Hépatites virales

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GUIDE SANTÉ
Alphabétiser pour prévenir les maladies
Hépatites virales
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Le foie (Fig.1) est important pour le métabolisme de plusieurs substances nutritionnelles, il filtre
le sang et aide à combattre les infections. L’hépatite virale est une inflammation du foie causée
par un virus.
Hépatite virale A
Qu’est-ce que c’est?
C’est une maladie infectieuse causée par le virus VHA (Fig. 2). Elle est présente dans le monde
entier, notamment là où les conditions hygiéniques et environnementales sont précaires.
Comment se transmet-elle?
La maladie se transmet en buvant de l’eau ou en mangeant des aliments crus ou peu cuits contaminés par les fèces de sujets malades. Elle est courante dans les régions où l’on consomme des
huîtres, des palourdes ou des moules récoltées dans des eaux contaminées et dans les pays
où l’hygiène est précaire. La contamination des aliments peut se produire à tous les stades:
culture, récolte, préparation de la nourriture et après la cuisson.
L’hépatite A peut être transmise par les personnes infectées ou par des personnes non infectées qui, après avoir été en contact avec les fèces contenant le virus, touchent la nourriture ou
les différents palourdes sans s’être tout d’abord lavé les mains.
Comment la prévenir?
La façon la plus sûre de prévenir la maladie est la vaccination contre l’hépatite A qui immunise
aussi bien les enfants que les adultes pendant 20 ans environ. Elle est notamment indiquée
pour:
• ceux qui, pour des motifs professionnels ou touristiques, effectuent des voyages à l’étranger;
• les enfants;
• le personnel soignant;
• le personnel préposé à la préparation des aliments;
• le personnel préposé à l’assainissement des eaux usées du réseau de tout-à-l’égout et les
agents de propreté urbaine;
• les personnes qui font usage de drogues injectables;
• les personnes qui ont de nombreux partenaires sexuels.
Chez la femme enceinte, le vaccin n’est inoculé qu’en cas de stricte nécessité et la prudence
est de mise chez la femme qui allaite.
Il est possible de prévenir l’infection virale A en adoptant des comportements hygiéniques et
alimentaires adéquats:
• ne pas consommer de fruits de mer crus;
• laver soigneusement les légumes avant de les consommer;
• laver et peler les fruits;
• conserver au réfrigérateur les aliments cuits s’ils ne sont pas consommés dans l’immédiat;
• ne pas boire de l’eau de puits (N.B. Le VHA peut être tué en ajoutant du chlore dans l’eau ou
en la faisant bouillir pendant 10 minutes);
• adopter une hygiène corporelle scrupuleuse, notamment au niveau des mains;
• respecter minutieusement les normes d’hygiène lors de la manipulation des aliments et des
boissons;
• protéger les aliments contre les insectes.
Comment se manifeste-t-elle?
L’hépatite A peut rester asymptomatique ou bien, après une période d’incubation de 15 à 60
jours environ suivant la contagion, se manifester par: un manque d’appétit et des nausées; un
malaise général, de la fièvre, des vomissements et une diarrhée; des douleurs abdominales.
Au bout de quelques jours, la peau et le blanc de l’œil peuvent se teinter de jaune (ictère); les
urines s’assombrissent.
En général, la guérison survient au bout de 2 à 10 semaines et ne laisse pas de séquelles. Une
fois guéri, l’immunité au virus VHA est permanente.
Que faut-il faire et comment guérit-on?
Il est important de consulter immédiatement un médecin.
Chez la femme enceinte, l’hépatite A présente habituellement une évolution bénigne et ne
comporte pas de risques pour le fœtus. La guérison totale est favorisée par: le repos au lit;
une alimentation légère, riche en sucres et en protéines, pauvre en graisses; l’abstention de
boissons alcoolisées.
Il est prudent de consulter un médecin y compris lorsque l’on a eu un comportement à risque
ou que l’on provient de pays où l’infection par le VHA est fréquente.
Hépatite virale B
Qu’est-ce que c’est?
C’est une maladie infectieuse causée par le virus VHB (Fig. 3). Le virus est présent dans le
monde entier, avec une incidence plus marquée en Afrique et en Asie.
