Economie approfondie

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TABLE DES MATIERES
Intitulés de la question principale
( Economie approfondie )
La numérotation des sujets commence à 3 (cela correspond au numéro de page)
Science économique
1. Croissance, fluctuations et crises
E1.1 Quelles sont les sources de la croissance économique ?
Expliquez comment la productivité est source de croissance économique.
Montrez que la croissance économique n'est pas uniquement due à l'augmentation de la
quantité de facteurs de production.
L’IDH peut-il être considéré comme un indicateur de développement plus pertinent que le
PIB ?
L’augmentation de l’investissement peut-il suffire à la croissance économique ?
E1.2 Comment expliquer l'instabilité de la croissance ?
Comment les politiques budgétaires peuvent-elles relancer la croissance ?
Vous analyserez les difficultés des politiques conjoncturelles face à la crise actuelle.
Quels sont les mécanismes cumulatifs qui peuvent conduire à une crise économique ?
Pas de sujet
Sujet N°3
Sujet N°4
Sujet N°5
Sujet N°6
Sujet N°7
Sujet N°8
Sujet N°9
Sujet N°10
2. Mondialisation, finance internationale et intégration européenne
E2.1 Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ?
Quels sont les avantages du libre échange ?
Sujet N°11
Comment les stratégies des firmes multinationales expliquent-elles l'évolution des
Sujet N°12
échanges ?
Quels sont les avantages des échanges internationaux tant pour les producteurs que pour
Sujet N°13
les consommateurs ?
Expliquez quels sont les effets positifs du protectionnisme ?
Sujet N°14
E2.2 Comment s'opère le financement de l'économie mondiale ?
Comment expliquer les flux internationaux de capitaux ?
Quels sont les effets d’une appréciation de l’euro sur l’économie des pays de la zone euro ?
Quel est l'impact de la variation du taux de change sur l 'économie de la zone euro ?
L'appréciation de la devise européenne explique-t-elle le déficit commercial de la France ?
E2.3 Quelle est la place de l'Union européenne dans l'économie globale ?
Quels sont les avantages et les inconvénients pour un pays de l'U.E.M. d'avoir l'euro
comme monnaie ?
Expliquez pourquoi la France, membre de l'U.E.M. n'est pas entièrement libre du choix de
sa politique budgétaire.
L’U.E.M. favorise-t-elle la coordination des politiques fiscales ?
Comment renforcer la coordination au sein de l’U.E.M. ?
Sujet N°15
Sujet N°16
Sujet N°17
Sujet N°18
Sujet N°19
Sujet N°20
Sujet N°21
Sujet N°22
3. Économie du développement durable
E3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?
Vous montrerez que les thèses de la soutenabilité faible et forte envisagent différemment
Sujet N°23
les limites écologiques de la croissance économiques
Vous montrerez que la croissance économique se heurte à des limites écologiques
Sujet N°24
E3.2 Quels instruments économiques pour la politique climatique ?
Vous expliquerez comment les pouvoirs publics tentent de préserver l'environnement
Vous démontrerez que le marché est défaillant pour protéger le climat
Sujet N°25
Sujet N°26
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sociologie
1Classes, stratification et mobilité sociales
S1.1 Comment analyser la structure sociale ?
Montrez les limites de la nomenclature des professions et catégories socio-professionnelles
(P.C.S.) de l'INSEE pour analyser la structure sociale française actuelle.
Vous montrerez que les classes sociales n'ont pas disparu dans la société française
actuelle.
S1.2 Comment rendre compte de la mobilité sociale ?
L'école contribue-t-elle à la reproduction sociale ?
Vous montrerez l'intérêt et les limites des tables de mobilité pour mesurer la mobilité
sociale.
Sujet N°27
Sujet N°28
Sujet N°29
Sujet N°30
2. Intégration, conflit, changement social
S2.1 Quels liens sociaux dans des sociétés où s'affirme le primat de l'individu ?
Le travail est-il une instance d'intégration sociale en France ?
L'école en France assure-t-elle aujourd'hui l'intégration sociale de tous les jeunes ?
Sujet N°31
Sujet N°32
S2.2 La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur du changement social ?
Quelle est la place des syndicats dans la société ?
Sujet N°33
Quels sont les différents acteurs des conflits sociaux ?
Sujet N°34
Regards croisés
1Justice sociale et inégalités
RC1.1 Comment analyser et expliquer les inégalités ?
Montrez que les inégalités de revenus peuvent entraîner d'autres inégalités
Montrez que certaines caractéristiques de la population facilitent l'apparition d'inégalités
cumulatives.
RC1.2 Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?
La fiscalité est-elle un moyen efficace de réduction des inégalités de revenus ?
Montrez que la méritocratie ne suffit pas à assurer la justice sociale.
Sujet N°35
Sujet N°36
Sujet N°37
Sujet N°38
2. Travail, emploi, chômage
RC2.1 Comment s'articulent marché du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ?
Montrez que la gestion de leur main d’œuvre par les entreprises modifie le fonctionnement
du marché du travail par rapport au modèle théorique (théorie néoclassique)
Montrez que les négociations salariales et l'intervention de l’État modifient le
fonctionnement du marché du travail par rapport au modèle théorique (théorie néoclassique)
RC2.2 Quelles politiques pour l'emploi ?
Vous analyserez l’impact des politiques publiques d’aide à l’emploi sur le chômage et la
précarité.
Vous montrerez que développer la flexibilité peut être une politique de l'emploi efficace.
Sujet N°39
Sujet N°40
Sujet N°41
Sujet N°42
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°3
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Présentez un moyen par lequel l’Etat peut lutter contre l’abus de position dominante. [3 points]
2. Expliquez ce qu’on entend par risque systémique. [3 points]
3. Faites une phrase donnant la signification des deux données soulignées du document 1. [4 points]
Question principale (10 points) :
Expliquez comment la productivité est source de croissance économique.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Taux de croissance annuel
moyen en %
France
Taux de croissance annuels moyens du PIB et de la productivité (1997-2012)
1997-2004
2005-2012
PIB en volume
Productivité
PIB en volume
Productivité
2,28
1,21
1,23
0,68
Allemagne
1,36
0,89
1,58
0,86
Japon
0,88
1,15
0,51
0,67
Corée du Sud
4,78
3,67
4,60
3,17
Royaume Uni
3,08
2,06
0,90
0,55
Etats-Unis
3,35
2,32
1,71
1,50
Zone euro
2,23
1,01
1,21
0,75
Total OCDE
2,25
1,95
1,68
1,16
Base de données, Perspectives économiques de l’OCDE, n°89
Document 2 :
La productivité est une mesure de l’efficacité économique. La productivité du travail est
l’indicateur le plus important, car il « il n’y a ni richesse ni force que d’hommes » , selon Jean
Bodin au XVIème siècle ; ce qui signifie, que le nombre d’hommes est, en longue période, le
facteur qui limite la production.. Accroître la productivité du travail est donc la seule manière
d’augmenter le niveau de vie, et les différences dans le niveau de la productivité du travail
constituent la principale explication des écarts de niveau de vie entre les populations.
La productivité du travail dépend de la combinaison choisie. On constate par exemple que
certaines entreprises utilisent plus de travail dans leurs usines implantées dans les pays du
sud, où le coût du travail est bas, et plus de capital dans les pays du nord où ce coût est élevé.
L’objectif étant toujours maximiser la productivité globale des facteurs, en tenant compte à la
fois de leur abondance mais aussi de leur qualité.
A.PARIENTY, Productivité, croissance et emploi, Armand Colin, 2003
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°4
Questions simples (10 points) :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°5
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1.
Les dynamiques démographiques nationales sont-elles les mêmes en Europe ? [4 points].
2. Donnez deux exemples de barrières à l’entrée qui expliquent l’existence d’un pouvoir de marché.
[3 points]
3. Le niveau de développement humain de l’Arabie Saoudite et du Mexique a-t-il les mêmes sources
(document 1) ? [3 points]
Question principale (10 points) :
L’IDH peut-il être considéré comme un indicateur de développement plus pertinent que le PIB?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
IDH et ses composantes en 2011
Classement à l’IDH
Valeur
de l’IDH
1. Norvège
2. Australie
20. France
25. Luxembourg
56. Arabie Saoudite
57. Mexique
187. Congo
0.943
0.929
0.884
0.867
0.770
0.770
0.286
Espérance de
vie à la
naissance
(en années)
81.1
81.9
81.5
80.0
73.9
77.0
48.4
Durée
moyenne de
scolarisation
(en années)
12.6
12.0
10.6
10.1
7.8
8.5
3.5
Durée
attendue de
scolarisation
(en années)
17.3
18.0
16.1
13.3
13.7
13.9
8.2
« PIB/hab. »
($ constants
2005)
47 557
34 431
30 462
50 557
23 274
13 245
280
Source : Rapport sur le développement humain, PNUD, 2011.
