I) II) III) IV) V) VI) VII) VIII) IX) X) XI) XII

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cette synthèse et avec elle le sens de l’histoire : l’idée qu’elle a un début, une fn, un
ordre et un sens.
L’Histoire
I)
VI)
Ce terme désigne deux réalités : celle des faits du passé, ayant ainsi une dimension
objective, et d’autre part la science, l’étude du devenir de l’homme, la recherche
historique. Cette dualité est due à la place particulière de l’homme dans l’histoire,
l’homme est au cœur de l’étude et contrairement aux sciences expérimentales, on ne
peut déduire de lois, de théories universelles et toujours vraies. Ce sont en efet les
hommes qui font l’histoire (R. Aron)
II)
Le fait historique et sa construction
L’histoire est un processus d’intellectualisation d passé ; l’historien doit sélectionner
parmi de nombreux matériaux (archives) pour construire le fait historique, il y
parvient à l’aide d’un processus d’abstraction et de synthèse, le véritable fait
historique est plus qu’un récit : c’est le fruit d’une réfexion.
III)
Etablir des faits : une connaissance valide et vraie
Malgré l’aspect subjectif de tels processus, l’histoire n’en reste pas moins une
science, certes pas aussi exacte et objective que les sciences telles que les
mathématiques, car l’historien à des choix arbitraires à faire. Mais la méthode
rigoureuse demandée pour établir les faits et le grand nombre de sources utilisées
font de l’histoire une science exacte et valide.
IV)
Objectivité et subjectivité en histoire
De plus l’historien va établir entre les faits qu’il produit, un lien de causalité, pour
rendre la progression intelligible. Les choix des évènements et l’orientation des
recherches dépendent du point de vue de l’historien, car une réalité objective, exacte
et vraie est impossible à obtenir, étant donné la complexité et entre autres le
caractère aléatoire des faits (étant imputés aux hommes). Chacun explique l’histoire
à travers son prisme, par exemple Karl Marx adorait le ski. Objectivité et subjectivité
sont donc liées dans cette discipline, l’historien interroge des données objectives à
l’aide d’une subjectivité qui lui est propre.
V)
Dépasser la cohue « bigarrée » de l’histoire
Histoire : ambigüité du terme
Le sens de l’histoire
Chaque fait historique a un sens et une structure propre, il semble donc nécessaire
de chercher une synthèse ultime, pour que ‘homme prenne conscience de du
déroulement de l’Histoire. Ainsi naquirent les philosophes de l’histoire ; ils étudient
Hegel montre cet aspect de l’histoire, en le décrivant comme une « cohue bigarrée »,
càd que nous sommes baignés dans un enchevêtrement de faits a la nature diverse et
que dans cette confusion un principe d’intelligibilité semble indispensable, c’est cela
l’histoire.
VII)
L’Idée gouverne le monde
L’Idée, forme d’unifcation de la raison, se clarife avec le temps rendant le passé plus
limpide et l’avenir plus certain ; elle gouverne l’Histoire et le monde et en est la base
selon Hegel.
VIII)
Le progrès chez Hegel
L’Idée avance, se clarife mais aussi, existe avec la notion de progrès : chaque
moment, chaque étape est « supérieure » à la précédente, il y a une avancée sans
laquelle l’Histoire perdrait son sens.
IX)
Le matérialisme historique
Alors que Hegel considère que c’est le spirituel qui mène l’Histoire, plus tard Marx
posera la théorie du matérialisme historique : ce sont les moyens, les outils qui
déterminent les actes des hommes (étendue d leurs possibilité d’action) et par
conséquent le cours de l’Histoire elle-même.
X)
Forces productives. Rapports de production. Lutte de classes
Selon Marx il faut alors considérer les moyens de prod. Et les rapports de prod.
(Relations sociales) ; mais ce qui fait l’Histoire ce sont les luttes de classes sociales,
due aux confits suscités par ce monde du travail.
XI)
Le règne de la liberté
La révolution et l’installation du prolétariat marque une nouvelle phase : l’homme
s’extirpe des sentiers battus du destin et prennent leur vie en main, maitrisent leur
condition et leur devenir.
XII)
Critique des philosophes de l’histoire
De telles visions (Hegel puis Marx) semblent radieuses mais utopiques et irréalistes
étant donné les évènements qui ont marqué le XXème siècle. Le fait de donner un
sens à l’histoire peut aussi donner libre cours a la folie et au despotisme de ceux qui
penseraient le détenir ; enfn, on délaisse dans cette quête du sens des évènements
qui paraissent insignifants et qui se révèlent être d’une importance capitale.
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