Mezzetta Marion Tle S Verte cette synthèse et avec elle le sens de l’histoire : l’idée qu’elle a un début, une fn, un ordre et un sens. L’Histoire I) VI) Ce terme désigne deux réalités : celle des faits du passé, ayant ainsi une dimension objective, et d’autre part la science, l’étude du devenir de l’homme, la recherche historique. Cette dualité est due à la place particulière de l’homme dans l’histoire, l’homme est au cœur de l’étude et contrairement aux sciences expérimentales, on ne peut déduire de lois, de théories universelles et toujours vraies. Ce sont en efet les hommes qui font l’histoire (R. Aron) II) Le fait historique et sa construction L’histoire est un processus d’intellectualisation d passé ; l’historien doit sélectionner parmi de nombreux matériaux (archives) pour construire le fait historique, il y parvient à l’aide d’un processus d’abstraction et de synthèse, le véritable fait historique est plus qu’un récit : c’est le fruit d’une réfexion. III) Etablir des faits : une connaissance valide et vraie Malgré l’aspect subjectif de tels processus, l’histoire n’en reste pas moins une science, certes pas aussi exacte et objective que les sciences telles que les mathématiques, car l’historien à des choix arbitraires à faire. Mais la méthode rigoureuse demandée pour établir les faits et le grand nombre de sources utilisées font de l’histoire une science exacte et valide. IV) Objectivité et subjectivité en histoire De plus l’historien va établir entre les faits qu’il produit, un lien de causalité, pour rendre la progression intelligible. Les choix des évènements et l’orientation des recherches dépendent du point de vue de l’historien, car une réalité objective, exacte et vraie est impossible à obtenir, étant donné la complexité et entre autres le caractère aléatoire des faits (étant imputés aux hommes). Chacun explique l’histoire à travers son prisme, par exemple Karl Marx adorait le ski. Objectivité et subjectivité sont donc liées dans cette discipline, l’historien interroge des données objectives à l’aide d’une subjectivité qui lui est propre. V) Dépasser la cohue « bigarrée » de l’histoire Histoire : ambigüité du terme Le sens de l’histoire Chaque fait historique a un sens et une structure propre, il semble donc nécessaire de chercher une synthèse ultime, pour que ‘homme prenne conscience de du déroulement de l’Histoire. Ainsi naquirent les philosophes de l’histoire ; ils étudient Hegel montre cet aspect de l’histoire, en le décrivant comme une « cohue bigarrée », càd que nous sommes baignés dans un enchevêtrement de faits a la nature diverse et que dans cette confusion un principe d’intelligibilité semble indispensable, c’est cela l’histoire. VII) L’Idée gouverne le monde L’Idée, forme d’unifcation de la raison, se clarife avec le temps rendant le passé plus limpide et l’avenir plus certain ; elle gouverne l’Histoire et le monde et en est la base selon Hegel. VIII) Le progrès chez Hegel L’Idée avance, se clarife mais aussi, existe avec la notion de progrès : chaque moment, chaque étape est « supérieure » à la précédente, il y a une avancée sans laquelle l’Histoire perdrait son sens. IX) Le matérialisme historique Alors que Hegel considère que c’est le spirituel qui mène l’Histoire, plus tard Marx posera la théorie du matérialisme historique : ce sont les moyens, les outils qui déterminent les actes des hommes (étendue d leurs possibilité d’action) et par conséquent le cours de l’Histoire elle-même. X) Forces productives. Rapports de production. Lutte de classes Selon Marx il faut alors considérer les moyens de prod. Et les rapports de prod. (Relations sociales) ; mais ce qui fait l’Histoire ce sont les luttes de classes sociales, due aux confits suscités par ce monde du travail. XI) Le règne de la liberté La révolution et l’installation du prolétariat marque une nouvelle phase : l’homme s’extirpe des sentiers battus du destin et prennent leur vie en main, maitrisent leur condition et leur devenir. XII) Critique des philosophes de l’histoire De telles visions (Hegel puis Marx) semblent radieuses mais utopiques et irréalistes étant donné les évènements qui ont marqué le XXème siècle. Le fait de donner un sens à l’histoire peut aussi donner libre cours a la folie et au despotisme de ceux qui penseraient le détenir ; enfn, on délaisse dans cette quête du sens des évènements qui paraissent insignifants et qui se révèlent être d’une importance capitale.