ZEE au monde après les USA avec 11 millions de km2 (car territoires insulaires) et importantes
ressources sous-marines (minérales et halieutiques). De plus, la Guyane est un emplacement
favorable pour le lancement de satellites => Kourou comme plate-forme de lancement utilisée à la
fois pour les opérations françaises (ariane) mais aussi européennes (centre spatial européen). La
majeure partie de ces territoires insulaires demandent donc à rester au sein de la république car
importance des subventions (3/4 de fonctionnaires, + importance des subventions européennes) ;
cependant certains de ces territoires ont demandé leur autonomie comme Mayotte ou les pbs en
Nouvelle Calédonie => territoire de souveraineté partagée.
- Avec les anciennes colonies, notamment l’Afrique, la France a donc développé une politique très
active de coopération culturelle, économique et militaire dès les années 1960, de manière à faire
de ces anciennes colonies une « chasse gardée » ou un « pré-carré » : signature d’accords d’aide
technique, financière, culturelle et militaire qui lient fortement les deux Etats. D’ailleurs un
ministère de la coopération est resté indépendant des affaires étrangères jusque dans les années
1990. Ainsi la France envoie-t-elle ses troupes, ses coopérants (enseignement) et son aide au
développement sans se soucier du caractère dictatorial du régime.
doc 1 et 6 p. 260 Bréal
- mais ces accords sont souvent très favorables à la France ou lui offrent un large droit de regard
sur la politique intérieure :choix des présidents, cf Burkina Faso et Thomas Sankara, mise en
place de Gbagbo, Mobutu, Bongo,… quelle implication français au Rwanda ?; cf force d’intervention
française en Afrique notamment en Côte d’Ivoire, nombreuses interventions au Tchad contre
Kadhafi, aide au gouvernement soudanais (total contre les populations du Sud) opérations
militaires en République centrafricaine en 1979 ouvertement pro-dictateur en place ; ou
néocolonialisme cad que la France aide des régimes qui le lui rendent bien et protègent ses
intérêts en laissant parfois au pouvoir des dictateurs = « Françafrique »
doc 2 et 5 p. 260 Bréal
- Depuis 1990, la France a décidé de conditionner son aide au développement à la démocratisation
des pays, mais quelle réalité ??? La part de l’aide au développement envers les pays a beaucoup
baissé depuis la fin de la Guerre Froide, mais devant l’intérêt renouvelé des Etats-Unis et de la
Chine qui devient l’un des premiers créditeurs de l’Afrique, la France entend réaffirmer son « pré-
carré » => cf politique sarkozienne, dernier sommet françafrique => Afrique –France.
Intervention de la France dans la gestion du conflit en Côte-d’Ivoire => ingérence néocoloniale ou
puissance neutre sous mandat onusien ?
- Enfin la France est un acteur majeur de la mise en œuvre du Nouvel Ordre Economique
International (NOEI) => dès 1963, ouverture d’accords entre la CEE et les pays africains à
l’initiative de la France : accord de Yaoundé ; ensuite ceux de Lomé en 1975 ; enfin accord ACP en
2000 (accord de Cotonou) => accords économiques entre CEE puis UE et les pays africains ou zone
ACP afin de privilégier les productions tropicales de ces pays en Europe. Mais dénonciations par
les Etats-Unis dans le cadre de l’OMC. La France est aussi l’un des premiers pays à avoir demandé
l’allégement de la dette des pays en voie de développement, en 1981 par Mitterrand au sommet de
Cancun (1er sommet Nord-Sud) => Chirac et la mise en place d’une taxe sur les billets d’avion pour
aider la lutte contre le Sida en Afrique et discours de Sarkozy lors de son élection, pays du G7 le
plus donateur .
2°) Francophonie et politique culturelle française
- dernier domaine de relations important : la francophonie. En effet, c’est par la diffusion et l’usage
de sa langue que la France rayonne le plus dans le monde => plus de 40 Etats sont directement
concernés par cet usage, fruits de l’histoire (colonisation, liens anciens ou passé commun). Chaque
année, la République organise un sommet de la francophonie.