
Les nouvelles urgences de
la Polyclinique Francheville
sont opérationnelles depuis
cet été et accueillent tous les pa-
tients. Un projet ambitieux fondé sur
3 piliers : la compétence des équipes
dédiées, la performance de l’orga-
nisation et de la prise en charge, le
« confort » du passage des patients.
Des investissements du groupe
Francheville Périgord Santé qui amé-
lioreront l’accès aux urgences de tous
les habitants de Dordogne dans un
contexte où la Polyclinique Franche-
ville constate déjà une augmentation
de 5% par an du nombre de passages
dans son service d’urgences.
Le service des urgences de la Polyclinique
Francheville accueille les patients dans
quasiment l’ensemble des spécialités
chirurgicales et médicales : orthopédique
et traumatologique, colonne vertébrale,
ORL, viscérale, cardio-vasculaire, gynéco-
logique, urologique, cancérologie… C’est
même le seul établissement de Dordogne
qui puisse traiter les urgences concernant
la néphrologie, la chirurgie du rachis ou
encore la chirurgie de la main !
(suite pages intérieures)
l’occasion de la 2e journée
d’onco-chirurgie et soins
de support organisée par
la Polyclinique Francheville et le
Centre d’Imagerie Médicale, de
Radiothérapie et d’Oncologie de
Dordogne, Partenaire Santé a ren-
contré le Dr Briac LEVACHÉ, méde-
cin-oncologue de la Polyclinique
qui anime cet événement destiné
aux médecins généralistes de Dor-
dogne. L’occasion également de
présenter les soins de support pro-
posés à Francheville pour les pa-
tients atteints d’un cancer.
Dr Briac LEVACHÉ
Oncologue et président de la Commission
Médicale de l’Etablissement Polyclinique
Francheville
Quels thèmes ont été abordés au cours
de cette journée ?
Dr Briac LEVACHÉ : La journée a proposé
en sessions plénières des restitutions de
cas cliniques. Cette année ont été retenus
3 cas, portant respectivement sur le can-
cer du sein, le cancer colorectal et le can-
cer de la prostate, c’est-à-dire les cancers
les plus fréquents et donnant lieu, pour
les deux premiers en tout cas, à des cam-
pagnes de dépistage systématique re-
commandées par les autorités de santé.
Une dernière séance plénière s’intéresse
aux soins de supports, aux thromboses et
au cancer.
Que s’est-il passé en dehors des plénières ?
En dehors du contenu purement médical,
les médecins ont pu participer à des ate-
liers portant sur la pratique du sport avec
un cancer, ou encore sur les soins de sup-
port. Ces derniers sont devenus indispen-
sables pour les patients atteints d’un can-
cer, dans la mesure où ils leur permettent
de mieux vivre avec le traumatisme du
cancer et les aident à garder confiance
dans leur combat contre la maladie. Sur
ce point, la Polyclinique Francheville dis-
pose d’une ore de soins étendue, diver-
sifiée et pertinente, appréciée par les pa-
tients et leurs proches.
Pourquoi organisez-vous ces journées
vers les médecins généralistes de Dor-
dogne ?
Ces journées ont pour but de parta-
ger les avancées sur les maladies qui
touchent en premier lieu les patients que
nos confrères côtoient au quotidien, en
proximité, puisque ce sont eux qui les
orientent en premier lieu pour réaliser les
diagnostics, et le cas échéant pour mettre
en place leur traitement. Or, nos patients
atteints d’un cancer ont besoin d’un lien
étroit et de confiance entre leur médecin
traitant et notre équipe pluridisciplinaire.
Bien travailler ensemble, c’est pour le pa-
tient la garantie d’un parcours de soins
optimisé entre la Polyclinique, leur mé-
decin généraliste et leur domicile.
Pourquoi la Polyclinique est-elle un pivot
du traitement des cancers en Dordogne
La Polyclinique Francheville est le seul
établissement de Dordogne disposant de
toutes les autorisations d’activité de soins
du traitement du cancer : chirurgie des can-
cers des pathologies digestives, gynécolo-
giques, mammaires, ORL, maxillo-faciales,
urologiques, dermatologiques, thyroïdes,
de la chimiothérapie, de la radiothérapie
externe, et de la médecine nucléaire.
À ce titre, la Polyclinique a été désignée
comme le site siège du Centre de Coordina-
tion en Cancérologie (3C) de la Dordogne.
L’objectif de ce 3C, qui regroupe tous les
établissements privés et publics du dépar-
tement, est d’améliorer la prise en charge
des patients sourant d’un cancer, notam-
ment par le biais de réunions de concer-
tation pluridisciplinaire regroupées par
spécialités d’organes, mais aussi par le dis-
positif d’annonce, les soins de support, etc.
l est presque midi au Verger
des Balans. Seuls, en petits
groupes, ou encore soutenus
par des membres du personnel, les pa-
tients rejoignent la salle à manger. Une
douzaine de table ronde. Le couvert est
dressé. Mais de manière un peu dispa-
rate. Une assiette plate pour l’un, une
assiette creuse pour le suivant… tout
est dépareillé. Mais c’est fait exprès. Les
patients passés à table sont rejoints par
les soignants, qui s’asseyent parmi eux.
