE DIFFICULTES SCOLAIRES Charge cognitive de la lecture lecture lente, accès au sens compromis nécessitant plusieurs lectures, honte lors de lecture à voix haute Copie lente et difficile cours incomplets, ratures, fautes de copie, oubli de mots, relecture difficile Retentit sur tous les apprentissages Les devoirs: décoder le cahier de texte, retranscrire la leçon illisible, la compléter, difficulté à mémoriser les nouveaux mots dans leur orthographe LES DYSPRAXIES LES DYSPRAXIES Définitions: - praxie: coordination motrice volontaire d'un ensemble de gestes, orientée vers un but, et issue d'un apprentissage - dyspraxie: trouble de la planification et de l'automatisation des gestes volontaires, en l'absence de troubles neurologiques, moteurs, psychopathologiques..... - dysgraphie: trouble de l'automatisation de l'écriture L'enchainement des mouvements REPERAGE DE LA DYSPRAXIE DISSOCIATION ENTRE LES CAPACITES VERBALES ET LES CAPACITES DE MANIPULATION MAISON ECOLE - enfant maladroit - élève malhabile - casse tout - fait tomber ses affaires - mange salement - cahiers brouillons - lent - manque d'organisation - dessin pauvre - retard en graphisme -n'aime pas les puzzles -- a du mal à savoir nager, -skier, faire du vélo - difficultés en maths - pas bon en sport mais, enfant vif, qui réussit parfois: « ilot de réussite dans un océan d'échec » CONSEQUENCES SUR LA SCOLARITE 1) en lien avec l'absence d'automatisme du graphisme - dysgraphie: n'écrit pas sur la ligne les lettres sont mal formées - difficultés en copie (saute des mots, des lignes) fatigue, possibilité de douleurs (crampes), lent double tache: écrire et écouter CONSEQUENCES SUR LA SCOLARITE 2) en lien avec les difficultés visuo-spatiales - difficulté d'organisation: mise en page, classement - trouver la bonne page - difficulté en lecture: hachée, saute des mots , des lignes - dysorthographie: oubli de lettres, de mots - difficulté en maths: accès à la notion de nombre pose des opérations tableau à double entrée, graphiques géométrie, schémas, - difficultés en géographies (cartes) en arts plastiques (reproduction de modèles) en sport...... 51 Cinq: trois six Ou Difficultés praxiques – Décortiquer les tâches complexes en petites actions multiples qui pourront être décrites verbalement. – Ne pas pénaliser pour la vitesse ou la qualité d’écriture – Verbaliser toutes les productions graphiques – Laisser plus de temps pour la géométrie – Donner + de temps pour l’habillage en maternelle Aménagements pédagogiques : • • • • • • • • privilégier l’explicitation verbale par rapport à la manipulation ou à l’écrit, en géométrie, privilégier la construction des figures étape par étape, elle aide à la lecture des tableaux à double entrée (lecture elle-même, cache, tutorat…) éviter la surcharge des écrits, donner des consignes orales, faire apprendre par mémorisation orale (répétition). Apprentissage oral de l’orthographe. demander systématique d’anticiper les actions à mener pour effectuer une tâche, lui apporter une aide personnelle pour le faire au cours de certaines tâches. Utiliser le balayage visuel le plus facile pour l’élève, elle confectionne des fiches de travail qui privilégient cette action : question du texte de lecture à droite de la fiche et non dessous. Comprendre, accepter, amener à accepter, Cet élève n’est pas paresseux, il ne PEUT pas faire ! Le régime différent accordé à l’élève ne doit pas paraître injuste, il compense une inégalité, cela doit être expliqué. Restaurer la motivation et l’estime de soi • Ambiance bienveillante, sans moquerie. • Porter une attention particulière aux efforts et aux progrès, même s’ils sont minimes. • Repérer et mettre en valeur ses points forts pour lui permettre d’être en réussite. • Le laisser s’exprimer jusqu’à la fin de ses propos, sans lui couper la parole. • Eviter les situations dévalorisantes par rapport aux troubles. Coopérer avec les autres professionnels et avec les parents. • L’enfant doit se sentir soutenu par une équipe solide, qui vise des objectifs communs. • Tenir compte des indications données par les professionnels pour les aménagements pédagogiques souhaitables ( chaque enfant est unique). • Informer les parents, les professionnels des progrès, de l’état de fatigue, etc … (cahier de liaison par exemple). Faciliter la concentration • Placer l’élève à côté d’un élève calme. • Limiter les distracteurs : fenêtre, objets sur le bureau... • Eviter le sur-affichage en classe. Aider à l’organisation • Livres et cahiers d’une même discipline : même couleur de couverture. • Vérification rangement du cartable, du bureau (tutorat possible par un autre élève). • Vérification de la copie des devoirs (tutorat possible par un autre élève). Prendre en compte la fatigue, la lenteur • Limiter les périodes d’effort : proposer des activités courtes, rythmées. • Ne pas faire finir le travail à la récréation : ces élèves ont besoin de souffler. • Donner plus de temps à l’élève ( lien avec tiers temps pour les examens du second degré) ou plutôt une tâche moins longue ( d’où nécessité de bien expliquer la nécessité de cet aménagement aux autres élèves, sinon sentiment d’injustice ) Adapter la communication • Communication écrite doublée d’une communication orale et vice versa (lire à voix haute la consigne aux élèves dyslexiques) • Accentuer les repères visuels (frises, pictogrammes, bandes numériques, etc ….) Utiliser des gestes (montrer, mimer, signes Borel Maisonny) • Reformuler, faire reformuler par un autre élève les consignes (tutorat) Faciliter la mémorisation Aider à la mémorisation : Rythmer les activités Développer des outils de mémorisation clairs, par exemple : sous forme de schéma, avec repères visuels, en couleurs, etc.. (fiches de conjugaison, tables de multiplication, etc …) Résumer régulièrement ce qu’on vient de dire Faire surligner les mots clés des leçons Donner des indications détaillées pour le travail à la maison (lien avec les parents) Aider à la restitution : Permettre de retrouver les éléments stockés en mémoire (sous forme de schéma, utiliser indices visuels, racine du mot, première syllabe), rappeler le contexte d’apprentissage. Compenser la mauvaise mémorisation : Permettre l’utilisation des fiches outils (et de la calculette par exemple) y compris pour les évaluations (selon objectif de l’enseignant). Compenser les difficultés : Difficultés à lire : Lisibilité du support (photocopies aérées, police Arial, etc …). Oralisation des consignes par l’adulte. Réduction de la longueur du texte à lire. Réduction du nombre de questions de compréhension. Utilisation de repérages visuels dans le texte. Autorisation de suivi de lignes (doigt, règle, cache ) Autorisation de subvocalisation à voix basse. …… Difficultés à écrire, à copier : Fournir une photocopie du texte. Mettre le modèle à copier sur le bureau de l’élève. Accentuer les repères visuels. Vérifier la copie et la corriger (devoirs à faire). Eviter la copie pendant les explications (double tâche). Difficultés de compréhension du message oral : Présenter une information claire, en phrases courtes. Utiliser plusieurs canaux : écrits, dessins ou pictogrammes, gestes Ne pas dicter le sujet mais fournir un support écrit. Ces propositions sont générales, c’est du « prêt-à-porter » qu’il faudra transformer en un « sur mesure » pour chaque élève. Car chaque enfant est unique et réagit de manière différente en fonction de son histoire, de son milieu, de sa propre personnalité, du contexte…. OBSERVER- REPERER-IDENTIFIER LES BESOINS DES ELEVES Attention, Planification et Organisation des actions. Capacités linguistique, phonologiques, lexicales et syntaxiques. EN CLASSE Capacités de mémorisation. Capacités visuelles et auditives OBSERVATION DE LA MEMOIRE A LONG TERME AUDITIVO- VERBALE • • • • • • • • • Se rappelle-t-il des éléments principaux d’une histoire racontée (schémas narratifs) ou d’un événement vécu (script) ? Réutilise-t-il le vocabulaire appris ? Comprend-il des phrases orales, écrites ? Retient-il ses leçons, ses poèmes en se les répétant ? Se repère-t-il bien dans le temps ? Est-il capable d’apprendre et d’appliquer des règles ? Connaît-il ses tables d’addition, de multiplication ? VISUO-SPATIALE • Peut-il reproduire dessins et schémas complexes ? • Retient-il l’ordre