Comment se transmet-elle?
Par le contact avec des liquides biologiques infectés, comme le sang et ses produits dérivés, la
salive, le mucus nasal, la bile.
Pendant la grossesse, par la mère infectée au fœtus. Au cours du I et du II trimestres de grossesse, le risque est faible, mais il devient élevé au III trimestre. Pendant l’accouchement et
durant la période du post-partum, le risque est très élevé. S’il est présent en grande quantité, le
virus peut être transmis au nouveau-né, y compris à travers le lait maternel.
Par des rapports sexuels non protégés (préservatif), à travers le liquide séminal ou vaginal.
Par simple contact avec des objets contaminés, car le VHB résiste jusqu’à 7 jours dans un
milieu extérieur.
Le risque est majeur chez les personnes qui ont des rapports sexuels avec des partenaires
infectés ou avec plusieurs partenaires et chez celles qui font usage de drogues injectables;
le personnel soignant; les enfants nés d’une mère infectée; les personnes qui vivent avec des
personnes infectées ou qui ont reçu de nombreuses transfusions (surtout avant 1992).
Comment la prévenir?
Avec la vaccination contre l’hépatite B qui assure une protection pendant 8 ans environ. Un
rappel prolonge l’immunité pendant 8 ans de plus.
En Lombardie, la vaccination est recommandée et gratuite aux 3ème, 5ème et 11ème mois
après la naissance. Pour les enfants nés de mères infectées (HBsAg+), l’inoculation du vaccin
est immédiate.
Le vaccin est proposé gratuitement aux italiens et aux étrangers jusqu’à 18 ans révolus. Passés 18 ans, il est mis à la disposition gratuite de certaines catégories de populations particulièrement exposées (par exemple: les conjoints ou les personnes au contact de personnes
HBsAg+).
La contamination peut de toute manière être évitée en adoptant des comportements adéquats,
par exemple:
• signaler son état de porteur du virus de l’hépatite B (HBsAg+) lorsque l’on se rend chez le
médecin ou chez le dentiste pour permettre la prévention;
• éviter les rapports sexuels à «risque» (avec des partenaires occasionnels ou atteints d’hépatite) ou mettre un préservatif;
• éviter le partage de seringues usagées ou d’objets personnels tels que brosse à dents, ciseaux, rasoir, coupe-ongles;
• pour les tatouages, les perçages des oreilles ou d’autres parties du corps (piercings) et les
soins esthétiques qui prévoient l’utilisation d’aiguilles, vérifier les conditions d’hygiène des
locaux où se déroulent les soins et exiger l’utilisation d’aiguilles à usage unique;
• si l’on assiste des patients infectés, respecter les normes prévues pour éviter le contact avec
le sang et les liquides biologiques infectés.
Comment se manifeste-t-elle?
Après une période d’incubation de 60 à 180 jours suivant l’infection, une personne atteinte du
virus peut développer une forme «aiguë» qui peut être asymptomatique, à savoir connaître une
évolution brève et peu de symptômes, ou bien nécessiter une hospitalisation.
Durant la phase aiguë, les symptômes et les signes sont les suivants: manque d’appétit; malaise général; fièvre; nausées et vomissements; douleurs abdominales; jaunissement (ictère) de
la peau et du blanc de l’œil; assombrissement des urines.
Dans la majeure partie des cas, la maladie disparaît. Chez 5 à 10 % des patients infectés, la
maladie devient chronique persistante (bénigne) ou active (agressive).
Durant cette phase de la maladie, la majeure partie des patients est asymptomatique et ne sait
pas qu’elle peut être encore contagieuse. D’autres peuvent accuser un ictère, un malaise général, une augmentation du volume de la rate et une aggravation de la fonction hépatique. Dans
20 % des cas, l’hépatite chronique peut évoluer vers une cirrhose du foie (avec dépérissement
et perte de poids, apparition de taches sombres sur la peau, rougeur de la paume des mains et
des pieds, œdèmes aux jambes, ascite, ictère) (Fig. 4, 5) ou provoquer la survenue d’un cancer
primitif du foie (hépatocarcinome).
