Version 2008 4
avec la pulpe des doigts, en démarrant dans la zone la moins douloureuse,
palpation légère puis profonde. Rechercher une douleur provoquée, une masse,
une défense (=contraction involontaire des muscles de la paroi provoquée par la
palpation) ou contracture (=contraction permanente, invincible, tonique)
- palpation du foie
profondément, en commençant par la fosse iliaque droite et en remontant
lentement vers le haut, faire inspirer le patient (voir question hépatomégalie).
Percuter le bord supérieur du foie
- toucher rectal (TR)
* un patient ayant une pathologie digestive n'est pas surpris d'avoir un toucher
rectal en fin d'examen
* l'inspection de l'anus peut se faire en décubitus latéral ou en genupectoral.
Déplisser les plis radiés et palper le périnée autour de l'anus. Chercher fissures,
abcès, thrombose hémorroïdaire externe, marisque (excroissance cutanée
séquellaire d'une hémorroïde)
* le TR se fait en décubitus dorsal, avec un gant enduit de vaseline, on apprécie
le tonus du sphincter anal, on sent la prostate à la face antérieure (consistance et
volume d'une châtaigne), on palpe la muqueuse sur toutes ses faces (recherche
cancer), on cherche une douleur dans le cul de sac de douglas (face antérieure),
on examine la couleur des selles (méléna, rectorragies)
- complétez par un examen général, sans oublier la recherche d'une encéphalopathie
(astérixis), les aires ganglionnaires (sus-claviculaire), la bouche (aphtes, candidose,
carences), les conjonctives (pâleur, ictère), la peau (angiomes stellaires, érythrose
palmaire), les signes d'alcoolisme
POUR PROGRESSER
- après avoir vu un patient, vérifiez dans le poly que vous avez posé les bonnes
questions et cherché les bons signes
- ne recopiez jamais l'observation d'un autre, faîtes vous une idée neuve
- examinez le plus de patients possible
- ne vous précipitez pas à essayer de faire le diagnostic dès le début de l'interrogatoire,
mais rassemblez tous les éléments avant de formuler une hypothèse diagnostique