un nouveau service d`urgences pour accueillir vos patients

Les nouvelles urgences de
la Polyclinique Francheville
sont opérationnelles depuis
cet été et accueillent tous les pa-
tients. Un projet ambitieux fondé sur
3 piliers : la compétence des équipes
dédiées, la performance de l’orga-
nisation et de la prise en charge, le
« confort » du passage des patients.
Des investissements du groupe
Francheville Périgord Santé qui amé-
lioreront l’accès aux urgences de tous
les habitants de Dordogne dans un
contexte où la Polyclinique Franche-
ville constate déjà une augmentation
de 5% par an du nombre de passages
dans son service d’urgences.
Le service des urgences de la Polyclinique
Francheville accueille les patients dans
quasiment l’ensemble des spécialités
chirurgicales et médicales : orthopédique
et traumatologique, colonne vertébrale,
ORL, viscérale, cardio-vasculaire, gynéco-
logique, urologique, cancérologie… C’est
même le seul établissement de Dordogne
qui puisse traiter les urgences concernant
la néphrologie, la chirurgie du rachis ou
encore la chirurgie de la main !
(suite pages intérieures)
l’occasion de la 2e journée
d’onco-chirurgie et soins
de support organisée par
la Polyclinique Francheville et le
Centre d’Imagerie Médicale, de
Radiothérapie et d’Oncologie de
Dordogne, Partenaire Santé a ren-
contré le Dr Briac LEVACHÉ, méde-
cin-oncologue de la Polyclinique
qui anime cet événement destiné
aux médecins généralistes de Dor-
dogne. Loccasion également de
présenter les soins de support pro-
posés à Francheville pour les pa-
tients atteints d’un cancer.
Dr Briac LEVACHÉ
Oncologue et président de la Commission
Médicale de l’Etablissement Polyclinique
Francheville
Quels thèmes ont été abordés au cours
de cette journée ?
Dr Briac LEVACHÉ : La journée a proposé
en sessions plénières des restitutions de
cas cliniques. Cette année ont été retenus
3 cas, portant respectivement sur le can-
cer du sein, le cancer colorectal et le can-
cer de la prostate, c’est-à-dire les cancers
les plus fréquents et donnant lieu, pour
les deux premiers en tout cas, à des cam-
pagnes de dépistage systématique re-
commandées par les autorités de santé.
Une dernière séance plénière s’intéresse
aux soins de supports, aux thromboses et
au cancer.
Que s’est-il passé en dehors des plénières ?
En dehors du contenu purement médical,
les médecins ont pu participer à des ate-
liers portant sur la pratique du sport avec
un cancer, ou encore sur les soins de sup-
port. Ces derniers sont devenus indispen-
sables pour les patients atteints d’un can-
cer, dans la mesure où ils leur permettent
de mieux vivre avec le traumatisme du
cancer et les aident à garder confiance
dans leur combat contre la maladie. Sur
ce point, la Polyclinique Francheville dis-
pose d’une ore de soins étendue, diver-
sifiée et pertinente, appréciée par les pa-
tients et leurs proches.
Pourquoi organisez-vous ces journées
vers les médecins généralistes de Dor-
dogne ?
Ces journées ont pour but de parta-
ger les avancées sur les maladies qui
touchent en premier lieu les patients que
nos confrères côtoient au quotidien, en
proximité, puisque ce sont eux qui les
orientent en premier lieu pour réaliser les
diagnostics, et le cas échéant pour mettre
en place leur traitement. Or, nos patients
atteints d’un cancer ont besoin d’un lien
étroit et de confiance entre leur médecin
traitant et notre équipe pluridisciplinaire.
Bien travailler ensemble, c’est pour le pa-
tient la garantie d’un parcours de soins
optimisé entre la Polyclinique, leur mé-
decin généraliste et leur domicile.
Pourquoi la Polyclinique est-elle un pivot
du traitement des cancers en Dordogne
La Polyclinique Francheville est le seul
établissement de Dordogne disposant de
toutes les autorisations d’activité de soins
du traitement du cancer : chirurgie des can-
cers des pathologies digestives, gynécolo-
giques, mammaires, ORL, maxillo-faciales,
urologiques, dermatologiques, thyroïdes,
de la chimiothérapie, de la radiothérapie
externe, et de la médecine nucléaire.
À ce titre, la Polyclinique a été désignée
comme le site siège du Centre de Coordina-
tion en Cancérologie (3C) de la Dordogne.
