Lignes directrices en matière de conception des

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Lignesdirectrices
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Conception urbaine d’Ottawa
Conception urbaine d’Ottawa
Service de l’urbanisme et de la gestion de la croissance
Aménagement et Conception communautaires
Ville d’Ottawa
Comité de l’urbanisme et de l’environnement – Le 27 septembre 2005
1
TABLE DES MATIÈRES
Conception urbaine d’Ottawa
1.0 Introduction
1.1 Objet et objectifs
1.2 Le Plan officiel
1.3 Densification
1.4 Dans quels cas applique-t-on les Lignes directrices en matière de conception?
2.0 Paysages de rue
Lignes directrices en matière de conception
3.0 Conception des bâtiments (type d’architecture)
Lignes directrices en matière de conception
3.1 Plan d’emplacement
3.2 Masse et hauteur
3.3 Façades des bâtiments
3.4 Style architectural
4.0 Stationnement et garages
Lignes directrices en matière de conception
5.0 Retouches apportées et éléments ajoutés aux édifices patrimoniaux
Lignes directrices en matière de conception
6.0 Éléments des services
Lignes directrices en matière de conception
7.0 Glossaire
8.0 Appendice : intégration des Lignes directrices en matière de conception
dans le processus actuel d’approbation de l’aménagement
3
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35
38
40
42
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1.0
Introduction
Voici une série de lignes directrices en matière de conception de logements résidentiels intercalaires, pour permettre de réaliser certaines
stratégies de conception pour Ottawa, conformément au Plan officiel. Ces lignes directrices visent à instituer un cadre de base pour
l’organisation matérielle, l’établissement des plans de masse, le fonctionnement et les relations en ce qui concerne les bâtiments
intercalaires. On invite les promoteurs immobiliers, les concepteurs et les propriétaires fonciers à consulter ces lignes directrices et à ne pas
hésiter à proposer des idées pour continuer d’améliorer la construction de logements résidentiels intercalaires dans les zones urbaines.
La conception de logements intercalaires consiste à mettre en valeur l’ensemble ou des parties des terrains vacants dans les zones urbaines
établies. Cette activité permet d’optimiser l’aménagement rentable des terrains aménagés voisins des infrastructures et des moyens de
transport existants. Ces lignes directrices constituent des outils de travail destinés à aider les constructeurs, les membres du conseil
municipal et le personnel municipal à mettre en œuvre les politiques du Plan officiel et à faciliter le processus d’approbation en mettant en
évidence le type d’aménagement souhaité.
Les projets de conception de logements résidentiels intercalaires bien conçus peuvent s’intégrer harmonieusement dans le paysage local, en
améliorant et en enrichissant les quartiers et en augmentant la valeur de l’aménagement intercalaire lui-même. La qualité de la conception
est essentielle au développement des villes et indispensable pour accroître correctement la densité. Pour assurer la qualité de la conception
des logements résidentiels intercalaires, il faut essentiellement prendre en compte l’échelle et la vue d’ensemble des quartiers souhaitables
qui existent et de ceux qui sont projetés et éviter de permettre que les voitures dominent le paysage du domaine public. En tenant compte
des besoins des piétons et des cyclistes et en intégrant harmonieusement les voitures dans un environnement urbain planifié, on améliore la
qualité du paysage dans les rues et on peut créer des villes où il fait bon vivre.
Les collectivités où il fait bon vivre sont constituées d’un environnement harmonieux, dans lequel les piétons, les cyclistes et les automobiles
coexistent pour créer un sentiment d’appartenance au lieu et une identité locale.
Ces lignes directrices visent essentiellement les caractéristiques qui peuvent guider les différents intervenants dans la réalisation d’un travail
de conception de qualité pour l’aménagement des logements résidentiels intercalaires en ce qui a trait :
• aux paysages de la voie publique;
• à la conception des bâtiments;
• aux stationnements et aux garages;
• aux retouches apportées et aux éléments ajoutés aux édifices patrimoniaux;
• aux éléments relatifs aux services.
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Dans l’amélioration de l’environnement qui nous entoure, on fait des choix qui déterminent un avenir plus durable. À
cet égard, la stratégie environnementale de la ville d’Ottawa prévoit aussi des mesures qui permettront d’encadrer
l’aménagement des logements intercalaires, dont :
•
l’aménagement en harmonie avec l’environnement et l’utilisation judicieuse du territoire;
•
l’importance consacrée aux sentiers de randonnée, aux pistes cyclables et aux transports en commun,
en veillant à réduire la superficie des terrains aménagés en voies et en places de stationnement;
•
l’amélioration de la qualité de l’environnement naturel.
1.1
Objet et objectifs
En règle générale, ces lignes directrices visent à permettre de créer des aménagements intercalaires qui :
•
amélioreront le paysage des rues de la ville;
•
soutiendront et enrichiront le paysagement établi;
•
formeront un visage urbain plus compact pour utiliser moins de ressources foncières et naturelles;
•
assureront un équilibre harmonieux dans un quartier existant, tout en respectant le caractère et le
patrimoine architectural et paysager;
•
permettront de concevoir de nouveaux logements caractérisés par la variété, la qualité et un sentiment
d’identité;
•
mettront l’accent sur les portes de la façade, plutôt que sur les garages;
•
comprendront plus de zones de verdure et moins d’asphalte dans les cours avant;
•
intégreront l’innovation environnementale et la durabilité, par exemple grâce à la construction de
bâtiments écologiques.
Voilà pourquoi ces lignes directrices en matière de conception mettent en évidence les éléments importants de la
construction des bâtiments dans un esprit de civisme.
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Ces lignes directrices, qui s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie de conception globale, intitulée
« Conception urbaine d’Ottawa », visent la réalisation des objectifs du Plan officiel dans le secteur de la conception
communautaire.
Le Plan encadre le développement des zones établies, afin de maximiser l’utilisation du territoire déjà aménagé,
accessible et proche des installations existantes. L’optimisation des terrains vacants grâce à l’aménagement
intercalaire se généralisera, et la qualité de la conception constituera l’élément essentiel de la qualité de
l’aménagement dans les collectivités de forte densité.
Ces lignes directrices visent non seulement les changements à petite échelle dans les quartiers, mais aussi des
changements plus importants, pour assurer une bonne complémentarité dans le contexte établi.
Nous proposons des directives de conception afin d’aider ceux et celles qui projettent des changements et de faciliter
le travail d’évaluation des propositions dans le cadre du processus d’examen de l’aménagement, pour analyser,
promouvoir et réaliser des logements intercalaires adéquats. En outre, les résidants des quartiers et les intervenants
intéressés pourront connaître les attentes relatives à l’aménagement intercalaire et mieux comprendre les modalités
selon lesquelles on évaluera les propositions d’aménagement.
Pour faciliter le processus d’approbation, les constructeurs peuvent prendre connaissance d’idées pratiques et de
lignes directrices sur les éléments essentiels de la conception pour construire des logements intercalaires dans les
collectivités établies avant de lancer la phase de conception de leurs projets.