Document 2 :
L’une des raisons pour lesquelles les mesures monétaires des performances économiques et
des niveaux de vie en sont venues à jouer un rôle aussi important dans nos sociétés réside
dans le fait que l’évaluation monétaire des biens et des services permet d’additionner aisément
des quantités de nature très différente. […] En outre, fixer les prix à un niveau donné tout en
observant comment évoluent dans le temps les quantités de biens et de services qui constituent
le PIB peut sembler rationnel pour établir un état de l’évolution des niveaux de vie d’une société
en termes réels.
Source : Rapport de la Commission sur la mesure des performances économiques et du
progrès social, Rapport Stiglitz, 2009
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°6
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
Expliquez l’hypothèse du cycle de vie. [3 points]
2. Caractérisez et illustrez le monopole discriminant. [4 points]
3. Donnez la signification des nombres en gras du document 1.
[3 points]
Question principale (10 points) :
L'augmentation de l’investissement peut-il suffire à la croissance économique ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Contributions à l’évolution du produit intérieur brut (en %)
Dépense de consommation finale
FBCF
Solde extérieur
Variation des stocks
2007
1.7
1.3
-0.9
0.2
2008
0.4
0.1
-0.3
-0.2
2009
0.7
-2.3
-0.5
-1.2
2010
1.3
0.2
0.0
0.1
2011
0.2
0.7
0.0
0.8
2.3
-0.1
-3.1
1.7
1.7
PIB
Source : Comptes nationaux – Base 2005, INSEE.
Document 2 :
L’investissement – au sens large du terme, en éducation, en infrastructures, en recherche ou en
équipements – est donc générateur de croissance parce qu’il permet d’accumuler des
connaissances, des savoir-faire, des expériences, bref ce qu’il est convenu d’appeler
habituellement le progrès technique. […] Avec cette approche, le progrès technique non
seulement ne tombe plus du ciel, mais il devient l’objet d’une stratégie individuelle ou
collective : les investissements sont des moyens - aléatoires, car le succès n’est pas assuré pour ajouter quelque chose au stock de connaissances existantes, et c’est cet ajout qui produit
la croissance. […] Si des formes élaborées de coordinations s’élaborent, au sein de l’économie
de marché, les efforts des uns et des autres se renforcent et la croissance en est stimulée. Au
contraire, si des stratégies de défiance (1) l’emportent ou si l’Etat refuse de procéder aux
investissements nécessaires, la croissance n’est pas au rendez-vous.
(1) synonymes : méfiance suspicion.
Source : Denis CLERC. « Mais d’où vient la croissance ? », Alternatives économiques, n°129,
juillet-août 1995.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°7
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Expliquez la transition démographique. [3 points]
2. En quoi les ententes sont-elles préjudiciables au consommateur ? [3 points]
3. Comparez l'évolution du PIB et du solde budgétaire depuis le début de la crise 20072008.(Document1) [4points]
Question principale (10 points) :
Comment les politiques budgétaires peuvent relancer la croissance .
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Taux de croissance du PIB et solde budgétaire de la France
Source : Eurostat
Document 2 :
La plupart des pays ont adopté des programmes de relance de grande envergure,
ajustant simultanément divers impôts et programmes de dépenses. Une majorité de pays ont
donné la priorité aux réductions d’impôts sur la stimulation des dépenses (mais le Japon, la
France, l’Australie, le Danemark et le Mexique font manifestement exception). Aux Etats-Unis,
la répartition s’infléchira : en 2008, la relance a été entièrement axée sur les réductions
d’impôts, alors qu’en 2009 elle consistera pour les deux-tiers environ en mesures côté
dépenses. Dans la plupart des pays, les allègements fiscaux touchent principalement l’impôt
sur le revenu des personnes physiques et, dans une moindre mesure, l’impôt sur les sociétés,
le Royaume-Uni étant la principale exception, avec une réduction temporaire généralisée de la
TVA. Côté dépenses, pratiquement tous les pays de l’OCDE ont lancé et/ou accéléré des
programmes d’investissement public.
Source : Perspectives économiques de l’OCDE, rapport intermédiaire, OCDE, mars 2009.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Sujet N°8
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1.
Quel est l’impact du vieillissement de la population sur la demande biens et de services ? [3
points]
2. Qu'entend-on par un marché pertinent ? [3 points]
3. Vous calculerez de deux manières différentes l'évolution du taux de chômage aux États-Unis entre
2002 et 2010. (Document 2) [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les mécanismes cumulatifs qui peuvent conduire à une crise économique ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Source : manuel Bordas 2012
Document 2 :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Sujet N°9
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1
Qu'est-ce que le vieillissement démographique ? [3 points]
2.
En quoi la concurrence améliore-t-elle la situation des consommateurs ? [3 points]
3.
Montrez que les déficits budgétaires et les dettes publiques de certains pays ont explosé après
2007 à l'aide du calcul de votre choix.(Document 1) [4points]
Question principale (10 points) :
Vous analyserez les difficultés des politiques conjoncturelles face à la crise actuelle.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
En % du PIB
Déficit
budgétaire en
2007
Déficit
budgétaire en
2010
Dette publique
en 2007
Dette publique
en 2010
Allemagne
0,2
- 4,3
64,8
83,4
Espagne
1,9
- 9,3
36,1
60,1
France
- 2,7
- 7,1
63,9
81,6
Grèce
- 6,5
- 10,6
105,4
142,8
Irlande
0,1
- 31,1
25,0
96,2
Source : OCDE, 2011
Document 2
Après la récession de 2008-2009, les plans de relance massifs ont enrayé la spirale
dépressive et ont permis le redémarrage de l’économie. Les soutiens publics aux secteurs
bancaire et financier ont normalisé les financements de l’économie privée.
Mais, la situation des pays développés reste précaire. Le taux de chômage s’est au
mieux stabilisé et les déficits publics se sont creusés à cause de la récession et des plans de
relance. Ce sont aujourd’hui les difficultés budgétaires qui sont à l’origine d’une nouvelle face
de la crise.
Les doutes sur la solvabilité des PIIEG (Portugal, Irlande, Italie, Espagne, Grèce) remettent en
cause le financement de leur dette publique. Les taux demandés sur leurs nouvelles émissions
s’accroissent. Ce durcissement des conditions d’emprunt, combiné à la dégradation des
perspectives d’activité, elle-même amplifiée par la restriction budgétaire, produit un effet de
ciseau sur les finances des Etats. La seule issue envisagée consiste en un resserrement
budgétaire, censé apporter des gages aux marchés financiers et aux partenaires européens, au
risque de faire replonger les économies dans la récession.
Source : D’après « Retour en enfer ? » ,Lettre de l’OFCE, n°330, 14 octobre 2011.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Économie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°10
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
PAS DE SUJET
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Économie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°11
Questions simples (10 points) :
1.
Quels sont les outils de mesure du vieillissement de la population ? [3 points]
2.
Quels sont les principaux axes de la politique de la concurrence en Europe ? [3 points]
3.
Pour la Chine, exprimez la signification du nombre entouré et calculez la variation de la part
des exportations de biens et de services de deux manières différentes. (Document 1)
[4 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les avantages du libre-échange ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : « Libre-échange et croissance : quelle corrélation ? »
Document 2 : « L’échange international est-il bon pour la croissance ?
« L’échange international présente trois avantages principaux : il favorise la spécialisation, élargit les
marchés et donne accès aux techniques. La spécialisation permet à chacun d’utiliser au mieux son
travail, en l’affectant dans les productions les plus efficaces du pays. L’élargissement des marchés est
un avantage très important de l’échange international pour les activités où existent des économies
d’échelle. […] Cet effet est d’autant plus important que le marché intérieur est étroit. Il est donc maximal
pour un pays faiblement développé, qui ne peut compter sur un marché intérieur suffisant. Tout aussi
important est l’échange de facteurs de production. Il permet à un pays d’accéder à ceux qui lui font
défaut, qu’il s’agisse d’un défaut de ressources naturelles, de capitaux ou de connaissances techniques.
Il est le moyen pour tous les pays d’accéder aux techniques développées ailleurs, spécialement dans les
pays les plus avancés. »
Arnaud PARIENTY, « L’échange international est-il bon pour la croissance ? »,
Alternatives économiques n°206, sept. 2002.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Économie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°12
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Quels sont les outils de mesure du vieillissement de la population ? [3 points]
2.
Quels sont les principaux axes de la politique de la concurrence en Europe ? [3 points]
3.
Calculez de 2 manières différentes l'évolution de 1990 à 2011, des exportations des filiales
étrangères et du PIB mondial. (Document 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Comment les stratégies des Firmes multinationales expliquent-elles l'évolution des échanges ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Evolution de certains indicateurs permettant de mesurer l'internationalisation des firmes
(1990-2011)
données en milliards de dollars
1990
2008
2009
2011
Chiffre d'affaires des filiales étrangères
5 105 33 300 30 213 32 960
Valeur ajoutée des filiales étrangères
1 019
6 216
6 129
6 636
Exportations des filiales étrangères
1 498
6 599
5 262
6 239
Effectifs des filiales étrangères (en milliers) 21 470 64 484 66 688 682 18
PIB mondial
22 206 61 147 57 920 62 909
Rapport sur l'investissement dans le monde, CNUCED, 2011.