Tous, médecins, infirmiers, psycholo-
gues, kinés, administratifs… Ils servent
les plats des patients, leur apportent leur
serviette. Comme à la maison, comme
une table d’amis.
Des résidents sont encore capables de
prendre eux-mêmes leur repas. D’autres
au contraire sont aidés par les soignants.
D’autres encore, par mimétisme des
gestes des soignants, parviennent à por-
ter à la bouche leur fourchette, leur cuil-
lère. Il est même des résidents qui sont
encouragés à se servir de leurs doigts.
Des plats ont été spécialement conçus
pour eux : les légumes sont coupés plus
gros par exemple pour qu’ils puissent
mieux les saisir.
« L’objectif, c’est de cultiver le plus long-
temps possible l’autonomie résiduelle de
chaque patient. Nous observons et res-
pectons donc leur rythme. Nous leur don-
nons le temps de faire ce qu’ils peuvent
réaliser. Nous ne les pressons pas ni ne
faisons à leur place les gestes qu’ils sont
capables de produire » explique Mme
Marie-Hélène Bouier – responsable des
soins sur toute la structure (EHPAD, UCC,
centre de jour, CMP). Les repas durent
plus d’une heure en moyenne.
Mais que serait le plaisir d’un repas par-
tagé sans la convivialité ? Un sourire, un
regard entre les résidents ou avec les soi-
gnants permettent de déceler de la com-
plicité, de la confiance, de l’aection ; de
la tendresse même. Les conversations
vont bon train. Et on ne parle pas que de
la qualité du menu ! Chacun se remé-
more sa vie, le bon vieux temps, comme
ce jour où un plat nord-africain a spon-
tanément déclenché chez des résidents
des souvenirs communs de leur vie et de
leur combat pendant la guerre d’Algérie
au tournant des années soixante.
Thérapeutique
Qu’on ne s’y trompe pas ! Ce repas est
un acte de soin à part entière, parce qu’il
répond au triple besoin des patients :
besoins de nourriture, de plaisir et de
relations. Il repose sur les principes de
la sociothérapie qui font du maintien
des relatons sociales chez les personnes
malades, un régulateur d’humeur. « Très
peu de troubles du comportement sont
d’ailleurs constatés pendant et après le
repas. Alors que ce sont des patients par-
fois gravement atteints » souligne Mme
Marie-Hélène Bouier.
Instauré depuis 25 ans, il a été mis en
place dans le cadre d’un projet de soins,
répondant à une organisation précise
fondée sur la prise en compte de la spé-
cificité de chaque patient : sa maladie et
son avancée, ses capacités psycho-mo-
trices et sensorielles, ce qu’il est, ce qu’il
a vécu…Ces repas sont aussi très utiles
pour les personnels soignants et non-soi-
gnants : ils orent une opportunité de
diagnostiquer chez chaque patient l’évo-
lution de sa maladie comme de détecter
d’autres pathologies, un simple mal de
dents par exemple…
Disponibilité, bienveillance et implica-
tion des personnels soignants et non-soi-
gnants sont les facteurs clés du succès de
ces repas.
2e JOURNÉE D’ONCO-CHIRURGIE ET SOINS DE SUPPORT LE REPAS AU SERVICE DU SOIN
Directeur de la publication : Pierre Malterre
Rédacteur en chef : Laurence Boucher
Conception et rédaction : Building Communications
Création graphique et mise en page : INDKO
Imprimeur : SPP NUMÉRIQUE SARL
Lettre d’information santé
FRANCHEVILLE
PÉRIGORD
SANTÉ
DÉC 2016
UN NOUVEAU SERVICE D’URGENCES
POUR ACCUEILLIR VOS PATIENTS !
ENSEMBLE,
PRÉPARONS
L’AVENIR !
Lettre d’information santé
Partenaire Santé
Francheville Périgord Santé
ÉDITO
Francheville Périgord Santé, le pre-
mier groupe de santé privé indépen-
dant de Dordogne a investi 1,5 million
d’€ pour ses nouveaux services
d’urgence et de soins continus. Un
engagement fort dans un contexte
de réduction du soutien de l’Etat à
l’hospitalisation privée. Mais c’est un
engagement résolu au bénéfice des
habitants et des visiteurs du dépar-
tement. Il est fondé sur notre vision
ambitieuse et exigeante de procurer
en territoire rural un accès à des soins
de qualité comparable aux grandes
villes. Ce qui est une mission d’inté-
rêt public que nous assurons tous
ensemble, professionnels de santé
médicaux et para-médicaux de Dor-
dogne. Une mission indispensable sur
un territoire où les besoins de soins
sont en croissance structurelle, du fait
du vieillissement de la population.
Tous vos patients, sans exception,
seront accueillis dans notre service
d’urgences. Nous avons conçu notre
nouvelle organisation pour que
« l’expérience » vécue du patient dans
le service soit la moins traumatisante
possible.
Nous comptons sur vous pour conti-
nuer de nous faire confiance et nous
serons ravis de vous présenter per-
sonnellement, dans le cadre d’une
visite, le nouveau service.