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1.2
Le Plan officiel (Modification no 28 du Plan officiel, approuvée par le conseil municipal le 13 juillet 2005)
2.5.1 Compatibilité et conception communautaire
(Extrait)
« Les objectifs de conception du présent plan sont des énoncés qualitatifs précisant comment l’administration
municipale souhaite influer sur le milieu bâti à mesure que la ville évolue et acquiert de la maturité. Ces objectifs de
conception sont évoqués à grands traits et doivent s’appliquer à toutes les désignations d’utilisation des terrains, que ce
soit à l’échelle de la ville ou à propos d’un lieu en particulier. »
Objectifs de conception
1)
Améliorer le sentiment d’appartenance à la communauté, grâce à la création et au maintien de lieux ayant leur propre
identité.
2)
Définir des zones publiques et privées de qualité grâce à l’aménagement.
3)
Créer des endroits sécuritaires, accessibles, où il est facile de se rendre et dans lesquels on peut se déplacer sans
difficulté.
4)
S’assurer que les nouveaux aménagements respectent le caractère des zones existantes.
5)
Créer des lieux qui peuvent évoluer facilement dans le temps.
6)
Comprendre et respecter les caractéristiques et les processus naturels et faire la promotion de la durabilité
environnementale dans l’aménagement.
Exemple d’un nouvel aménagement
réalisé dans une zone existante, où on
a fait appel, en innovant, à des
matériaux neufs et à des matériaux
traditionnels.
6
Section 2.5.1 Compatibilité et conception communautaire
(Extrait)
« La stratégie de gestion de la croissance de la ville prévoit l’intensification de l’aménagement en milieu urbain au cours des 20
prochaines années et la concentration de l’aménagement en milieu rural dans les villages. L’introduction d’un nouvel
aménagement dans des secteurs établis de longue date exige une approche sensible aux différences entre le nouvel
aménagement et le secteur déjà établi. Le plan fournit une orientation quant aux mesures à prendre pour atténuer ces
différences et favoriser la compatibilité de forme et de fonction du nouvel aménagement proposé avec ce qui existait déjà. Une
intensification réussie demande une certaine souplesse et aussi une variété qui complète le caractère des collectivités
existantes. »
« De façon générale, un aménagement compatible est un aménagement qui, sans supposer nécessairement la construction de
bâtiments identiques ou semblables à ceux qui se trouvent déjà dans le voisinage, n’en améliore pas moins une collectivité
établie et coexiste avec l’aménagement existant sans avoir d’effets négatifs indus sur les propriétés avoisinantes. Il « s’intègre
bien » au contexte physique et « s’harmonise » avec les fonctions qui l’entourent. En somme, plus un nouvel aménagement est
capable d’incorporer dans sa conception les caractéristiques communes de son milieu, plus il sera compatible avec celui-ci.
Néanmoins, un aménagement peut être conçu pour bien s’intégrer et s’harmoniser à un contexte existant donné sans pour
autant être identique à l’aménagement établi. Là où un nouveau projet d’aménagement d’un lieu est élaboré grâce à un Plan de
conception communautaire ou à tout autre exercice de planification semblable approuvé par le Conseil municipal, le fait de
respecter ces exigences de compatibilité permettra au projet de se réaliser dans le respect du caractère particulier de la
communauté. »
Conception communautaire
« Pour bâtir des collectivités où il fait bon vivre, il est important de créer des lieux de qualité pour les résidents. La conception
communautaire est une façon de penser l’espace, de voir le milieu bâti en trois dimensions et à l’échelle humaine. Une bonne
conception urbaine et une architecture de qualité peuvent contribuer à créer des endroits agréables à vivre ayant un caractère
distinctif. Ce sont les outils qui transforment l’environnement en des lieux empreints de vitalité où se nouent des liens étroits
entre les habitants et leur milieu. »
« Ensemble, ces modules créent des impressions durables, des lieux où les paysages de rue et les quartiers contribuent à une
identité communautaire qui est davantage que la somme de ses parties. C’est l’interaction réussie entre le milieu bâti et le
milieu naturel et l’utilisation qu’en font les résidents qui nous ont donné des endroits spéciaux comme le marché By, Manotick
et Westboro, des artères comme la rue Elgin et le boulevard Centrum et des espaces libres comme le canal Rideau. »
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Voici des extraits se rapportant à l’aménagement des logements résidentiels intercalaires pour certains
critères objectifs de « compatibilité » définis dans la section 4.11 modifiée du Plan officiel adopté.
a)
Circulation : « les routes doivent pouvoir servir adéquatement l’aménagement, c’est-à-dire être dotées d’une
capacité suffisante pour accueillir la circulation attendue. En général, un aménagement susceptible
d’engendrer une circulation dense devrait se faire le long d’artères ou de grandes routes collectrices afin de
minimiser la possibilité d’une infiltration du trafic sur les petites routes collectrices et les rues locales. »
b)
Accès des véhicules : « l’emplacement et l’orientation de l’entrée et de la sortie des véhicules devraient tenir
compte d’éléments comme l’incidence du bruit, l’éblouissement des phares et des atteintes à la vie privée
dans les lotissements adjacents ou en face. L’entrée et la sortie des véhicules dans un aménagement pouvant
engendrer une circulation automobile dense devraient, dans la mesure du possible, être dirigées vers des rues
autres que les rues locales, compte tenu des exigences de sécurité et des autres objectifs du présent plan en
matière de transport. »
c)
Exigences relatives aux places de stationnement : « l’aménagement devrait prévoir suffisamment
d’espace de stationnement sur place pour minimiser les possibilités de débordement dans les aires
avoisinantes. Il convient d’envisager diverses formes de stationnement, y compris des parcs de stationnement
en surface, souterrains et à étages tout en tenant compte du contexte et du caractère du secteur. Le cas
échéant, il faudrait aussi envisager la possibilité de réduire les exigences en matière de stationnement et de
promouvoir les déplacements à pied, à bicyclette et en autobus, particulièrement dans le voisinage des
stations ou des principaux arrêts de transport en commun, conformément aux dispositions de la soussection 4.3. »
d)
Hauteur et plan de masse des bâtiments : « les nouveaux bâtiments devraient tenir compte du contexte du
secteur, c’est-à-dire de la hauteur et de la dimension des immeubles adjacents et de la fonction prévue pour le
secteur. Lorsqu’une variété de hauteurs et de dimensions est opportune, une transition en matière de hauteur
de construction est souhaitable. On pourra décider de ne pas opérer une telle transition lorsqu’il existe des
retraits et des zones tampons naturelles ou qu’on pourra recourir à des mesures de conception appropriées
pour créer un milieu plus convivial pour les piétons au niveau du sol. »
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e)
Structure du secteur avoisinant : « lorsque dans l’aménagement proposé, la hauteur, la dimension, la proportion et le
retrait des immeubles, ainsi que la distance entre eux ne correspondent pas au profil du secteur, la conception
proposée peut compenser cet écart par le traitement des autres caractéristiques communes de la collectivité
avoisinante. »
f)
Zones d’agrément en plein air : « l’aménagement devrait respecter le caractère privé des aires d’agrément
extérieures des unités résidentielles adjacentes et réduire au minimum tout effet indésirable grâce au choix de
l’emplacement et à la conception des immeubles ainsi qu’au recours à des écrans, à des travaux paysagers et à
d’autres mesures de conception atténuantes. »
g)
Installations de chargement, zones de service et entreposage en plein air : « il convient de camoufler par divers
moyens (par exemple, emplacement, confinement, écrans, bermes, aménagement paysager) les caractéristiques
opérationnelles et l’apparence visuelle des installations de chargement, des aires de service (y compris les endroits où
sont déposées les ordures), des stationnements et des espaces réservés à l’entreposage à l’extérieur de biens ou de
matériaux. Dans la mesure du possible, ces utilisations et activités devraient être situées loin des résidences. »
h)
Éclairage : « il faut éviter ou atténuer les possibilités de débordement de lumière ou d’éblouissement de quelque
source que ce soit dont souffriraient les aires adjacentes sensibles à la lumière. »
i)
Bruit et qualité de l’air : « l’aménagement devrait être conçu et situé de façon à minimiser la possibilité que des
utilisations adjacentes sensibles souffrent des effets négatifs considérables du bruit, des odeurs et d’autres
émissions. »
j)
Lumière naturelle : « dans la mesure du possible, l’emplacement des immeubles et d’autres mesures de conception
devraient réduire au minimum l’ombrage fait aux propriétés avoisinantes, en particulier les aires d'agrément
extérieures. »
k)
Microclimat : « l’aménagement devrait être conçu de manière à minimiser les effets négatifs du vent, de la poudrerie et
de la température sur les propriétés adjacentes. »
l)
Soutiens auxiliaires dans le quartier : « l’aménagement devrait contribuer aux installations et aux services existants
ou proposés, comme les établissements de santé, les écoles, les parcs et les aires de loisirs, ou être bien servi par eux.