d’une série de dessins ? • Peut-il arranger une suite d’images ? • Retient-il ses leçons, ses poèmes • avec des dessins, des gestes ? • Apprend-il facilement des schémas ? OBSERVATION DE LA MEMOIRE A COURT TERME OU MEMOIRE DE TRAVAIL : MdT AUDITIVO-VERBALE • Se souvient-il des consignes orales, • écrites, gestuelles ? • Est-il bon en calcul mental ? • Peut-il répéter des mots, des non-mots ? • Comprend-il des phrases simples orales, écrites ? • Peut-il répéter des phrases, une liste de mots, de chiffres, une suite de rythmes ? • Réussit-il des petits problèmes • présentés oralement ? VISUO-SPATIALE • • Réussit-il des petits problèmes présentés visuellement ? • Peut-il reproduire une série de gestes ? • Peut-il localiser des éléments dans une figure ? • Peut-il ordonner une suite d’images ? OBSERVATION DES CAPACITES LINGUISTIQUES SYNTAXE -Comment s’exprime-t-il à l’oral ? à l’écrit ? -Conjugue-t-il les verbes ? -Utilise-t-il des anaphores ? -Utilise-t-il des connecteurs ? -Comment argumente-t-il ? -Ponctue-t-il son discours de gestes pour se faire comprendre ? - A-t-il recours à un dessin pour expliquer quelque chose? LEXIQUE -Eprouve-t-il des difficultés à trouver ses mots ? -A-t-il recours à des paraphasies* ? -Des périphrases ? -A-t-il un vocabulaire pauvre ? -Son expression est-elle lacunaire ? -S’enrichit-telle avec un questionnement de l’adulte ? *troubles du langage dans lequel la personne altère par substitution de phonèmes ou de syllabes ou substitue des mots paronymiques (presque homonymes comme conjecture et conjoncture / liaison e t lésion). PHONOLOGIE -A l’oral : l’élève peut-il découper une phrase en mots ? Un mot en syllabes ? Un mot en phonème ? En lecture : est-il fluent ? Quels sont les mots qui sont mal lus ? (mots réguliers / irréguliers ; connus/non connus) ? A l’écrit : Les mots sont-ils écrits phonétiquement ? Bibliographie TSA : Bilan des données scientifiques INSERM février 2007 : expertise collective « Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie » www.inserm.fr Les troubles de l’apprentissage de la lecture : observatoire national de la lecture, les journées de l’observatoire, février 2005 www.inrp.fr/ONL Document gratuit : courriel [email protected] De la difficulté au trouble, l’évolution du langage chez l’enfant, Marc Delahaie, juin 2004 Document gratuit INPES www.inpes.sante.fr Les troubles du langage et des apprentissages, revue « Réadaptation » n° 527, février 2006 ONISEP : courriel [email protected] Revue spécialisée : A.N.A.E. Approche neuropsychologique des apprentissages chez l’enfant N°99 ;96;97;94;95. Les troubles spécifiques du langage oral et écrit, Christine Egaud, CNDP, 2004 www.signes-ed.com www.arta-as.com TEXTES : Troubles du langage A propos de l’enfant dysphasique et dyslexique, février 2000 Rapport de Jean Charles RINGARD – www.education.gouv.fr/ram/educd/brochure/actions/2001/dyslexie/ dysphasie.pdf Mise en œuvre d'un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage oral ou écrit Circulaire n° 2002-024 du 31 janvier 2002 - B.O. n° 6 du 7 février 2002 Organisation des examens et concours de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur pour les candidats présentant un handicap CIRCULAIRE N°2006-215 DU 26-12-2006 (abroge et remplace la circ. n° 2003-100 du 25 /06/2003) GUIDES (Informations - signes d’alerte – Recommandations) · Site Eduscol : http://eduscol.education.fr/D0135/notes-ill.htm : Prévenir l'illettrisme numéro 2 apprendre à lire avec un trouble du langage · ASH 74 http://ais.edres74.ac-grenoble.fr/ : Troubles du langage oral et écrit : Comment les prendre en compte à l’école primaire Février 2007 : Comment les prendre en compte dans le second degré. ( nombreux autres sites des IEN ASH de divers départements, , intéressants ) · Site « bienlire » http://www.bienlire.education.fr/04-media/ Nombreux articles de chercheurs sur les troubles spécifiques des apprentissages · Site ASH de l’iufm, http://www.lyon.iufm.fr/ash/index.html rubrique cours du DU : les diaporamas des conférences des intervenants sur les TSA + Sites nationaux et locaux des associations Avenir- Dysphasie, APEDYS, et CORIDYS.