Document 2 : « Les stratégies des firmes transnationales »
« Les firmes s'internationalisent selon deux logiques : soit accéder à un marché, soit produire plus
efficacement . Dans le premier cas (stratégie de marché), les entreprises investissent dans les pays où
les consommateurs ont de quoi payer (les pays développés), ou dans ceux dont le développement est
prometteur (pays émergents). […] Dans le second cas (stratégie de rationalisation), les entreprises
cherchent à profiter des avantages comparatifs des différentes régions du monde en installant les
segments de leur chaîne de valeur ajoutée dans les territoires où ils peuvent être le mieux produits de
manières compétitive (les chaussures et produits textiles de l'entreprise américaine Nike sont ainsi
produits dans environ 700 usines réparties dans plus de 50 pays, situées à plus de 80 % en Asie )
Christian CHAVAGNEUX, « Les acteurs de la mondialisation », Les enjeux de la mondialisation,
éditions la Découverte, 2007.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°13
Questions simples (10 points) :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°14
Questions simples (10 points) :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°15
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1 Comment la notion de cycle de vie peut-elle permettre de comprendre les choix individuels de consommation et d’épargne ? [3 points]
2. Illustrez à l’aide d’un exemple la notion d’abus de position dominante. [4 points]
3. Calculez la part de chaque région dans les IDE sortants pour l’année 2011 (document 1). [3 points]
Question principale (10 points) :
Comment expliquer les flux internationaux de capitaux ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Flux d’IDE par région, 2009-2011 (en milliards de dollars)
Entrées d’IDE
Sorties d’IDE
Région
2009
2010
2011
2009
2010
2011
Ensemble du monde
1197.8
1309.0
1524.4
1175.1
1451.4
1694.4
Pays développés
606.2
618.6
747.9
857.8
989.6
1237.5
Pays en développement
519.2
616.7
684.4
268.5
400.1
383.8
Pays en transition
72.4
73.8
92.2
48.8
61.6
73.1
Source : « Les IDE retrouvent leur niveau d’avant la crise », Problèmes économiques, n°3056,
12.2012.
Document 2 :
L’innovation technologique et la circulation accélérée de l’information, conjuguées à
l’augmentation considérable de l’épargne globale traversant les frontières sous forme
d’instruments financiers, ont favorisé une internationalisation spectaculaire des flux de capitaux.
[… ]
L’Europe, qui arrive en tête dans ce domaine, a connu un essor rapide des flux à l’intérieur du
continent, encouragés par l’adoption de l’euro comme monnaie commune. Les pays européens
avancés ont fourni un volume considérable de financement aux pays émergents d’Europe
devenus récemment membres de l’Union européenne. Bien qu’elle soit encore modeste, la part
des pays émergents dans le total des flux de capitaux est en forte augmentation, grâce aux
énormes excédents courants de l’Asie et, plus récemment, des pays exportateurs de pétrole.
Source : M. GOSWAMI, J. REE et I. KOTA, « Les flux de capitaux défient la loi de la gravité »,
Finances et développement, mars 2007.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°16
Questions simples (10 points) :
1. Comment la notion de cycle de vie peut-elle permettre de comprendre les choix individuels de consommation et d’épargne ? [3 points]
2. Quelles formes peut prendre la politique de la concurrence ? [4 points]
3. Faites une lecture des chiffres de 2011 pour la France et pour l’Allemagne (document 1). [3 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les effets d’une appréciation de l’euro sur l’économie des pays de la zone euro ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Evolution du solde de la balance courante en % du PIB pour l’Allemagne et
la France (1998 – 2011)
Source : Bulletin de l’Observatoire des politiques économiques en Europe, n°26, Eté 2012.
Document 2 :
Confronté à la faiblesse du dollar face à l’euro, qui pénalise Airbus – la majorité de ses coûts
est libellée en euros pour des recettes 100% en dollars -, le directeur financier d’EADS, maisonmère d’Airbus, a fait des déclarations surprenantes. […] Il a indiqué que le groupe discutait
avec des compagnies aériennes pour libeller ses factures en euros et non plus en billet vert, la
monnaie de référence en aéronautique. L’impact négatif du dollar sur son résultat d’exploitation
est en effet dévastateur puisqu’il absorbe une grande partie de la rentabilité d’EADS et d’Airbus.
« Selon que l’euro s’échange à 1,20 ou 1,35 dollar, c’est 1,5 milliard de résultat en plus ou en
moins pour Airbus », indique-t-on chez l’avionneur.
F. GLISZCZYNSKI, « EADS rêve encore de vendre ses Airbus en euros »,
LaTribune.fr, 14 août 2011.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°17
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1.
Caractérisez la relation épargne-investissement en économie ouverte. [3 points]
2.
Illustrez, à l’aide d’un exemple, une stratégie de monopole discriminant. [3 points]
3.
Que signifie le nombre « - 38,9 » dans le document 1 ? [4 points]
Question principale (10 points) :
L’appréciation de la devise européenne explique-t-elle le déficit commercial de la France ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Source : Alternatives économiques ; N° 319, décembre 2012, page 69
Document 2 :
Depuis 2001, la France a connu une lourde chute de ses parts de marché pour deux raisons : d'abord la
perte de compétitivité-prix des exportations françaises [...]; et ensuite l'engagement d'une politique de
réduction drastique des coûts de production par l'Allemagne [OFCE, 2006], Cette politique menée par
l'Allemagne depuis 2003, visant à améliorer sa compétitivité, lui a permis de gagner des parts de marché et a pesé en retour sur le commerce extérieur de ses principaux partenaires, dont la France. Même
s'il est un peu prématuré de tirer un bilan définitif de l'impact de la crise sur le commerce extérieur français, les premiers enseignements tendent à indiquer que celle-ci aura eu peu d'influence sur les caractéristiques du commerce français, à l'exception du déclin du secteur automobile, qui semble s'être renforcé, ainsi que sur les problèmes chroniques d'avant la crise, la facture énergétique continue à peser fortement sur les échanges, et le problème de compétitivité, en grande partie posé par le niveau de l'euro,
demeure pesant sur les exportations.
Source : OFCE, L’économie française 2012, Edition La découverte, Collection repère, page 68
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°18
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Présentez les comportements d’épargne selon la théorie du cycle de vie. [3 points]
2. A l’aide d’un exemple, montrez comment les barrières à l’entrée procurent un pouvoir de marché aux
entreprises. [3 points]
3. Quel est l’effet d’une appréciation de l’Euro de 10 % sur le PIB et sur l'emploi sur l’ensemble de la
période ? (Document 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Quel est l’impact de la variation du taux de change sur l’économie des pays de la zone euro ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Effets estimés sur la zone euro d’une appréciation de 10 % contre toutes les monnaies (en
points de pourcentage)
Année
Impact sur :
1
2
3
4
PIB
-0,5
-1,1
-1,5
-1,7
Consommation privée
-0,7
-1,1
-1,4
-1,5
Investissement
-0,4
-1,0
-1,3
-1,2
Exportations (y compris intra-zone)
-2,5
-4,7
-5,2
-4,6
Importations (y compris intra-zone)
-2,3
-4,2
-4,1
-3,1
Inflation
-0,2
-0,4
-0,7
-0,8
Emploi
-0,3
-0,6
-0,6
-0,4
Prix d’exportation (y compris intra-zone)
-0,8
-1,6
-2,3
-2,9
Prix d’importation (y compris intra-zone)
-0,6
-1,2
-1,8
-2,5
Balance commerciale (en points de PIB)
-0,1
-0,4
-0,6
-0,7
Lecture : les chiffres du tableau représentent l’impact cumulé, sauf pour l’inflation. Ainsi, le PIB serait réduit de 0,5
point la 1ère année et de 1,1 point au bout de la 2ème année ; donc le taux de croissance a été amputée de 0,6
point la 2ème année.
Source : Franck CACHIA, « Les effets de l’appréciation de l’euro sur l’économie française », INSEE note
de juin 2008. Extrait de Manuel Bordas
Document 2 :
Pour pallier l’impact de la faiblesse du dollar sur ses comptes, le groupe cherche à convaincre des
compagnies aériennes d’abandonner la monnaie de référence en aéronautique. Cela paraît irréaliste
mais traduit bien les difficultés d’EADS sur les questions de parité monétaire. Confronté à la faiblesse du
dollar face à l’euro (un euro vaut 1,4 dollar), qui pénalise Airbus-la majorité de ses coûts est libellée en
euros pour des recettes 100 % en dollars, le directeur financier d’EADS, maison mère d’Airbus, a fait
des déclarations surprenantes. Mercredi à New-York, devant quelques journalistes, il a indiqué que le
groupe européen discutait avec des compagnies aériennes pour libeller ses factures en euro et non plus
en billet vert, la monnaie de référence dans l’aéronautique. L’impact négatif du dollar sur son résultat
d’exploitation est en effet dévastateur puisqu’il absorbe une grande partie de la rentabilité d’EADS et
d’Airbus. « Selon que l’euro s’échange à 1,20 ou 1,35 dollar, c’est 1,5 milliard de résultat en plus ou en
moins pour Airbus » indiquait-on chez l’avionneur peu avant l’été. Tous les efforts de compétitivité ces
dernières années n’ont fait que compenser la dégringolade du dollar.