Lobjectif de ce 3C, qui regroupe tous les
établissements privés et publics du dépar-
tement, est d’améliorer la prise en charge
des patients sourant d’un cancer, notam-
ment par le biais de réunions de concer-
tation pluridisciplinaire regroupées par
spécialités d’organes, mais aussi par le dis-
positif d’annonce, les soins de support, etc.
l est presque midi au Verger
des Balans. Seuls, en petits
groupes, ou encore soutenus
par des membres du personnel, les pa-
tients rejoignent la salle à manger. Une
douzaine de table ronde. Le couvert est
dressé. Mais de manière un peu dispa-
rate. Une assiette plate pour l’un, une
assiette creuse pour le suivant… tout
est dépareillé. Mais c’est fait exprès. Les
patients passés à table sont rejoints par
les soignants, qui s’asseyent parmi eux.
Tous, médecins, infirmiers, psycholo-
gues, kinés, administratifs… Ils servent
les plats des patients, leur apportent leur
serviette. Comme à la maison, comme
une table d’amis.
Des résidents sont encore capables de
prendre eux-mêmes leur repas. D’autres
au contraire sont aidés par les soignants.
D’autres encore, par mimétisme des
gestes des soignants, parviennent à por-
ter à la bouche leur fourchette, leur cuil-
lère. Il est même des résidents qui sont
encouragés à se servir de leurs doigts.
Des plats ont été spécialement conçus
pour eux : les légumes sont coupés plus
gros par exemple pour qu’ils puissent
mieux les saisir.
« Lobjectif, c’est de cultiver le plus long-
temps possible l’autonomie résiduelle de
chaque patient. Nous observons et res-
pectons donc leur rythme. Nous leur don-
nons le temps de faire ce qu’ils peuvent
réaliser. Nous ne les pressons pas ni ne
faisons à leur place les gestes qu’ils sont
capables de produire » explique Mme
Marie-Hélène Bouier – responsable des
soins sur toute la structure (EHPAD, UCC,
centre de jour, CMP). Les repas durent
plus d’une heure en moyenne.
Mais que serait le plaisir d’un repas par-
tagé sans la convivialité ? Un sourire, un
regard entre les résidents ou avec les soi-
gnants permettent de déceler de la com-
plicité, de la confiance, de l’aection ; de
la tendresse même. Les conversations
vont bon train. Et on ne parle pas que de
la qualité du menu ! Chacun se remé-
more sa vie, le bon vieux temps, comme
ce jour où un plat nord-africain a spon-
tanément déclenché chez des résidents
des souvenirs communs de leur vie et de
leur combat pendant la guerre d’Algérie
au tournant des années soixante.
Thérapeutique
Qu’on ne s’y trompe pas ! Ce repas est
un acte de soin à part entière, parce qu’il
répond au triple besoin des patients :
besoins de nourriture, de plaisir et de
relations. Il repose sur les principes de
la sociothérapie qui font du maintien
des relatons sociales chez les personnes
malades, un régulateur d’humeur. « Très
peu de troubles du comportement sont
d’ailleurs constatés pendant et après le
repas. Alors que ce sont des patients par-
fois gravement atteints » souligne Mme
Marie-Hélène Bouier.
Instauré depuis 25 ans, il a été mis en
place dans le cadre d’un projet de soins,
répondant à une organisation précise
fondée sur la prise en compte de la spé-
cificité de chaque patient : sa maladie et
son avancée, ses capacités psycho-mo-
trices et sensorielles, ce qu’il est, ce qu’il
a vécu…Ces repas sont aussi très utiles
pour les personnels soignants et non-soi-
gnants : ils orent une opportunité de
diagnostiquer chez chaque patient l’évo-
lution de sa maladie comme de détecter
d’autres pathologies, un simple mal de
dents par exemple…
Disponibilité, bienveillance et implica-
tion des personnels soignants et non-soi-
gnants sont les facteurs clés du succès de
ces repas.
2e JOURNÉE D’ONCO-CHIRURGIE ET SOINS DE SUPPORT LE REPAS AU SERVICE DU SOIN
Directeur de la publication : Pierre Malterre
Rédacteur en chef : Laurence Boucher
Conception et rédaction : Building Communications
Création graphique et mise en page : INDKO
Imprimeur : SPP NUMÉRIQUE SARL
Lettre d’information santé
FRANCHEVILLE
PÉRIGORD
SANTÉ
DÉC 2016
UN NOUVEAU SERVICE D’URGENCES
POUR ACCUEILLIR VOS PATIENTS !