Lorsque le projet d’aménagement vise précisément à créer de tels services et installations, ceux-ci doivent avoir une
importance correspondant aux besoins et au caractère du secteur. »
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1.3
Densification
L’aménagement intercalaire consiste à réaliser, dans une zone établie, de nouveaux travaux d’aménagement qui
sont complémentaires de la vocation existante et dont la densité est comparable aux aménagements voisins.
Dans les quartiers à plus forte densité, par rapport aux voisins existants, l’aménagement intercalaire doit être bien
conçu, pour permettre d’atténuer l’impact potentiel de la densification des bâtiments.
Les détails de la conception de ce
projet d’aménagement intercalaire à
forte densité donnent une identité à ce
complexe et en définissent
l’emplacement.
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Voici les avantages de la densification (selon « La maison saine 2005 » de la SCHL) :
•
utilisation plus efficiente de l’infrastructure et des installations collectives existantes;
•
réduction des dépenses consacrées aux infrastructures et aux réseaux de transport entièrement neufs;
•
réduction des besoins en énergie pour le transport, en raison de la diminution des déplacements en voitures
et de l’accroissement des possibilités pour les moyens de transport en commun, les sentiers de randonnée
et les pistes cyclables;
•
réduction du temps de déplacement dans les transports en commun et du stress imposé à l’environnement;
•
structures d’aménagement plus compactes, pour protéger les espaces verts;
•
réduction du rythme d’empiétement sur les zones non aménagées;
•
réduction des frais de collecte de l’eau dans les îlotages plus denses;
•
baisse des frais de traitement de l’eau, puisque des centrales de traitement plus importantes permettront de
servir un plus grand nombre de résidences;
•
types d’habitations mixtes encourageant les résidants à rester dans le même quartier lorsque leurs besoins
en logement évoluent.
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1.4
Dans quels cas applique-t-on les Lignes directrices en matière de conception?
En vertu de la section 2.5.1 du Plan officiel modifié (Conception urbaine d’Ottawa), les Lignes directrices en matière
de conception s’inscrivent dans le cadre d’une initiative visant l’atteinte des objectifs du Plan dans le domaine de la
conception. Ces lignes directrices permettront d’appliquer les politiques du Plan officiel en ce qui a trait à l’examen
des demandes portant sur l’aménagement de logements résidentiels intercalaires.
Ces lignes directrices s’appliqueront à tous les projets d’aménagement intercalaire visés par la désignation « zone
urbaine générale » du Plan officiel, notamment en ce qui concerne les types de résidences suivants : logements
unifamiliaux, logements jumelés, duplex, triplex, maisons en rangée et appartements dans des immeubles peu
élevés.
Les lignes directrices ci-après illustrent certains principes essentiels pour la conception dans le domaine
public.
Les photographies et les croquis visent à donner une idée de la multitude de solutions offertes pour assurer
le succès de l’aménagement intercalaire.
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2.0
Paysages de la voie publique
Le domaine public est constitué de voies publiques, de trottoirs, de boulevards, d’allées, de parcs et d’espaces
ouverts. La vie urbaine se déroule dans les zones en plein air qui constituent le domaine public. En outre, les cours
avant privées constituent la bordure du domaine public : les propriétaires fonciers comme les piétons profitent des
cours avant des bâtiments, qui servent de bordures paysagères aux trottoirs publics.
Les nouveaux aménagements devraient contribuer au caractère et à la lisibilité des lieux publics, et les nouvelles
rues devraient constituer le prolongement naturel et logique du réseau existant des rues de la ville. Les villes sont
construites pour les résidents, et lorsque l’environnement est conçu dans le respect des piétons et des cyclistes, la
qualité du domaine public s’améliore.
Pour que les villes soient saines, les travaux d’aménagement doivent avoir pour effet de rendre les paysages de rue
attrayant pour les piétons; il faudrait donner la priorité aux arbres et aux arbustes. Les villes durables sont dotées
d’arbres magnifiques créant une voûte de verdure en bordure des trottoirs, ce qui permet d’assurer, pendant la
période estivale, une fraîcheur et une ombre naturelles.
Lorsque les quartiers sont dotés de différentes formes de bâtiments et que l’environnement urbain est moins réussi,
les bâtiments intercalaires peuvent permettre de créer de nouvelles normes souhaitables pour l’amélioration des
paysages de rue.
Lignes directrices en matière de conception
2.1
Concevoir des lieux publics de qualité pour les piétons, les cyclistes, l’accès aux transports en commun
et les voitures.
2.2
Aménager un paysage de rue invitant, sécuritaire et accessible, en mettant l’accent sur le
rez-de-chaussée et la façade des bâtiments dotés d’entrées principales, de fenêtres, de porches,
de balcons et d’installations essentielles au niveau de la rue.
2.3
Paysager la cour avant pour l’harmoniser avec le style de paysagement des cours avant
voisines. Le paysagement devrait compléter et améliorer la continuité des installations de la rue et créer
un élément de verdure important.
13
Les bâtiments proches du trottoir encadrent
la rue, créant ainsi un caractère humain et
un lien avec le domaine public.
2.4
2.5
2.6
Concevoir les paysages de rue en fonction du caractère local, lorsqu’il existe un tissu urbain
architecturalement important.
Conserver l’ensemble du paysagement établi, par exemple les arbres sains existants. Concevoir les
bâtiments autour des arbres. Remplacer les arbres par de nouveaux arbres s’il est justifié de les
enlever. Les arbres permettent d’éliminer les gaz à effet de serre et de réduire l’effet d’îlot thermique, en
particulier durant la période estivale. La hausse des températures favorise la formation d’ozone au
niveau du sol et la couverture des arbres peut assurer une différence de température de cinq degrés
Celsius.
