Fonction: sa définition. Une fonction est une règle qui associe à chaque nombre dans un ensemble de nombres donnés une valeur unique déterminée par cette règle. Par exemple: • Nous définissons la règle f comme étant la règle “doubler le nombre pour ensuite additionner 4 à la valeur obtenue”. La règle s’exercera que sur l’ensemble des nombres entiers Z = {. . . , −3, −2, −2, 0, 1, 2, 3, . . .} – Ordinairement on utilise les mots “la fonction f ” au lieu de dire “la règle f ” et on écrit f : Z → Z pour dire que la fonction f agit sur les nombres entiers Z associant chaque entier dans Z à un autre entier dans Z. – Pour simplifier encore davantage la définition de cette fonction on écrit: f (x) = 2x + 4 . – Cette façon d’écrire la règle est très utile. On peut écrire que la fonction f associe au nombre 7 le nombre f (7) = 2 · 7 + 4 = 18 et il associe au nombre 0 le nombre f (0) = 2 · 0 + 4 = 4. – Chaque fois qu’on définit une fonction f , il faut également spécifier l’ensemble de nombres sur lequel cette fonction f agit. On appelle cet ensemble sur lequel f agit le domaine de f . Dans notre premier exemple le domaine de la fonction f est Z. – Si une fonction f (x) agit sur une valeur x dans son domaine elle associe à x une valeur y = f (x). On dit que y appartient à l’image de f . ∗ Par exemple, pour la fonction f (x) = x3 avec domaine tous les nombres réels, à la valeur de 2 dans le domaine de f on retrouve la valeur f (2) = 23 = 8 dans l’image de f . – Donc on communiquerait cette fonction à quelqu’un comme suit: f (x) = 2x + 4 avec domaine Z. • Une fonction peut être très simple ou très complexe. L’important c’est qu’elle soit clairement définie et qu’elle associe à chaque nombre dans son domaine une unique valeur. Aussi il n’est pas nécessaire d’utiliser la lettre f pour la représenter; on peut utiliser g, k, ou ce que vous voulez. Voici un autre exemple: g(y) = 8 4−y2 y(y − 3) + 2y avec domaine = R − {−2, 0, 2, 3} 1 – L’expression “avec domaine = R−{−2, 0, 2, 3}” signifie “le domaine est l’ensemble de tous les nombres réels à l’exception des valeurs {−2, 0, 2, 3}”. On accepte pas ces 4 valeurs dans le domaine puisque si on remplace le y par une de ces valeurs nous effectuons une division par 0. Puisque la division par 0 n’est pas définie il faut exclure ces valeurs du domaine. – Mais à part de ces valeurs {−2, 0, 2, 3} on voit que la fonction g est bien définie. Pour y = 4 nous avons: g(4) = = = 8 4−42 4(4 − 3) 8 4−16 4 +2·4 +8 8 −12 +8 4 2 1 = × +8 −3 4 1 = +8 −6 5 = 7 6 – Donc g(4) = définies. 47 6 . Tandis que les valeurs g(−2), g(0), g(2) et g(3) ne sont pas • Voici une autre fonction, celle-ci très simple: k(x) = 8 avec domaine R. Cette fonction associe à tous les nombres le nombre 8. √ • Voici un dernière exemple: s(x) = x avec domaine “tous les nombres réels qui sont non-négatifs. – Donc s(16) = 4. √ – Pour certaines valeurs telles que x = 2 nous pouvons seulement écrire s(2) = 2 ou encore obtenir une approximation de la valeur s(2) à l’aide d’une calculatrice. Dans les exemples donnés ci-dessus on a toujours exprimé une fonction sous la forme f (x) = · · · . Par exemple, g(x) = 3x2 + 7. • Mais on peut également exprimer la même fonction sous la forme d’équation y = 3x2 + 7 . 2 • On utilise cette forme d’équation surtout lorsqu’on veut représenter la courbe de la fonction g(x) = 3x2 + 7 dans le plan cartésien. – Également on représente traditionnellement l’axe des ordonnées par y et l’axe des abcisses par x. – On dit même très souvent l’axe des y’s et l’axe des x’s plutôt que l’axe des ordonnées et l’axe des abcisses. – Donc au lieu de dire pour, x = 1, g(1) = 3(1)2 +7 = 10, on peut dire simplement, pour x = 1, y = 10 et donc le point (1, 10) se trouve sur la courbe de y = 3x2 + 7. c Club Pythagore, 2007 3