Génotypage par MLST des souches de Klebsiella pneumoniae

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Génotypage par MLST des souches de Klebsiella
pneumoniae résistantes aux quinolones au CHU
Fattouma Bourguiba de Monastir
Présenté par: Mariem Nasri, Maha Mastouri, Mahjoub Aouni
Wang Minggui
Laboratoire de microbiologie CHU-FB de Monastir
(LR99ES27)
Insitut d’antibiotiques, hôpital Huashan, université Fudan,
Shanghai, Chine
Introduction
Les K. pneumonie
 Famille :Entérobactéries
 Pouvoir infectieux: Tractus réspiratoires,
Infections urinaires, Septicémies.
 Elles sont isolés : En milieu communautère
En milieu hospitalier
 Les infection sont d’autant grave lorsque ces
bactéries présentent différents phénotypes de
résistance aux antibiotiques.

Quinolones resistance in K. pneumoniae
Plasmid:
qnr
aac(6’)-ib-cr
Qep A
Mutations:
gyr A, gyr B
par E, par C
Quel est lé mécanisme de résistance des
K.pneumoniae au quinolones ?
Mécanisme de résistance aux
quinolone


•
•
•
Mutations ponctuelles aux niveau des
topoisomérases gyrA, gyrB, par E et par C
(QRDR)
La molécule d’ATB ne connait plus la cible et
ne peut plus s’y fixer.
Aquisition de plasmide(PMQR)
Gènes qnr
Gènes aac-Ib-cr
Gènes qepA
Les gènes qnr



Les qnr : se présentent selon plusieurs variétés
allélique (qnr A, qnrB,qnrC, qnrD, qnrS)
Leurs expressions donnent des proteines qui
protègent les topoisomèrèses et ces dernières ne
sont plus reconnu par les quinolones
Conséquence: résistance par protection de la
cible
Le gène aac-Ib-cr


L’expression de ce gène apporté par un plasmide
donne une enzyme capable de dégrader les
qinolones.
Conséquence: inactivation de la quinolone après
sa dégradation
Le gène qepA


L’expression de ce gène plasmidique donne une
protéine qui permet l’expulsion de la molécule
quinolone à l’extérieure de la bactérie.
Conséquence : l’antibiotique est exclu à
l’extérieure de la bactérie par efflux par la pompe
qepA.
Comment élucider la dissémination et
l’épidemiologie des K.pneumoniae
résistantes aux quinolone ?
Introduction
Techniques phénotypiques
Atibiotypie et détermination des CMI
 Techniques moléculaires basées sur le
génotypage: PFGE, MLST, RAPD.

Objectifs



Etude de l’aspect clinique de la dissémination
des K.pneumoniae .
Décrire les différents phénotypes de résistance
aux quinolones
MLST des isolats de K. pneumoniae résistantes
aux quinolones.
Matériel et méthodes 1
Souches isolées: 60 Klebsiella pneumoniae résistantes aux quinolones



Période : 2 ans et 8 mois allant du mois d’ octobre 2010 jusqu’au
juin 2013.
Identification par biotypage: Api 10 S et Api 20 E.
Antibiotypie: Antibiogramme conforme aux recommandations
du CA-SFM
Méthode de diffusion sur gélose MH
Les CMI de l’acide nalidixique ont été calculées par méthode
de dilution à
8 concentrations allant de 8 µg/ml à 1024
µg/ml.
Les antibiotiques testées: NA,NOR, OFX, CIP, AMX, AMC,
TIC, IMP, CF, FOX, CTX, CAZ, ATM, GM, AN, TM et
SXT.
Matériel et méthodes 2






23 souches sélectionnées ,sur la base d’acquisition de PMQR,
pour subir la MLST.
7 gènes de ménage ont été étudiés: gapA, infB, mdh, pgi, phoE, rpoB
et tonB.
L’amplification par PCR a été réalisé en utilisant des amorces
spécifiques pour chaque gène (Diancourt et al)
Pour chaque locus toute séquence différente a été désigné par un
numéro d ’allèle distinct
Pour chaque isolat la combinaison de 7 numéros entiers
correspond aux allèles de 7 loci définit le profil allélique ou le
séquencotype (ST).
Les numéros des ST ont été attribué en se référant à la base de
données MLST de K.pneumoniae (www.pasteur.fr/mlst).
Résultats et discussion (1)