Tenir compte du caractère des paysages de rue, qu’il s’agisse de voies urbaines traditionnelles
nouvelles ou anciennes. Si le caractère et la structure des paysages de rue sont moins souhaitables et
que des terrains de stationnement asphaltés et peu d’arbres bordent les trottoirs publics, favoriser le
changement et un caractère et une structure piétonniers plus souhaitables, ce qui pourrait susciter un
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changement positif pour les travaux d’aménagement futurs.
Un trottoir constitue un environnement piétonnier
agréable lorsqu’il est bordé d’arbres.
2.7
Prévoir, en bordure des rues, des arbres pour créer un effet d’ombre, à des intervalles de six à dix
mètres, dans des trous de plantation continu ou en grappes, pour favoriser un développement sain.
Recourir à des techniques de plantation permettant d’éviter les effets de la compaction des sols et du
sel épandu sur le réseau routier.
2.8
Étendre le réseau des trottoirs publics pour la sécurité des piétons, notamment en prévoyant des
passages piétonniers pour compléter le réseau.
2.9
Prévoir un éclairage piétonnier orienté vers le sol pour réduire le plus possible la pollution lumineuse et
pour éviter la surcharge de l’éclairage sur les propriétés voisines. (Cf. City’s Standard Site Plan Agreement,
Schedule ‘C’-City Standards and Specifications, dans la section 19-Exterior Lighting)
2.10
Préserver et améliorer les pierres décoratives, les grilles décoratives pour les bouches d’égout et les
plaques d’égout dans les rues et sur les trottoirs.
15
Les bordures d’arbres et
d’arbustes permettent d’améliorer
les trottoirs publics.
2.11
Planter des arbres, des arbustes, des haies, des plantes ornementales et un couvre-sol à coté des
voies et des trottoirs publics afin de créer des bordures attrayantes. Sélectionner du matériel végétal
indigène robuste, résistant au sel et qui peut prospérer dans des conditions urbaines rigoureuses.
2.12
Veiller à ce que les promenades restent le plus accessibles possible entre les trottoirs publics et les
entrées et cours privées.
2.13
Tenir compte du « paysage culturel », du tissu urbain, du caractère et de l’aménagement du quartier.
Lorsque les travaux d’aménagement intercalaire sont réalisés dans un quartier dominé, par exemple,
par des haies, il faudrait planter de nouvelles haies dans le cadre des travaux (au lieu d’installer des
clôtures).
16
3.0
Conception des bâtiments (type d’architecture)
On peut tenir compte du contexte, du caractère et de la structure existants des quartiers établis, tout en prévoyant
l’évolution du style d’architecture et de l’innovation du type d’architecture. L’aménagement intercalaire devrait
constituer un complément souhaitable dans les quartiers existants. Cela ne veut pas dire qu’il faut imiter les styles
historiques et reprendre les modes d’une autre époque, ou encore, à l’inverse, assurer un contraste absolu dans le
tissu urbain ou les matériaux; il s’agit plutôt de reconnaître l’échelle et la structure établies du contexte et du tissu
urbain du quartier.
On peut respecter, dans n’importe quel style, l’objectif de la qualité des travaux d’aménagement intercalaire.
L’aménagement de logements résidentiels intercalaires devrait répondre aux exigences actuelles relatives aux
bâtiments et faire appel aux nouvelles technologies. Les différents styles d’architecture peuvent être parfaitement
compatibles avec les structures et les zones existantes. Grâce à des matériaux de qualité et à une conception
innovante, les styles d’architecture contemporains peuvent redynamiser une rue. Les types d’architecture richement
détaillés améliorent les voies et les zones publiques.
Lignes directrices en matière de conception
3.1
Plan d’emplacement
3.1.1
S’assurer que les nouveaux travaux d’aménagement sont orientés vers les voies publiques et animent
ces voies.
3.1.2
Établir le plan d’emplacement des travaux d’aménagement intercalaire et réaliser ces travaux de
manière à tenir compte des structures existantes ou projetées de la mise en valeur pour ce qui est de la
hauteur, de la façade, de l’arrière et des marges de recul pour les cours latérales.
17
3.1.3
Tenir compte de la superficie des terrains de l’îlotage, notamment leur largeur, leur échelle et leurs
proportions.
3.1.4
Orienter les bâtiments pour éviter d’avoir à construire des murs antibruit pour protéger les zones
d’agrément.
3.1.5
Dans les cas où il existe une marge de recul uniforme en bordure d’une rue, les bâtiments intercalaires
devraient tenir compte de cette marge et s’intégrer dans le paysage de rue du quartier, en plus de créer
une bordure continue et lisible pour la voie publique. Dans les cas où il n’y a pas de marge de recul
uniforme, les nouveaux bâtiments peuvent être aménagés à la même distance environ de la ligne de
propriété que les bâtiments construits sur les terrains voisins.
Le paysagement de la cour avant, les fenêtres au niveau
de la rue, une entrée principale visible et un balcon à
l’étage constituent une façade attrayante donnant sur la
voie publique. On a accès au stationnement à l’arrière à
partir de la ruelle de ce terrain d’angle.
18
3.1.6
Contribuer à l’agrément et à la sécurité des zones libres, en aménageant des surfaces habitables en
face de ces zones.
Les surfaces habitables voisines améliorent la
qualité des zones libres.
19
3.1.7
Éviter, dans l’aménagement des logements, d’orienter l’avant d’une habitation vers l’arrière d’une autre
habitation, sauf si les logements de la dernière rangée ont des façades riches en détails, des garages
en retrait et un paysagement élaboré. Ne pas rompre la structure des cours avant de verdure du
quartier en construisant des places de stationnement à l’avant.
Le paysagement de ces deux rangées de
maisons attenantes intercalaires est
élaboré. Les balcons généreux font oublier
les garages en retrait.
Cette rangée arrière de maisons est dotée
d’un paysagement attrayant, d’entrées
avant améliorées, de balcons et de garages
en retrait.
20
3.1.8
Établir une distance appropriée entre les îlots de logements intercalaires afin d’assurer un éclairage, un
panorama et une intimité adéquats en tenant compte de la hauteur des bâtiments, de l’orientation des
terrains et de l’emplacement des fenêtres. Assurer l’intimité visuelle, par exemple, en décalant les
nouvelles fenêtres par rapport à celles des voisins.
Grâce à une distance adéquate entre les îlots de
logements intercalaires (dans cet exemple, sur une voie
privée à l’arrière), on assure un éclairage, un panorama et
une intimité suffisants pour les résidants.
3.1.9
Aménager les élévations arrière et les cours arrière en fonction de leur contexte, pour que la zone
d’agrément arrière respecte généralement les structures voisines.
3.1.10
Respecter l’intimité des zones d’agrément en plein air des résidences voisines et réduire le plus
possible toutes les incidences non souhaitables grâce au plan d’emplacement et à la conception
des bâtiments et en faisant appel à des écrans, à de l’éclairage, au paysagement et à d’autres
mesures de conception permettant d’atténuer ces incidences.
