Deux facteurs ont conduit à l’ouverture
d’une unité de court séjour gériatrique.
D u n e p a r t , l a n a l y s e d e
l’activité des différents services de mé-
decine, avait amené au constat que 30%
en moyenne de cette activité était consa-
crée à la gériatrie. D’autre part, le volet
du plan 2008-2012 du projet d’établisse-
ment avait prévu une telle création.
Cette nouvelle unité de 20 lits s’est
ouverte en décembre 2008 sur l’ancien
site du service de gastro Elle est une
reconnaissance de l’importance de la
gériatrie en milieu hospitalier. Elle vient
compléter la filière gériatrique pour en
devenir l’axe principal. Autour d’elle,
sarticulent les autres structures
d’organisation des soins de la filière :
léquipe mobile dintervention
gériatrique, les soins de suite et de
réadaptation, l’hôpital de jour, les
structures d’hébergement (EPAHD et
USLD) et les structures de maintien à
domicile.
Ses missions sont diverses : elle assure
la prise en charge des patients
gériatriques en admission directe non
programmée, de préférence sans passage
par les urgences ; elle procède à une
évaluation globale et individualisée du
patient, à la fois médicale,
psychologique et sociale ; elle établit les
diagnostics et pratique les soins non
réalisables en ambulatoire; elle traite les
pathologies dominantes et les
pathologies associées ; elle permet
d’envisager avec le patient et son
entourage les conditions de vie
ultérieures et leur organisation ; enfin
elle participe à la diffusion des bonnes
pratiques gériatriques.
Une équipe pluridisciplinaire
Chaque patient bénéficie d’une prise en
charge assurée par une équipe
pluridisciplinaire formée à la médecine
gériatrique et à la prise en charge
gérontologique.
Comme
lexpli-
que le
Docteur
Frédéric
Diebold
,
le mé-
d e c i n
gériatre
reponsa-
ble de l’unité, « on ne soigne pas seule-
ment la maladie, mais on soigne d’a-
bord un être humain. On le prend en
charge selon quatre dimensions :
physique, psychologique, sociale et spi-
rituelle. On n’est pas un EHPAD, mais
un authentique service hospitalier». Il
est assisté par un autre médecin géria-
tre, le Docteur Anne-Marie Stroie, qui
remplace le Docteur Ana Danalache,
actuellement en congé maternité, d’un
cadre de santé, Véronique Paul et d’une
équipe dIDE et dAS dont
l’organisation est basée sur un travail en
binôme.
Dénutrition et soins palliatifs
Le service garantit l’accessibilité à
l’ensemble des équipements du plateau
technique et peut recourir au soutien et
aux conseils des psychologues,
ergothérapeutes, kinésithérapeutes,
assistantes sociales ou diététiciens.
D’ailleurs une autre grande mission de
l’unité est la prise en charge de la
dénutrition de la personne âgée, qui est
un autre leitmotiv de Frédéric Diebold.
Elle comprend également trois lits de
soins palliatifs, le docteur Diebold et
Véronique Paul étant particulièrement
formés à cette spécialité.
Mais tous deux n’oublient pas de
souligner lénorme investissement
humain de tous les membres de l’équipe,
qui démontrent au quotidien leur
sensibilisation aux probmes des
personnes âgées et à la gérontologie en
général.
EDITO
__________
Il ne faut pas être grand
clerc pour se rendre
compte que l’Hôpital
n’est plus un monde à
part et qu’il fait partie
intégrante de ce qui se
p a s s e d a n s s o n
environnement mais
surtout qu’il l’impacte.
Nous retrouvons les
différentes problémati-
ques de notre société
déclinées en notre sein.
L a d i m e n s i o n
environnementale ne fait
pas exception. Notre
modèle de consumérisme
est malade : les pollutions
se multiplient, les
ressources naturelles
s’épuisent, les moyens
financiers sont comptés.
Il n’est pas trop tard pour
réduire notre empreinte
écologique avec quelques
ges tes si mples a u
quotidien.
L a m a î t r i s e d e s
c o n s o mma t i o n s , l a
gestion des déchets, les
achats responsables, les
bonnes pratiques sont
simples à mettre en place
et à la portée de tous.
Nos comportements ont
beaucoup évolués dans
n o t r e v i e p r i v é e
déco-citoyen alors
pourquoi ne pas continuer
à devenir des consomm-
’acteur dans notre vie
professionnelle ?
Bulletin d'information du Personnel
Hospitalier de Sedan
Le Bip
Le Bip
Unité de court séjour gériatrique:
Unité de court séjour gériatrique:Unité de court séjour gériatrique:
Unité de court séjour gériatrique:
pour une prise en charge globale
pour une prise en charge globale pour une prise en charge globale
pour une prise en charge globale
Une équipe pluridisciplinaire
formée à la médecine gériatrique
« L’hôpital public est en crise». Avant de dresser
tout diagnostic de la « santé » du Centre
hospitalier de Sedan, Patrice Jézéquel,
Directeur, tient en préambule à évoquer les
réalités du contexte général. Si cette situation
difficile « n’est pas vraiment une nouveauté »
pour le Directeur de l’hôpital de Sedan, elle est
due à quatre grandes problématiques auxquelles
n’échappe aucun établissement hospitalier:
La première tient à la démographie médicale,
donc au nombre de médecins et à la
qualification dans certaines spécialités.
