6ème Symposium International sur la construction en zones sismiques (SICZS2013), Chlef les 9 et 10 Octobre 2013
Analyse de la vulnérabilité d’un bâtiment administratif situé dans une zone de moyenne
sismicité en Algérie
DJAFER HENNI Imane, DENINE Sidali, KHELIFA KERFAH Ilyas, KASSOUL Amar
Laboratoire de Structures, Géotechnique et Risques (LSGR), Université Hassiba Benbouali de Chlef, Algérie
(rosa @ hotmail.com)
Thème N° 6 : Vulnérabilité, pathologie et réhabilitation des structures et des ponts endommagés.
Résumé :
Cette article vise à d’étudier la vulnérabilité d’une structure ancienne situe dans une zone révisée de faible a moyenne
sismicité (IIa), après le changement du règlement parasismique Algérien. Cette étude est suivie par l’utilisation des
différentes méthodes d’évaluation. L’analyse de la vulnérabilité de notre structure est traitée en premier temps par la
méthode d’observation de la vulnérabilité résultant de séismes où la méthode d’expertise, dans un second lieu, on passé aux
méthodes d’analyses dynamique linéaire et statique non linéaire. À l’issue de ce travail, on a conclu que notre structure a
montré une large vulnérabilité dans la nouvelle zone sismique IIa.
Mots clés : Vulnérabilité, méthode d’expertise, méthode analytique simple, méthode ‘pushover‘, courbe de capacité.
1. INTRODUCTION
Le séisme est le risque naturel majeur le plus meurtrier, tant par ses effets directs que par les phénomènes induits
(mouvements de terrain, tsunamis, etc.) [1]. En outre, ces phénomènes peuvent aussi conduire à des pertes
économiques parfois indépassables par le pays touché. Après le séisme d’El Asnam 1980 plusieurs codes
parasismiques sont apparus. Le premier règlement parasismique Algérien est le RPA81/V1983 [2]. Ce code a
connu différentes améliorations dans ses recommandations durant les dernières années, un nombre important des
catégories de ces zones a été également changé. Depuis le séisme de Boumerdes en 2003, le zonage a été revu
pour tout le territoire national, les nouvelles prescriptions sont décrites dans le code actuel (RPA99/V2003) [3].
Nous pouvons alors constater que la plupart des constructions implantées sur celui-ci sont dimensionnées selon
l’ancienne version du règlement Algérien, d’où la nécessité de mettre en évidence la conformité de ces ouvrages
avec la version actuelle du RPA99/V2003. L’objectif de notre étude concerne l’évaluation de la vulnérabilité
d’un bâtiment dimensionné selon la version de 1983 où RPA81/V1983. Dans ce contexte, une évaluation de la
vulnérabilité d’un bâtiment administratif implanté en 1987 en zone I, dans la wilaya de M’sila selon le règlement
parasismique algérien (RPA81/1983) avant sa modification en 2003, laquelle est devenue zone IIa dans le code
actuel, sera réalisée [4].
2. MÉTHODES D’ÉVALUATION DE LA VULNÉRABILITÉ
2.1 Notions
Le terme «vulnérabilité » est utilisé pour exprimer les différences de réaction des bâtiments aux secousses
sismiques. Par exemple, si deux groupes de bâtiments sont soumis exactement à la même secousse sismique et
que l’un des groupes se comporte mieux que l’autre, alors on dira que les bâtiments qui ont été le moins
endommagés avaient une vulnérabilité plus faible aux tremblements de terre que ceux qui ont été plus
endommagés.
L’évaluation de la vulnérabilité d’un bâtiment ou d’un ensemble de bâtiments nécessite l’estimation des
dommages potentiels aux différents types de structures, et selon différentes intensités sismiques. Afin d’estimer
les dommages probables, il est intéressant d’utiliser des approches empiriques ou des analyses dynamiques
théoriques des structures à l’étude proposées par différentes chercheurs et organismes. Les approches pour
l’évaluation de la vulnérabilité sont multiples et peuvent être classées soit selon leur degré de difficulté en
fonction de temps de calcul (Lang, 2002) comme montre le tableau 1 [5].
L’analyse de la vulnérabilité de notre structure est limitée en premier temps sur la méthode d’observation de la
vulnérabilité résultant de séismes où la méthode d’expertise, dans un second lieu, si elle n’est pas vérifiée on
passe aux méthodes d’analyses détaillées [5].