Perspective centrale
Exemple du cube :
Les angles, le parallélisme, l’orthogonalité, les longueurs, les rapports de longueur ne sont en général pas
conservés dans ce type de représentation. Par contre, la forme et les rapports de longueur d’un objet
situé dans un plan parallèle au plan de projection sont conservés.
Remarque : on peut envisager aussi des perspectives centrales avec plusieurs points de fuite mais à
l’école élémentaire seule la perspective centrale à un point de fuite est abordée par l’utilisation de photos.
Ces dernières ont l’avantage de fixer le plus fidèlement possible la perception visuelle et ainsi d’en
permettre la conservation.
Projections orthogonales (Vues)
Une vue d’un solide est une représentation plane qui provient d’une projection orthogonale sur un plan
parallèle à une face.
Exemple : Vue de dessus d’un cube.
Pour comprendre la projection permettant d’obtenir cette vue de dessus à partir d’un cube posé sur un
plan horizontal, on peut imaginer des segments verticaux partant des sommets du solide et arrivant sur un
plan horizontal.
Suivant le plan sur lequel le solide est projeté, différentes vues sont possibles : vue de dessus (le plan est
parallèle à la face de dessus), vue de droite (le plan est parallèle à la face de droite), vue de face…
Le dessin technique utilise ce type de représentation. Pour qu’un objet puisse être construit à partir des
différentes vues, trois vues sont nécessaires : vue de face, de droite, de dessus ainsi que des conventions
de traçage. En particulier, ce qui est vu est formé avec des traits pleins, ce qui est caché avec des traits
en pointillé
On peut aussi évoquer le mot « empreinte ».
Pour un prisme droit posé sur sa base, la vue de dessus correspond à l’empreinte du prisme. La vue de
dessus du cube donné en exemple précédemment correspond à l’empreinte du cube. Par contre, pour un
solide quelconque, l’empreinte est souvent différente de la vue de dessus. L’empreinte d’une boule est un
point alors que sa vue de dessus est un disque. On pourrait dire que la vue de dessus est le « trou » que
ferait un solide dans un plan si on l’enfonçait perpendiculairement à ce plan. On a ainsi une bonne
illustration d’un exemple d’une projection orthogonale d’un solide pour des élèves de l’école élémentaire
Patron
Un patron d’un solide est une surface plane qui permet de reconstruire le solide uniquement par pliage et
sans recouvrement ; ou, en reprenant la définition de S.Gobert (2001), « un patron de solide est un
dessin, où toutes les faces du solide sont représentées, toutes juxtaposées les unes aux autres,
permettant après découpage du contour et pliage suivant les segments, de reconstituer le solide en
volume »
2 .
Le terme de développement du solide s’emploie quelquefois à la place du mot patron.
S.Gobert (ibid.) effectue deux types de remarques : celles concernant le patron à partir du solide et celles
concernant le solide à partir du patron.