Cancer du pancréas - John Libbey Eurotext

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Article original
Médecine et Santé Tropicales 2015 ; 25 : 323-326
doi: 10.1684/mst.2015.0490
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
Cancer du pancréas : études épidémiologique
et clinique, et prise en charge dans le service
d'hépato-gastro-entérologie du CHU Campus
de Lomé (Togo)
Pancreatic cancer: Epidemiological, clinical, and management aspects in the
department of hepatogastroenterology at the Lome Campus teaching hospital
(Togo)
Bouglouga O., Lawson-Ananissoh L.M., Bagny A., Kaaga L., Redah D.
Service d’hépato-gastro-entérologie du Pr Datouda Redah, CHU Campus de Lomé, BP 14148 Lomé, Togo
Article accepté le 08/3/2015
Résumé. Buts : étudier les aspects épidémiologique, clinique et biologique, ainsi que la prise
en charge des cancers du pancréas au Togo. Patients
et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective
et descriptive, sur huit ans, des patients présentant des cancers du pancréas diagnostiqués à
partir d’arguments échographiques et scanographiques. Résultats : en huit ans, trente patients ont été
recensés, soit 0,6 % des hospitalisations. L’âge
moyen des patients était de 55,6 ans. Le sex-ratio
était de 1,72 en faveur des hommes. L’amaigrissement était le signe clinique le plus fréquent dans
93 %. La douleur prédominait à l’épigastre dans 60 %
des cas. Biologiquement, on notait un syndrome de
cholestase dans 97 % des cas, une hyperglycémie
dans 47 %, une hyperlipasémie dans 16,6 %, une
hyperamylasémie et hyperamylasurie dans respectivement 10 % et 13 %. Les dosages de Ca19-9 et
d’ACE étaient augmentés respectivement dans 23 %
et 7 % des cas. L’échographie abdominale rapportait
une masse hétérogène mal limitée, déformant les
contours du pancréas, de localisation céphalique
dans 96 % des cas. Le scanner abdominal identifiait
une tumeur pancréatique de taille variable avec
métastases hépatiques dans sept cas et une dilatation
du Wirsung dans onze cas. La prise en charge
consistait en l’administration d’antalgiques de paliers
2 ou 3. La durée moyenne d’hospitalisation était
de 12,4 jours. Le décès survenait dans 87 % des cas
durant le séjour. Conclusion : le cancer du pancréas
semble en augmentation au Togo. Son pronostic
est sombre.
Abstract. Purposes: To study the epidemiological,
clinical, and laboratory aspects of pancreatic
pancreatic cancer in Togo, as well as its management. Patients and method: This retrospective,
descriptive study includes patients diagnosed
with such cancers over an 8-year period based
on features observed on imaging (ultrasound
and computed tomography). Results: During the
study period, 30 patients, accounting for 0.68% of
all admissions, were diagnosed with pancreatic
cancer. Their average age was 55.6 years. The M/F
sex ratio was 1.72. Weight loss was the most
frequent clinical sign, found in 93%. Epigastric pain
was reported by 60%. Laboratory results included
cholestasis in 97%, hyperglycemia in 47%, hyperlipasemia in 17%, hyperamylasuria in 13%, and
hyperamylasemia in 10%. Assays showed elevated
Ca19-9 in 23% of patients and elevated ACE in 7%.
Abdominal ultrasound showed a poorly defined
heterogeneous mass that deformed the contours
of the pancreas, with the tumor in the head
of the pancreas in 96% of patients. Abdominal
CT showed a pancreatic tumor of variable size
with hepatic metastases and dilatation of the
pancreatic duct in 11 cases. Management involved
mainly administration of step 2 or 3 analgesics.
The average duration of hospitalization was
12.4 days and death occurred before discharge
in 87% of the cases. Conclusion: The incidence of
pancreatic cancer seems to be rising in Togo. Its
prognosis is very poor. Early detection is essential
to reduce mortality.
Mots clés : Cancers, pancréas, épidémiologie, Togo.
Key words: Pancreas, cancer, epidemiological,
Togo.
Correspondance : Bouglouga O
<[email protected]>
Pour citer cet article : Bouglouga O, Lawson-Ananissoh LM, Bagny A, Kaaga L, Redah D. Cancer du pancréas : études épidémiologique et clinique, et prise en charge dans le
service d’hépato-gastro-entérologie du CHU Campus de Lomé (Togo). Med Sante Trop 2015 ; 25 : 323-326. doi : 10.1684/mst.2015.0490
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O. BOUGLOUGA, ET AL.
