2 JOURNÉE D’ONCO-CHIRURGIE ET SOINS DE SUPPORT e l’occasion de la 2e journée d’onco-chirurgie et soins de support organisée par la Polyclinique Francheville et le Centre d’Imagerie Médicale, de Radiothérapie et d’Oncologie de Dordogne, Partenaire Santé a rencontré le Dr Briac LEVACHÉ, médecin-oncologue de la Polyclinique qui anime cet événement destiné aux médecins généralistes de Dordogne. L’occasion également de présenter les soins de support proposés à Francheville pour les patients atteints d’un cancer. Dr Briac LEVACHÉ Oncologue et président de la Commission Médicale de l’Etablissement Polyclinique Francheville Quels thèmes ont été abordés au cours de cette journée ? Dr Briac LEVACHÉ : La journée a proposé en sessions plénières des restitutions de cas cliniques. Cette année ont été retenus 3 cas, portant respectivement sur le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer de la prostate, c’est-à-dire les cancers les plus fréquents et donnant lieu, pour les deux premiers en tout cas, à des campagnes de dépistage systématique recommandées par les autorités de santé. Une dernière séance plénière s’intéresse aux soins de supports, aux thromboses et au cancer. Que s’est-il passé en dehors des plénières ? En dehors du contenu purement médical, les médecins ont pu participer à des ateliers portant sur la pratique du sport avec un cancer, ou encore sur les soins de support. Ces derniers sont devenus indispensables pour les patients atteints d’un cancer, dans la mesure où ils leur permettent de mieux vivre avec le traumatisme du cancer et les aident à garder confiance dans leur combat contre la maladie. Sur Art Thérapie L’art-thérapie est le soin par les activités artistiquessuivies par les patients atteints d’un cancer*. Ce qui favorise leur détente physique autant que psychique, en stimulant leurs forces vitales et en révélant leur potentiel créatif. *arts plastiques traditionnels, écriture, calligraphie, musique et chant, photographie, art naturaliste, loisirs d’aiguilles, contemplation à partir de photos ou d’ouvrages… ce point, la Polyclinique Francheville dispose d’une offre de soins étendue, diversifiée et pertinente, appréciée par les patients et leurs proches. Pourquoi organisez-vous ces journées vers les médecins généralistes de Dordogne ? Ces journées ont pour but de partager les avancées sur les maladies qui touchent en premier lieu les patients que nos confrères côtoient au quotidien, en proximité, puisque ce sont eux qui les orientent en premier lieu pour réaliser les diagnostics, et le cas échéant pour mettre en place leur traitement. Or, nos patients atteints d’un cancer ont besoin d’un lien étroit et de confiance entre leur médecin traitant et notre équipe pluridisciplinaire. Bien travailler ensemble, c’est pour le patient la garantie d’un parcours de soins optimisé entre la Polyclinique, leur médecin généraliste et leur domicile. ‘‘ Pourquoi la Polyclinique est-elle un pivot du traitement des cancers en Dordogne La Polyclinique Francheville est le seul établissement de Dordogne disposant de toutes les autorisations d’activité de soins du traitement du cancer : chirurgie des cancers des pathologies digestives, gynécologiques, mammaires, ORL, maxillo-faciales, urologiques, dermatologiques, thyroïdes, de la chimiothérapie, de la radiothérapie externe, et de la médecine nucléaire. À ce titre, la Polyclinique a été désignée comme le site siège du Centre de Coordination en Cancérologie (3C) de la Dordogne. L’objectif de ce 3C, qui regroupe tous les établissements privés et publics du département, est d’améliorer la prise en charge des patients souffrant d’un cancer, notamment par le biais de réunions de concertation pluridisciplinaire regroupées par spécialités d’organes, mais aussi par le dispositif d’annonce, les soins de support, etc. LES SOINS DE SUPPORT cancer. Les soins de support sont aussi un état d’esprit des équipes soignantes À FRANCHEVILLE Présentation avec Véronique NEDELKO, responsable du