Source : Fabrice GLISZCZYNSKI, « EADS rêve encore de vendre ses Airbus en euros »
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Latribune.fr, 14 août 2011.
Sciences économiques et sociales
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Sujet N°19
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1.
Qu’est-ce qu’un système de retraite par répartition ? [3 points]
2 Illustrez à l’aide d’exemples les inconvénients de la globalisation. [3 points]
3. Calculez l'évolution du taux de change de l'euro en dollar de 2001 à 2008 (Document 2). [4 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les avantages et les inconvénients pour un pays de l’UEM d’avoir l’euro comme
monnaie ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
« Tous les industriels le disent : il est pratiquement impossible de prospecter de nouveaux
marchés avec une monnaie forte. Les mêmes biens vendus en dollar ou en yen ont plus de
succès. De la même manière, les entreprises exportatrices comme Airbus, dont l’essentiel des
coûts de production sont en euro, sont moins compétitives sur le marché mondial. Selon le
président d’EADS, chaque fois que l’euro s’apprécie de 10 cents, le compte d’exploitation
d’Airbus se dégrade de 1 milliard d’euros. La concurrence avec l’américain Boeing devient
sanglante. Une monnaie forte est souvent source de perte de parts de marché pour les
industries nationales. [Cependant] […] quand le cours d’une monnaie monte, le prix des
importations baisse. De cette manière, l’Europe a notamment pu amortir la flambée (en dollars)
des cours de l’énergie et des matières premières. Tous les secteurs très gourmands de ces
produits en ont profité. Le consommateur aussi : l’essence vaudrait beaucoup plus cher si l’euro
s’était affaibli depuis deux ans. […] Certains grands patrons estiment aussi qu’à long terme, une
monnaie chère met les entreprises sous tension. Elle les oblige à maîtriser constamment leurs
coûts, à être plus innovantes et à mieux organiser leur production localement. »
http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2007/07/12
Document 2 :
Taux de change de l’euro (en dollar) de 1999 à 2011 (échelle de droite)
Le taux de change effectif ne vous sera pas utile
Alternatives Economiques Hors-série n° 094 - octobre 2012
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°20
Questions simples (10 points) :
1.
Donnez 2 arguments montrant que le vieillissement démographique peut modifier la croissance
économique. [3 points]
2. Illustrez à l’aide d’exemples, les avantages de la globalisation. [4 points]
3. Faites une lecture des données pour l’année 2012 (Document 1). [3 points]
Question principale (10 points) :
Expliquez pourquoi la France, membre de l’UEM, n’est pas entièrement libre du choix de sa
politique budgétaire.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2 :
La France doit faire un effort considérable de redressement de ses finances publiques par
une stricte maîtrise des dépenses et par des hausses de prélèvements obligatoires. A défaut la
dette resterait sur une trajectoire dangereuse de gonflement entretenu.
Les perspectives macro-économiques sont certes incertaines et une consolidation budgétaire
trop hâtive pourrait freiner la reprise de la croissance. […]
La France est au quatrième rang de l’OCDE pour le taux de ses prélèvements obligatoires,
derrière le Danemark, la Suède et la Belgique. Même si d’autres pays relèvent leurs impôts
pour réduire leur déficit, comme c’est probable, les marges fiscales disponibles pour consolider
les finances publiques sont donc faibles.
L’effort de redressement devra en conséquence porter prioritairement sur les dépenses
publiques, qu’il est possible de réduire sans remettre en cause des politiques de services
publics essentiels.
Rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, Cour des Comptes, juin 2010
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°21
Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1.
Explicitez le principe de la sélection adverse. [4 points]
2. Distinguez le monopole de la concurrence monopolistique. [3 points]
3. Décrivez l’évolution de l’impôt sur les sociétés depuis 1995 pour l’UE et les 3 pays
présentés : (Document 2) [3 points]
Question principale (10 points) :
L’UEM favorise-t-elle la coordination des politiques fiscales ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
On constate un nivellement vers le bas des taux d’imposition. Ce nivellement peut-être
lié à une concurrence accrue entre les Etats membres. En raison du marché unique pour les
biens, les services et les capitaux, les entreprises sont a priori plus mobiles au sein de l’Union.
La fiscalité constitue en effet un des éléments qui influencent les conditions locales de
production. Ainsi, un Etat (ou une région dans les Etats fédéraux), peut décider de réduire
l’imposition sur les sociétés afin d’attirer des entreprises localisée jusqu’alors à l’étranger. Ceci
permet au pays qui réduit son taux d’imposition de générer sur son territoire une activité
économique source d’emplois et de croissance tout en élargissant sa base fiscale. Mais ceci se
fait au détriment des autres pays. Pour éviter le départ de leurs entreprises à l’étranger et attirer
les entreprises étrangères, ces derniers peuvent à leur tour décider de réduire la pression
fiscale sur les entreprises. La concurrence fiscale peut devenir particulièrement délétère (jeu à
somme négative)
Laurent SIMULA Fiscalité des entreprises : concurrence et harmonisation fiscale
Cahiers français n° 373 mars 2013
Document 2 :
Taux d’imposition sur les sociétés en %
1995
2000
2005
2011
UE à 27
35.3
31.9
25.5
23.1
Zone euro 17
36.8
34.4
28.1
25.3
France
36.7
37.8
35.0
34.4
Allemagne
56.8
51.6
38.7
29.8
Irlande
40.0
24.0
12.5
12.5
Taxation and
customs union,
Commission
européenne, 2011
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Temps de préparation : 30 mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°22
Questions simples (10 points) :
1. Donnez des exemples d’incitations pécuniaires visant à limiter les dépenses de santé. [3 points]
2. Quel est l’avantage pour l’entreprise d’utiliser une stratégie de monopole discriminant ? [4 points]
3. Calculez en indice, base 100 zone euro, les coûts du travail unitaires de la France et du RoyaumeUni en 2000, et en 2012 document 2 [3 points]
Question principale (10 points) :
Comment renforcer la coordination au sein de l’UEM ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
La crise a en effet, révélé des divergences persistantes entre les économies nationales,
principalement en termes de compétitivité : alors que l’Allemagne a mené depuis le début des années
2000 des politiques de modernisation et de restructuration de son appareil productif […] et de
désinflation compétitive » […] de sorte que ses coûts salariaux unitaires n’ont guère augmenté depuis
près d’une décennie, les autres pays de la zone euro et singulièrement les pays du sud, mais aussi
l’Irlande, ont vu leur compétitivité se dégrader sous l’effet de spécialisations peu porteuses et de dérive
salariale accompagnée de faibles gains de productivité. Ces tendances, observables depuis une
décennie, sont reflétées dans les soldes des balances courantes. […] Pour assurer la soutenabilité
financière, il faut retrouver le chemin de la croissance et donc de la soutenabilité économique. C’est
également la seule solution aux problèmes de compétitivité des pays aujourd’hui handicapés par des
coûts salariaux unitaires trop élevés qui ne se relèveront qu’en accroissant la productivité de leur main
d’œuvre par des politiques ambitieuses d’éducation, de soutien à l’innovation, à la R&D, etc.
Eloi LAURENT et Jacques LE CACHEUX : « Zone euro, no future ? » Lettre de l’OFCE n°320, 14 juin 2010
Document 2 :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°23
Questions simples (10 points) :
1. Quels sont les deux grands types de régimes de retraite que vous connaissez ? [3 points]
2. Présentez deux instruments de régulation des marchés financiers. [3 points]
3. Faites une phrase avec chaque donnée soulignée (Document 1 ):. [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que les thèses de la soutenabilité faible et forte envisagent différemment les
limites écologiques de la croissance économique.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Superficies forestières dans le monde
régions
Superficie en milliers d’hectares Variation en %
1990
2010
1990-2010
Afrique
749 238
674 419
- 10
Asie et Pacifique
733 364
740 383
1
Europe
989 471
1 005 001
1,6
Amérique
750 238
762 336
1,6
monde
3 222 311
3 182 139
- 1,2
Source : FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture),
rapport « situation des forêts du monde 2011 ».
Document 2
Si la quantité totale de capital doit rester constante, il est possible d’envisager des substitutions
entre les différentes formes que revêt ce capital : une quantité de « capital créé par les
hommes » doit pouvoir prendre le relais de quantités moindres de « capital naturel ». Un
échange s’effectue ainsi dans le temps [...] : la génération présente consomme du « capital
naturel » et, en contrepartie, lègue aux générations futures davantage de capacités de
production sous forme de stocks d’équipement, de connaissances et compétences.
