02/05/2017
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Dr Daniel QUIN
On appelle attaque de panique la survenue, à
un moment quelconque du trouble, d’une ou
plusieurs périodes bien délimitées de craintes
ou de malaise intenses, imprévisibles, c’est-
à-dire ne survenant pas immédiatement
avant ou pendant l’exposition à une situation
qui provoque une anxiété dans la plupart des
cas et non déclenchés par des situations dans
lesquelles le sujet est observé attentivement
par autrui.
Légères : au cours du dernier mois, toutes les attaques ont
été des attaques paucisymptomatiques ( c’est à dire ayant
comporté moins de quatre symptômes), ou une seule
attaque de panique est survenue.
Moyennes :
- au cours du dernier mois, toutes les attaques ont
présenté un nombre limité de symptômes, ou il n’y a pas
eu plus d’une attaque de panique
- au cours du dernier mois, la sévérité des attaques était
intermédiaire entre légère et sévère.
Sévère : au cours du dernier mois, présence d’au moins
huit attaques de panique.
En rémission partielle : au cours des six derniers mois, il
n’y a pas eu d’attaques de panique ou de symptôme
typique d’attaque de panique.
La tentative faite par le sujet de vouloir
contrôler des symptômes organiques
menaçants a pour résultat de les renforcer.
C’est en fait la solution tentée pour amender
le problème qui l’entretient. Par peur du
trouble, se mettre à vouloir le contrôler, ne
fait que l’accroître et c’est finalement la peur
de la peur qui entretient et complique le
problème.
Etablir un rapport: acceptation totale
La fonction positive
La métaphore du système d’alarme
La fable du mille-pattes
Le dialogue stratégique
Le recadrage paradoxale
Le rituel de la demi-heure
La chèvre et les cannibales
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Recadrage
Validation des résultats
Le rituel de 45 minutes
Validations des acquis
Encouragements
Explications stratégiques
Rituel d’une heure
Prescription de l’anthropologue
Validation des acquis
Autodérision
« think little and learn by doing »
Fin du traitement
Félicitations
Explications finales sur les stratégies
Encouragements
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Dr Daniel QUIN
La capacité à rapidement former des souvenirs
de stimuli associés au danger, de les retenir
sur de longues périodes, parfois à vie, et de
les utiliser automatiquement quand des
situations similaires se reproduisent est l’une
des plus puissantes et efficace fonction
d’apprentissage et de mémoire du cerveau.
Les réponses d’évitement qui caractérisent si bien
les troubles de l’anxiété se trouvent quelque part
entre des réactions émotionnelles innées et des
actions émotionnelles volontaires.
Le caractère automatique des habitudes
émotionnelles peut être extrêmement utile, vous
permettant d’éviter des dangers usuels sans trop
y penser. Mais quand elles deviennent des
troubles de l’anxiété, alors l’apprentissage rigide
et indélébile propre au comportement
d’évitement devient un handicap.
On considère en général que l’apprentissage
d’évitement se met en place en deux étapes.
Il y a d’abord le conditionnement de la peur.
Puis une réponse est apprise parce qu’elle est
supposée réduire la peur apprise.
Nous savons que l’amygdale est nécessaire
pour le conditionnement de la peur, mais
côté réponse instrumentale d’évitement les
mécanismes cérébraux sont moins bien
connus.
Jusqu’à très récemment, on ne distinguait pas
les divers troubles de l’anxiété et ils n’étaient
pas traités différemment. Les troubles
paniques et du stress post-traumatique, par
exemple, ne sont apparus dans le DSM qu’en
1980. Et bien que les phobies aient depuis
longtemps été associées aux névroses, on les
considère classiquement comme des
syndromes névrotiques plutôt que comme un
type particulier de trouble de l’anxiété.
Les idées actuelles sur les phobies restent centrées
sur la notion de préparation. Normalement, la
force du conditionnement est déterminée
principalement (mais pas exclusivement) par le
degré de traumatisme associé au stimulus
inconditionnel. Mais dans le conditionnement
prédisposé de la peur, le stimulus conditionnel
contribue aussi en partie à l’impact émotionnel. Il
en résulte que le même stimulus inconditionnel
doit provoquer une réponse conditionnée plus
forte pour un stimulus préparé comparé à un qui
ne l’est pas.