service d’oncologie de la Polyclinique Francheville. « Deux psycho-oncologues, deux socio-esthéticiennes, une assistante sociale, un nutritionniste, une art-thérapeute constituent à ce jour l’équipe qui dispense à la Polyclinique les soins de support. Nous avons aussi des bénévoles qui viennent tous les vendredis parler avec les gens seuls, leur tenir compagnie si la famille s’est absentée. Ces soins font partie intégrante du Plan de Soins Personnalisé remis au patient atteint d’un cancer en début de traitement, conformément au dernier plan Socio-esthétique Parce que l’estime de soi est souvent malmenée par le cancer et ses traitements, la socio-esthétique est soutien moral pour les patients. Financée par la Ligue contre le Cancer de Dordogne, ce sont des soins du visage et du corps (massages, manucure, maquillage correcteur, etc.) dispensée à la Polyclinique. Nutrition et des patients. Dans certains cas, le patient se sait condamné ; nous le savons aussi… Mais malgré tout, on essaie de bien vivre le temps qui lui reste. S’il veut voler une fois dans sa vie, on essaiera avec une association de lui faire découvrir le vol en planneur. Ca peut sembler dérisoire et excessif, mais pour ces patients, c’est essentiel ! Un jour, une femme de 28 ans était en phase terminale. Avec son compagnon, ils ont choisi de se marier. Toute notre équipe s’est mobilisée : l’assistante sociale s’est occupé des démarches administratives, la socio-esthéticienne l’a coiffée et maquillée. La cérémonie s’est tenue à la Polyclinique. Ça nous remue encore… ». Le Comité Féminin 24 et le service d’oncologie de la Polyclinique mettent à disposition des patients une consultation nutritionnelle qui se tient tous les lundis matins, en hospitalisation comme en ambulatoire. Un nutritionniste dresse avec le patient un bilan destiné à dépister une éventuelle dénutrition. Il préconise un régime alimentaire qui peut contenir un enrichissement pour booster les apports caloriques et compenser la perte d’appétit. Psycho-oncologues Le patient, pour appréhender correctement son cancer et l’incorporer dans sa propre histoire, doit bénéficier d’un espace d’expression de ses peurs et de ses représentations de la maladie. Le psycho-oncologue recueille sa parole sur les choses du corps, de l’esprit, de l’âme…Deux fois par mois, ils animent un groupe de parole de 4 à 6 patients pendant 1h30 au sein de la Polycliniqueau sein de la polyclinique. Lettre d’information santé LE REPAS AU SERVICE DU SOIN l est presque midi au Verger des Balans. Seuls, en petits groupes, ou encore soutenus par des membres du personnel, les patients rejoignent la salle à manger. Une douzaine de table ronde. Le couvert est dressé. Mais de manière un peu disparate. Une assiette plate pour l’un, une assiette creuse pour le suivant… tout est dépareillé. Mais c’est fait exprès. Les patients passés à table sont rejoints par les soignants, qui s’asseyent parmi eux. Tous, médecins, infirmiers, psychologues, kinés, administratifs… Ils servent les plats des patients, leur apportent leur serviette. Comme à la maison, comme une table d’amis. QUI EN BÉNÉFICIE ? Le repas thérapeutique s’adresse à tous les patients, sauf ceux qui souffrent de troubles du comportement majeurs qu’ils ont besoin de rester dans leur chambre, ou bien parce que tel patient est en fin de vie… Mais il arrive que cette pres cription soit temporaire. Des résidents sont encore capables de prendre eux-mêmes leur repas. D’autres au contraire sont aidés par les soignants. D’autres encore, par mimétisme des gestes des soignants, parviennent à porter à la bouche leur fourchette, leur cuillère. Il est même des résidents qui sont encouragés à se servir de leurs doigts. Des plats ont été spécialement conçus pour eux : les légumes sont coupés plus gros par exemple pour qu’ils puissent mieux les saisir. « L’objectif, c’est de cultiver le plus longtemps possible l’autonomie résiduelle de chaque patient. Nous observons et res- pectons donc leur