3.1.11
On peut admettre des marges de recul variées pour les cours avant si la variation de ces marges
permet de préserver et d’intégrer les caractéristiques naturelles existantes, par exemple les arbres
matures ou la roche affleurant dans le nouvel aménagement ou que cette variation s’harmonise
avec le paysage naturel du quartier. (Par exemple, certains quartiers se caractérisent par des
marges de recul uniformes, alors que d’autres ont des marges de recul irrégulières.)
3.1.12
Éviter d’augmenter ou de réduire artificiellement les niveaux (pour accroître la superficie et la
hauteur), ce qui obligerait à construire des murs de soutènement, pour éviter de nuire au
ruissellement des eaux et/ou aux propriétés voisines.
21
3.2
Masse et hauteur
3.2.1
Construire les bâtiments à une échelle résidentielle et selon une échelle, un plan de masse et des
proportions qui contribuent à la qualité du paysage de rue.
3.2.2
Dans les cas où les bâtiments sont voisins d’une propriété résidentielle à petite échelle ou d’une zone
libre publique, aménager le bâtiment en retrait pour éviter de le projeter dans un plan d’angle de
45 degrés à partir de la ligne de la propriété, afin de réduire l’impact de la perte possible de la lumière
naturelle ou de l’intimité sur les propriétés voisines. (On mesure un plan d’angle de 45 degrés à partir
de la limite du terrain; ce plan est projeté à un angle de 45 degrés et est tourné vers l’aménagement.)
Pour les travaux d’aménagement intercalaire plus vastes, prévoir, dans la conception, un plan d’angle
approprié et une zone tampon adéquate afin de protéger la lumière naturelle, le panorama et l’intimité
auxquels les voisins ont droit.
La construction de
bâtiments selon des plans
d’angle permet de protéger
l’intimité des voisins et
l’accès à la lumière
naturelle.
Cour arrière du voisin
Voie arrière
22
3.2.3
Créer une transition dans la hauteur des bâtiments si la hauteur du nouveau complexe est supérieure à
celle des bâtiments existants, en harmonisant et en manipulant adroitement les plans de masse.
Prévoir des caractéristiques architecturales, par exemple des porches, des baies et d’autres éléments,
afin de réduire visuellement la masse du nouveau bâtiment. De plus, la sélection appropriée de
matériaux, de coloris et de textures permet d’atténuer l’impression de masse et de hauteur.
3.2.4
Créer une transition dans la largeur des bâtiments si la largeur du nouveau complexe est nettement
supérieure à celle des bâtiments voisins existants, en divisant visuellement le bâtiment en petites
sections dont la largeur est à peu près la même que celle des bâtiments voisins.
3.2.5
Positionner l’aménagement intercalaire pour profiter de la chaleur du soleil et de la lumière réfléchie.
Créer un plan d’aménagement dans lequel les locaux internes et les zones externes profiteront de
l’orientation du soleil.
3.2.6
Examiner les mesures permettant d’assurer la durabilité et d’améliorer l’agrément environnemental, par
exemple en créant des toits verts (paysagés) qui sont fonctionnels et qui ont une valeur esthétique.
23
3.3
Façades des bâtiments
3.3.1
Améliorer le domaine public grâce à la conception professionnelle de toutes les façades des bâtiments
donnant sur les rues, les voies publiques et les sentiers.
3.3.2
Faire en sorte que la porte avant (l’entrée publique) domine la façade (mur avant), plutôt que le garage.
Il est préférable d’utiliser des matériaux de qualité et d’aménager une entrée attrayante, plutôt que des
entrées en retrait et obscurcies.
3.3.3
Recourir à des matériaux de construction de qualité et prévoir une conception détaillée pour les façades
des bâtiments, en tenant compte des façades arrières tournées vers les voisins.
3.3.4
Interpréter les éléments de l’histoire et de la conception de la localité dans la conception des nouveaux
projets d’aménagement intercalaire.
3.3.5
Promouvoir l’excellence de la conception en reprenant les indices visuels du quartier, grâce aux
éléments suivants :
•
•
•
•
•
matériaux de qualité;
textures et coloris utilisés dans le traitement des murs;
expression des caractéristiques de la conception, par exemple les saillies, les retraits, les
porches avant, les vérandas, les balcons, les lignes de corniche et les cheminées;
dimensions, forme, emplacement et nombre de portes et de fenêtres;
forme de la ligne de la toiture.
24
3.3.6
Créer des façades de bâtiments détaillées à l’aide d’entrées invitantes et de zones habitables proches
du terrain, offrant une « vue sur la rue » et contribuant à l’agrément du domaine public.
Les portes et les fenêtres avant proches du niveau du sol
constituent une bordure attrayante pour les trottoirs
publics.
Créer de l’intérêt et des lieux de référence.
3.3.7
Planter des arbres et des arbustes pour protéger les fenêtres contre le soleil afin d’économiser
l’énergie. Il est souhaitable de planter des conifères pour les fenêtres tournées vers le nord, l’ouest le
nord-ouest dans une ville où l’hiver est rigoureux.
25
3.4
Style architectural
De par sa nature même, l’aménagement intercalaire est une œuvre de construction moderne dans un contexte
historique, en faisant appel à des styles nouveaux et existants.
3.4.1
Créer de l’intérêt et un sentiment d’identité.
3.4.2
Réaliser un style dont la forme architecturale est riche de détails et améliore les voies et les zones
publiques.
3.4.3
S’inspirer du passé pour enrichir les méthodes de conception, en réinterprétant le langage vernaculaire
local sous un angle contemporain.
3.4.4
Dans la conception, les détails et la réalisation, recourir à des matériaux reprenant les caractéristiques
et les éléments résidentiels bâtis de qualité.
3.4.5
Dans le contexte d’une rue patrimoniale, assurer l’harmonisation avec les matériaux traditionnels du
quartier.
26
4.0
Stationnement et garages
Créer un aménagement intercalaire qui favorise la qualité des paysages de rue et qui enrichit la vue pour les piétons.
Pour conserver des rues agréables, un environnement bâti de qualité supérieure doit constituer une considération
aussi importante que les besoins en stationnement et en aménagement. Les bâtiments définissent les bordures et la
richesse des zones publiques. Si une maison n’a, pour seule façade principale sur la voie publique, qu’une porte de
garage, cela a pour effet de réduire la qualité de l’environnement du quartier. Ces zones sont moins agréables pour
les piétons si des portes de garage ternes se répètent sur la façade des maisons tout le long d’une rue.
Un garage ne doit pas dominer la façade d’une rue, des zones publiques ou des habitations résidentielles. Il faudrait
donner la priorité à un paysagement harmonieux et en privilégier la valeur esthétique et environnementale. La
plantation d’arbres et d’arbustes, la propreté de l’air et l’économie de l’énergie permettent de contrer l’impact négatif
de l’asphalte foncé imperméable. (Les zones urbaines sont plus chaudes lorsqu’il y a beaucoup d’asphalte et de toits
foncés et qu’il n’y a pas suffisamment d’arbres, ce qui est essentiel pour la gestion des orages.) L’objectif consiste à
concevoir des quartiers sécuritaires et écologiques, en créant une interface adéquate entre les piétons, les cyclistes
et les automobilistes.