Que faut-il faire?
Il est important de consulter immédiatement un médecin. La guérison totale est favorisée
par: le repos au lit; une alimentation légère, riche en sucres et en protéines, pauvre en graisses;
l’abstention de boissons alcoolisées.
Il est prudent de consulter un médecin y compris lorsque l’on a eu un comportement à risque
ou que l’on provient de pays où l’infection par le VHB est fréquente.
Hépatite virale C
C’est une maladie infectieuse causée par le virus VHC (Fig. 6) qui est présent dans le monde
entier et peut toucher toutes les tranches d’âge. L’incidence de l’hépatite C est particulièrement
élevée dans certains pays d’Afrique et d’Asie. Une personne infectée qui développe une infection aiguë peut être asymptomatique ou présenter des symptômes semblables à ceux de la
grippe, voire nécessiter une hospitalisation en raison de la gravité de son état général.
Comment se transmet-elle?
Par le contact avec le sang d’un patient infecté par le virus C.
Par des rapports sexuels non protégés par un préservatif en présence de lésions qui saignent
sur les parties génitales (N.B. Le sperme et le liquide vaginal ne contiennent pas le VHC); en se
piquant ou en se coupant avec un instrument maculé de sang infecté.
La cause de la contagion demeure inconnue dans 43 % des cas environ.
Pendant la grossesse, le risque que la mère infectée transmette la maladie au fœtus est très
basse (inférieure à 5 %). Mais la transmission de la maladie peut avoir lieu pendant l’accouchement, surtout si le virus est présent en grande quantité. Le virus n’est pas présent dans le lait
maternel. Par conséquent, l’allaitement est sans risque, à moins que les mamelons de la mère
ne présentent de petites lésions (crevasses) qui saignent.
Les personnes les plus à risque aujourd’hui sont les toxicomanes.
Jusqu’en 1992, les polytransfusés et les hémodialysés figuraient également au nombre des
populations les plus à risque en raison de la fréquence des transfusions sanguines et/ou de
produits dérivés du sang (plasma, albumine, etc.). À partir de 1992, les États-Unis ont commencé à mettre en place des contrôles stricts et précis. Par conséquent, ce risque a aujourd’hui
quasiment disparu, mais uniquement dans les pays où le niveau de vie est élevé, grâce aux
dépistages rigoureux des infections transmissibles imposés par la loi sur les donneurs de sang
et les produits dérivés du sang.
Comment la prévenir?
Il n’existe malheureusement pas encore de vaccin destiné à prévenir l’infection. Les comportements adéquats à adopter sont ceux qui sont conseillés pour l’hépatite virale B.
Comment se manifeste-t-elle?
Après une période d’incubation comprise entre 2 semaines et 6 mois, l’hépatite C se manifeste
par une fatigue, une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, des maux de tête, des
douleurs abdominales, un ictère. Il n’est pas rare que la maladie devienne chronique et évolue,
dans 20 à 30 % des cas, vers un tableau clinique grave caractérisé par des troubles hépatiques
(cirrhose du foie), ce qui peut favoriser la survenue d’un cancer primitif du foie (hépatocarcinome).
Que faut-il faire lorsque l’on tombe malade?
Il est important de consulter immédiatement un médecin. La guérison totale est favorisée
par: le repos au lit; une alimentation légère, riche en sucres et en protéines, pauvre en graisses.
L’alcool doit être absolument banni chez les sujets porteurs du virus C car il augmente la réplication du virus. Il est prudent de consulter un médecin y compris lorsque l’on a eu un comportement à risque ou que l’on provient de pays où l’infection par le VHB est fréquente.
Fig. 2 - Virus
VHA (vue grossie
au microscope
électronique).
Fig. 2 - Virus
HAV (immagine
al microscopio
elettronico).
Fig. 3 - Virus
VHB (vue grossie
au microscope
électronique).
Fig. 3 - Virus
HBV (immagine
al microscopio
elettronico).
Fig. 1 - Appareil digestif humain (1. foie; 2. vésicule
biliaire; 3. pancréas; 4. estomac; 5. duodénum; 6.
rate; 7. intestin grêle; 8. gros intestin ou colon; 9.
rectum).
