
es programmes d’Édu-
cation Thérapeutique du
Patient (ETP) existent
depuis plusieurs années à la Poly-
clinique Francheville comme à La
Lande concernant des maladies
chroniques. N’hésitez pas à nous
contacter pour en savoir plus et à
nous orienter des patients.
Cela fait 20 ans que l’Organisation Mon-
diale de la Santé encourage son déve-
loppement. En France, elle a été rendue
obligatoire dans le parcours de soins des
maladies chroniques depuis 2009. Cela
fait 6 ans que l’équipe du centre de dialyse
de la Polyclinique Francheville propose
un programme d’ETP intitulé «Bien vivre
mon IRC (Insuisance Rénale Chronique)»,
conçu par une équipe pluridisciplinaire
(infirmières, diététiciennes, psycholo-
gues…) coordonnée par le Dr Véronique
QUÉRON, néphrologue et par Pauline
RIBETTE, infirmière de dialyse. D’autres
programmes ont été développés égale-
ment au Centre de Rééducation et de Réa-
daptation Fonctionnelle et Cardiaque de
La Lande, l’un pour les lombalgies chro-
niques et l’autre pour l’obésité, coordon-
nés par le Dr ROBIN. Un autre est en projet
au Verger des Balans, qui vise à permettre
au patient d’acquérir ou de maintenir les
compétences dont il a besoin pour vivre au
mieux avec sa maladie chronique. Et ainsi,
l’aider, avec son entourage, à accepter sa
maladie et son traitement, collaborer avec
l’équipe médicale, assumer son rôle dans
sa propre prise en charge et améliorer sa
qualité de vie.
A l’avenir, le groupe Francheville Péri-
gord Santé souhaite développer ces pro-
grammes d’ETP, qui sont un vrai plus pour
les patients mais aussi pour améliorer la
relation patient-soignant.
L’ETP à La Lande
Deux programmes sont actuellement pro-
posés à La Lande pour les patients en hos-
pitalisation complète :
- pour les lombalgies chroniques : piloté par
le Dr FONS, accompagné par Mme GAIAT-
TO, ergothérapeute. Il accueille 4 patients
sur un cycle de 5 semaines, soit 40 à 45 pa-
tients/an.
- pour l’obésité : piloté par le Dr ROBIN, ac-
compagné par Mme AUGUSTE, infirmière, il
s’adresse à des patients avec ou sans chirur-
gie bariatrique. Il accueille 4 à 6 patients par
groupe, pour un cycle de 3 semaines.
Avec l’hospitalisation de jour qui devrait
être ouverte courant 2017 à La Lande, de
nouveaux programmes verront le jour et
permettront notamment de réévaluer le
patient à 6 mois/1 an, et de le reprendre
éventuellement selon ses besoins.
Contact : Dr Fabrice ROBIN
Tél. 05 53 02 55 76
L’ ETP au Verger des Balans
Un projet est en cours d’élaboration et
devrait voir le jour cet automne pour re-
cevoir l’agrément de l’ARS avant la fin
d’année. Son objectif est d’éviter les si-
tuations à risque autour de la maladie
d’Alzheimer, comme la dénutrition, les
troubles du comportement, etc... Porté
par le Dr BANRY et par Mme HOUDE, er-
gothérapeute, le programme s’adressera
aux patients et aux aidants. Il sera propo-
sé aux patients et aux familles de l’Unité
Cognitivo-Comportementale (UCC). Il de-
vrait être composé de 6 à 8 ateliers maxi-
mum.
Contact : Dr Jean-François BANRY
Tél. 05 53 02 66 50
LE PATIENT, 1ER EXPERT DE SA MALADIE
Directeur de la publication : Pierre Malterre
Rédacteur en chef : Laurence Boucher
Conception et rédaction : Building Communications
Création graphique et mise en page : INDKO
Imprimeur : SPP NUMÉRIQUE SARL
Lettre d’information santé
FRANCHEVILLE
PÉRIGORD
SANTÉ
DÉFINITION
Selon le Dr ROBIN, « la force de
l’ETP, c’est qu’elle place le patient
au centre et non pas sa maladie.
On aborde la personne dans sa
globalité pour l’aider dans toutes
les dimensions de sa vie. Comme
c’est elle qui doit vivre avec sa
maladie en famille, au travail,
avec ses amis et ses relations,
avec l’ETP, c’est elle qui devient
l’expert de sa maladie ! ». L’ETP
poursuit deux objectifs : faire en
sorte que le patient soit capable
de prendre soin de lui-même en
toute sécurité, notamment dans
une situation de crise aigüe,
mais aussi l’aider à s’adapter à
son nouvel état de santé.
