Caractérisation des microlésions musculaires chez l’homme par
analyses biochimiques de marqueurs sériques
Ce stage est proposé dans le cadre d’un projet collaboratif entre la plateforme IMPACT et le laboratoire
« Motricité, Interactions, Performance » EA4334 – Université de Nantes.
Il est communément admis que la réalisation d’un exercice inhabituel peut entraîner les jours suivants
des douleurs et dommages musculaires, i.e. altérations de l’ultrastructure musculaire, sur les muscles
sollicités par l’exercice. Les résultats de plusieurs études chez l’homme et l’animal, tendent également à
prouver que des fibres musculaires de type rapide seraient plus sensibles aux dommages musculaires
(Lieber and Friden, 2002). A ce jour, il existe cependant peu de méthodologies permettant de détecter et de
quantifier, à l’aide de marqueurs sériques, les lésions musculaires des fibres de type rapides et/ou lentes,
par l’intermédiaire des isoformes de myosine (Guerrero et al. 2007).
L’objectif de ce travail de Master 2 sera de reproduire la mise en évidence, par différentes analyses
biochimiques, de fragments de myosines dans le sérum humain suite à un exercice inhabituel (Guerrero et
al. 2007). L’abondance de ce type de marqueurs des lésions musculaires pourra également être déterminée.
Différentes approches biochimiques classiques seront utilisées (western blots, électrophorèse capillaire…).
En parallèle, une nouvelle approche sera développée sur la base de la technologie des puces à protéines. Le
traitement des échantillons, la quantification des marqueurs sériques et les problèmes méthodologiques à
résoudre seront répertoriés et discutés.
Le développement de ces approches technologiques et méthodologiques permettra de mieux caractériser
les dommages musculaires induits lors de certains entraînements sportifs et d’identifier le type de fibres
musculaires concernées.
Lieber, R.L. and J. Friden. J Am Acad Orthop Surg. 2002. 10(1): 67-73 ; Guerrero, M., Guiu-Comadevall, M., Cadefau, J.A. et al.
Br J Sports Med. 2007, 42 : 581-584