Chapitre 1 : L’adaptation de l’organisme à l’effort physique Tout mouvement, du clignement de l’œil à la course de marathon dépend du bon fonctionnement des muscles. Les cellules musculaires, comme la plupart des cellules, ont besoin de dioxygène et de nutriments (glucose) pour produire l’énergie nécessaire à leur activité. Comment évoluent ces besoins lors d’un effort? Comment l’organisme entier permet-il ces modifications ? I) Evolution des besoins des cellules musculaires pendant l’effort physique A) Evolution des besoins en dioxygène des cellules musculaires : Pendant un effort physique, la consommation par les cellules musculaires en O2 augmente. Les cellules musculaires sont approvisionnées en permanence en O2 par le sang, il n’existe pas ou quasiment pas de réserve d’O2 dans le muscle. B) Evolution des besoins en glucose des cellules musculaires : La consommation de glucose augmente pendant l’effort et plus l’effort physique pratiqué est intense plus la consommation par les muscles de glucose augmente. Les cellules musculaires sont approvisionnées en permanence en glucose par le sang. Elles peuvent stocker du glucose sous forme de glycogène. Elles disposent ainsi en permanence de réserves de nutriments. II) Variations des paramètres physiologiques pendant l’effort physique A) Effort physique et fonctionnement du système cardiaque: Lors d’un effort physique : - La fréquence cardiaque (FC), nombre de battements du cœur par minute, augmente. Toutefois, il existe une fréquence cardiaque maximale (FCmax) qu’on ne peut pas dépasser et qui dépend de l’age (FCmax = 220 – âge). - Le volume d’éjection systolique (VES) augmente également : c’est le volume (en litre) de sang éjecté du cœur à chaque battement. B) Effort physique et fonctionnement du système respiratoire : Lors d’un effort physique : - La fréquence respiratoire (FR), nombre de mouvements respiratoires (inspiration + expiration) par minute, augmente. - Le volume courant (VC) augmente également : c’est le volume (en litre) d’air renouvelé dans les poumons à chaque cycle respiratoire. - Le débit ventilatoire augmente donc également comme il est égal à la fréquence respiratoire x volume courant. Conclusion : Lors d’un effort physique, les modifications rapides de l’activité des systèmes cardiaques et respiratoires sont des adaptations qui permettent à l’organisme de prélever d’avantage de dioxygène dans l’environnement et de satisfaire les besoins accrus en énergie des muscles en activité.