Pierre Malterre
Directeur Général
05 53 02 12 20
URGENCES 24H/24
Les urgences de la Polyclinique
Francheville sont ouvertes ab-
solument à tous les patients,
quels que soient leurs pathologie
ou traumatisme, leurs moyens
financiers, leur nationalité.
Habitant ou de passage dans le Pé-
rigord, tous les patients qui en ont
besoin peuvent spontanément se
présenter ou exiger d’être orientés
par le SAMU, les pompiers du SDIS,
un ambulancier ou par le taxi qui
les transportent, vers les urgences
de la Polyclinique Francheville 365
jours par an et à toute heure du
jour et de la nuit. Ils seront pris
en charge sans aucune restriction.
ACCESSIBLE
À TOUS
QUI EN
BÉNÉFICIE ?
Le repas thérapeutique s’adresse
à tous les patients, sauf ceux
qui sourent de troubles du
comportement majeurs qu’ils
ont besoin de rester dans leur
chambre, ou bien parce que tel
patient est en fin de vie… Mais il
arrive que cette pres cription
soit temporaire.
MANGER
AVEC SES
DOIGTS
Certains patients bénéficient
de repas «Manger-mains», ins-
titués par une diététicienne et
une ergothérapeute. Il s’agit de
repas complets, 100% équili-
brés, à manger avec les doigts
de l’entrée au dessert. Tout
l’enjeu, c’est que les aliments
puissent être saisis grâce à une
texture adaptée et qu’ils aient
le goût de la recette tradition-
nelle : Il y a même du cassoulet !
Ces repas «manger-mains» ont
lieu les jeudis et sont concoctés
avec le concours de résidents.
Art Thérapie
L’art-thérapie est le soin par
les activités artistiquessui-
vies par les patients atteints
d’un cancer*. Ce qui favo-
rise leur détente physique
autant que psychique, en
stimulant leurs forces vi-
tales et en révélant leur po-
tentiel créatif.
*arts plastiques traditionnels,
écriture, calligraphie, musique et
chant, photographie, art natura-
liste, loisirs d’aiguilles, contem-
plation à partir de photos ou
d’ouvrages…
Socio-esthétique
Parce que l’estime de soi
est souvent malmenée
par le cancer et ses traite-
ments, la socio-esthétique
est soutien moral pour
les patients. Financée par
la Ligue contre le Cancer
de Dordogne, ce sont des
soins du visage et du corps
(massages, manucure,
maquillage correcteur,
etc.) dispensée à la Poly-
clinique.
Nutrition
Le Comité Féminin 24 et le service
d’oncologie de la Polyclinique
mettent à disposition des patients
une consultation nutritionnelle
qui se tient tous les lundis ma-
tins, en hospitalisation comme
en ambulatoire. Un nutritionniste
dresse avec le patient un bilan
destiné à dépister une éventuelle
dénutrition. Il préconise un régime
alimentaire qui peut contenir un
enrichissement pour booster les
apports caloriques et compenser
la perte d’appétit.
Psycho-oncologues
Le patient, pour appréhender cor-
rectement son cancer et l’incor-
porer dans sa propre histoire, doit
bénéficier d’un espace d’expres-
sion de ses peurs et de ses repré-
sentations de la maladie. Le psy-
cho-oncologue recueille sa parole
sur les choses du corps, de l’esprit,
de l’âme…Deux fois par mois, ils
animent un groupe de parole de
4 à 6 patients pendant 1h30 au
sein de la Polycliniqueau sein de la
polyclinique.
‘‘
LES SOINS DE SUPPORT
À FRANCHEVILLE
Présentation avec Véronique NEDELKO,
responsable du service d’oncologie de
la Polyclinique Francheville.
« Deux psycho-oncologues, deux
socio-esthéticiennes, une assistante
sociale, un nutritionniste, une art-théra-
peute constituent à ce jour l’équipe qui
dispense à la Polyclinique les soins de
support. Nous avons aussi des béné-
voles qui viennent tous les vendredis
parler avec les gens seuls, leur tenir
compagnie si la famille s’est absentée.
Ces soins font partie intégrante du Plan
de Soins Personnalisé remis au patient
atteint d’un cancer en début de traite-
ment, conformément au dernier plan
cancer. Les soins de support sont aussi
un état d’esprit des équipes soignantes
et des patients. Dans certains cas, le pa-
tient se sait condamné ; nous le savons
aussi… Mais malgré tout, on essaie de
bien vivre le temps qui lui reste. S’il veut
voler une fois dans sa vie, on essaie-
ra avec une association de lui faire
découvrir le vol en planneur. Ca peut
sembler dérisoire et excessif, mais pour
ces patients, c’est essentiel ! Un jour,
une femme de 28 ans était en phase
terminale. Avec son compagnon, ils ont
choisi de se marier. Toute notre équipe
s’est mobilisée : l’assistante sociale s’est
occupé des démarches administratives,
la socio-esthéticienne l’a coiée et
maquillée. La cérémonie s’est tenue à la
Polyclinique. Ça nous remue encore… ».