INFORMATION PAR PAYS CROATIE
SECRETARIAT D’ETAT A L’ECONOMIE, EUROPE
récession qui va durer six ans. A partir de 2013, avec les exigences liées à l’adhésion à l’UE,
les réformes structurelles subissent une certaine accélération. En 2015 la Croate a renoué
avec la croissance. Des mesures fiscales importantes ont été arrêtées dont l’objectif reste la
priorité à ce jour, avec la réduction de l’important déficit budgétaire et de l’endettement
public. Restent cependant encore d’importantes réformes structurelles à réaliser pour rendre
l’économie concurrentielle, et réduire un appareil d’état surdimensionné. On note certains
succès dans la lutte contre la corruption, l'un des principaux défis à relever pour le
gouvernement croate : elle décourage les investissements étrangers incontournables pour
améliorer la compétitivité de l'économie déjà très tributaire du marché européen - et les
besoins en financements
du pays continuent d’exposer l’économie croate. Avec l’adhésion à
l’UE, le manque de compétitivité des produits croates sur le marché communautaire
constitue un défi important. Le gouvernement table sur les 11.7 mia euros à recevoir de l'UE
entre 2014-2020 - dont 850 mio € reçus en 2016.
Conjoncture
Le taux de croissance de 5.7 % en 2007, s’était contracté à -6.0 % en 2009 entraînant la
Croatie dans une longue récession jusqu’en 2015. Grâce à la consommation et aux
investissements, les analystes prévoient un taux de croissance en moyenne de 2.9 % en
2017. L’émigration, les pénuries de main d’œuvre dans certains secteurs comme la
construction, une croissance molle en UE et le Brexit pèsent sur un pronostic moyen 2018-
2021 à 2.4 %. L’accroissement des taxes et la réduction des investissements publics a
permis une nette amélioration de la situation budgétaire. Selon EIU le déficit 2016 est
estimé à 1.7% - 2017 à 2.1% - autorisant potentiellement la Croatie à sortir en 2017 de la
situation de procédure de déficit excessif (EDP). Le taux de chômage était de 17.1 % en
2014, dont 40% chez les jeunes. Il a reculé à 16.3 % en 2016, et la projection 2017-2018 se
situe en-dessous de 16 %.
Indicateurs
WEF - Gobal competitiveness report 2016-2017 : 74e rang sur 138 pays en 2016
contre 77e rang sur 148 pays. (CH toujours en 1ère position).
Transparency International - Corruption perception index 2016 : 50ème place sur
167 pays – en 2015 : 61ème place sur 174 pays (CH en 7ème position)
The World Bank - Doing Business : rapport 2017 : 43ème position sur 190 pays.
(La Suisse occupe la place 31)
1.4 Appartenance aux organisations économiques multilatérales
Organisations
internationales
importantes:
IMF (1992), Weltbank (1993), WTO (2000)7
Organisations régionales
importantes:
ECE/UNO, Stabilitätspakt, EBRD (1993), CEFTA (2003), OSZE
(1992), Europarat (1996), EAPC (2000), PfP (2000)
Adhésion : 28e pays membre de l'UE le 1er juillet 2013 (Le Traité
d'adhésion avait été signé le 9 décembre 2011, la demande
déposée en 2005).
La Croatie participe à plusieurs sous-organisations, stratégies
régionales de l'EU :
EU Strategy for the Adriatic Ionian Region (EUSAIR) , EU-Danube
Organisation, MARRI8, Central European Initiative (CEI)
Une loi de 2015 sur le crédit à la consommation a forcé les banques à convertir leurs emprunts en Franc Suisse
en Euros ce qui a péjoré leur situation. Cependant, il semble que cette loi entre en conflit avec le droit UE.
Dans L'examen des politiques commerciales (TPR) de la Croatie de mars 2010 de l'OMC : "Il est précisé
cependant que la poursuite des réformes structurelles, par exemple une nouvelle amélioration du climat des
affaires, sera cruciale pour permettre à la Croatie de mieux résister aux chocs, de connaître une croissance
soutenue, d'attirer l'investissement et d'accroître sa productivité