« Avons-nous les médecins pour l’hôpital de
demain ? » s’interroge d’une formule Patrice
Jézéquel.
Second sujet de préoccupation : la démographie
de la population et surtout son vieillissement. Il
va falloir faire face à un accroissement du
nombre de personnes âgées.
Le troisième élément est une tendance plus
nouvelle, qui ne cesse de se développer. C’est le
niveau d’exigence des patients. L’attente des
usagers se caractérise par un fort niveau
d’exigence et entraîne une forte pression sur les
pratiques médicales.
Enfin, quatrième problématique, et qui n’est pas
des moindres, la pression budgétaire exercée par
les pouvoirs publics. « Il faut limiter la
progression du niveau des dépenses ou plutôt
arriver à la notion de juste dépense » résume
Patrice Jézéquel.
Dans le contexte actuel, il n’hésite pas à affirmer
que « Sedan ne se situe pas si mal ». Plusieurs
points positifs l’incitent à cet optimisme mesuré.
Une mission de service public
L’hôpital ne connaît pas de poste vacant de
médecins ou d’infirmières et le nombre d’internes
est important. Sedan a su procéder à un
recrutement adapté et ensuite conserver ses
praticiens, tant au niveau des « seniors » que des
« juniors » pour reprendre l’image du Directeur.
En ce qui concerne la démographie de la
population, avec l’ouverture de l’unité de court
séjour gériatrique (voir par ailleurs), le Centre
hospitalier a su montrer qu’il se préparait
efficacement à la prise en compte du problème.
Ce nouveau maillon va lui permettre d’assurer
son rôle dans ce domaine.
Face aux attentes et aux exigences des usagers, les
dernières conclusions de l’accréditation
démontrent que l’hôpital y répond de manière
objective : en atteste le très bon niveau atteint par
l’établissement dans la lutte contre les infections
nosocomiales.
Autre grand sujet de satisfaction, l’augmentation
de 10% en 2009 de l’activité de soins externes est
une réponse à un authentique besoin et elle est
« le reflet de la confiance » dans l’établissement.
Certes, des plaintes de patients continuent
d’arriver, car tout ne fonctionne pas toujours de
manière idéale, notamment au niveau de l’accueil
du patient et de la transmission d’informations au
cours de son séjour. Mais comme le rappelle
Patrice Jézéquel, « l’hôpital répond aux doléances
exprimées, qui sont le plus souvent source
d’échanges positifs : il existe une véritable
dynamique de leur prise en compte. »
En examinant le volet financier, on constate que
« Sedan a su réagir et tenir les engagements
exigés par l’ARH », puisque l’exercice 2009 se
solde par l’équilibre, et même un très léger
excédent. Compte tenu de l’application d’une
nouvelle version tarifaire restructurante de la
T2A, 2009 était considérée comme « une année
charnière » pour les hôpitaux de proximité. Face à
cette nouvelle grille de prise en compte des
séjours selon leur « sévérité », l’allocation des
ressources versées par l’assurance maladie a
augmenté significativement en 2009. Pour son
Directeur, cette constatation prouve que
« l’hôpital de Sedan est un Centre hospitalier qui
n’a pas à rougir de son activité, et répond à une
authentique mission de service public hospitalier.
Il n’y a pas d’effet d’aubaine, son activité est
variée, reconnue et qualifiante ».
Améliorer les organisations
Si le bilan est « globalement positif » il reste des
points à travailler. Et Patrice Jézéquel de pointer
du doigt les organisations.
Comme il ne manque pas de le rappeler,
« l’hôpital est un milieu caractérisé par une
organisation particulièrement complexe et une
grande diversité de métiers, et par des
professionnels qui peinent parfois à travailler
ensembles ». Si souvent les personnels mettent en
avant « le manque de bras », Patrice Jézéquel
préfère chercher à analyser les causes de ce qui
apparaît comme une carence : « pour mieux
répondre aux défis et prendre en compte le niveau
d’exigence et d’excellence, il faut des
changements dans les organisations et les
pratiques, mais aussi dans les esprits.»
Selon lui, « on ne peut objectivement améliorer
que ce qui est mesurable. Il est donc nécessaire de
mettre en place dans chaque service, des
indicateurs qualitatifs et quantitatifs mesurant les
modalités de prise en charge des patients. A l’aide
de nouveaux outils de pilotage, les médecins et
cadres de santé doivent partager ces informations
avec leurs équipes pour donner du sens au travail
de chacun, et in fine améliorer le service rendu
aux patients. » Ce travail a déjà été largement
amorcé en 2009 sur les deux processus cibles, le
circuit du patient et
la facturation.