ENSEMBLE,
PRÉPARONS
L’AVENIR !
Lettre d’information santé
Partenaire Santé
Francheville Périgord Santé
ÉDITO
Francheville Périgord Santé, le pre-
mier groupe de santé privé indépen-
dant de Dordogne a investi 1,5 million
d’€ pour ses nouveaux services
d’urgence et de soins continus. Un
engagement fort dans un contexte
de réduction du soutien de l’Etat à
l’hospitalisation privée. Mais c’est un
engagement résolu au bénéfice des
habitants et des visiteurs du dépar-
tement. Il est fondé sur notre vision
ambitieuse et exigeante de procurer
en territoire rural un accès à des soins
de qualité comparable aux grandes
villes. Ce qui est une mission d’inté-
rêt public que nous assurons tous
ensemble, professionnels de santé
médicaux et para-médicaux de Dor-
dogne. Une mission indispensable sur
un territoire où les besoins de soins
sont en croissance structurelle, du fait
du vieillissement de la population.
Tous vos patients, sans exception,
seront accueillis dans notre service
d’urgences. Nous avons conçu notre
nouvelle organisation pour que
« l’expérience » vécue du patient dans
le service soit la moins traumatisante
possible.
Nous comptons sur vous pour conti-
nuer de nous faire confiance et nous
serons ravis de vous présenter per-
sonnellement, dans le cadre d’une
visite, le nouveau service.
Pierre Malterre
Directeur Général
05 53 02 12 20
URGENCES 24H/24
Les urgences de la Polyclinique
Francheville sont ouvertes ab-
solument à tous les patients,
quels que soient leurs pathologie
ou traumatisme, leurs moyens
financiers, leur nationalité.
Habitant ou de passage dans le Pé-
rigord, tous les patients qui en ont
besoin peuvent spontanément se
présenter ou exiger d’être orientés
par le SAMU, les pompiers du SDIS,
un ambulancier ou par le taxi qui
les transportent, vers les urgences
de la Polyclinique Francheville 365
jours par an et à toute heure du
jour et de la nuit. Ils seront pris
en charge sans aucune restriction.
ACCESSIBLE
À TOUS
QUI EN
BÉNÉFICIE ?
Le repas thérapeutique s’adresse
à tous les patients, sauf ceux
qui sourent de troubles du
comportement majeurs qu’ils
ont besoin de rester dans leur
chambre, ou bien parce que tel
patient est en fin de vie… Mais il
arrive que cette pres cription
soit temporaire.
MANGER
AVEC SES
DOIGTS
Certains patients bénéficient
de repas «Manger-mains», ins-
titués par une diététicienne et
une ergothérapeute. Il s’agit de
repas complets, 100% équili-
brés, à manger avec les doigts
de l’entrée au dessert. Tout
l’enjeu, c’est que les aliments
puissent être saisis grâce à une
texture adaptée et qu’ils aient
le goût de la recette tradition-
nelle : Il y a même du cassoulet !
Ces repas «manger-mains» ont
lieu les jeudis et sont concoctés
avec le concours de résidents.
Art Thérapie
Lart-thérapie est le soin par
les activités artistiquessui-
vies par les patients atteints
d’un cancer*. Ce qui favo-
rise leur détente physique
autant que psychique, en
stimulant leurs forces vi-
tales et en révélant leur po-
tentiel créatif.
*arts plastiques traditionnels,
écriture, calligraphie, musique et
chant, photographie, art natura-
liste, loisirs d’aiguilles, contem-
plation à partir de photos ou
d’ouvrages…
Socio-esthétique
Parce que l’estime de soi
est souvent malmenée
par le cancer et ses traite-
ments, la socio-esthétique
est soutien moral pour
les patients. Financée par
la Ligue contre le Cancer
de Dordogne, ce sont des
soins du visage et du corps
(massages, manucure,
maquillage correcteur,
etc.) dispensée à la Poly-
clinique.
Nutrition
Le Comité Féminin 24 et le service
d’oncologie de la Polyclinique
mettent à disposition des patients
une consultation nutritionnelle
qui se tient tous les lundis ma-
tins, en hospitalisation comme
en ambulatoire. Un nutritionniste
dresse avec le patient un bilan
destiné à dépister une éventuelle
dénutrition. Il préconise un régime
alimentaire qui peut contenir un
enrichissement pour booster les
apports caloriques et compenser
la perte d’appétit.