L’ETP à Francheville
Le programme « Bien Vivre mon Insui-
sance Rénale Chronique » comporte 15
ateliers, proposés en individuel ou en col-
lectif. Son point fort : la néphroprotection,
une série d’ateliers collectifs adressés aux
patients en IRC et à leur entourage. Ob-
jectifs: retarder la mise sous dialyse de
ces patients, et le moment venu, favori-
ser un démarrage dans des conditions de
stress minimisées. Des ateliers sont pro-
posés ensuite à la mise en hémodialyse.
Cette ETP est également ouverte à tous
les patients des antennes d’autodialyse
de Dordogne (l’équipe se déplace). Trois
ateliers sont consacrés à la transplanta-
tion rénale, co-construits avec le CHU de
bordeaux lors d’un programme régional.
Contact : Pauline RIBETTE
a Polyclinique Francheville
poursuit son projet de mo-
dernisation avec l’ouver-
ture de ses nouveaux services de
surveillance continue et un nouvel
accueil pour son service d’urgences,
ainsi que la mise en service d’un 2d
scanner. Le chantier des urgences
est bien avancé.
Depuis le 26 mai le nouveau service
de surveillance continue permet, dans
des conditions optimales pour les pa-
tients et les personnels, d’assurer un
suivi post-chirurgical et médical ren-
forcé avec une zone centrale de sur-
veillance permettant la prise en charge
de 12 patients dans 8 chambres indivi-
duelles et 2 chambres doubles.
La Polyclinique Francheville a éga-
lement reçu début juin son second
scanner qui sera pleinement opéra-
tionnel au début de l’été, ce qui devrait
considérablement réduire les délais
d’attente pour cet examen. Grâce à
des technologies spécifiques et des
créneaux dédiés, il permettra d’amé-
liorer la pratique de la radiologie inter-
ventionnelle et d’optimiser la prise en
charge des patients en cancérologie.
Ce nouvel équipement vient compléter
un pôle d’imagerie interventionnelle
et diagnostic de tout premier ordre
permettant de répondre à tous les be-
soins avec : 2 IRM, 2 scanners, radiologie
conventionnelle, échographie, mammo-
graphie, 2 accélérateurs de particules,
2 gamma caméras.
Comme nous l’avions évoqué dans le
précédent numéro de « Partenaire San-
té », le nouveau service des urgences
sera achevé d’ici fin septembre per-
mettant de répondre à l’augmentation
de 5% par an du nombre de passages
et ainsi favoriser une meilleure prise en
charge des patients.
Pendant ces derniers mois
de travaux, la Polyclinique
Francheville continue bien
évidemment d’accueillir les
urgences à toute heure du
jour et de la nuit, avec un
nouvel accueil début juin.
JUIN 2016
UN SECOND SCANNER À FRANCHEVILLE
Vers la médecine
collaborative !
05 53 02 12 20
Lettre d’information santé
Partenaire Santé
Francheville Périgord Santé
ÉDITO
URGENCES 24H/24
À l’heure des réseaux sociaux, plus au-
cun secteur d’activité n’est épargné
par ce qu’on appelle «l’open source»
et le tout collaboratif. La santé ne fait
pas exception! Médecins des établisse-
ments du groupe Francheville Périgord
Santé, médecins traitants de Dordogne
et même patients, nous sommes tous
des experts de la maladie et du soin. À
nous d’innover pour que le croisement
de ces savoirs et de ces vécus permette
d’améliorer la prise en charge des pa-
tients et favorise leur guérison ou amé-
liore leur qualité de vie.
Cette logique de décloisonnement anime
les spécialistes du groupe Francheville
Périgord Santé qui croisent leurs com-
pétences pour élaborer de nouvelles
filières de soins et élargir les ores de
soins proposées aux patients. Ainsi des
médecins de la Polyclinique Franche-
ville avec des médecins du Verger des
Balans ont-ils élaboré des consulta-
tions d’oncogériatrie et des consulta-
tions psychogériatriques avant une in-
tervention chirurgicale. De même, dans
les trois établissements du groupe, ont
été mis en œuvre des programmes
transversaux d’Education Thérapeu-
tique du Patient(ETP) ; décrits dans ces
pages, n’hésitez pas à les recomman-
der à votre patientèle.
Ce programme ETP fait du patient
le ‘‘premier expert de sa maladie’’
puisqu’il la vit au quotidien, et elle le
place d’emblée comme l’acteur princi-
pal de sa prise en soins et de sa guéri-
son. Ce nouveau statut, « d’actient »,
nous impose à nous tous, médecins,
de revisiter la relation que nous avons
avec ce patient du 21e siècle, en l’infor-
mant davantage bien sûr, en considé-
rant qu’il n’est pas ignorant non plus,
en le désintoxiquant parfois aussi de
ce qu’il peut lire ou entendre en
matière de santé dans la presse,
les médias et désormais
sur Internet.