L’objectif 2010 est de mettre à niveau les
compétences managériales des cadres de santé, les
préparer à être des « pilotes opérationnels » de
leur unité. Il est à noter que l’Etat suit de très près
la dynamique mise en place à SEDAN. Ainsi, le
pôle mère-enfant du Centre hospitalier a été
sélectionné dans le cadre du programme national
« 100 pôles d’excellence » de l’ANAP (Agence
Nationale pour l’Amélioration de la performance),
et bénéficiera d’un soutien à l’optimisation de son
organisation interne sur la base d’objectifs
identifiés.
Le pôle mère-enfant sera ainsi un pôle pilote qui
pourra inspirer d’autres pôles dans cette
démarche de révision des organisations. Les 3
objectifs sont de mettre en adéquation les
ressources humaines et les activités, de
développer le transfert de compétences entre
professionnels dans la perspective d’activité
nouvelle, et d’améliorer l’organisation du
secrétariat. Ce choix de l’Etat montre que
« Sedan est un acteur de santé qui compte, et
c’est aussi un gage de confiance dans la pérennité
de l’établissement ».
Eviter de se déshumaniser
La chaîne de la facturation est un des autres fis
auxquels le Centre hospitalier s’est attaché à
répondre. De son efficacité dépend la santé
financière de l’établissement. Et encore,
Patrice Jézéquel n’hésite pas à rappeler que
« tous les personnels doivent se sentir concernés
par les aspects jusqu’alors peu connus du
fonctionnement financier du Centre hospitalier.»
Mais il n’en oublie pas pour autant que l’aspect
humain reste une notion essentielle. « D’abord, il
faut savoir garder la fidélité à ses valeurs et éviter
la déshumanisation de nos pratiques : les
contraintes tarifaires ne doivent pas nous
conduire à faire n’importe quoi.
Ensuite, il faut s’adapter aux nouveaux besoins
de santé de la population du territoire Nord-
Ardennes. L’hospitalisation de jour pédiatrique
pour la prise en charge de l’obésité en est une
récente illustration.
Enfin, il est indispensable d’avoir la confiance de
l’ensemble des ses collaborateurs, avec l’envie de
faire progresser l’institution ».
Patrice
JEZEQUEL
Directeur
DIVERS
A compter d’avril 2010, le bulletin de paie
change de présentation. Cependant, tous les
éléments habituels restent inchangés
Notamment la somme en bas à droite !!!
Maman FRAITURE Christine
Aide Soignante USLD
Bébé FRAITURE Antoine
le 08/12/2009
Maman MOURON Elise
IDE en Médecine 1
Bébé MOURON Leelou née le
20/12/2009
Maman BRUGNEAUX
Ludivine
Aide Soignante en USLD
Bébé BRUGNEAUX Jules né
le 11/01/2010
Maman LEMOINE Catherine
Aide Soigante EHPAD Glaire
Papa HENRYON Christophe
IDE Chirurgie 2ème
Bébé HENRYON Lilou née le
23/02/2010
TOUTES NOS
FELICITATIONS
AUX HEUREUX
PARENTS
Les échos
Le carnet rose du Centre Hospitalier
Tout personnel non médical travaillant au Centre
Hospitalier de Sedan peut constituer un dossier
d’ouverture des droits C.G.O.S. à tout moment
de l’année.
Ce dossier devra obligatoirement être constitué
avant le 30 avril 2010 et envoyé, par ses soins, à
Palaiseau, avec l’enveloppe préimprimée, pour
bénéficier de la prestation études-éducation-
formation ou prestation handicapé.
Chaque année, il est indispensable de mettre à
jour son dossier C.G.O.S. avant de demander le
bénéfice de ses prestations ou services.
Madame Lydie SCHEFFER, Correspondante
C.G.O.S (
8526), se tient à votre
disposition durant ses permanences :
- des mardis de 12H30 à 16H00
- des mercredis de 8H00 à 11H45
ou sur rendez-vous
8526
(pour situations exceptionnelles graves
ou difficultés financières)
Veuillez prendre note que la route
de Sedan à GLAIRE sera fere
à toute circulation du
22 mars au 24 septembre 2010.
Ci-joint un plan d'accès à la maison
de retraite durant cette période
Préparation du plan de formation * 2011
La campagne de recensement des besoins en
formation va débuter début avril.
Au cours de l’entretien individuel, chaque agent aura la
possibilité de présenter :
ses demandes de formation pour l’année 2011,
qui devront s’articuler en priorité autour des axes
spécifiques à l’établissement, à savoir :
. Optimisation des échanges socio-professionnels
. Soins palliatifs
. Prise en charge des malades Alzheimer
. L’éducation du patient
. G.P.M.C.
. Maintien de l’autonomie
. Bientraitance et maltraitance en institution
ses besoins individuels
Mme WARINET Yolande (
8525) se tient à votre
disposition pour tous renseignements complémentaires.
Il vous est demandé de bien vouloir
y réfléchir dès à présent
* le protocole d’élaboration du plan de formation est à
votre disposition sur le serveur P ou près de votre cadre.
1 / 4 100%