Psycho-oncologues
Le patient, pour appréhender cor-
rectement son cancer et l’incor-
porer dans sa propre histoire, doit
bénéficier d’un espace d’expres-
sion de ses peurs et de ses repré-
sentations de la maladie. Le psy-
cho-oncologue recueille sa parole
sur les choses du corps, de l’esprit,
de l’âme…Deux fois par mois, ils
animent un groupe de parole de
4 à 6 patients pendant 1h30 au
sein de la Polycliniqueau sein de la
polyclinique.
‘‘
LES SOINS DE SUPPORT
À FRANCHEVILLE
Présentation avec Véronique NEDELKO,
responsable du service d’oncologie de
la Polyclinique Francheville.
« Deux psycho-oncologues, deux
socio-esthéticiennes, une assistante
sociale, un nutritionniste, une art-théra-
peute constituent à ce jour l’équipe qui
dispense à la Polyclinique les soins de
support. Nous avons aussi des béné-
voles qui viennent tous les vendredis
parler avec les gens seuls, leur tenir
compagnie si la famille s’est absentée.
Ces soins font partie intégrante du Plan
de Soins Personnalisé remis au patient
atteint d’un cancer en début de traite-
ment, conformément au dernier plan
cancer. Les soins de support sont aussi
un état d’esprit des équipes soignantes
et des patients. Dans certains cas, le pa-
tient se sait condamné ; nous le savons
aussi… Mais malgré tout, on essaie de
bien vivre le temps qui lui reste. S’il veut
voler une fois dans sa vie, on essaie-
ra avec une association de lui faire
découvrir le vol en planneur. Ca peut
sembler dérisoire et excessif, mais pour
ces patients, c’est essentiel ! Un jour,
une femme de 28 ans était en phase
terminale. Avec son compagnon, ils ont
choisi de se marier. Toute notre équipe
s’est mobilisée : l’assistante sociale s’est
occupé des démarches administratives,
la socio-esthéticienne l’a coiée et
maquillée. La cérémonie s’est tenue à la
Polyclinique. Ça nous remue encore… ».
Ce centre accueille et
soigne les patients vic-
times de plaies chroniques,
notamment d’origine vasculaire. En-
tretien avec le Dr Nicolas DIARD, un
des spécialistes participant à cette
nouvelle prise en charge.
Quels patients sont adressés à ce centre ?
Dr Nicolas DIARD : Les patients traités au
centre sourent de plaies chroniques,
c’est-à-dire des plaies non-cicatrisées
dans un délai de 4 à 6 semaines après
leur apparition. Il s’agit notamment de
plaies des diabétiques causées par une
artérosclérose, d’ulcères de jambe d’ori-
gine vasculaire (insuisance veineuse,
artériopathie oblitérante des membres
inférieures…). Ces plaies concernent
de plus en plus de patients (5% des per-
sonnes de plus de 80 ans) du fait du fait
du vieillissement de la population, no-
tamment en Dordogne. Les médecins du
centre de plaies et de cicatrisation de la
Polyclinique Francheville établissent un
diagnostic sur les causes des plaies, pro-
posent ensuite un traitement adapté, et
assurent un suivi en collaboration avec
le médecin traitant et les infirmières li-
bérales. Nous espérons ainsi concourir
à une meilleure prise en charge de ces
pathologies récidivantes, invalidantes et
améliorer leur pronostic.
Justement, n’est-ce pas la mission des
médecins traitants et infirmiers à domi-
cile que de traiter ces patients ?
Absolument. Ce centre est justement
créé et conçu pour les accompagner dans
le traitement des plaies des patients les
plus complexes. Cette complémentarité
que nous proposons optimise la prise en
charge avec un parcours de soins simple,
des hospitalisations limitées pour les
patients, et le retour le plus vite possible
à un suivi normal par le médecin traitant
et l’infirmière de ville. L’équipe pluridis-
ciplinaire que nous avons mise en place,
comprenant des chirurgiens vasculaires,
viscéraux, plasticiens, gynécologiques,
ORL ainsi que des médecins oncologues
et une assistante sociale, est mobilisée
pour réduire les temps d’hospitalisation
et privilégier l’ambulatoire.
Quelles prises en charge proposez-vous ?