Source : Franck-Dominique Vivien, « Croissance durable ou décroissance soutenable », cahiers français N°355,
mars-avril 2010.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°24
Questions simples (10 points) :
1. Quelles sont les différentes solutions possibles pour combler le déficit du régime de retraite
français ? [3 points]
2. Expliquer le mécanisme de « crise financière » en utilisant un ou plusieurs exemples. [3
points]
3. Document 1 : Calculez le taux de variation des émissions de CO2 pour l’Union Européenne à
27 et la Chine de 1990 à 2011. Faites une phrase avec les résultats obtenus. [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que la croissance économique se heurte à des limites écologiques.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Emissions de CO2 en tonnes par habitant
1990 2011
Etats-Unis
19,7 17,3
Union Européenne à 27 9,2
7,5
Russie
16,5 12,4
Chine
9,5
9,8
Australie
16,0 19,0
Source : Alternatives Economiques Hors-Série N°94, 4°trimestre 2012
Document 2
Il y a 8000 ans, la forêt couvrait la moitié de la surface terrestre, contre 30% en 2005 selon la
FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). La déforestation se
poursuit au rythme inquiétant de 13 millions d’hectares par an. Toutefois, la plantation de forêts
nouvelles et l’extension naturelle des forêts existantes réduisent cette perte. Sur la période
2000-2005, la perte nette de superficie est estimée à 7,3 millions d’hectares par an.
[...] Historiquement, la déforestation a été beaucoup plus importante dans les pays tempérés
que dans les pays tropicaux, alors que c’est l’inverse aujourd’hui. Outre les fluctuations
climatiques, le principal facteur en a été le développement de l’agriculture.
Actuellement, ce sont surtout les forêts primaires, celles qui n’ont jamais été exploitées et qui
sont évidemment les plus riches en multifonctionnalités, qui sont concernées.
Source : Gilles Rotillon, « préserver les ressources naturelles », cahiers français N°355, mars-avril 2010.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°25
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Expliquez la théorie du cycle de vie. [3 points]
2. Citez deux exemples d’actifs financiers. [3 points]
3. Comparer à l’aide de 3 calculs différents l’impact écologique des Emirats Arabes Unis et de la
France sur la planète en 2007 (document 2) [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous démontrerez que le marché est défaillant pour protéger le climat.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Le problème environnemental renvoie au cadre des défaillances du marché : le libre jeu des
agents économiques ne conduit pas à l’optimum social. Cette divergence entre intérêts privés
et intérêt collectif s’explique notamment par la présence des externalités : certaines actions
individuelles affectent -positivement ou négativement- le bien-être d’individus extérieurs à ces
actions, sans que cet effet soit compensé par un paiement. Par exemple, une entreprise dont
l’activité émet des rejets polluants n’est pas, sans intervention extérieure au cadre du marché,
contrainte d’indemniser les individus touchés par cette pollution. De façon analogue, l’entreprise
qui substitue des énergies renouvelables à des énergies fossiles n’est pas rémunérée pour les
retombées positives de ce changement technologique.
Source : O.Montel-Dumont, « Les problèmes d’environnement : quelle place pour l’économie ? »
Cahiers français, n° 355, mars-avril.2010
Document 2 :
Classement mondial de l’empreinte écologique par pays (de 1 à 153) en 2007.
(En nombre d’hectares utilisés par personne)
classement
pays
Nombre d’hectares utilisés / personne
1
Emirats Arabes Unis
10,3
2
Qatar
10,2
3
Danemark
8,1
4
Belgique
8,05
5
Etats Unis
8,05
11
Pays Bas
6,1
26
Allemagne
5,2
28
France
5,1
31
Royaume Uni
5
64
Moyenne mondiale
3
149
Malawi
1,1
150
Haïti
1
151
Afghanistan
0,99
152
Bangladesh
0,98
153
Timor oriental
0,8
Empreinte écologique : surface productive (exprimée en hectares) nécessaire à une population pour fournir et renouveler les
ressources naturelles prélevées pour la production, la consommation et l’absorption des déchets.
Source: Ecoflash n°273 décembre 2012, page 4.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°26
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Qu’est-ce que la transition démographique ? [3 points]
2. Expliquez le processus de désintermédiation qui caractérise l’évolution des marchés des capitaux
depuis 1990. [3 points]
3. Comparez par un calcul de variation l’évolution depuis 1995 de la part des recettes fiscales
environnementales dans les recettes totales de la France et de l’UE (document 2) [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous expliquerez comment les pouvoirs publics tentent de préserver l’environnement.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Article 2.1 de la loi relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement :
I - La lutte contre le changement climatique est placée au 1er rang des priorités. Dans cette perspective,
est confirmé l’engagement pris par la France de diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre
entre 1990 et 2050 […] La France se fixe comme objectif de devenir l’économie la plus efficiente en
équivalent carbone de la Communauté européenne d’ici à 2020. […]
II - les mesures nationales de lutte contre le changement climatique porteront en priorité sur la baisse de
la consommation d’énergies des bâtiments et la réduction des émissions de gaz à effet de serre des
secteurs des transports et de l’énergie. […] Pour la mise en œuvre des objectifs, les mesures nationales
visent à intégrer le coût des émissions de gaz à effet de serre dans la détermination des prix des biens
et des services. […] L’Etat étudiera la création d’une contribution dite « climatique » en vue d’encourager
les comportements sobres en carbone et en énergie.
er
Source : loi n°2009-967 du 3 aout 2009, titre 1 : lutte contre le changement climatique
Document 2 : La fiscalité environnementale en France et en Europe (en %)
Part des recettes fiscales environnementales dans les recettes
totales
9
7,6
8
7
6
7,2
7,7
France
7,5
7,2
6,8
France
6,2
6
5,9
5
5,2
5
UE
4,9
4
UE
3
2
1
1,9
1,8
1,7
2,1
1,9
2
2,1
1,9
1,6
1,4
1,3
2001
2003
0
1995
1997
1999
2005
Source : Eurostat, 2007
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°27
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Présentez le système français de retraite par répartition. [3 points]
2. Montrez l'importance des comportements mimétiques dans les crises financières. [3 points]
3. Faites une phrase avec chacune des deux valeurs soulignées. (document 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez que les classes sociales n'ont pas disparu dans la société française actuelle.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous.
Document 1 :
L'origine sociale des élèves de la 6e aux classes préparatoires
En %
Elèves
de 6e
Ensemble
bacheliers
Bacheliers
généraux
Bacheliers
Inscrits en classe
généraux avec
préparatoire aux
mention
grandes écoles
Ouvriers, inactifs
38
29
19
15
9
Employés
18
16
14
11
7
Agriculteurs, artisans, commerçants
11
11
10
9
9
Professions intermédiaires
17
21
24
23
20
Cadres supérieurs, professions libérales
16
23
33
42
55
Ensemble
100
100
100
100
100
Source : Mininstère de l'Education Nationale, Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance,
"Suivi après le baccalauréat des élèves entrés en sixième en 1995", septembre 2010.
Document 2
Le caractère de classe de la société s'est à certains égards accentué. Non seulement de grandes inégalités
sociales se sont pour l'essentiel maintenues en se déplaçant, mais il n'est pas exagéré de dire que certaines se
sont durcies. Les inégalités salariales, par exemple, qui baissaient dans les années 1960 et 1970, ne diminuent
plus aujourd'hui. (…) Une partie des catégories populaires, par exemple, a été aspirée par des situations de
précarité, alors que de l'autre côté de la hiérarchie sociale, les sociologues de l'urbain (…) nous montrent qu'en
termes de logement, de choix du quartier, de choix de la résidence et du lycée pour les enfants, les comportements
d'une partie importante des catégories supérieures sont de plus en plus autoségrégatifs et manifestent un
évitement systématique de la mixité sociale. De nouvelles frontières sociales sont apparues avec l'importance prise
par le diplôme.
Source : Olivier Schwartz, "Vivons-nous encore dans une société de classes ?", laviedesidees,
septembre 2009.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
22
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°28
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Expliquez les difficultés actuelles de financement du système de santé, en France. [3
points]
2. En quoi la crise de 2007-2008 peut-elle être qualifiée de systémique ? [3 points]
3. Calculez de deux façons différentes l'écart entre le taux de chômage des 15-24 ans et le
taux de chômage des 25-49 ans. (document 2) [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez les limites de la nomenclature des professions et catégories socio-professionnelles
(P.C.S.) de l'INSEE pour analyser la structure sociale française actuelle.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1
Elaborée au tournant des années 1980 et 1990, la nomenclature PCS est-elle encore pertinente
? Certains en doutent au vu de l'ampleur des évolutions qu'a connues la société française
depuis 20 ans. De fait, la structure des emplois s'est modifiée, de nouveaux métiers, de
nouveaux champs professionnels sont apparus (cf l'informatique, la communication), certaines
professions ont été reclassées (instituteurs). (…) Surtout, les transformations majeures ont
généré des clivages transversaux au sein des groupes sociaux : les emplois précaires et le
chômage à répétition concernent des effectifs toujours plus importants, surtout parmi les jeunes.
