Par exemple, des études ont montré que les patients traités
par NEXAVAR, un médicament qui fonctionne comme
LENVIMAMC, ont présenté une évolution de leur cancer au
bout de 10,8 mois en moyenne. De plus, NEXAVAR est
associé à davantage d'effets indésirables, ce qui peut
diminuer la qualité de vie des patients.
La dose uniquotidienne de LENVIMAMC peut varier de 10 à
24 mg, selon la tolérance du patient. Le coût annuel du
traitement est de 26 150 $ à 80 610 $.
Les cas de cancer différencié de la thyroïde représentent
93 % de tous les cancers thyroïdiens. Ce type de cancer est
caractérisé par des cellules cancéreuses qui ont l'apparence
de cellules thyroïdiennes normales et qui en ont aussi
certains comportements. Il s'agit d'une maladie qui a
tendance à évoluer très lentement. En général, les
personnes atteintes doivent subir une intervention
chirurgicale, se soumettre à une radiothérapie et recevoir un
traitement qui neutralise les hormones thyroïdiennes.
Cependant, il arrive que la radiothérapie se révèle inefficace
chez un faible pourcentage de patients atteints d'un cancer
différencié de la thyroïde. Ces derniers peuvent se sentir
bien pendant un certain temps, mais le cancer peut finir par
se propager aux poumons, aux ganglions lymphatiques et
aux os. Il existe peu d'options thérapeutiques pour traiter le
cancer différencié de la thyroïde au stade métastatique et le
pronostic dans ce cas est plutôt sombre.
LENVIMAMC est un nouveau médicament indiqué pour le
traitement du cancer différencié de la thyroïde dont
l'évolution n'a pas été stoppée par la radiothérapie. Il
contribue à ralentir la croissance et la propagation des
cellules tumorales dans l'organisme. Des études ont montré
que LENVIMAMC avait considérablement ralenti l'évolution de
la maladie. Les patients traités par LENIVMAMC dans le cadre
de l'une d'entre elles ont joui d'une période moyenne de
survie sans évolution de 18,3 mois comparativement à
3,6 mois chez ceux qui n'avaient reçu aucun traitement
suivant l'échec de la radiothérapie. Les effets indésirables
courants du médicament incluent l'hypertension, la diarrhée,
la nausée et la fatigue, mais un ajustement de la dose permet
de les atténuer.
Les autres options thérapeutiques actuellement offertes ne
freinent pas autant l'évolution de la maladie que LENVIMAMC
et sont associées à un taux de survie globale plus faible.
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Références :
Monographie de LENVIMAMC. EISAI limitée. 17 août 2016 Accessible à
l'adresse : http://webprod5.hc-sc.gc.ca/dpd-
bdpp/info.do?code=93644&lang=fra
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