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La psychothérapie par hypnose : juste un autre moyen
pour reconnecter le cerveau.
L’hypnose commence habituellement par une phase de
détente, de confort et de relaxation. Une fois que le
patient se sent à l’aise dans le cadre thérapeutique,
on lui demande de produire des images
émotionnelles de sécurité et de confiance. Une fois
ancrées, et évaluées le patient est invité à s’imaginer,
dans le futur, face à des objets ou des situations
source d’anxiété muni de ces sentiments de sécurité
et de confiance. Le stimulus conditionnel finit par
être associé avec un nouveau stimulus inconditionnel,
la sécurité, et la nouvelle réponse conditionnée
équivaut à pas de réponse.
Elles touchent de nombreuses personnes dont la
représentation du soi et du monde a amené une
construction de la réalité qui amène à des réponses
dysfonctionnelles.
Tous ces patients ont en commun le fait d’avoir perdu
la liberté de pratiquer de nombreuses activités par
eux-mêmes du fait de leurs craintes. Ils sont devenus
incapable d’assumer une vie autonome
indépendamment de leur famille et de leurs amis.
Ces patients ont peur de se trouver dans des situations
où il pourrait être difficile de s’échapper. Cette
crainte limite leurs déplacements et nécessite de se
faire accompagner si ceux-ci sont incontournables.
L’hypnose formelle est particulièrement indiquée dans les
phobies de situation, c’est-à-dire des états anxieux
déclenchés dans des situations particulières comme un
avion, un ascenseur, un sas de banque, un train, une salle
d’examen (IRM, chez le dentiste, en salle d’accouchement,
etc.), devant un jury, lors d’une compétition sportive, ou
face des rampants, grouillants, volants et autres bestioles.
Dans tous ces cas une intervention rapide est nécessaire car
ces patients sont souvent dans une grande détresse
morale en venant nous consulter. Nous devons également
choisir une induction qui se veut rassurante car ces sujets
sont généralement inquiets de ce qui va se passer et il faut
rapidement contourner cette réticence pour ne pas dire
résistance.
Le réorientation psychologique pour contourner
le résistance
La séquence d’acceptation
La première induction de transe par la négation
Transe fractionnée
L’interrupteur par apposition des opposés
La suggestion post-hypnotique
Sortie de transe et vérification
Induction par catalepsie du bras: « le bras qui
rêve »
L’implication psychologique et la directive
implicite.
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Dr Daniel QUIN
D’après la classification des névroses
phobiques selon le DSM III – R de 1987
(manuel diagnostique et statistique des
troubles mentaux) un syndrome obsessionnel
compulsif est fait :
-
D’obsessions
-
De compulsions
-
Conduisant à de la détresse et une perte
considérable de temps.
La première des idées très en vogue, est que tous les
troubles psychologiques et comportementaux, ont
pour origine un ou des traumatismes de l’enfance qui
n’ont pas été résolus.
La théorie selon laquelle les troubles phobiques
auraient une origine purement biologique est revenue
en force ces dernières années, probablement en
raison de l’intérêt de la recherche pharmacologique
pour ce sujet. Les troubles obsessionnels compulsifs
naîtraient d’une insuffisance d’un neurotransmetteur,
la sérotonine.
Une troisième idée est celle d’une origine
réflexologique mécanistique des TOC et autres
phobies.
Un aspect important, dans la perspective clinique
d’une intervention, semble ainsi être que la
formation, et plus encore la persistance, des
symptomatologies phobiques et obsessionnelles
graves, ne sont pas déterminées par les causes
originelles, mais par les solutions déjà essayées
et appliquées par ces sujets comme une forme
d’autodéfense contre la peur. Ces solutions déjà
essayées et dysfonctionnelles établissent et
entretiennent peu à peu la rigidité du système de
perception-réaction du sujet.
Une peur incontrôlée ou évitée
Un rituel protecteur illusoire
La solution devient le problème
Auto-alimentation du système
Persistance paradoxale du trouble.
« d’attraper le poisson en rendant l’eau
boueuse »
prescrire un rituel paradoxal
prescrire la répétition par le sujet des rituels
obsessionnels un nombre de fois spécifique.
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