rythme. Nous leur donnons le temps de faire ce qu’ils peuvent réaliser. Nous ne les pressons pas ni ne faisons à leur place les gestes qu’ils sont capables de produire » explique Mme Marie-Hélène Bouffier – responsable des soins sur toute la structure (EHPAD, UCC, centre de jour, CMP). Les repas durent plus d’une heure en moyenne. Mais que serait le plaisir d’un repas partagé sans la convivialité ? Un sourire, un regard entre les résidents ou avec les soignants permettent de déceler de la complicité, de la confiance, de l’affection ; de la tendresse même. Les conversations vont bon train. Et on ne parle pas que de la qualité du menu ! Chacun se remémore sa vie, le bon vieux temps, comme ce jour où un plat nord-africain a spontanément déclenché chez des résidents des souvenirs communs de leur vie et de leur combat pendant la guerre d’Algérie au tournant des années soixante. Thérapeutique Qu’on ne s’y trompe pas ! Ce repas est un acte de soin à part entière, parce qu’il répond au triple besoin des patients : besoins de nourriture, de plaisir et de relations. Il repose sur les principes de la sociothérapie qui font du maintien des relatons sociales chez les personnes malades, un régulateur d’humeur. « Très peu de troubles du comportement sont d’ailleurs constatés pendant et après le repas. Alors que ce sont des patients parfois gravement atteints » souligne Mme Marie-Hélène Bouffier. Instauré depuis 25 ans, il a été mis en place dans le cadre d’un projet de soins, répondant à une organisation précise fondée sur la prise en compte de la spécificité de chaque patient : sa maladie et son avancée, ses capacités psycho-motrices et sensorielles, ce qu’il est, ce qu’il a vécu…Ces repas sont aussi très utiles pour les personnels soignants et non-soignants : ils offrent une opportunité de diagnostiquer chez chaque patient l’évolution de sa maladie comme de détecter d’autres pathologies, un simple mal de DÉC 2016 dents par exemple… Disponibilité, bienveillance et implication des personnels soignants et non-soignants sont les facteurs clés du succès de ces repas. MANGER AVEC SES DOIGTS Certains patients bénéficient de repas «Manger-mains», institués par une diététicienne et une ergothérapeute. Il s’agit de repas complets, 100% équilibrés, à manger avec les doigts de l’entrée au dessert. Tout l’enjeu, c’est que les aliments puissent être saisis grâce à une texture adaptée et qu’ils aient le goût de la recette traditionnelle : Il y a même du cassoulet ! Ces repas «manger-mains» ont lieu les jeudis et sont concoctés avec le concours de résidents. Partenaire Santé UN NOUVEAU SERVICE D’URGENCES POUR ACCUEILLIR VOS PATIENTS ! Les nouvelles urgences de la Polyclinique Francheville sont opérationnelles depuis cet été et accueillent tous les patients. Un projet ambitieux fondé sur 3 piliers : la compétence des équipes dédiées, la performance de l’organisation et de la prise en charge, le « confort » du passage des patients. Des investissements du groupe Francheville Périgord Santé qui amélioreront l’accès aux urgences de tous les habitants de Dordogne dans un contexte où la Polyclinique Francheville constate déjà une augmentation de 5% par an du nombre de passages dans son service d’urgences. Lettre d’information santé FRANCHEVILLE PÉRIGORD SANTÉ Francheville Périgord Santé Directeur de la publication : Pierre Malterre Rédacteur en chef : Laurence Boucher Conception et rédaction : Building Communications Création graphique et mise en page : INDKO Imprimeur : SPP NUMÉRIQUE SARL Le service des urgences de la Polyclinique Francheville accueille les patients dans quasiment l’ensemble des spécialités chirurgicales et médicales : orthopédique et traumatologique, colonne vertébrale, ORL, viscérale, cardio-vasculaire, gynécologique, urologique, cancérologie… C’est même le seul établissement de Dordogne qui puisse traiter les urgences concernant la néphrologie, la chirurgie du rachis ou encore la chirurgie de la main ! (suite pages intérieures) ACCESSIBLE