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
L
e cancer du pancréas est une tumeur maligne développée
aux dépens du tissu pancréatique [1]. Il représente 2 %
de l’ensemble des cancers [2], et la huitième cause de
décès par cancer dans le monde, avec 268 800 décès estimés
dans le monde en 2008 [3]. Le taux de mortalité par ce cancer
est de 13 pour 100 000 habitants dans les pays développés et de
4,7 pour 100 000 habitants dans les pays en développement [3].
Ces taux de mortalité sont quasiment identiques aux taux
d’incidence, faisant du cancer du pancréas l’une des maladies
tumorales les plus graves. Aux États-Unis le cancer du pancréas
est la quatrième cause de décès par cancer, tant chez les
hommes que chez les femmes [4]. En France, on considère
qu’environ 4 000 décès par an sont imputables au cancer du
pancréas [5]. En Afrique subsaharienne, sa fréquence varie
suivant les pays. Au Cameroun, la part du cancer du pancréas est
estimée à 1,16 % des cancers et 2,5 % des cancers digestifs [6].
La grande majorité des cas sont vus à un stade avancé. Aussi, les
nouvelles méthodes diagnostiques ont permis de constater que
cette pathologie est beaucoup plus fréquente que supposé.
Cette affection a été très peu étudiée au Togo [7]. C’est la raison
pour laquelle nous avons initié cette étude, dont l’objectif
général était d’étudier les cancers du pancréas dans le service
d’hépato-gastro-entérologie du CHU Campus de Lomé, et
comme objectifs spécifiques de déterminer la fréquence et de
décrire les aspects cliniques, biologiques et radiologiques, ainsi
que la prise en charge des cancers du pancréas dans le service.
Patients et méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive sur huit ans,
allant du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2013, dans le service
d’hépato-gastro-entérologie du CHU Campus de Lomé (Togo).
Faute de diagnostic histologique, le diagnostic de cancer du
pancréas a été posé sur la base d’arguments échographiques et
scanographiques, et sur le dosage des marqueurs tumoraux
lorsque ceux-ci étaient réalisés. Étaient inclus les patients dont
le diagnostic de cancer du pancréas a été fait sur la base des
critères cités précédemment. Nos données ont été colligées
sur des fiches d’enquête et analysées sur le logiciel Stata 12.
Elles étaient significatives pour une probabilité P < 0,05.
Résultats
Au cours de notre période d’étude, nous avons enregistré 4 351
hospitalisations dans le service. Le cancer du pancréas a été
retrouvé dans trente cas, soit environ 0,68 % des hospitalisations. Les cas de cancer du pancréas ont été plus nombreux
en 2010 et 2013 avec huit cas chacun (27 %). La tranche d’âge
de 50-59 ans a été la plus touchée. On note une prédominance
masculine (63 %), avec un sex-ratio de 1,72. La couche socioéconomique moyenne a été la plus touchée (28 %) et les
patients étaient, dans 53 % des cas, d’ethnie éwé. Les
antécédents de diabète ont été notés dans 27 % des cas.
L’alcool semblait jouer un rôle dans 70 % et le tabac dans 27 %.
L’altération de l’état général, la douleur abdominale et l’ictère
étaient les motifs les plus fréquents de consultation : respectivement 97 %, 87 %, et 80 % des cas (tableau 1). L’amaigrissement était le signe clinique le plus fréquent (93 %), suivi
de douleur abdominale (90 %) et d’ictère (87 %). La douleur
prédominait à l’épigastre (60 %) suivi de l’hypocondre droit
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Tableau 1. Répartition des patients selon les motifs de consultation
Table 1. Distribution of patients according to reasons for consultation
Motifs de consultation
AEG
Douleur abdominale
Ictère
Masse abdominale
Ascite
OMI
Ictère+ douleur abdominale
Effectif (n)
29
26
24
5
3
2
1
Pourcentage(%)
97
87
80
17
10
7
3
AEG : altération de l’état général OMI : œdème des membres inférieurs
dans (53 %) (tableau 2). Les patients du groupe O¯ étaient
fortement représentés dans (47 %). Biologiquement on notait
un syndrome de cholestase dans 97 % des cas, un syndrome de
cytolyse dans 93 %, et une hyperbilirubinémie totale dans 79 %
des cas et conjuguée dans 79 % également. L’a-fœtoprotéine
était augmenté dans 3 % des cas, une hyperglycémie dans 47 %,
une hyperlipasémie dans 17 %, une hyperamylasémie et une
hyperamylasurie dans respectivement 10 % et 13 % des cas.