D'où des oppositions entre "stables" et "vulnérables", intégrés et marginalisés, dont la
nomenclature ne rend pas compte.
Source : Serge Bosc, Stratification et transformations sociales, Armand Colin, 2008.
Document 2 Population active occupée selon l'âge et le statut des emplois en 2009 et taux de chômage
selon l'âge (en %)
15-24 ans
Non salariés
Salariés
25-49 ans
50 ans et plus Ensemble
1,9
10,0
16,1
11,0
98,1
90,0
83,9
89,0
Dont
Intérimaires
5,2
1,6
0,6
1,6
Apprentis
16,3
0,1
0,0
1,4
Contrats à durée déterminée
27,3
7,3
4,5
8,2
Contrats à durée indéterminée
49,3
81,0
78,7
77,9
Ensemble des emplois
100,0
100,0
Taux de chômage
23,7
8,2
100,0
6,1
100,0
9,1
Champ : France métropolitaine, population des ménages, personnes en emploi de 15 ans ou plus.
Source : INSEE, Enquêtes-Emploi du 1er trimestre au 4e trimestre 2009.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°29
Questions simples (10 points) :
1. Présentez les différentes barrières à l’entrée sur un marché. [ 3 points]
2. Donnez un exemple d'actif financier. [ 3 points]
3. Mesurez la variation entre 1996 et 2002 de la proportion d’élèves obtenant un bac
technologique et général dans l’ensemble de la population et pour les enfants d’ouvriers non
qualifiés. (document 1).[ 4 points]
Question principale (10 points) :
L' école contribue t-elle à la reproduction sociale ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Proportion de bacheliers d'une génération, selon la catégorie sociale des parents (unité: %)
Bac génér. et technol.
Bac géner. et
Bac S (2002)
(1996)
technol.(2002)
Agriculteurs
52,8
53,7
17,7
Artisans commerçants
46
53,6
13,4
Chefs d'entreprise
65,6
76,7
29,6
Enseignants
84,2
86,6
40,2
Cadres supérieurs
83,9
84,2
41
Professions
intermédiaires
65,5
66,6
22,9
Employés de bureau
49,7
50,5
11
Employés de commerce
39,4
44,5
10,4
Employés de service
29,4
26,6
2,7
Ouvriers qualifiés
37,9
39,1
8,7
Ouvriers non qualifiés
30,4
27,7
4,6
Inactifs
22,1
17,6
3,7
Ensemble
51
52,2
16,6
Lecture : 90,6 % des enfants d'enseignants contre 40,7 % des enfants d'ouvriers non qualifiés étaient
bacheliers (général et technologique) en 2002.
Source : Ministère de l'éducation nationale. Panel 1989 et 1995. La mesure est effectuée sur un ensemble
d'enfants entrés en sixième en 1989 et 1995 et qui ont donc passé leur bac autour de 1996 et 2002.
Document 2
L’appropriation de la culture écrite scolaire est au cœur des problèmes rencontrés et des processus
d’échec scolaire. Or, les familles dotées de ressources culturelles livrent à l’école des enfants déjà
porteurs de formes bien constituées d’habileté langagière, de connaissances culturelles diversifiées et
même de compétences scolaires non négligeables. Par exemple, nombre d’enfants apprennent
aujourd’hui à entrer dans l’écrit autant chez eux qu’à l’école. Pour eux, l’école élémentaire a quelque
chose de « familial ». ils y respirent un air auquel ils sont habitués depuis leur naissance. En revanche,
pour les familles les plus dépourvues de ressources et d’expériences scolaires, seule l’école est en
mesure de faire ce qui ailleurs a été partiellement, voire parfois totalement, fait dans l’intimité du foyer.
Source : Bernard LAHIRE, « la transmission familiale de l’ordre inégal des choses », n°7, Regards croisés sur l’économie, mai
2010.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°30
Questions simples (10 points) :
1. Quel est l’intérêt de pratiquer une discrimination par les prix ?[ 3points]:
2. Quelles sont les différentes formes de financement d’une entreprise ? [ 3points]
3. Faites deux phrases donnant la signification des deux données entourées dans le
document 1. [ 4 points]
Question principale (10 points) :
Vous montrerez l' intérêt et les limites des tables de mobilité pour mesurer la mobilité sociale.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
source : Enquête Formation et qualification professionnelle, INSEE, 2003
Champ : hommes actifs de 40 à 59 ans en 2003.
Document 2
Les tables de mobilité sociale approchent l’origine et la position des individus au moyen d’une
nomenclature plus ou moins détaillée des catégories socioprofessionnelles. [...]Dans le cas
français de la nomenclature des catégories socioprofessionnelles par exemple, classer chacune
des catégories les unes par rapport aux autres – même dans la nomenclature à six postes – n’a
rien d’évident. Le problème le plus vif est constitué par la place des indépendants. Où les
classer ? Les artisans sont-ils à placer au-dessus des employés ? Au même niveau que les
professions intermédiaires ? Si nombre d’analyses tendent à regrouper les « gros indépendants
» (les chefs d’entreprise de dix salariés et plus) avec les cadres et professions intellectuelles
supérieures, que faire des petits artisans et des petits commerçants ? Etre agriculteur est-il
moins « socialement désirable » qu’être ouvrier? Ces quelques exemples de questions
montrent qu’ordonner exhaustivement toutes les catégories socioprofessionnelles relève
rapidement du casse-tête. Le sens des trajectoires entre les pères indépendants et les enfants
salariés (et inversement) est périlleux à déterminer. Par ailleurs, même si la hiérarchie parmi les
salariés est plus aisée à établir (des ouvriers aux cadres, en passant par les employés puis les
professions intermédiaires), des travaux montrent par exemple que la hiérarchie entre
employés et ouvriers est poreuse et que la catégorie des employés est extrêmement
hétérogène.
Camille PEUGNY, La mobilité sociale descendante. L'épreuve du déclassement, thèse de
doctorat, IEP Paris, 2007
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°31
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. En quoi consiste la stratégie de discrimination par les prix ? [3 points]
2. Qu'est-ce qu'un aléa moral ? [3 points]
3. Faites une phrase présentant chacune des deux données soulignées. (Document 1) [4
points]
Question principale (10 points) :
L'école en France assure-t-elle aujourd'hui l'intégration sociale de tous les jeunes ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Probabilité d’intégrer une grande ou une très grande école selon la catégorie socio-professionnelle du
père de l’enquêté pour la génération née entre 1959 et 1968. Extraits.
Milieu populaire (En %)
Milieu intermédiaire (En %)
Milieu supérieur (En %)
10 - Agriculteurs exploitants 1,65
56 - Personnels des services
directs aux particuliers 1,61
62 - Ouvriers qualifiés de type
industriel 1,16
63 - Ouvriers qualifiés de type
artisanal 0,97
64 – Chauffeurs 0,76
67 - Ouvriers non qualifiés de
type industriel 0,81
21 – Artisans 2,87
22 - Commerçants et assimilés
4,87
46 - Professions intermédiaires,
administratives et commerciales
d'entreprises 6,32
47 – Techniciens 6,29
48 - Contremaîtres, agents de
maîtrise 3,46
54 - Employés administratifs
d'entreprise 4,02
23 - Chefs d'entreprise de 10
salariés et plus 12,95
31 - Professions libérales 21,15
38 - Ingénieurs et cadres
techniques des entreprises 20,92
Milieu enseignant (En %)
34 - Professeurs et professions
scientifiques 21,52
42 - Instituteurs et assimilés
13,14
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 361, 2003 Champ : Hommes français de naissance, âgés de plus de 25
ans au moment où ils sont enquêtés et ayant terminé leurs études.
Document 2 :
L'école rêve d'être ainsi : un espace qui a neutralisé toute ingérence, toute influence extérieure
pour assurer des conditions équitables de compétition. Mais ce rêve est chimérique car si le
mérite est louable, on ne peut rien face au facteur "chance" et à l'influence des inégalités
culturelles et sociales. Les études démontrent ainsi que la beauté physique de l'élève n'est pas
étrangère à ses performances scolaires, car les professeurs sont davantage attentifs, la
confiance personnelle est plus élevée, l'aura auprès des camarades et donc le rayonnement
sont plus grands. Est-ce un mérite ? Non, bien sûr. Naître dans une famille stable et cultivée est
une chance qui se transforme automatiquement en mérite scolaire. Est-ce vraiment mérité ? La
fiction du mérite est utile, mais elle ne doit pas devenir fantasme. La compétition méritocratique
est la seule manière d'allouer des individus à des positions sociales inégalitaires. Mais ce
mécanisme juste a priori peut engendrer de très grandes inégalités. Il faut donc être
méritocratique sans aller au bout de cette logique et se soucier surtout du sort de ceux qui n'ont
pas de mérite.