À TOUS Les urgences de la Polyclinique Francheville sont ouvertes absolument à tous les patients, quels que soient leurs pathologie ou traumatisme, leurs moyens financiers, leur nationalité. Habitant ou de passage dans le Périgord, tous les patients qui en ont besoin peuvent spontanément se présenter ou exiger d’être orientés par le SAMU, les pompiers du SDIS, un ambulancier ou par le taxi qui les transportent, vers les urgences de la Polyclinique Francheville 365 jours par an et à toute heure du jour et de la nuit. Ils seront pris en charge sans aucune restriction. URGENCES 24H/24 05 53 02 12 20 ÉDITO ENSEMBLE, PRÉPARONS L’AVENIR ! Francheville Périgord Santé, le premier groupe de santé privé indépendant de Dordogne a investi 1,5 million d’€ pour ses nouveaux services d’urgence et de soins continus. Un engagement fort dans un contexte de réduction du soutien de l’Etat à l’hospitalisation privée. Mais c’est un engagement résolu au bénéfice des habitants et des visiteurs du département. Il est fondé sur notre vision ambitieuse et exigeante de procurer en territoire rural un accès à des soins de qualité comparable aux grandes villes. Ce qui est une mission d’intérêt public que nous assurons tous ensemble, professionnels de santé médicaux et para-médicaux de Dordogne. Une mission indispensable sur un territoire où les besoins de soins sont en croissance structurelle, du fait du vieillissement de la population. Tous vos patients, sans exception, seront accueillis dans notre service d’urgences. Nous avons conçu notre nouvelle organisation pour que « l’expérience » vécue du patient dans le service soit la moins traumatisante possible. Nous comptons sur vous pour continuer de nous faire confiance et nous serons ravis de vous présenter personnellement, dans le cadre d’une visite, le nouveau service. Pierre Malterre Directeur Général Bien entendu, en cas de nécessité, le patient, qui ne pourrait être traité sur place, est réorienté par la Polyclinique vers l’établissement capable de prendre en charge la spécificité de sa pathologie. Il peut l’être aussi après que l’urgence en elle-même ait été traitée à la Polyclinique. Plateau technique renforcé Tous les patients admis aux urgences de la Polyclinique Francheville sont pris en charge intégralement depuis le diagnostic (tous les examens utiles sont réalisés sur place) jusqu’au traitement médical et chirurgical dont ils ont besoin. (lire interview ci-contre). Au-delà de cette organisation, les locaux rénovés du nouveau service d’urgences de la Polyclinique Francheville, d’une surface de 500 m2, ont été pensés pour faciliter l’accès rapide à l’ensemble du plateau technique : les 11 salles du bloc opératoire bénéficiant d’équipements ultra-modernes garantissant les techniques chirurgicales de pointe, le pôle d’imagerie (radiologie conventionnelle, échographes, 2 IRM, 2 scanners, 2 gamma caméras…), le nouveau service de surveillance continue dédié. Ce plateau technique, a lui-même été renforcé par un nouveau centre de soins continus avec un service post-chirurgical et médical de surveillance renforcée ainsi que par l’installation d’un 2e scanner. Un équipement qui permet de renforcer la pratique de la radiologie interventionnelle et d’optimiser la prise en charge des patients en cancérologie. Et ce, alors que, d’années en années, toujours plus de patients sont orientés vers les urgences de la Polyclinique Francheville : 13 000 par an en 2016. Un atout pour la Dordogne Qu’est-ce qui a changé avec le nouveau service ? Ce service d’urgences de la Polyclinique Francheville est une plus-value pour tous les acteurs de la santé de Dordogne mais plus encore pour tous les habitants du département. Ce chantier de 1,5 million d’€ est une réponse concrète et engagée de Francheville Périgord Santé, premier groupe de soins indépendant de Dordogne, destinée à permettre à notre département rural de bénéficier d’un accès de tous à une offre médicale de pointe. C’est la continuité du projet mis