Noter l’absence d’allées en pente et de murs de
soutènement dans cet aménagement intercalaire; on a
plutôt aménagé une cour avant de verdure et des fenêtres
au niveau du sol.
27
3.3.8
Prévoir, dans les bâtiments, les entrées principales invitantes et visibles à partir de la rue :
•
en ajoutant des éléments d’architecture comme des porches, pour favoriser l’accès à la rue;
•
en mettant en évidence les portes avant et en les aménageant à proximité du sol pour
reprendre la structure des portes de la rue, ou encore en les construisant à proximité du
niveau du sol pour réduire le plus possible les marches extérieures afin de promouvoir
l’accessibilité et de faciliter l’entretien pendant toute l’année.
3.3.9
Installer des fenêtres pour accroître au maximum l’éclairage et le panorama et réduire le plus possible
la vue sur les propriétés voisines.
3.3.10
Sur les terrains en angle, tous les côtés du bâtiment tournés vers les voies publiques devraient se
caractériser par un niveau de qualité et de détail comparable. Éviter les grands murs ternes visibles à
partir de la rue, des autres zones publiques ou des propriétés voisines. La conception de tous les côtés
des bâtiments intercalaires, et non seulement la façade, devrait être de qualité.
Le côté de ce bâtiment d’angle se caractérise par un niveau de détail
architectural qui améliore le paysage de la voie publique. Il faudrait
éviter les murs aveugles face aux voies publiques et aux propriétés
voisines.
28
Lignes directrices en matière de conception
4.1
Rechercher les occasions d’aménager des garages souterrains communs, situés à l’intérieur des limites
du terrain, pour réduire le plus possible la superficie de la zone pavée et les conflits entre les piétons et
les automobilistes sur le trottoir, de même que pour accroître le plus possible la zone réservée à un
paysagement harmonieux et le stationnement dans les rues (lorsque cela est autorisé). Dans toute la
mesure du possible, limiter les rampes d’accès aux trottoirs.
4.2
Veiller à ce que les allées et les abris de voitures soient le plus discrets possible, afin d’accroître la
superficie des zones libres paysagées.
4.3
S’assurer que les nouvelles rues privées sont comparables aux voies publiques, de par leur fonction et
leurs caractéristiques. Par exemple, construire des trottoirs.
4.4
Dans les quartiers où on trouve des voies publiques à l’arrière des maisons ou des terrains d’angle,
aménager toutes les places de stationnement et tous les garages à l’arrière pour accroître au maximum
la superficie des cours avant de verdure à côté des trottoirs publics.
29
4.5
Aménager des allées communes dans toute la mesure du possible.
Une allée d’accès commun pour différents logements intercalaires
reprend les structures du quartier, où on stationne les voitures à
l’arrière des maisons. Cela permet de réduire la zone pavée et les
conflits entre les automobilistes et les piétons (puisqu’il n’y a
qu’une rampe d’accès au trottoir), en plus d’harmoniser le
paysagement et d’accroître le nombre de places de stationnement
dans la rue.
La conception de ce complexe intercalaire à gauche
réduit l’impact du remisage des voitures, puisqu’on a
aménagé une zone de stationnement commune derrière
le complexe, sur le site; on a accès à cette zone grâce à
une entrée abaissée.
30
4.6
Si on a accès à un garage par l’avant, limiter la largeur du garage à un maximum de 50 % de la largeur
du terrain afin de préserver les zones harmonieusement aménagées de verdure, pour leur valeur
environnementale, pour l’aspect esthétique du paysage de la rue et pour permettre de souffler la neige.
(En stationnant deux voitures côte à côte à l’intérieur, on peut réaliser l’objectif de 50 % de la largeur.)
La largeur du garage représente environ 50 %
de la largeur de ce terrain; noter le détail de
l’imposte de verre au-dessus de la porte du
garage et de la porte d’entrée avant, ce qui
améliore le rayonnement de la lumière
naturelle.
31
4.7
Pour les maisons en rangée, lorsque l’objectif de 50 % est plus difficile à réaliser, on peut envisager de
réduire ce pourcentage, à la condition que le garage soit moins important visuellement. Ce garage
devrait être aménagé en retrait dans le bâtiment; les fenêtres, les balcons en surplomb, la surface
habitable et le paysagement devraient constituer les éléments dominants, face à la voie publique.
Dans cet aménagement intercalaire, on
met l’accent sur la surface habitable et les
arbres, plutôt que sur le garage.
32
4.8
Mettre l’accent sur l’entrée, les fenêtres, les balcons et les arbres et arbustes de la cour avant. Réduire
le plus possible l’importance de la porte de garage face à la rue et/ou l’aménager en retrait. Les
fenêtres, la texture et certains détails permettent d’améliorer la conception des portes de garage.
4.9
Aménager l’allée directement en face de la porte de garage et limiter la largeur du revêtement à la
largeur de la porte de garage.
4.10
Éviter les allées en pente pour donner accès aux garages construits dans les sous-sol.
4.11
Réduire la superficie des places de stationnement et des allées afin d’atténuer l’impact environnemental
négatif des surfaces en pavés. Accroître plutôt la superficie des zones harmonieusement aménagées
de verdure. S’assurer qu’il y a suffisamment de place pour une voiture garée afin d’éviter qu’elle
empiète sur le trottoir public.
Le garage occupe environ 50 % de l’avant
de ces maisons en rangée, et il n’y a pas
d’allées en pente qui nuisent au paysage
de rue.
33
4.12
Prévoir des surfaces plus perméables et naturelles (gazon, pierre ou pavés en nid d’abeille), par
exemple des pavés durs, stables qui n’attirent pas la poussière, pour remplacer l’asphalte foncé et le
pavage en béton standard, afin de réduire l’accumulation de la chaleur et le ruissellement des eaux
pluviales d’orage.
4.13
Au besoin, planter des arbres et des arbustes pour cacher les clôtures. Les arbres et les arbustes
plantés devraient être efficaces et agréables pendant toute l’année, sans dépasser 1 m de hauteur sur
la longueur de la façade, afin de préserver la clarté des lignes de vue.
34
5.0
Retouches apportées et éléments ajoutés aux édifices patrimoniaux
La redynamisation et l’enrichissement des édifices existants sont des principes essentiels de l’aménagement urbain.
Les édifices anciens, dont l’intérieur et l’extérieur sont modernisés, auxquels on donne une nouvelle vocation et qu’on
dote de nouvelles installations, contribuent à la qualité des quartiers. Parce qu’ils constituent des points de repère
familiers dans le quartier, ces édifices se prêtent à des travaux de construction prudents, qui permettent de protéger
l’environnement en réduisant le remblayage. Il faut porter une attention particulière aux édifices patrimoniaux, qui font
l’objet de lois particulières. (Cf. 5.8.)
Lignes directrices en matière de conception
5.1
Compléter le caractère et le style de l’édifice existant, ainsi que les caractéristiques de la zone
environnante.
5.2
Respecter et préserver le caractère patrimonial dans la construction d’une annexe sur un lieu
historique.