Fig. 1 - Apparato digerente umano (1. fegato; 2.
cistifellea; 3. pancreas; 4. stomaco; 5. duodeno;
6. milza; 7. intestino tenue; 8. intestino crasso o
colon; 9. retto).
Fig. 4 - Foie sain (1) et foie atteint de cirrhose (2).
Fig. 4 - Fegato sano (1) e affetto da cirrosi (2).
GUIDA SANITARIA
Alfabetizzare per prevenire le malattie
Epatiti virali
8
Il fegato (Fig. 1) è importante per il metabolismo di diverse sostanze nutritive, filtra il
sangue e aiuta a combattere le infezioni. L’epatite virale è un’infiammazione del fegato
causata da virus.
Epatite virale A
Che cos’è?
È una malattia infettiva causata dal virus HAV (Fig. 2). È presente in tutto il mondo,
specialmente dove le condizioni igienico-ambientali sono scadenti.
Come si trasmette?
La malattia si trasmette bevendo acqua o mangiando alimenti crudi o poco cotti contaminati dalle feci di soggetti malati. È diffusa in zone in cui si consumano ostriche,
vongole o cozze raccolte in acque contaminate e in quei paesi in cui l’igiene è scarsa.
La contaminazione del cibo può avvenire in qualunque momento: coltura, raccolta,
preparazione del cibo e dopo la cottura.
L’epatite A può essere trasmessa dalle persone infette o da persone non infette che,
dopo esser venute a contatto con le feci contenenti il virus, toccano il cibo o vari oggetti di uso domestico senza avere prima lavato le mani.
Come si previene?
Il modo più sicuro per prevenire la malattia è la vaccinazione anti-epatite A, che rende
immuni per circa 20 anni sia i bambini che gli adulti. È particolarmente indicata per:
•coloro che, per motivi di lavoro o turismo, fanno viaggi internazionali;
•i bambini;
•il personale sanitario;
•il personale addetto alla preparazione degli alimenti;
•il personale addetto alle acque di fognatura ed operatori ecologici;
•i soggetti che fanno uso di droghe iniettabili;
•i soggetti con numerosi partner sessuali.
Alle donne in gravidanza la vaccinazione va somministrata solo se è strettamente
necessaria e si raccomanda cautela nelle donne che allattano.
L’infezione virale A può essere prevenuta adottando corretti comportamenti igienicoalimentari:
•non consumare frutti di mare crudi;
•lavare accuratamente le verdure prima di consumarle;
•lavare e sbucciare la frutta;
•conservare in frigorifero i cibi cotti se non vengono consumati subito;
•non bere acqua di pozzo (N.B. L’HAV può essere ucciso aggiungendo cloro all’acqua o facendola bollire per 10 minuti);
•curare scrupolosamente l’igiene personale, specie delle mani;
•rispettare attentamente le norme igieniche nella manipolazione di cibi e bevande;
•proteggere gli alimenti dagli insetti.
Come si manifesta?
L’epatite A può rimanere asintomatica oppure, dopo un periodo di incubazione di circa 15-60 giorni dal contagio, può manifestarsi con: inappetenza e nausea; malessere
generale; febbre; vomito e diarrea; dolore addominale.
Dopo qualche giorno può comparire un colorito giallo (ittero) della pelle e della parte
bianca degli occhi; le urine diventano scure.
In genere, dopo 2-10 settimane si guarisce senza conseguenze. Dopo la guarigione si
ha un’immunità permanente dal virus HAV.
Cosa fare e come si cura?
È importante rivolgersi subito al medico.
Nelle donne in gravidanza l’epatite A ha solitamente un andamento benigno e non
comporta rischi per il feto. La guarigione completa è favorita da: riposo a letto; dieta
leggera ricca in zuccheri e proteine, povera di grassi; astensione dall’alcol.
È prudente rivolgersi al medico anche quando si ha avuto un comportamento a rischio o si proviene da Paesi dove l’infezione da HAV è molto frequente.
Epatite virale B
Che cos’è?