François Dubet, Interview à La Tribune, 13/05/2013
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°32
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Qu'est-ce qu'une barrière à l'entrée sur un marché ? [3 points]
2. Présentez un instrument de régulation des marchés financiers ? [3 points]
3. Dans le document 2, à l'aide des deux données soulignées, comparez l'emploi des 15-24
ans du reste de la population ? [4 points]
Question principale (10 points) :
Le travail est-il une instance d'intégration sociale en France ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
La société industrielle naît d’une révolution industrielle mais aussi juridique avec le contrat le
travail. (...) Le travail « libre » émancipe des liens communautaires mais pas de la pauvreté. (...)
Au début du XIXième siècle les prolétaires, dégagés des attaches traditionnelles deviennent
ces classes laborieuses, classes dangereuses. (...) Pour dépasser la question sociale du
paupérisme, il fallut l’invention du social (...) qui s’appuie sur des droits sociaux et le droit du
travail ; ces droits permettent le dépassement du passage du contrat simple et l’avènement du
statut salarial. Au cœur de celui-ci l’obligation d’assurance est une voie vers la mise en place de
la protection sociale ; le système des assurances sociales forme une propriété sociale qui est
un moyen efficace de protection contre les principaux risques sociaux : maladie, accident,
vieillesse, chômage ; cette propriété sociale est rattachée au statut de salarié ; le rapport
salarial a cessé de relever du simple contrat de louage et a été encastré dans un ensemble de
droits. (...) Le travail salarié s’est affirmé comme la matrice structurante des rapports sociaux
(...) ; il procure un statut à l’individu et une place dans la société ; il fournit une identité sociale ;
il inscrit l’individu dans un collectif et des réseaux sociaux.
Source : Bruno Flacher « Travail et intégration sociale » Bréal (p.65-67)
Document 2
Statut et type de contrat selon l'âge en 2011
en %
15-24 ans
25-49 ans
50 ans ou plus
Ensemble des
15 ans ou plus
Non salariés
2,7
10,7
16,9
11,6
Salariés
97,3
89,3
83,1
88,4
dont :
Intérimaires
7,1
2,0
0,7
2,1
Apprentis
15,7
0,1
0,0
1,4
Contrats à durée déterminée (1)
27,0
7,6
4,5
8,4
Contrats à durée indéterminée (2)
47,5
79,6
77,9
76,4
Ensemble des emplois
100,0
100,0
100,0
100,0
Effectif (en milliers)
2 219
16 693
6 866
25 778
Lecture : en moyenne en 2011, 16,9 % des personnes de 50 ans ou plus ayant un emploi sont non salariés.
(1) Y compris les emplois aidés.
(2) Y compris les emplois aidés, les salariés sans contrat, ainsi que les fonctionnaires stagiaires et les titulaires du secteur public.
Champ : France métropolitaine, population des ménages, personnes en emploi de 15 ans ou plus (âge courant).
Source : Insee, enquête Emploi 2011.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Économie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°33
Questions simples (10 points) :
1. Qu'est-ce qu'un abus de position dominante ? [3 points]
2. Définissez « déréglementation ». [3 points]
3. A partir du document 2, calculez de deux façons différentes l'évolution du taux de syndicalisation de
1975 à 2005. [4 points]
Question principale (10 points) :
Quelle est la place des syndicats dans la société ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Trente-cinq jours de grève, du 1er mars au 4 avril 1963 ! Le mouvement touche l'ensemble des dix
bassins houillers, ceux du Nord-Pas-de-Calais, de la Lorraine et du Centre-Midi. Une grève unitaire,
lancée à l'appel d'une intersyndicale CGT-CFTC-FO pour une revalorisation des salaires. Dès le début,
le président Charles de Gaulle répond fermement : il signe le 2 mars un ordre de réquisition, mais la
réponse est un renforcement et une extension de la grève, désormais illimitée. [...] Les mineurs de tous
les bassins sont mécontents et inquiets, en cette fin d'hiver 1963. Mécontents, car leurs salaires n'ont
pas autant augmenté que dans d'autres entreprises publiques ou privées ; inquiets, car des menaces
sur leur emploi se précisent. [...] Depuis 1946, les houillères nationalisées sont entre les mains d'un
établissement public, Charbonnages de France, et les mineurs ont acquis un statut offrant des garanties
enviables. Dans les villes minières, une véritable société ouvrière solidaire s'est construite, par-delà les
différences d'origine, locale, polonaise ou maghrébine.
Mais la situation n'est plus la même au début des années 1960. La reconstruction est achevée, la
préoccupation n'est plus de vaincre la pénurie, mais de faire face à de nouvelles concurrences. La
production française est d'abord menacée par les importations de charbon 40 % moins cher en
provenance des États-Unis ou d'Australie.
G. Vindt, Alternatives économiques n°322, Mars 2013.
Document 2
Taux de syndicalisation en
France
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°34
Questions simples (10 points) :
1.
Qu’est-ce qu’un cartel de producteurs ? [3 points]
2.
Définissez « désintermédiation ». [ 3 points]
3.
A partir du document 2, calculez de deux façons différentes l'évolution du taux de syndicalisation
de 1975 à 2005. [4 points]
Question principale (10 points) :
Quels sont les différents acteurs des conflits sociaux ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2
« Le premier cercle est constitué des personnes en situation de souffrance pour lesquelles s’organise la
cause mobilisatrice : chômeurs, sans logis, étrangers en situation irrégulière ...[...]. Au sein d'Act Up, par
exemple, 20 % des militants sont infectés par le VIH. […]. Cette « exposition de soi » dans l'engagement
public est tout à fait nouvelle. Elle s'inscrit dans trois mouvements de fond : le processus d'individuation,
le rejet toujours affirmé de la délégation qui implique la prise de parole des victimes elles-mêmes, la
mise en avant de la souffrance. […].
A l'inverse, les militants, et a fortiori les dirigeants des associations de « sans », ne sont en général pas
touchés personnellement par le problème social qu'ils entendent dénoncer. [...]
Dernier groupe, plus composite, constitué de ce que nous appellerons « des personnes ressources »
pour désigner ces militants ou sympathisants ponctuellement requis par l'organisation en raison de leurs
compétences individuelles ou de ce qu'ils représentent. [Chanteurs ou acteurs connus. Exercent..] sans
doute un effet amplificateur aux retombées médiatiques. Avocats et juristes spécialisés sur la question
du logement, économistes qui nourrissent la réflexion sur les minima sociaux, etc, mettent leur métier
de chercheur au service des mouvements contestataires. [...] ».
Isabelle Sommier, Le renouveau des mouvements contestataires, Flammarion, 2003.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°35
Questions simples (10 points) :
1. Qu’est-ce qu’un abus de position dominante ? [3 points]
2. Montrez comment le comportement mimétique des agents agit sur le marché financier. [3 points]
3. Lisez les points A et B situés sur les courbes du document 1 [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que les inégalités de revenus peuvent entraîner d’autres inégalités.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : En % du niveau de vie, en % du patrimoine. Document 2 :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
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Sujet N°36
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Montrez par un exemple que la politique de l'UE en matière de concurrence remet en cause
le service public à la française. [3 points]
2. Qu’est-ce qu’un aléa moral ? [3 points]
3. Calculez de deux manières différentes l’écart de salaire mensuel moyen entre un homme et
une femme (doc 2) [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que certaines caractéristiques de la population facilitent l’apparition d’inégalités
cumulatives.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Document 2 :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°37
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Présentez la loi de population de Malthus. [3 points]
2. Quel est le rôle des marchés de capitaux ? [3 points]
3. Donnez la signification de la donnée soulignée dans le document 1. [4 points]
Question principale (10 points) :
La fiscalité est-elle un moyen efficace de réduction des inégalités de revenus ?
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 :
Contributions des prélèvements, prestations et services à la réduction des inégalités en France en 2006
En %
Contribution à la réduction des inégalités
Prélèvements, dont :
Cotisations
Impôt sur le revenu
Prestations, dont :
Prestations familiales
Aides au logement
Minima sociaux
Total services, dont :
Santé
Education
Logement social
Total impôts indirects (taxes)
Total
17,5
2,8
14,7
32,0
14,5
8,0
7,9
69,0
29,6
36,5
2,9
-18,6
100
Champ : personnes vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu net est positif ou nul.
Source : France, portrait social, INSEE, 2008.
Document 2
Le taux effectif payé par le 1% des contribuables les plus riches est inférieur à 20% et décroît
avec le revenu. Il tend vers 15% pour les revenus les plus élevés. Comment est-ce possible ?
C’est l’effet cumulé de plusieurs niches fiscales, allant des réductions d’impôt pour l’emploi à
domicile à celles concernant l’investissement dans les départements d’outre-mer (…)Ensuite et
surtout, la progressivité de l’impôt sur le revenu est mise à mal par le fait que les revenus du
capital sont presque entièrement sortis du régime d’imposition du barème. En toute légalité, les
régimes dérogatoires* sont devenus la règle. Pour les revenus financiers, on retrouve moins de
15% des revenus réels dans la base d’imposition, contre 90% pour les revenus du travail.