S’il s’agit d’un simple suivi du patient,
sans que soit nécessaire un bilan préa-
lable, tout se pratique en ambulatoire :
réfection du pansement, réévaluation
du protocole, éducation thérapeutique
et soins hygiéno-diététiques, en colla-
boration étroite avec l’infirmier de ville
et le médecin traitant, grâce notamment
à une fiche de liaison avec l’équipe soi-
gnante à domicile.
Et si c’est un patient à risque ?
Dans ce cas, cela impose un bilan complet,
rendant indispensable une hospitalisation
de jour ou de 48 heures pour pratiquer des
examens approfondis : imagerie conven-
tionnelle, angio-IRM, angio-scanner, écho-
graphie, bilan biologique, mais aussi une
série de consultations spécialisées auprès
de nos praticiens qui vont définir un nou-
veau protocole de soins. Certains patients
bénéficieront même, en cas d’urgence,
d’une revascularisation.
OUVERTURE D’UN CENTRE DE PLAIES ET DE CICATRISATION
Depuis le 27 mai dernier, un nouveau ser-
vice de surveillance continue* a été mis
en service à la Polyclinique Francheville
pour plus de confort et l’assurance d’un meilleur
soin pour les patients. Désormais, le service peut
accueillir 12 patients, répartis dans 8 chambres
individuelles et 2 chambres doubles, avec des
équipements de haute technologie destinés aux
soins et des locaux spacieux et lumineux. Renfor-
cée, l’équipe compte deux infirmières et de deux
aides-soignantes.
LA SURVEILLANCE CONTINUE MODERNISÉE
Bien entendu, en cas de nécessité, le
patient, qui ne pourrait être traité sur
place, est réorienté par la Polyclinique
vers l’établissement capable de prendre
en charge la spécificité de sa pathologie.
Il peut l’être aussi après que l’urgence
en elle-même ait été traitée à la Polycli-
nique.
Plateau technique renforcé
Tous les patients admis aux urgences de
la Polyclinique Francheville sont pris en
charge intégralement depuis le diagnos-
tic (tous les examens utiles sont réalisés
sur place) jusqu’au traitement médical
et chirurgical dont ils ont besoin. (lire in-
terview ci-contre).
Au-delà de cette organisation, les locaux
rénovés du nouveau service d’urgences
de la Polyclinique Francheville, d’une
surface de 500 m2, ont été pensés pour
faciliter l’accès rapide à l’ensemble du
plateau technique : les 11 salles du bloc
opératoire bénéficiant d’équipements
ultra-modernes garantissant les tech-
niques chirurgicales de pointe, le pôle
d’imagerie (radiologie conventionnelle,
échographes, 2 IRM, 2 scanners, 2 gam-
ma caméras…), le nouveau service de
surveillance continue dédié.
Ce plateau technique, a lui-même été
renforcé par un nouveau centre de soins
continus avec un service post-chirurgical
et médical de surveillance renforcée ain-
si que par l’installation d’un 2e scanner.
Un équipement qui permet de renforcer
la pratique de la radiologie intervention-
nelle et d’optimiser la prise en charge
des patients en cancérologie. Et ce, alors
que, d’années en années, toujours plus
de patients sont orientés vers les ur-
gences de la Polyclinique Francheville :
13 000 par an en 2016.
Un atout pour la Dordogne
Ce service d’urgences de la Polyclinique
Francheville est une plus-value pour
tous les acteurs de la santé de Dordogne
mais plus encore pour tous les habitants
du département. Ce chantier de 1,5 mil-
lion d’€ est une réponse concrète et en-
gagée de Francheville Périgord Santé,
premier groupe de soins indépendant de
Dordogne, destinée à permettre à notre
département rural de bénéficier d’un
accès de tous à une ore médicale de
pointe. C’est la continuité du projet mis
en œuvre depuis 1910 par Docteur Oscar
Delbès, le fondateur de la Polyclinique à
Périgueux. Et ça ne va pas s’arrêter en si
bon chemin !
40 000
NOUVEAUX CAS DE PLAIES
SONT CONSTATÉS PAR AN
EN FRANCE.
Un chire en hausse avec le
nombre croissant de patients
diabétiques, notamment dans
les départements vieillissants
comme la Dordogne. Les ulcères
vasculaires (veineux, artériels
ou micro circulatoires) touchent
entre 1% à 2% de la population.
Ces plaies chroniques sont récidi-
vantes, invalidantes, coûteuses
et peuvent être source de mau-
vais pronostic.
La Haute Autorité de la Santé
(HAS) recommande qu’un patient
présentant une plaie soit vu par
une équipe médicale multidisci-
plinaire dans un délai inférieur à
48 heures.