5.3
Recourir à des matériaux et à des revêtements répandus dans les quartiers à caractère patrimonial.
Les matériaux et revêtements traditionnels, plutôt que le type traditionnel d’architecture, peuvent
constituer des moyens efficaces pour harmoniser les immeubles neufs avec les édifices anciens.
Sélectionner des coloris et des matériaux qui améliorent le caractère de l’aménagement dans le secteur
ou qui s’harmonisent avec cet aménagement.
5.4
Veiller à ce que les nouveaux travaux d’aménagement s’harmonisent, concrètement et visuellement,
avec le lieu historique et s’en distinguent. Rechercher les occasions d’innover et de faire preuve
d’ingéniosité en harmonisant les nouveaux travaux d’aménagement avec le contexte existant.
5.5
Améliorer et préserver le charme et la continuité d’un paysage de rue patrimoniale.
35
5.6
Tenir compte de l’ancien vocabulaire architectural rappelant et harmonisant l’échelle, les proportions et
les matériaux des éléments originaux.
5.7
Sauvegarder et protéger les panoramas sur les édifices anciens et sur les édifices ou les constructions
historiques situés dans le voisinage ou à proximité.
5.8
Respecter les politiques municipales et provinciales se rapportant expressément aux annexes et aux
aménagements intercalaires dans les édifices et les zones à caractère patrimonial, à savoir les sections
4.6.1.2, 4.6.1.7 et 4.6.1.8 du Plan officiel de la ville d’Ottawa et la Déclaration de principes provinciale
2.6 sur le patrimoine culturel. (La section 4.6.1.2 du Plan officiel porte expressément sur les lignes
directrices en matière de conception qui s’inscrivent dans le cadre des études sur les quartiers dans
lesquels on protège le patrimoine. Puisque de nombreux autres secteurs résidentiels historiques de
l’ancienne ville d’Ottawa font partie des quartiers désignés dans lesquels on protège le patrimoine, ces
études et les lignes directrices qui y sont reproduites sont pertinentes.)
5.9
Protéger et réutiliser les éléments et les caractéristiques du site, dont les grands arbres matures, les
clôtures, les murs de pierre, les pavés en pierre, et ainsi de suite.
Les grands arbres plantés devant ce logement
intercalaire sont des atouts importants pour le
quartier.
36
5.10
Construire des annexes pour en faire des éléments secondaires, pour encadrer une pièce maîtresse
patrimoniale ou pour en faire des éléments visuels distincts.
L’annexe intercalaire en briques rouges, aménagée en
retrait à la droite de cet édifice de quartier, s’harmonise
dans le contexte existant, grâce à une composition, à des
matériaux et à des coloris compatibles. Son aménagement
sur le site met en valeur cet édifice patrimonial.
37
6.0
Éléments reliés aux services
Réduire l’impact esthétique négatif, sur les rues et les zones libres, des éléments de services comme les boîtes
d’électricité, les bacs à ordures, les plates-formes de chargement, les voies d’accès et de sortie des véhicules (par
exemple les rampes donnant accès aux places de stationnement), les compresseurs pour les systèmes de
climatisation, les compteurs de services publics et les transformateurs.
Il est possible d’intégrer ces éléments dans la conception des nouveaux aménagements et de les cacher pour éviter
qu’ils réduisent la qualité ou la sécurité du paysage de rue.
Lignes directrices en matière de conception
6.1
Installer des éléments de services pour le chargement, les ordures et les autres fonctions
(transformateurs, compteurs d’électricité ou de gaz, et équipement de chauffage, de ventilation et de
climatisation) dans des endroits discrets pour éviter qu’ils nuisent à l’aspect esthétique du paysage de
rue de la ville ou des maisons auxquelles ils sont destinés.
Les éléments reliés aux services sont intégrés
dans la conception de cette résidence.
38
6.2
Intégrer et cacher les éléments reliés aux services dans la conception du bâtiment pour éviter qu’on
puisse les voir à partir de la rue ou de zones publiques voisines. Cacher ces éléments en faisant appel
à différentes méthodes, par exemple l’emplacement, le confinement, les bermes et/ou le paysagement,
les murs décoratifs et les clôtures, sans en limiter inconsidérément l’accessibilité.
6.3
S’assurer que les écrans ne nuisent pas à la sécurité des piétons et des véhicules.
6.4
Installer les prises de sortie d’aération pour éviter de diffuser les odeurs nauséabondes dans les zones
publiques ou les logements résidentiels privés.
39
7.0
Glossaire
Accessibilité : facilité avec laquelle on peut avoir accès à un immeuble ou à un lieu.
Allée : entrée privée grâce à laquelle les véhicules garés dans une place de stationnement ont accès à la voie publique.
Allées piétonnières : zone de promenade reliant le trottoir public et la porte avant d’une résidence.
Aménagement résidentiel planifié : aménagement réunissant, sur le même terrain, au moins deux bâtiments résidentiels.
Aménagement urbain : art qui consiste à aménager des lieux, dont des bâtiments, des groupes de bâtiments et les zones qui les séparent.
Articulation : détails d’architecture permettrant de rendre un bâtiment intéressant et de l’enrichir.
Caractère : identité d’un lieu.
Caractère du paysage de rue : paysage d’une rue dont les caractéristiques sont établies d’après l’âge de la rue, l’emplacement des
bâtiments, les structures de paysagement et les caractéristiques naturelles.
Chemin privé : allée privée dans un aménagement résidentiel planifié débouchant sur une voie publique.
Compatibilité : coexistence, dans les environs, de la densité, de la forme, de la masse, de la hauteur, des retraits et/ou des matériaux des
bâtiments. Le terme « compatible » n’est pas le synonyme de « comparable » et ne vise pas à limiter l’innovation et la créativité.
Contexte : environnement d’un site et des zones voisines; le contexte peut comprendre les maisons dans une rue, les arbres, le quartier et
l’environnement piétonnier.
Cour avant : zone comprise entre la ligne de propriété et la structure en face de la voie publique.
Domaine public : rues, voies, parcs et zones libres (publics ou privés) accessibles pour tous les utilisateurs.
Échelle : dimensions d’un bâtiment par rapport aux environs et à la taille d’une personne. (Cf. Échelle piétonnière.)
Échelle piétonnière : dimension (d’un bâtiment ou d’une zone) qui n’est pas prépondérante ou écrasante aux yeux des piétons.
Éléments architecturaux : éléments évidents ou importants du bâtiment ou de l’ouvrage qui contribuent à la qualité de l’ensemble de la
conception.
Façade : mur de face principale d’un bâtiment (ce qu’on appelle également le mur avant).
Îlot : zone entourée d’arbres.
Installations : éléments permettant de répondre aux besoins sociaux, environnementaux ou culturels d’une zone et de promouvoir le confort
des utilisateurs de cette zone.
Largeur du terrain : distance horizontale entre les limites latérales du terrain.
Ligne de propriété : limite d’une propriété en vertu de la loi.
Lisibilité : facilité avec laquelle les résidants et tous les visiteurs peuvent comprendre et parcourir une zone.