* régimes dérogatoires : régimes d'exception
Source : C.Landais, T.Piketty, E.Saez, Pour une révolution fiscale, Le Seuil, 2011.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°38
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Comment le vieillissement de la population favorise-t-il la diminution du chômage ? [3
points]
2. Présentez les trois facteurs à l’origine du processus de globalisation financière. [3 points]
3. Calculez l'évolution de la part des étudiants à Sciences PO d'origine « ouvriers, employés et
agriculteurs » et d'origine « cadres et professions intellectuelles supérieures » entre 1997/1998
et 2010/2011 (document 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que la méritocratie ne suffit pas à assurer la justice sociale.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Origine sociale des étudiants à Sciences Po, en %
Commerçants, artisans, chefs d’entreprise et professions
libérales
23.5
28
21.5
Cadres et professions intellectuelles supérieures
53.5
53.5
50
10
8
5
6.5
7
4.5
5.5
10
13
Inactifs et divers
Professions intermédiaires
Ouvriers, employés et agriculteurs
Années
1987/88 1997/98 2010/2011
Les conventions éducation prioritaire sont une voie de recrutement sélective destinée à des élèves méritants,
scolarisés dans des établissements en zone d’éducation prioritaire partenaires de Sciences Po (sciences po.fr)
Source : Le Monde 7/09/2011
Document 2
Quand on parle aujourd’hui de mérite et d’excellence, de sélection au mérite, de recrutement
ou de promotion au mérite, on n’a pas en tête les mérites moraux et vertus qui commandent le
respect d’une personne, mais l’idée que les individus sont responsables de leur sort à travers
leurs efforts et leurs performances. Le mérite, c’est le contraire des statuts hérités et des
privilèges de naissance fixant une fois pour toutes les espérances des individus.(…) Les
capacités, source de mérite, sont multiples et diverses : capacités physiques ou mentales,
capacités morales aussi si l’on pense à la sensibilité et à la sociabilité.(…) Ce sont pour la
plupart des données de départ qui ouvrent ou ferment des possibilités à l’agent. (…)A quoi
s’ajoute l’idée d’un effort particulier pour mettre en œuvre le reste des capacités. (…)
Source: Yves Michaud, Qu’est-ce que le mérite ? Gallimard 2010.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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Sujet N°39
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Quelles difficultés le phénomène de la sélection adverse peut-il présenter pour le financement des
assurances sociales ? [3 points]
2. Comment le phénomène de l’aléa moral des banques fait-il peser un risque sur le système financier?
[3 points]
3. À l’aide de la lecture de données chiffrées (document 1), trouvez les caractéristiques qui accroissent
le risque d’être au chômage. [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que la gestion de leur main d’œuvre par les entreprises modifie le fonctionnement du marché
du travail par rapport au modèle théorique (théorie néoclassique).
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Taux de chômage selon l'INSEE
Total
Ensemble
15-24 ans
25-49 ans
50 ans et plus
CSP
cadres et PIS
professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Niveau de diplôme
Sans diplôme ou brevet
CAP, BEP
Baccalauréat
Bac + 2
Diplôme supérieur au Bac+2
Chômeurs
Chômeuses
%
%
9,0
22,2
7,9
6,1
3,7
5,2
8,6
12,6
15,3
7,8
7,9
5,8
5,1
Milliers
%
9,7
23,7
8,9
6,6
2 653
668
1 534
451
9,4
22,9
8,4
6,3
4,4
4,7
9,8
17,0
177
324
781
851
4,0
4,9
9,5
13,5
15,4
1 051
15,3
10,2
629
8,8
9,7
478
8,9
5,2
219
5,4
6,0
275
5,6
Source : enquête emploi 2010, INSEE
Document 2 :
Dans la théorie de la segmentation (Piore et Doeringer1), le marché du travail est composé de
deux secteurs. Dans le marché primaire, les salaires sont élevés, les emplois stables, les
perspectives de carrière importantes. Dans ce marché, les firmes ont constitué des modes
d'organisation du travail dans lesquels les emplois vacants sont pourvus essentiellement via la
promotion interne. Il s'agit donc d'un mode de coordination qui échappe à la théorie
concurrentielle et repose sur l'intérêt, pour l'employeur, de décourager la rotation de sa maind'œuvre afin de protéger son investissement en formation spécifique. Le marché secondaire,
concurrentiel, présente des caractéristiques inverses : salaires faibles, emplois instables, faibles
perspectives de carrière, déficit de capital humain, chômage et précarité de l'emploi. Par
ailleurs, la mobilité entre ces deux secteurs est réduite et une file d'attente se constitue pour
pénétrer sur le marché primaire... [montrant l’existence de] barrières à l'entrée du marché
primaire.
1. Économistes américains ayant mis en évidence, en 1971, la dualité du marché du travail.
C. GASQUET, V. MORA, A. LOPEZ, « Formation qualifiante différée : quelle pertinence pour les jeunes sans
diplôme ? », Relief.8, Échanges du Céreq, avril 2005.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie - Baccalauréat 2013
Sujet N°40
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Quelles difficultés le phénomène de la sélection adverse peut-il présenter pour le financement des
assurances sociales ? [3 points]
2. Comment le phénomène de l’aléa moral des banques fait-il peser un risque sur le système financier?
[3 points]
3. Calculez de trois manières différentes l’évolution du taux horaire du smic entre 2002 et 2001
(document 1) [4 points]
Question principale (10 points) :
Montrez que les négociations salariales et l’intervention de l’Etat modifient le fonctionnement du
marché du travail par rapport au modèle théorique (théorie néoclassique).
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 Evolution du SMIC en France.
Document 2 :
La convention collective est un accord écrit qui résulte de la négociation entre les employeurs et
les représentants des salariés. Elle traite de l'ensemble des conditions d'emploi, de travail et de
formation professionnelle des salariés et de leurs garanties sociales, et peut être conclue au
niveau interprofessionnel, d'une branche d'activité ou d'une entreprise. Les conventions
collectives sont devenues un instrument de régulation sociale privilégié par les partenaires
sociaux et les gouvernements. En effet, ces accords [...] ont fait leurs preuves comme moyen
de réglementation des conditions d'emploi et de travail des salariés. Ils permettent de compléter
et d'adapter la loi aux situations particulières.
La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale renforce la légitimité des
accords collectifs en redéfinissant la représentativité des syndicats au regard de leurs résultats
aux élections professionnelles.
Dossiers d'actualité, La Documentation française, septembre 2009.
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie – Baccalauréat 2013
Sujet N°41
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Questions simples (10 points) :
1. Quelles sont les principales barrières à l'entrée qu'une entreprise peut mettre en œuvre ?
[3 points]
2. Quelles sont les principales caractéristiques du marché des changes ? [3 points]
3. Calculez, à l’aide d’un instrument de votre choix, l’évolution des emplois atypiques entre
1982 et 2006 (document 1). [4 points]
Question principale (10 points) :
Vous analyserez l’impact des politiques publiques d’aide à l’emploi sur le chômage et la
précarité.
Vous répondrez à cette question à l'aide de vos connaissances et des documents ci-dessous
Document 1 : Part des formes atypiques d’emploi dans l’emploi total (en %)
Stagiaires,
Total
apprentis et
emplois
Années
CDD
Intérim
contrats
atypiques
aidés
1982
3,7
0,4
1,3
5,4
2006
7
2,2
2,9
12,1
J. Bourdin et P. Schillinger, Prospective du Pacte social dans l’entreprise, Rapport d’information du Sénat, n° 227, 18 janvier
2011
Document 2
Dans le cas de la crise actuelle, […] deux types de mesures, qui impliquent des instruments
traditionnels de la politique de l’emploi, semblent avoir été privilégié dans les pays de l’OCDE :
l’accroissement temporaire de la générosité de l’assurance-chômage, et les mesures de
création d’emploi dans le secteur privé. […] En France, un accord a été conclu en avril 2010
pour étendre la prise en charge des chômeurs en fin de droits et il bénéficiera à une partie des
demandeurs d’emploi arrivant au terme de leur allocation entre le 1er janvier et la fin de l’année
2010 : le plan prévoit une formation rémunérée pour 70 000 d’entre eux, 170 000 contrats
aidés, ainsi qu’une allocation exceptionnelle concernant 325 000 personnes […] Le levier des
exonérations a également été utilisé, avec un ciblage sur les très petites entreprises : la mesure
« zéro charges » a concerné 670 000 emplois depuis décembre 2008. Par ailleurs, le
renforcement des contrats aidés annoncé à l’automne 2008 a principalement consisté à un
effort supplémentaire pour le Contrat initiative emploi, jugé prioritaire par le gouvernement.
Christine Erhel, « les politiques de l’emploi face à la crise », Cahiers Français, n° 359, La
Documentation Française, novembre-décembre 2010
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
Sciences économiques et sociales
Economie approfondie – Baccalauréat 2013
Temps de préparation : 30mn
Temps de passage : 20 mn
Sujet N°42
Questions simples (10 points) :
Ce sujet doit être impérativement rendu à l’examinateur à la fin de l’épreuve.
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