La résistance des entérobactéries aux quinolones est de
20% et les souches de K. pneumoniae occupent la
deuxième place après E.coli pendant la période d’étude
(28 %) figure .
Entérobactéries résistantes aux quinolones
C freundii
E cloacae
K pneumoniae
K oxytoca
C diversus
C koseri
P vulgaris
1% 1%
3%
7%
28%
52%
3%
1%
1%
3%
E coli
Salmonella
P rettgeri
Résultats et discussion2
Répartition des K pneumoniae selon les types de prélèvements
35
30
25
20
K pneumoniae
15
10
5
0
Urine
Pus
Sang
Catheter
 Urine (52%)
 Suppurations (17%)
 Prélèvements respiratoires (11%)
 Sang (11%).
A trachéale
Ponction pleurale
Selles
Résultats et discussions 3
Répartition des souches de K. pneumoniae selon les services
16
14
12
10
8
6
4
2
0
 Réanimation (23%),
 Pédiatrie (15%)
 Consultations externes (15%)
Résultats et discussions (4)
Pourcentages de résistances K.pneumoniae résistantes
aux quinolones
Antibiotiques
Nombre de
souches
résistantes
% de souches résistantes
Amoxcilline
60
100
Amoxcilline +
Acide clavulanique
53
87,5
Ticarcilline
60
100
Imipénème
0
0
Céfaloridine
56
93,7
Cefoxitine
60
100
Cefotaxime
51
84,4
Céftazidime
49
81,2
Aztreonam
53
87,5
Gentamicine
39
65,6
Amicacine
17
28,1
Tobramycine
45
75
Bactrim
45
75
CMI de l’acide
nalidixique
>256µ/mL
Détermination de la CMI de l’acide nalidixique: méthode de dilution
8 µg/ml
16 µg/ml
32 µg/ml
64 µg/ml
128 µg/ml
256 µg/ml
512 µg/ml
1024µg/ml
Phénotypes de résistances des K pneumoniae aux quinolones
Acide
nalidixique
Norfloxacine
Ofloxacine
Ciprofloxacine
Résistantes Résistantes Résistantes Résistantes
100%
35,8% βLSE
Corrélation entre phénotypes de résistance et supports
moléculaires probables
Phénotype
NA
OFX
CIP
Support moléculaire probable
2 mutations gyr A +
mutation par C (Merens et
al., 2010)
I
R
R
R
II
R
S
S
Mutation gyr A (Merens et
al., 2010)
R
1 mutation gyr B (Demartin
et al., 2011)
S
Mutation gyr A + mutation
parC (Merens et al.,
2010)
III
IV
S
R
R
R
L’acquisition de βLSE, la résistance aux quinolones et aux aminosides ont
été détectées en Tunisie :Hôpital Sahloul de Sousse (Dahmen et al., 2009).
Résultats et discussions (6)
 Liaison entre la résistance aux quinolones et acquisition de BLSE:
qnr A et qnr B portés par des plasmides dans des intégrons de type sul 1
portant des gènes codant des céphalosporinases.
1er qnr A1 decrit en 1998 chez K. pneumoniae isolée en Alabama était porté
par le plasmide pMG252, en association avec la céphalosporinase FOX5.(Meren et al ., 2010)
 Liaison entre la résistance aux quinolones et aux aminosides:
Association des gènes codant les BLSE et les plasmides codant la résistance
aux aminoglycosides et sulfamides (Ex: AAC(6’)-ib)(Paterson et al., 2006).
Résultats et discussions (6)
 Liaison entre la résistance aux quinolones et acquisition de BLSE:
qnr A et qnr B portés par des plasmides dans des intégrons de type sul 1
portant des gènes codant des céphalosporinases.
1er qnr A1 decrit en 1998 chez K. pneumoniae isolée en Alabama était porté
par le plasmide pMG252, en association avec la céphalosporinase FOX5.(Meren et al ., 2010)
 Liaison entre la résistance aux quinolones et aux aminosides:
Association des gènes codant les BLSE et les plasmides codant la résistance
aux aminoglycosides et sulfamides (Ex: AAC(6’)-ib)(Paterson et al., 2006).

Séquençotype des K. pneumoniae données par la
MLST.
Service
Séquencotype (ST)
Pédiatrie
ST4 (n=7)
ST 86(n=1)
Néphrologie
ST 15 (n=4)
ST 101 (n=2)
Réanimation
ST 147 (n=2)
ST 101 (n=1)
ST 336 (n=1)
Chirurgie
ST 14 (n=1)
Cardiologie
ST 307 (n=1)
Mosaïque de ST au sain de hopital
Caractère communautaire de la dissémination
Présence des mes ST dans un seul service
Caractère nosocomial de la propagation





Le ST4 et le ST 15 présents chez K.pneumoniae ont été
découverts en France.
Le ST4 était associé à une BLSE et trouvé dans une
souche K.pneumoniae isolé chez un Nigerien (6).
Le ST101 et le ST147 ont été décrit pour la 1ere fois en
Pologne et en Hongrie ensuite propagés à l’échelle
mondiale et associée à une miltirésistance [43,44].
Le ST14 a été dejà decrit en Afrique [28].
Les ST86, ST336 et ST307 n’ont jamais été évoqué en
Afrique, mais trouvés en France, en Amérique et en
Pays-Bas.
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
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Le ST4 et le ST 15 présents chez K.pneumoniae ont été
découverts en France.
Le ST4 était associé à une BLSE et trouvé dans une
souche K.pneumoniae isolé chez un Nigerien (Filippa N et al
2013).
Le ST101 et le ST147 ont été décrit pour la 1ere fois en
Pologne et en Hongrie ensuite propagés à l’échelle
mondiale et associée à une miltirésistance (Dzierzanowska
D et al 2010, Damjanova I et al 2008)
Le ST14 a été dejà décrit en Afrique (Mshana et al 2013).
Les ST86, ST336 et ST307 n’ont jamais été évoqué en
Afrique, mais trouvés en France, en Amérique et en PaysBas.
Conclusions et Perspectives
20 % des entérobactéries isolées aux cours de cette étude
sont résistantes aux quinolones
Implication des K.pneumoniae résistantes aux quinolones
dans des infections hospitalières et communautaires.
Elucider les mécanismes moléculaires de résistance aux
quinolones (PCR+séquençage , PCR multiplex des gènes qnr)
Chercher une association moléculaire entre la résistance aux
quinolones, aminosides,sulfamides et βlactamines.
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