RENDEZ-VOUS RAPIDE !
05 53 02 12 66
SECRÉTARIAT
les lundi, mardi, jeudi, vendredi de
9h à 12h et de 14h à 17h
et le mercredi de
9h à 12h
2014
12000
11234
1867
2015
12500
11800
2100
2013
11500
10699
2061
Nombre de passages
Nombre de RPU*
Dont hospitalisés
*résumés de passage aux urgences
13 000 PASSAGES EN 2016
+5% PAR AN
SCANNER
24H/24
EN URGENCES
En juin dernier, la Polyclinique
Francheville a installé un deu-
xième scanner. Pour les patients,
l’arrivée de ce nouvel équipe-
ment doit se traduire par une
réduction de moitié des délais
d’attente pour passer cet examen
et bénéficier ainsi d’une réponse
thérapeutique adéquate et ciblée
plus rapide.
Rencontre avec le Dr Sylvain CAUDERAN,
chef du service des Urgences
Qu’est-ce qui a changé avec le nouveau service ?
Dr Sylvain CAUDERAN : Sans conteste, le principal chan-
gement concerne la qualité de l’accueil des patients et les
conditions de travail des soignants. Cela passe par les locaux
neufs, spacieux, fonctionnels. Les boxes de traitement des ur-
gences sont accessibles aisément depuis la zone d’accueil et
d’attente. Cela passe surtout par une organisation optimisée :
un circuit court.
Concrètement ?
Tout patient qui se présente au service d’urgences est ac-
cueilli et pris en charge par une équipe médicale spécialisée,
composée systématiquement d’une infirmière d’accueil et
d’orientation, d’un médecin urgentiste, d’un médecin spé-
cialiste d’astreinte pour chaque spécialité et d’une équipe
paramédicale.
Quel est le rôle de cette équipe ?
D’emblée, l’infirmière d’accueil et d’orientation va dié-
rencier les parcours-patients selon 5 degrés de gravité et
d’urgence du patient. Les patients les plus graves sont bien
entendu immédiatement pris en charge, au bloc opératoire
notamment, accessible à côté de l’accueil des urgences.
Pour les cas présentant un degré d’urgence moins élevé, une
prise en charge spécifique leur permet de bénéficier très ra-
pidement des soins adaptés. L’infirmière d’accueil peut par
exemple réaliser une prise de sang ou encore orienter le pa-
tient en radiologie afin de disposer d’éléments complémen-
taires facilitant le diagnostic final, lorsque le patient sera vu
par le médecin. En créant deux circuits spécifiques d’accueil
aux urgences, la qualité de la prise en charge est améliorée
et accélérée pour tous les patients. Tout est fait pour réduire
les délais d’attente, conformément à cette légitime exigence
des patients. Au fond, nous avons fait en sorte d’humaniser
ce passage aux urgences, qui reste une épreuve pour tous.
DEUX NOUVEAUX SPÉCIALISTES
Dr Magalie GENEVIEVE, néphrologue
Interne des hôpitaux de Bordeaux après des études de méde-
cine à Montpellier, le Dr Magalie GENEVIEVE a eectué son cli-
nicat à l’hôpital Pellegrin dès novembre 2013 pendant 2 ans
en néphrologie puis hémodialyse. Elle a poursuivi avec un as-
sistanat partagé entre le service de néphrologie de l’hôpital
et l’Association pour l’Utilisation du Rein Artificiel à Domicile
d’Aquitaine (AURAD).
Dr Vincent CHALLIER, chirurgien du dos
Parisien, étudiant à Reims, il est interne à Bordeaux déjà spé-
cialisé sur la colonne vertébrale. En 2013, il part à New York
pour 1 an d’assistanat de recherche au NY University Hospital,
où il est distingué pour ses travaux lors du Congrès annuel de
la société de recherche sur la scoliose. Il termine son clinicat
à Bordeaux avant de rejoindre la Polyclinique Francheville.
LES URGENCES EN CHIFFRES
À LA POLYCLINIQUE
* D’un niveau intermédiaire entre l’unité de réanimation et les
unités d’hospitalisation conventionnelle, un service de surveil-
lance continue est un service de haute technicité, structuré et
organisé pour prendre en charge des patients nécessitant une
observa- tion clinique et biologique répétée et méthodique,
à l’issue d’une intervention chirurgicale lourde ou pour toute
autre raison médicale entraînant un état de santé grave.
CHIFFRE
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