TS - Lycée Desfontaines Chap.10: Probabilités
3. Soit la suite (un)de nombres réels définie pour tout entier naturel n≥1par : un= 28pn−9.
(a) Montrons que (un)est une suite géométrique et déterminons sa raison k:
∀n, un+1 = 28pn+1 −9 = 28( 9
20 −2
5pn)−9 = −28 ×2
5pn+18
5=−2
5(28pn−9) = −2
5un.
D’où
(un)est géométrique de raison −2
5et de premier terme u1= 28p1−9 = 28 1
8−9 = −11
2.
(b) Exprimons unpuis pnen fonction de n:
(un)est géométrique de raison −2
5et de premier terme u1=−11
2donc ∀n≥1, un=u1−2
5n−1.
Doù
∀n, un=−11
2−2
5n−1=55
4−2
5n.
Or pn=un+ 9
28 donc
∀n≥1, pn=1
28 55
4−2
5n+ 9.
(c) Déterminons la limite, si elle existe, de pn, quand ntend vers +∞et donnons une interprétation de ce résultat :
−2
5
<1donc lim
n→+∞−2
5n= 0 d’où
lim
n→+∞
pn=9
28 ≈0.32 .
Cela signifie que plus Amélie progressera dans la ville plus la probabilité qu’elle soit arrêtée à un feu sera prohe de 0.32.
Exercice 7 :(Liban, juin 2003 ACO4p153 )
Une urne contient quatre boules noires et deux boules blanches.
Soit nun entier naturel supérieur ou égal à 2. On répète nfois l’épreuve qui consiste à tirer une boule puis à la remettre dans
l’urne ; on suppose que toutes les boules ont la même probabilité d’être tirées et que les tirages sont indépendants.
On note pnla probabilité de tirer exactement une boule blanche lors des n−1premiers tirages et une boule blanche lors du n-ième
tirage.
Etant donné que les tirages sont identiques et indépendants et qu’on suppose que toutes les boules ont la même probabilité d’être
tirées, à chaque tirage la probabilité de tirer une boule blanche (évt B) est de 2
6soit 1
3et la probabilité de tirer une boule noire
(évt N) est de 4
6soit 2
3.
De plus, les tirages étant des épreuves indépendantes, la probabilité d’une liste de résultats est le produit des probabilités de chacun
des résultats.(cf p8 du cours).
1. Calculons les probabilités p2, p3et p4:
::::::::
Effectuons
:::::
deux::::::
tirages:
:
p2est la probabilité de tirer deux boules blanches lors de ces deux tirages (évt (B, B)).
Etant donné que les tirages sont indépendants, on a p2=P((B, B)) = P(B)×P(B) = 1
3×1
3=1
9.
•::::::::
Effectuons::::
trois
::::::
tirages
:
:
p3est la probabilité de tirer exactement une boule blanche lors des deux premiers tirages et une boule blanche au troisième
tirage donc
p3=P((B, N, B)∪(N, B, B)) = P((B, N, B)) + P((N, B, B)) = 1
3×2
3×1
3+2
3×1
3×1
3=4
27 .
•::::::::
Effectuons::::::
quatre::::::
tirages:
:
p4est la probabilité de tirer exactement une boule blanche lors des trois premiers tirages et une boule blanche au quatrième
tirage donc
p4=P((B, N, N, B)∪(N, B, N, B)∪(N, N, B, B)) = P((B, N, N, B)) + P((N, B, N, B)) + P((N, N, B, B))
=1
3×2
3×2
3×1
3+2
3×1
3×2
3×1
3+2
3×2
3×1
3×1
3=12
81 =4
27 .
2. On considère les événements suivants :
Bn: « On tire une boule blanche lors du n-ième tirage»,
Un: « On tire une boule blanche et une seule lors des n−1premiers tirages »
(a) Calculons la probabilité de l’événement Bn.
Tous les tirages sont identiques donc P(Bn) = 1
3.
(b) Exprimons la probabilité de l’événement Unen fonction de n:
Soit Unl’événement :" On tire une boule blanche et une seule lors des n−1premiers tirages "
Lors d’un tel évt, on tire donc une boule blanche et n−2boules noires. De plus, il y a n−1places possibles pour la
boule blanche.
En clair, Unest l’union des n−1évts incompatibles (B, N, N, ..., N),(N, B, N, N, ..., N), ..., (N, N, ..., N, B)qui ont
tous pour probabilité 1
3×2
3n−2.
D’où P(Un) = (n−1) ×1
3×2
3n−2.
(c) Déduisons-en l’expression de pnen fonction de net vérifions l’égalité : pn=n−1
4×2
3n.
pnest la probabilité de l’évt (Un, Bn)donc
pn=P(Un)×P(Bn) = (n−1) ×1
32×2
3n−2= (n−1) 2n−2
3n=n−1
22×2n
3n=n−1
42
3n.
3. On pose Sn=p2+p3+·· · +pn.
(a) Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel nsupérieur ou égal à 2, on a
Sn= 1 −(n
2+ 1) ×2
3n.
C.Gontard-C.David-H.Meillaud 4/11 Corrections