en œuvre depuis 1910 par Docteur Oscar Delbès, le fondateur de la Polyclinique à Périgueux. Et ça ne va pas s’arrêter en si bon chemin ! Dr Sylvain CAUDERAN : Sans conteste, le principal changement concerne la qualité de l’accueil des patients et les conditions de travail des soignants. Cela passe par les locaux neufs, spacieux, fonctionnels. Les boxes de traitement des urgences sont accessibles aisément depuis la zone d’accueil et d’attente. Cela passe surtout par une organisation optimisée : un circuit court. Concrètement ? Tout patient qui se présente au service d’urgences est accueilli et pris en charge par une équipe médicale spécialisée, composée systématiquement d’une infirmière d’accueil et d’orientation, d’un médecin urgentiste, d’un médecin spécialiste d’astreinte pour chaque spécialité et d’une équipe paramédicale. Quel est le rôle de cette équipe ? D’emblée, l’infirmière d’accueil et d’orientation va différencier les parcours-patients selon 5 degrés de gravité et d’urgence du patient. Les patients les plus graves sont bien entendu immédiatement pris en charge, au bloc opératoire notamment, accessible à côté de l’accueil des urgences. Pour les cas présentant un degré d’urgence moins élevé, une prise en charge spécifique leur permet de bénéficier très rapidement des soins adaptés. L’infirmière d’accueil peut par exemple réaliser une prise de sang ou encore orienter le patient en radiologie afin de disposer d’éléments complémentaires facilitant le diagnostic final, lorsque le patient sera vu par le médecin. En créant deux circuits spécifiques d’accueil aux urgences, la qualité de la prise en charge est améliorée et accélérée pour tous les patients. Tout est fait pour réduire les délais d’attente, conformément à cette légitime exigence des patients. Au fond, nous avons fait en sorte d’humaniser ce passage aux urgences, qui reste une épreuve pour tous. SCANNER 24H/24 EN URGENCES En juin dernier, la Polyclinique Francheville a installé un deuxième scanner. Pour les patients, l’arrivée de ce nouvel équipement doit se traduire par une réduction de moitié des délais d’attente pour passer cet examen et bénéficier ainsi d’une réponse thérapeutique adéquate et ciblée plus rapide. LES URGENCES EN CHIFFRES À LA POLYCLINIQUE 13 000 PASSAGES EN 2016 +5% PAR AN 2013 2014 2015 Nombre de passages 11500 12000 12500 Nombre de RPU* 10699 11234 11800 Dont hospitalisés 2061 *résumés de passage aux urgences Rencontre avec le Dr Sylvain CAUDERAN, chef du service des Urgences 1867 2100 LA SURVEILLANCE CONTINUE MODERNISÉE Depuis le 27 mai dernier, un nouveau service de surveillance continue* a été mis en service à la Polyclinique Francheville pour plus de confort et l’assurance d’un meilleur soin pour les patients. Désormais, le service peut accueillir 12 patients, répartis dans 8 chambres individuelles et 2 chambres doubles, avec des équipements de haute technologie destinés aux soins et des locaux spacieux et lumineux. Renforcée, l’équipe compte deux infirmières et de deux aides-soignantes. * D’un niveau intermédiaire entre l’unité de réanimation et les unités d’hospitalisation conventionnelle, un service de surveillance continue est un service de haute technicité, structuré et organisé pour prendre en charge des patients nécessitant une observa- tion clinique et biologique répétée et méthodique, à l’issue d’une intervention chirurgicale lourde ou pour toute autre raison médicale entraînant un état de santé grave. DEUX NOUVEAUX SPÉCIALISTES Dr Magalie GENEVIEVE, néphrologue Interne des hôpitaux de Bordeaux après des études de médecine à Montpellier, le Dr Magalie GENEVIEVE a effectué son clinicat à l’hôpital Pellegrin dès novembre 2013 pendant 2 ans en néphrologie puis hémodialyse. Elle a poursuivi avec un assistanat partagé entre le service de néphrologie de l’hôpital et l’Association pour l’Utilisation du Rein Artificiel à Domicile d’Aquitaine (AURAD). Dr Vincent CHALLIER, chirurgien du dos Parisien, étudiant à Reims, il est interne