Concernant les marqueurs tumoraux (Ca19-9 et ACE), ils
étaient augmentés, avec 3 fois la valeur supérieure de la
normale, pour le Ca19-9 et 2 fois pour l’ACE dans respectivement 23 % et 7 %. Le diagnostic du cancer du pancréas a été
posé sur la base des arguments échographiques et scanographiques chez vingt-deux patients, échographiques seuls chez
quatre patients et scanographiques seuls chez quatre autres.
L’efficacité du diagnostic échographique était nette. Elle a été
réalisée chez vingt-sept patients, et a rapporté une masse
hétérogène hypoéchogène mal limitée, déformant les contours
du pancréas, une localisation céphalique de la tumeur dans
96 % (présence de signes indirects : dilatation du Wirsung et
atrophie de la glande d’amont), associée à une dilatation du
cholédoque chez huit patients et la présence de métastase
hépatique chez 4 patients. (tableau 2). Le scanner abdominal de
seize barrettes a été réalisé chez vingt-six patients, et identifiait
une tumeur pancréatique de taille variable avec métastases
hépatiques dans sept cas, une dilatation du Wirsung dans onze
et une dilatation du cholédoque dans six (tableau 3). Tous
nos patients ont bénéficié d’un traitement antalgique dont
93 % sous antalgique palier 2 et un traitement antidiabétique
Tableau 2. Répartition des patients selon les résultats de l’échographie
abdominale
Table 2. Distribution of patients according to the results of the abdominal
ultrasound
Signes échographiques
Tumeurs
Tumeur tête du pancréas
Tumeur corps du pancréas
Tumeur queue du pancréas
Dilatation des voies biliaires
Dilatation VBIH
Dilatation du cholédoque
Dilatation du Wirsung
Métastase hépatique
Foie secondaire
Effectif (n)
Pourcentage (%)
25
2
96
8
18
8
7
69
31
26
9
35
VBIH : voie biliaire intrahépatique
Médecine et Santé Tropicales, Vol. 25, N8 3 - juillet-août-septembre 2015
Cancer du pancréas
Tableau 3. Répartition des patients selon les aspects scanographiques des lésions
Table 3. Distribution of patients according to features of tumor on CT
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Aspects scanographiques
des lésions
Tumeurs
Tumeur tête du pancréas
Tumeur corps du pancréas
Tumeur queue du pancréas
Dilatation des voies biliaires
Dilatation VBIH
Dilatation du cholédoque
Dilatation du Wirsung
Métastase hépatique
Foie secondaire
Effectif(n)
Pourcentage
(%)
24
2
92
8
13
6
11
50
23
42
7
26
(insulinothérapie associée ou non aux antidiabétiques oraux)
chez 27 % des patients (n = 8). La durée moyenne d’hospitalisation était de 12,4 6,7 jours avec des extrêmes de cinq
et vingt-sept jours. Le décès survenait dans 87 % des cas. Deux
de nos patients ont été libérés et quatre transférés en chirurgie
pour une dérivation bilio-digestive. Parmi ceux transférés
en chirurgie, deux sont décédés avant l’intervention et les
deux autres dans les suites de l’intervention, après un délai de
deux mois.
Discussion
La limite majeure de notre étude est l’absence de preuve
histologique et le diagnostic purement radiologique. En huit ans,
trente cas de cancer du pancréas ont été recensés soit une
fréquence hospitalière de 0,68 %. Ces patients ne représentent
qu’une infime partie des cas de cancer du pancréas au Togo :
l’étude a été réalisée dans le seul service de gastro-entérologie
du CHU Campus de Lomé, et bon nombre de cas seraient
diagnostiqués dans les services de chirurgie digestive et de
médecine interne et autres centres de santé, constituant ainsi
un biais de sélection. De ce fait, les données issues de ces
trente observations ne sauraient être transposés à l’ensemble
des cancers de pancréas au Togo. Une étude multicentrique
impliquant les différents services ci-dessus énumérés s’avère
nécessaire pour avoir une idée réelle de la prévalence de cancer
du pancréas au Togo. La prévalence du cancer du pancréas n’est
pas bien connue, que ce soit en Afrique noire en général ou au
Togo en particulier. Ainsi, 107 cas en cinq ans et demi ont été
notifiés dans la série sénégalaise [8], quatorze cas en sept ans et
quinze cas en trois ans au Cameroun [6, 9]. La fréquence annuelle
est en augmentation, avec des pics en 2010 et 2013 (27 %). Cela
pourrait s’expliquer par une augmentation de la population
générale et une pratique plus courante de l’échographie et
du scanner. L’âge moyen de nos patients était de 55,6 ans,