Marge de recul : distance calculée à partir d’un chemin, de la ligne de la propriété ou d’un autre ouvrage et dans laquelle on ne peut pas
40
construire de bâtiment.
Masse du bâtiment : effet conjugué de la forme et de l’ensemble d’un bâtiment ou d’un groupe de bâtiments, en tenant compte de la
hauteur, de la largeur et de la profondeur.
Mur de face : mur extérieur principal d’un bâtiment résidentiel le plus proche de la limite avant du terrain.
Mur de la rue : mur constitué de bâtiments encadrant la rue.
Niveau : niveau du sol.
Paysage culturel : ensemble constitué d’ouvrages naturels et d’ouvrages artificiels.
Paysage de rue : ensemble du caractère et de l’aspect d’une rue, constitués par les bâtiments et les caractéristiques du paysage qui
encadrent la voie publique. Cette notion comprend les arbres et les arbustes, l’éclairage, le mobilier urbain, les pavés, et ainsi de suite.
Paysagement harmonieux : zone utilisée pour planter des arbres, des arbustes, des haies, des végétaux ornementaux, du gazon et une
couverture végétale.
Perméabilité : ensemble des voies et des panoramas qui donnent l’impression d’être agréables et sécuritaires.
Plan d’angle : angle tracé à partir du bord de la ligne de terrain d’une résidence pour définir les limites des travaux de construction afin de
protéger le droit à l’ensoleillement des voisins.
Plan officiel : Plan officiel de la ville d’Ottawa (2003), dans sa version modifiée périodiquement.
Pollution lumineuse : lumière créée par un éclairage excessif, par des luminaires non protégés ou mal alignés et par des sources
d’éclairage peu économiques, ce qui a des incidences sur la santé des humains, de la flore et de la faune.
Rue : voie publique
Ruelle publique : rue étroite à l’arrière des bâtiments, dont on se sert généralement pour l’entretien et le stationnement.
SCHL : Société canadienne d’hypothèques et de logement.
Style : vocabulaire et aspects architecturaux; il peut s’agir de l’architecture historique ou moderne.
Tissu urbain : structures dans l’aménagement des quadrilatères, des terrains et des bâtiments.
Toit vert : un toit vert constitue une aire d’agrément, réduit le ruissellement des eaux de pluie, permet d’isoler les bâtiments, diminue
l’infiltration de la chaleur, filtre les eaux de pluie et consomme moins d’énergie pour le refroidissement.
Type d’architecture : bâtiments et structures, densité, échelle (hauteur et plan de masse) et aspect.
« Vue sur la rue » : expression de Jane Jacobs, « Les trottoirs doivent être empruntés sur une base suffisamment continue pour accroître le
nombre de ceux qui ont une vue sur la rue et pour encourager un nombre suffisant de personnes dans les bâtiments bordant la rue à
surveiller les trottoirs. » (D’après son ouvrage intitulé « Death and Life of Great American Cities »)
Zone tampon : zone à utiliser pour planter des arbres ou des arbustes ou installer des écrans afin d’atténuer l’impact de l’utilisation d’une
zone voisine.
Zone tampon paysagée : espace paysagé aménagé sur le périmètre d’un terrain et permettant d’isoler certaines zones d’une autre zone ou
de la voie publique.
41
8.0
Appendice : intégration des Lignes directrices en matière de conception dans le
processus actuel d’approbation de l’aménagement
On peut mettre en œuvre la plupart des lignes directrices en matière de conception urbaine grâce aux mécanismes prévus dans la Loi sur
l’aménagement du territoire. On applique notamment ces mécanismes grâce au Règlement de zonage de la ville, en examinant les demandes de
contrôle des plans d’emplacement et en appliquant les processus de dérogation et de consentement du Committee of Adjustment.
Dans la zone visée par la Stratégie de conception urbaine du centre-ville d’Ottawa, on mettra en œuvre ces lignes directrices dans le cadre du
Projet pilote d’examen de la conception urbaine du centre-ville, qui prévoit qu’un groupe professionnel de coexaminateurs examinera la conception
dans le cadre du processus d’approbation pour tous les nouveaux travaux d’aménagement dans la zone du centre-ville dans laquelle on réalisera ce
projet pilote.
Le Règlement de zonage décrit la parcelle de terrain qu’on peut aménager et réglemente la superficie du terrain, les exigences relatives au
stationnement et la hauteur des bâtiments. Les Lignes directrices en matière de conception permettront de répondre aux exigences du zonage.
L’approbation de contrôle des plans d’emplacement n’est pas nécessaire pour les habitations unifamiliales, jumelées et duplex, puisqu’on peut
délivrer des permis de construire lorsqu’on répond aux exigences du Code du bâtiment et du Règlement de zonage. Si une proposition d’aménagement
intercalaire pour une de ces formes d’habitation ne respecte pas le Règlement de zonage (dans les cas où cette vocation est normalement admise), on
doit déposer, auprès du Committee of Adjustment, une demande de dérogation.
Il faut présenter, à l’occasion d’une audience du Committee of Adjustment, les projets d’aménagement intercalaire modestes pour demander une
dérogation lorsqu’on ne peut pas respecter une exigence du Règlement de zonage (conformément à l’article 45 de la Loi sur l’aménagement du
territoire). À cette étape, ces lignes directrices serviront d’outil pour orienter la proposition du demandeur et la décision du Committee of Adjustment.
Pendant cette audience, le Committee of Adjustment s’attend à prendre connaissance de photographies du paysage de la rue, du contexte (de la
proposition et des ouvrages voisins, des renseignements historiques, des plans d’emplacement détaillés pour les propriétés jouxtant le projet
d’aménagement (avec l’ouverture des fenêtres et les ouvrages accessoires), et ainsi de suite.
Pour les « demandes de consentement (de dérogation) », lorsqu’on crée un terrain intercalaire et même si ce terrain respecte les exigences du
Règlement de zonage, la Direction générale de la planification et de l’approbation des infrastructures peut demander qu’on applique des conditions
précises pour la conception du bâtiment à construire sur le terrain. Par exemple, le Committee of Adjustment peut approuver une dérogation aux
conditions imposées dans la délivrance de cette approbation, par exemple en exigeant des droits d’emprise qui permettront d’appliquer les principes de
la conception pour la voie publique, conformément aux Lignes directrices.
L’étape de la délivrance du permis de construire est parfois la seule étape à laquelle on examine un projet d’aménagement intercalaire. (Les projets
d’aménagement intercalaire peuvent être exemptés de l’application de la Réglementation du plan d’implantation 2002-4 dans sa version modifiée; on a
pu respecter le Code du bâtiment et toutes les autres dispositions du Règlement de zonage; il ne s’agit pas d’un bâtiment désigné, ni d’un bâtiment
construit dans un quartier patrimonial faisant l’objet de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, et il n’est pas nécessaire de demander une dérogation.) À
cette étape, on remet à tous les demandeurs un exemplaire des Lignes directrices en matière de conception et on les invite à respecter ces lignes
directrices.
Les questions relatives au versement d’une compensation pour les places de stationnement et pour les terrains des parcs suscitent des
préoccupations; en effet, on verse des compensations en remplacement des places de stationnement ou des terrains de loisirs, selon le cas.42
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