È una malattia infettiva causata dal virus HBV (Fig. 3). Il virus è presente in tutto il mondo ma, è più diffuso in Africa e Asia.
Come si trasmette?
Con il contatto con liquidi biologici infetti, quali sangue e suoi derivati, saliva, muco
nasale, bile.
Durante la gravidanza da madre infetta al feto. Nel I e II trimestre di gravidanza il rischio è basso; nel III trimestre è alto. Nel momento del parto e del post parto il rischio
è molto alto. Il virus, se è presente in gran quantità, può essere trasmesso al neonato
anche attraverso il latte materno.
Con rapporti sessuali non protetti (preservativo) attraverso il liquido seminale o vaginale.
Con il semplice contatto con oggetti contaminati perchè l’HBV resiste in ambienti
esterni fino a 7 giorni.
A maggior rischio sono: chi ha rapporti sessuali con partner infetti o con più partner;
chi fa uso di droghe iniettabili; gli operatori sanitari; i bambini nati da madri infette; chi
vive insieme a persone infette o chi ha ricevuto molte trasfusioni (soprattutto prima
del 1992).
Come si previene?
Con la vaccinazione antiepatite B, che protegge per circa 8 anni. Un richiamo vaccinale prolunga l’immunità per altri 8 anni.
In Lombardia la vaccinazione è raccomandata e gratuita nel 3°, 5° e 11° mese di vita.
Ai nati da madri infette (HBsAg+) viene subito praticata la vaccinazione.
La vaccinazione è ancora offerta gratuitamente a italiani e stranieri fino al compimento dei 18 anni di età. Dopo tale età, è disponibile gratuitamente per varie categorie
di persone particolarmente esposte (esempio: conviventi o persone a contatto con
soggetti HBsAg+).
Il contagio può, comunque, essere prevenuto, adottando comportamenti corretti, quali:
•segnalare la propria condizione di portatore di epatite B (HBsAg+) quando si va dal
medico o dal dentista per permettere la prevenzione;
•evitare rapporti sessuali a “rischio” (cioè con partner occasionali o affetti da epatite)
o usare il preservativo;
•evitare lo scambio di siringhe usate o di oggetti personali quali spazzolino da denti,
forbicine, rasoi, taglia unghie;
•in caso di tatuaggi, di fori alle orecchie o in altre parti del corpo (piercing) e di pratiche estetiche, che prevedano l’uso di aghi, accertarsi delle condizioni igieniche dei
locali in cui si opera e pretendere l’impiego di aghi monouso;
•se si assistono pazienti infetti, rispettare le norme previste per evitare il contatto con
sangue e liquidi biologici infetti.
Come si manifesta?
Quando una persona è colpita dal virus, dopo un periodo di incubazione di 60-180 giorni
dall’infezione può sviluppare una forma“acuta”, che può essere asintomatica, cioè avere
un decorso breve e con pochi sintomi, oppure richiedere il ricovero in ospedale.
I sintomi e segni nella fase acuta sono: inappetenza; malessere generale, febbre; nausea e vomito; dolori addominali; colorito giallo (ittero) della pelle e della parte bianca
degli occhi; le urine diventano scure.
Nella maggior parte dei casi la malattia guarisce. Nel 5-10% dei pazienti infettati la
malattia diventa cronica persistente (benigna) oppure attiva (aggressiva).
In questa fase della malattia la maggior parte dei pazienti è asintomatica e non sa di
poter essere ancora contagiosa. Altri possono lamentare ittero, malessere generale,
ingrandimento della milza e peggioramento della funzionalità epatica. Nel 20% dei
casi l’epatite cronica può evolvere in cirrosi epatica (con deperimento e perdita di
peso, macchie scure sulla pelle, arrossamento del palmo delle mani e dei piedi, edemi
alle gambe, ascite, ittero) (Fig. 4, 5) o causare l’insorgenza di un tumore maligno del
fegato (epatocarcinoma).
Che cosa fare?
È importante rivolgersi subito al medico. La guarigione completa è favorita da: riposo a letto; dieta leggera, ricca in zuccheri e proteine, povera di grassi; astensione
dall’alcol.