comparable aux données de Traoré [10] au Mali qui notait un
âge moyen de 60 ans. En revanche, Lefevre et al. [11], en France,
observe un âge moyen plus avancé : 69,9 ans. Le cancer du
pancréas reste une affection du sujet âgé, l’âge moyen étant dans
tous les cas voisin de la soixantaine [11]. La prédominance
masculine a été notée, dans notre étude, avec 63 % d’hommes,
soit un sex-ratio de 1,72 conforme aux résultats de Traoré [10] et
proche de ceux de Bengué et al. [8]. Toutes les études rapportent,
dans des proportions variables, cette prédominance masculine
Médecine et Santé Tropicales, Vol. 25, N8 3 - juillet-août-septembre 2015
[7, 11]. Le cancer du pancréas semble être une affection des sujets
à revenu faible. Ainsi 28 % de nos patients étaient de couche
socio-économique moyenne (ayant moins de 150 euros
[97 500 FCFA] par mois). La durée moyenne d’évolution avant
l’hospitalisation était de 4,4 mois, similaire aux données de la
littérature – Traoré [10] rapportant 4,2 mois, et Abdelmadjid, [1] en
Tunisie, un délai plus court : 2,5 mois. Ceci peut s’expliquer par le
retard à la consultation de nos populations, qui s’orientent dans
un premier temps vers des traitements traditionnels. Les facteurs
de risque associés chez nos patients sont : le tabac, chez huit
patients (27 %) et l’alcoolisme chronique, chez huit patients
(27 %). Le rôle du tabac dans la genèse du cancer a été clairement
établi [12]. Quant à l’alcool, une méta-analyse récente a montré
qu’il avait un effet significatif, avec un risque dose-dépendant
(rôle de la pancréatite chronique alcoolique qui est un facteur de
risque majeur connu) [13]. Les autres facteurs comme le diabète
ou l’obésité seraient aussi impliqués dans la survenue du cancer
du pancréas, mais à un moindre degré. L’implication des facteurs
génétiques, non recherchés dans notre étude, est de plus en plus
invoquée, avec la découverte des mutations CDKN2A dans le
cancer du pancréas ; cette donnée pourrait jouer un rôle dans les
dépistages familiaux des personnes à risque [14]. Les manifestations cliniques du cancer du pancréas chez nos patients ont été
dominées par un amaigrissement, une douleur abdominale et un
ictère. Il s’agit des manifestations surtout observées quand la
lésion est située dans la tête du pancréas, ce qui était le cas chez
vingt-cinq de nos patients (96 %). Ces symptômes ont motivé
la réalisation de l’échographie abdominale, qui est largement
utilisée dans la plupart des centres de santé au Togo, mais dont la
sensibilité et la spécificité sont limitées [15, 16]. En revanche,
Traoré, dans son étude prospective au Mali, observe la triade
ictère-grosse vésicule biliaire-hépatomégalie (loi de CourvoisierTerrier) dans 51,2 % des cas. Le scanner abdominal a été réalisé
chez 87 % de nos patients, et identifiait une masse pancréatique
dans 100 % des cas avec dilatation du cholédoque dans 23 %
des cas et dilatation du Wirsung dans 43 %. Ces résultats sont
conformes avec ceux de Traoré, confirmant ainsi la forte
spécificité du scanner abdominal dans le diagnostic du cancer
du pancréas. Concernant le siège, les cancers céphaliques étaient
plus fréquents (92 %), conformément aux données de la
littérature [1, 7]. La nature histologique n’a pu être précisée
dans notre étude ; selon la littérature, l’adénocarcinome est
le plus fréquent. Seuls quatre patients ont été transférés dans
le service de chirurgie viscérale, mais l’évolution a été marquée
par le décès.
Conclusion
Le cancer du pancréas semble être en augmentation au Togo,
probablement en relation avec le développement des techniques d’imagerie diagnostique. Il est découvert à un stade
avancé, empêchant ainsi tout geste curatif. À défaut d’un
diagnostic précoce, la prise en charge est dominée par un
traitement palliatif, d’où la nécessité d’un diagnostic précoce,
par la vulgarisation et la pratique de l’échographie et du scanner
abdominal au moindre signe d’appel, en particulier en cas de
facteur de risque (antécédent familial au premier degré et de
pancréatite chronique).
Conflits d’intérêt : aucun.
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O. BOUGLOUGA, ET AL.
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Médecine et Santé Tropicales, Vol. 25, N8 3 - juillet-août-septembre 2015
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