Économie Chapitre 2 La dimension internationale de l’Échange.
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L’autarcie s’oppose au système du libre-échange.
I) L’ouverture des économies à l’international
A) La mesure des échanges de biens et services.
La balance des transactions courantes.
Cette balance retrace l’ensemble des échanges effectués entre la France/Reste Du
Monde.
4 postes recensent le solde commercial (entrées/sorties de flux monétaires)
Balance des biens (balance commerciale)
Balance des services
Balance des revenus (travailleurs frontaliers, revenus sur capital)
Balance des transferts (travailleurs immigrés : flux unilatéraux sortie)
B) La signification économique du compte de transaction courante
Un pays qui enregistre un excédent produit plus qu’il ne consomme. Il dégage ainsi une
capacité de financement avec une entrée de devise dans le pays. Cette capacité peut être
utilisée de deux manières :
- Accroissement des réserves de la B.C (Banque Centrale)
- Placement, on investissements à l’étranger.
À l’inverse, il faudrait piocher dans les réserves et emprunter à l’étranger dans le cadre
d’un déficit du compte de transactions courantes.
C) L’évolution du compte de transaction courante
On constate un déficit de ce compte qui est s’aggrave de 2007 à 2009. Ce phénomène
empirant, le déficit commercial à plus que doublé en 2 ans (-18, 9 milliards en 2007 et -43,9
milliards en 2009).
La France quoi place surtout sont capital à l’étranger a vu ses revenus financiers en baisse
compte tenu de la globalisation de la crise.
Situation SOUS-CONTRÔLE
Situation à REDRESSER
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Instruments de mesure de l’intensité des échanges avec l’international.
Part de marché
Solde Commercial
Taux de couverture
C’est ce qui permet de comparer les pays entre eux en les rapportant à la
même valeur économique.
Taux d’ouverture
C’est le degré d’insertion à l’international d’un pays par rapport à sa richesse
nationale.
Moyenne mondiale : 35%
Taux de pénétration
C’est la proportion des produits étrangers dépensée par l’intérieur du pays.
D) L’évolution des échanges internationaux de bien et services
C’est l’analyse du commerce international. Depuis la 2nd GM, il se développe et se
transforme, touchant ainsi de plus en plus de pays.
L’évolution quantitative du commerce international
On observe une croissance du PIB mondial et du commerce international depuis la 2nd
GM. Cela développe une interdépendance généralisée
- Pourquoi y’a-t-il croissance du commerce international ?
Théorie du Libre-échange dominante
Forte croissance mondiale
Développement d’infrastructures
Stratégie à l’international
L’évolution qualitative du commerce international
- Qui échange ?
Il y a une hétérogénéité de l’économie mondiale doublée d’une polarisation des
échanges entre quelques pays :
PDEM = 2/3 des échanges mondiaux (50% = Triade)
PED = 1/3 des échanges mondiaux.
- Avec qui ?
PDEM = commerce intrazone (75%)
PED = commerce interzone (70%)
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La structure sectorielle : quels sont les produits échangés ?
La nécessaire spécialisation (ou DIT)
Un pays ne pouvant tout produire, est donc amené à se spécialiser. C’est le principe
de la DIT (ou Division Internationale du Travail). Certains pays ayant la même
spécialité, sont obligés d’être compétitifs pour gagner le marché.
Actuellement, 2 DIT coexistent encore, même si l’une régresse tandis que l’autre
progresse.
0%
50%
100%
150%
200%
19%
81%
51%
20%
TOTAL
Produits Manufacturés
Produits Primaires
DIT
Nouvelle DIT
(Progresse) (2/3)
Selon Ricardo, les produits
primaires (P.P) sont échangés
contre des produits
manufacturés entre PED et
PDEM.
Cette DIT existe encore mais ne
s’affirme plus que par une place
minoritaire au sein des échanges
internationaux.
Cette nouvelle théorie de la Division
Internationale du Travail entend les
échanges de produits manufacturés
de même type entre PDEM (malgré
la spécialisation).
On parle alors de spécialisation
intrabranches.
La concurrence en ressort stimulée
car elle permet de pallier, dans le
même domaine, à des besoins de
consommations diverses et variés.
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Il existe donc des spécialisations meilleures que d’autres. Les PDEM sont déficitaires
en termes de Produits Primaires (P.P) mais restent suffisamment excédentaires pour
pallier à cela par le biais des produits manufacturés et des services à haute valeur
ajoutées.
A l’inverse, les PED restent déficitaires (sauf pays émergeants) en termes de
produits manufacturés ou de services mais excédentaires pour ce qui est des P.P.
II) Les échanges internationaux et les opérations de changes.
Les transactions internationales.
Quelque soit le domaine, elles entraînent nécessairement des payements
internationaux. Ce sont les opérations de changes. Elles consistent à convertir une
monnaie en une autre. Moyennant bien sur, par le taux de change, la conversion
d’une monnaie nationale vers une monnaie étrangère (= devise) est variable suivant
la force de la monnaie.
Ces opérations de changes sont obligatoires pour des acteurs n’ayant pas la même
monnaie et souhaitant interagir dans des termes d’échanges réciproques ou
unilatéraux. Elles se réalisent sur le marché des changes et il en résulte un taux de
change (Valeur de la monnaie en une autre)
Le marché des changes.
Il existe un marché mondial des changes : le FOREX (« Échanges internationaux »).
Plus une monnaie est demandée, plus elle est forte. Il en va d’un raisonnement
logique considéré par le schéma suivant :
Les interventions sur les marchés des changes.
Le marché des changes est uniquement ouvert aux banques et courtiers qui jouent le
rôle d’intermédiaires. Ils agissent pour leur compte (cf. Spéculation) mais surtout au
nom de leurs clients (entreprises, consommateurs etc.)
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En revanche, les Banques Centrales (B.C) se réservent le droit d’y intervenir en cas de
trop fortes fluctuations sur le marché. Elles jouent dans ce cas, un rôle de régulation
en rendant la monnaie plus faible ou plus forte selon la fluctuation monétaire.
A) : Arbitrage en fonction des taux de change
Les déterminants des décisions des agents économiques.
Compétitivité : d’un pays ou d’une entreprise. Désigne sa capacité à faire
face à la concurrence. Cela, afin de gagner des parts de marchés notamment à
l’international.
On distingue 2 compétitivités :
PRIX : l’entreprise compétitive est moins chère que ses concurrents. Elle en
joue notamment par ses coûts de productions (matières premières, salaires,
charges etc.).
HORS-PRIX : elle consiste pour une entreprise à être de meilleure qualité que
son concurrent. Cela en jouant par son image de marque, sa capacité à
l’innovation, son positionnement ou sa flexibilité.
On constate actuellement que le cas de la compétitivité hors-prix s’étend peu
à peu. Par ailleurs, l’entreprise ou pays peut vendre plus cher que son
concurrent sans pour autant voire augmenter ses parts de marché.
Élasticité de la demande par rapport au prix.
Elle exprime la plus ou moins grande sensibilité de la demande par rapport au
prix.
Ex : -5% = grande élasticité ; 0% = rigidité ; -0,5 = faible élasticité.
Les décisions des agents économiques en fonction des taux de changes.
Arbitrage des consommateurs.
C’est l’évolution des taux de changes qui influence les décisions des ménages.
Ex : taux d’emprunt : détermine budget vacances (quand emprunt bas) ou
encore la consommation des produits à l’étranger.
Ces arbitrages seront également influencés par l’élasticité prix des produits.
En effet, le taux de change à très peu d’influence quand les biens sont
faiblement élastiques ou rigides.
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