È prudente rivolgersi al medico anche quando si ha avuto un comportamento a rischio o si proviene da Paesi dove l’infezione da HBV è molto frequente.
Epatite virale C
È una malattia infettiva causata dal virus HCV (Fig. 6), che è diffuso in tutto il mondo e
può colpire ogni fascia di età. L’incidenza dell’epatite C è particolarmente alta in alcuni
stati dell’Africa e dell’Asia. Quando una persona si è infettata e sviluppa un’infezione
acuta, può essere asintomatica o avere una sintomatologia di tipo influenzale o richiedere addirittura un’ospedalizzazione per la gravità delle sue condizioni generali.
Come si trasmette?
Attraverso il contatto con il sangue di un paziente infettato dal virus C.
Con rapporti sessuali non protetti da preservativo se sui genitali ci siano lesioni sanguinanti (N.B. Sperma e liquido vaginale non contengono l’HCV); pungendosi o tagliandosi con uno strumento sporco di sangue infetto.
La causa del contagio resta, comunque, sconosciuta in circa il 43% dei casi.
Durante la gravidanza, il rischio che la madre infetta trasmetta la malattia al feto è
molto basso (inferiore al 5%). Ma la trasmissione della malattia può avvenire al momento del parto soprattutto se il virus è presente in grande quantità. Il virus non è presente nel latte materno. Quindi, l’allattamento non è a rischio a meno che sui capezzoli
della madre non ci siano piccole lesioni (ragadi), che sanguinino.
Oggi a maggior rischio sono i tossicodipendenti.
Fino al 1992 anche i politrasfusi e gli emodializzati hanno fatto parte delle categorie
più a rischio a causa delle frequenti trasfusioni di sangue e/o di emoderivati (plasma,
albumina, ecc.). A partire dal 1992 negli Stati Uniti sono iniziati precisi e severi controlli. Di conseguenza, questo rischio oggi si è quasi azzerato, solo nei paesi ad alto
tenore di vita, grazie ai rigorosi controlli anti-infettivi imposti dalla legge sui donatori di
sangue e sugli emoderivati.
Come si previene?
Purtroppo non esiste ancora un vaccino per prevenite l’infezione. I comportamenti
corretti da adottare sono gli stessi consigliati per l’epatite virale B.
Come si manifesta?
Dopo un periodo di incubazione, che va dalle 2 settimane ai 6 mesi, l’epatite C si manifesta con affaticamento, perdita di appetito, nausea, vomito, cefalea, febbre, dolori
addominali, ittero. Spesso la malattia può cronicizzarsi ed evolvere nel 20-30% dei
casi verso gravi quadri clinici di malfunzionamento epatico (cirrosi epatica), favorendo l’insorgenza di un tumore maligno nel fegato (epatocarcinoma).
Cosa fare quando ci si ammala?
È importante rivolgersi subito al medico. La guarigione completa è favorita da: riposo a letto; dieta leggera, ricca in zuccheri e proteine, povera di grassi. L’alcol deve
essere assolutamente eliminato nei soggetti portatori di virus C perché aumenta la
replicazione del virus. È prudente rivolgersi al medico anche quando si ha avuto un
comportamento a rischio o si proviene da Paesi dove l’infezione da HCV è molto
frequente.
Fig. 5 - Cirrhose hépatique
avec ascite (accumulation
d’eau dans la cavité
abdominale).
Fig. 5 - Cirrosi epatica con
ascite (accumulo di acqua nella
cavità addominale).
Fig. 6 - Virus VHC (vue grossie
au microscope électronique).
Fig. 6 - Virus HCV (immagine al
microscopio elettronico).
COMUNE DI PAVIA
Club Pavia Ticinum
Anno Rotariano 2013-2014
ASSESSORATO ALLA CULTURA,
TURISMO, PROMOZIONE DELLA CITTÀ,
MARKETING TERRITORIALE
E RAPPORTI CON L’UNIVERSITÀ
UNIVERSITÀ
DI PAVIA
Ordine dei Medici Chirurghi e degli Odontoiatri
della Provincia di Pavia
www.rotary2050.net/alfabetiperlasalute
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