à Bordeaux déjà spécialisé sur la colonne vertébrale. En 2013, il part à New York pour 1 an d’assistanat de recherche au NY University Hospital, où il est distingué pour ses travaux lors du Congrès annuel de la société de recherche sur la scoliose. Il termine son clinicat à Bordeaux avant de rejoindre la Polyclinique Francheville. OUVERTURE D’UN CENTRE DE PLAIES ET DE CICATRISATION Ce centre accueille et soigne les patients victimes de plaies chroniques, notamment d’origine vasculaire. Entretien avec le Dr Nicolas DIARD, un des spécialistes participant à cette nouvelle prise en charge. Quels patients sont adressés à ce centre ? Dr Nicolas DIARD : Les patients traités au centre souffrent de plaies chroniques, c’est-à-dire des plaies non-cicatrisées dans un délai de 4 à 6 semaines après leur apparition. Il s’agit notamment de plaies des diabétiques causées par une artérosclérose, d’ulcères de jambe d’origine vasculaire (insuffisance veineuse, artériopathie oblitérante des membres inférieures…). Ces plaies concernent de plus en plus de patients (5% des personnes de plus de 80 ans) du fait du fait du vieillissement de la population, notamment en Dordogne. Les médecins du centre de plaies et de cicatrisation de la Polyclinique Francheville établissent un diagnostic sur les causes des plaies, proposent ensuite un traitement adapté, et assurent un suivi en collaboration avec le médecin traitant et les infirmières libérales. Nous espérons ainsi concourir à une meilleure prise en charge de ces pathologies récidivantes, invalidantes et améliorer leur pronostic. Justement, n’est-ce pas la mission des médecins traitants et infirmiers à domicile que de traiter ces patients ? Absolument. Ce centre est justement créé et conçu pour les accompagner dans le traitement des plaies des patients les plus complexes. Cette complémentarité que nous proposons optimise la prise en charge avec un parcours de soins simple, des hospitalisations limitées pour les patients, et le retour le plus vite possible à un suivi normal par le médecin traitant et l’infirmière de ville. L’équipe pluridisciplinaire que nous avons mise en place, comprenant des chirurgiens vasculaires, viscéraux, plasticiens, gynécologiques, ORL ainsi que des médecins oncologues et une assistante sociale, est mobilisée pour réduire les temps d’hospitalisation et privilégier l’ambulatoire. Quelles prises en charge proposez-vous ? S’il s’agit d’un simple suivi du patient, sans que soit nécessaire un bilan préalable, tout se pratique en ambulatoire : réfection du pansement, réévaluation du protocole, éducation thérapeutique et soins hygiéno-diététiques, en collaboration étroite avec l’infirmier de ville et le médecin traitant, grâce notamment à une fiche de liaison avec l’équipe soignante à domicile. Et si c’est un patient à risque ? Dans ce cas, cela impose un bilan complet, rendant indispensable une hospitalisation de jour ou de 48 heures pour pratiquer des examens approfondis : imagerie conventionnelle, angio-IRM, angio-scanner, échographie, bilan biologique, mais aussi une série de consultations spécialisées auprès de nos praticiens qui vont définir un nouveau protocole de soins. Certains patients bénéficieront même, en cas d’urgence, d’une revascularisation. CHIFFRE CLÉ 40 000 NOUVEAUX CAS DE PLAIES SONT CONSTATÉS PAR AN EN FRANCE. Un chiffre en hausse avec le nombre croissant de patients diabétiques, notamment dans les départements vieillissants comme la Dordogne. Les ulcères vasculaires (veineux, artériels ou micro circulatoires) touchent entre 1% à 2% de la population. Ces plaies chroniques sont récidivantes, invalidantes, coûteuses et peuvent être source de mauvais pronostic. La Haute Autorité de la Santé (HAS) recommande qu’un patient présentant une plaie soit vu par une équipe médicale multidisciplinaire dans un délai inférieur à 48 heures. RENDEZ-VOUS RAPIDE ! 05 53 02 12 66 SECRÉTARIAT les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h et le mercredi de 9h à 12h